Le Verfügbar aux Enfers - une Opérette à Ravensbrück
Théâtre Mazenod
88 rue d'Aubagne
21 octobre 1943 : Germaine Tillion est déportée à Ravensbrück pour acte de résistance.
Octobre 1944 : dans une ultime tentative de redonner, par le rire, espoir et courage à ses camarades, elle écrit une opérette sans concession qui décrit les conditions de vie des déportées.
Dans une volonté de transmission de cet élan de Résistance, Les Souffleuses de Chaos créent, pour la première fois en Belgique, cette opérette satirique. Sur scène, quatre comédiennes chantent et dansent pour défier la mort et la barbarie. Entre musique, théâtre et marionnettes*, ce spectacle pluridisciplinaire confronte l'industrie de mort des systèmes concentrationnaires à une énergie de vie et de poésie résolument actuelle.
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La création du spectacle est soutenue par : Les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation DT 13 (AFMD13), l'Union Nationale des Associations de Déportés Internés et Familles de Disparus - Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (UNADIF-FNDIR), la Fédération Nationale André Maginot, la Fédération Wallonie-Bruxelles (Cellule de coordination pédagogique Démocratie ou barbarie) la Commission communautaire française (Cocof), le Bureau International de la Jeunesse (BIJ), le Fonds AW, la Fondation Roi Baudouin, le Théâtre Marni, le Centre Culturel d'Engis, le Théâtre La Comédie Claude Volter, la Maison de la Création-Bruxelles Nord, le Collectif La Réplique, le Théâtre Marie-Jeanne, la Meson, le Centre Culturel Les Riches-Claires, le Centre Culturel de Rebecq, la Fondation Auschwitz, la Fondation de la Mémoire Contemporaine, les Parsifools ASBL, Piston Captation.
http://souffleusesdechaos.e-monsite.com/
A la mémoire de nos disparus, internés, déportés, morts dans les camps nazis, victimes de la tragique évacuation du quartier du Vieux Port (23 janvier 1943).
Mort à 96 ans
d’Esther Bejarano, l’une des dernières survivantes de l’orchestre d’Auschwitz.
(…) Cette Allemande de confession juive, déportée en 1943 dans le camp
d’extermination nazi, avait eu la vie sauve parce qu’elle était musicienne et
joua de l’accordéon à Auschwitz.
(…) Née à Sarrelouis, cette dernière avait d’abord été
soumise au travail forcé avant d’être déportée à Auschwitz en avril 1943 puis
d’être transférée en novembre de la même année au camp de Ravensbrück.
(…) Après la Guerre, Esther Bejarano avait rejoint la
Palestine et vécu pendant près de 15 ans en Israël, avant de revenir en
Allemagne où depuis des années, elle racontait inlassablement son histoire,
notamment dans les écoles.
(…) Figure écoutée, elle a écrit plusieurs romans
autobiographiques, s’est consacrée au chant et à ses activités au sein du
Comité international d’Auschwitz.
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Germaine Tillion
En France, le 18 mars 1985.
Musée des Arts et Métiers
Getty Image
Paris
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Quel est le pays d'origine de
l'accordéon ?
En réalité, c'est en 1829 qu'on trouve
pour la première fois le terme accordéon, ou plutôt «accordion », qui
reste encore aujourd'hui le nom anglais. L'invention est attribuée à Cyrill
Demian, un facteur de piano et orgues à Vienne, en Autriche.
Quel est l'autre nom de l'accordéon ?
Mais aussi harmonium, concertina,
harmonica, bandonéon.
Quel type d'instrument est
l'accordéon ?
Accordéon : la petite histoire...
L'accordéon est un instrument de musique à vent de
la famille des bois. On lui connaît plusieurs noms, pas toujours très
flatteurs, tels que piano à bretelles, piano du pauvre, boîte à frisson,
branle-poumons ou encore calculette prétentieuse.
Yvette Marie Eugénie Hornère,
dite Yvette Horner, née le 22 septembre 1922 à Tarbes et morte le 11 juin 2018
à Courbevoie, est une accordéoniste, pianiste et compositrice française.
Quel est le plus grand accordéoniste
du monde ?
Jaloux de nos grands accordéonistes tels
que Yvette Horner ou André Verchuren, en 2000 les italiens ont décidé de
riposter en construisant le plus grand accordéon jouable du monde. Giancarlo
Francenella a ainsi réalisé l'exploit de confectionner un instrument
de 2 m 53 de haut, 1,90m de large et de 85 cm de profondeur.
Qui a habillé Yvette Horner à la fin
de sa carrière ?
Le couturier Jean Paul Gaultier,
dont elle a été une égérie, avait conçu la pochette et ses derniers costumes de
scène.
La jeune Yvette monte
régulièrement sur la scène du Théâtre Impérial de Tarbes (une entreprise
familiale) et s'affirme progressivement.
Tout au long de sa carrière elle a adapté l'accordéon à de nombreux styles de musique. Virtuose de l'accordéon, reine du bal musette. Hors norme.
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