lundi 26 août 2019

Les troubadours français chantés par Yvette Guilbert - Vielle - Albertine Sarrazin


Yvette Guilbert se passionne pour les chansons françaises anciennes et remonte jusqu’au temps des troubadours. Elle entamera une seconde partie de carrière avec ce répertoire.


Les troubadours français chantés par Yvette Guilbert:

Adam de la Halle :



Adam de la Halle est un trouvère de langue picarde actif au XIIIᵉ siècle, mort probablement en 1288 à la cour du comte d'Artois à Naples. Son art, à la charnière de la monodie et de la polyphonie, fait qu'on le considère souvent comme le dernier trouvère.




Adam de la Halle - Dieus soit en cheste maison



Bernard de Ventadour :




Bernard de Ventadour, né vers 1125 à Ventadour dans le département de la Corrèze et mort vers 1200 à l'Abbaye de Dalon dans le département de la Dordogne, étant moine, est l'un des plus célèbres troubadours occitans.




Bernard de Ventadour Lo tems vai e ven e vire

 

 



Blondel de Nesle





Blondel de Nesle: Onques maiz nus hom ne chanta


Trouvére de Picardie, actif à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle, parfois identifié comme Jehan II, seigneur de Nesle-lés-Péronne (1202-32). Il a composé quelque 22 chansons courtoises existantes, au style parfois simple, parfois précieux et complexe du point de vue prosodique. Il était probablement un associé de Gace Brulé et de Conon de Béthune, mais pas de Richard Cœur-de-Lion, comme le prétend la légende.


Gautier de Coincy





Gautier de Coincy "S'amour dont sui espris"


Gautier de Coincy est né en 1178 à Coincy et est décédé au monastère de Saint-Médard (Soissons) 
en 1236, où il avait été moine bénédictin et abbé.
Il est connu pour avoir écrit les "Miracles de Nostre Dame", qui rassemblent une série de légendes
 mariales, dont beaucoup ont été répandues au cours du Moyen Âge. Le travail contient un total
 de 30 000 vers, y compris les légendes et la poésie.
 

Guillaume de Machaut

Guillaume de Machaut, né probablement à Machault, près de Reims, vers 1300 et mort à Reims en 1377, est le plus célèbre compositeur et écrivain français du XIVᵉ siècle. 






Guillaume de Machaut "Je vivroie liement/Liement me deport"

 
C'est un virelai du 14ème siècle écrit par Guillaume de Machaut (1300-1377).
 
Je devrais mener une vie heureuse,
douce créature
si seulement vous réalisiez vraiment
que vous êtes la cause de toute
ma préoccupation.
Dame de bonne humeur
agréable, brillante et pur,
souvent lde malheur je souffre
pour vous servir loyalement
 
Me fait dire «hélas!
Et vous pouvez être sûr
que je ne peux en aucun cas
continuer à vivre comme ça, si ça dure
plus longtemps
 
Car tu es sans pitié pour moi
et impitoyablement obstruant,
et as mis un tel désir
dans mon coeur
 
Qu'il va certainement mourir
une mort lamentable,
sauf pour son soulagement
ta miséricorde est pour bientôt prête.
 

Guiot de Dijon

Guiot de Dijon est un trouvère bourguignon du début du XIIIᵉ siècle. On ne sait presque rien de la vie de ce poète : sa chanson Bien doit chanter est dotée d'un envoi à Erard de Chacenay, ce qui indique qu'il était sans doute un protégé de cette famille seigneuriale de Champagne méridionale.




Guiot de Dijon (13th c.) : Chanterai por mon coraige



Studio der Frühen Musik, Thomas Binkley, dir.

 Chanterai por mon corage
Que je vueil reconforter,
Car avec mon grant damage
Ne quier morir ne foler,
Quant de la terre sauvage
Ne voi mes nul retorner
Ou cil est qui rassoage
Mes maus quant g’en oi parler.
Dieus, quant crïeront outree,
Sire aidiés au pelerin
Por qui sui espoventee,
Car felon sont Sarrazin.
Souffrerai en tel estage
Tant quel voie rapasser.
Il est en pelerinage,
Molt atent son retorner.
 Car outre de mon lignage
Ne quier achoison trover
D’autrui face mariage :
Molt est fous qu’en veut parler.
Dieus, quant crïeront outree,
Sire aidiés au pelerin
Por qui sui espoventee,
Car felon sont Sarrazin.
De ce sui au cuer dolente
Que cil n’est en cest païs
En qui j’ai mise m’entente.
Or n’en ai ne jeu ne ris,
S’il est biaus et je sui gente.
Sire, por quoi le feïs ?
Quant l’uns a l’autre atalente,
Por quoi nos as departis?
Dieus, quant crïeront outree,
Sire aidiés au pelerin
Por qui sui espoventee,
Car felon sont Sarrazin.
De ce sui en bone entente
Que je son homage pris ;
Quant l’aleine douce vente
Qui vient du tres douz païs
Ou cil est qui m’atalente,
Volentiers i tor mon vis
Dieus m’est vis que je le sente
Par desoz mon mantel gris.
Dieus, quant crïeront outree,
Sire aidiés au pelerin
Por qui sui espoventee,
Car felon sont Sarrazin.
De ce sui mout deceüe
Quant ne fui au convoier.
Sa chemise qu’ot vestue
M’envoia por embracier.
La nuit, quant s’amor m’argüe,
La met avec moi couchier,
Molt estroit a ma chair nue,
Por mes malz assoagier.
Dieus, quant crïeront outree,
Sire aidiés au pelerin
Por qui sui espoventee,
Car felon sont Sarrazin*.

Andrea von Ramm (mezzosoprano, organetto, psaltery),
Richard Levitt (countertenor, percussion (nakir),
Thomas Binkley (flute, dulcian, tambourine, chitarra saracenia, psaltery),
Sterling Jones (vielle (fiddle), rebec) & Alice Robbins (vielle (fiddle), lira),
Hopkinson Smith (chitarra saracenia, lute, tambourine)

Moniot de Paris


Moniot de Paris était un trouvère et probablement le même personnage que le Monniot qui avait écrit le Dit de fortune en 1278. On pensait qu'il est né vers 1200, mais ses dates ont été repoussées. 




Moniot de Paris - Je chevauchoie l'autrier



Anne Azéma & Camerata Mediterranea

Je chevauchoie l'autrier
 Seur la rive de la Saine.
Dame dejoste un vergier
Vi plus blanche que laine;
Chançon prist a commencier
Souef, a douce alaine.
Mult doucement li oï dire et noter:
"Honi soit qui a vilain me fist doner!"
 J'aim mult melz un poi de joie a demener
Que mil mars d'argent avoir et pluis plorer
Hautement la saluai De Dieu le filz Maris.
El responi sanz delai: "Jhesu vos beneïe!"
Mult doucement li proié Q'el devenist m'amie.
Tot errant me commençoit à raconter
 Conme ses maris la bat por bien amer.
J'aim mult melz un poi de joie a demener
Que mil mars d'argent avoir et pluis plorer
 "Dame, estes vos de Paris?
 – Oïl, certes, beau sire;
Seur Grant-Pont maint mes maris,
Des mauvés tot le pire.
 Or puet il estre marris:
Jamés de moi n'iert sire!
Trop est fel et rioteus, trop puet parler,
Car je m'en vueil avec vos aler joër."
J'aim mult melz un poi de joie a demener
Que mil mars d'argent avoir et pluis plorer
 "Mal est qui me maria! Tant en ait or le prestre,
Qu'a un vilain me dona Felon et de put estre.
Je croi bien que poior n'a De ci tresqu'a Vincestre.
Je ne pris tot son avoir pas mon souler,
Quant il me bat et ledenge por amer."
J'aim mult melz un poi de joie a demener
Que mil mars d'argent avoir et pluis plorer
"Enondieu, je amerai Et si serai amee,
Et si me renvoiserai El bois soz la ramee,
Et mon mar maudirai Et soir et matinee.
-Dame de Paris, amez, lassiez ester
Vostre mari, si venez o moi jöer!"
J'aim mult melz un poi de joie a demener
Que mil mars d'argent avoir et pluis plorer.


Marcabru


Marcabru, ou Marcabrun, né vers 1110 à Auvillar et mort vers 1150, était un écrivain et troubadour.

Marcabru: Bel m'es quan li fruch madur

Marcabru (1110-1150) est l'un des premiers troubadours dont les poèmes sont connus. 
Il n'y a aucune information certaine sur lui; les deux vidas attachés à ses poèmes racontent 
des histoires différentes, et les deux sont évidemment construits sur des allusions dans les 
poèmes, pas sur des informations indépendantes.
Selon la brève vie dans MS. BNF 12473 Marcabrun était originaire de Gascogne
(les détails du dialecte de ses poèmes le confirment) et était le fils d'une pauvre 
femme nommée Marcabruna. Il a fait de mauvais poèmes et de mauvaises satires, 
et a dit du mal des femmes et de l'amour. Cela vient évidemment d'une lecture du poème 293,18.
Selon la biographie plus longue dans MS. T.V.A. Lat. 5232 Marcabru a été abandonné
 chez un homme riche et personne ne connaissait son origine. Il a été élevé par Aldric del Vilar, 
a appris à faire de la poésie de Cercamon, a d'abord été surnommé Pan-perdut et plus tard 
Marcabru. Il devint célèbre et les seigneurs de Gascogne, au sujet desquels il avait 
dit beaucoup de mauvaises choses, finirent par le mettre à mort. Cela semble être
 basé sur les poèmes 16b, 1 et 293,43 (un échange entre Aldric del Vilar et Marcabru) 
et des conjectures; le lien avec Cercamon est mis en doute par les érudits modernes.
Quarante-cinq poèmes sont attribués à Marcabru, érudits, souvent difficiles, parfois obscènes, 
critiquant sans relâche la moralité des seigneurs et des dames. Il a expérimenté avec le pastorela, 
qu'il utilise pour souligner la futilité de la luxure. On raconte comment une bergère a insulté 
les avances du locuteur en classe. Un autre raconte comment la tentative d'un homme de 
séduire une femme dont le mari était aux croisades est fermement rejetée. Il a peut-être
 aussi été à l'origine du débat dans un débat avec Uc Catola (dès 1133) sur la nature de
 l'amour et le déclin du comportement à la cour. Marcabru exerça une influence puissante 
sur les derniers poètes qui adoptèrent le style obscur du trobar clus. Parmi ses clients 
figuraient William X d'Aquitaine et probablement Alphonse VII de León. Marcabru 
a peut-être voyagé en Espagne dans l'entourage d'Alfonso Jordan, comte de Toulouse, 
dans les années 1130. Dans les années 1140, il était propagandiste pour la Reconquista 
et dans son célèbre poème avec le latin Pax en nomine Domini! il a qualifié l'Espagne 
de lavador (rondelle) où les chevaliers pouvaient se faire nettoyer l'âme en combattant les infidèles.
Quatre mélodies monophoniques pour accompagner la poésie de Marcabru survivent; de plus, 
trois mélodies de poèmes qui pourraient être des contrafacts du travail de Marcabru peuvent 
lui être attribués.
--------------------------------
Thibaud de Champagne
Thibaud III de Champagne né le 13 mai 1179, il est le
fils cadet d'Henri Iᵉʳ de Champagne et de Marie de France. Il est mort à Troyes le 24 mai 1201.

Seigneurs, sachiez qui or ne s'en ira. 
Chant de croisade, interprété par René Zosso
accompagné par le Clemencic Consort.
Écrit et composé par Thibaut de Champagne
(1201-1253).
Thibaut IV fut comte de Champagne et roi de Navarre.
Poète et chansonnier.
Un des grands troubadours français du 13ème siècle,
illustre et admiré pour son art de son vivant. En 1239 le pape Grégoire IX lance un appel à une nouvelle croisade en Terre Sainte. C'est justement Thibaut qui a la charge de prendre la tête de l'expédition militaire. Il a probablement composé cette chanson à l'occasion de ses préparatifs, dans le but de gagner à sa cause croisés et gens d'arme. Au Moyen-Âge il n'y a pratiquement pas d'armées permanentes. Cette croisade mal engagée, et contre l'avis de l'empereur Frédéric II - lui-même roi de Jérusalem et fin connaisseur des affaires d'Orient -, se soldera par un échec. Thibaut, vaillant seigneur à la guerre, était sans doute bien meilleur poète que clairvoyant en politique... Pour rester sur le terrain musical et littéraire, et sans grand risque d'erreur, on peut donc dater cette chanson de 1239. René Zosso ne reprend pas le poème de Thibaut en entier. En tout cas, en voici une adaptation en français modernisé :
Seigneurs, sachez : qui point de s'en ira
En cette terre où Dieu fut mort et vif,
Et qui la croix d'outre-mer ne prendra,
A dure peine ira en paradis; Qui n'a en soi pitié ni souvenance,
Au haut Seigneur doit chercher sa vengeance,
Et délivrer sa terre et son pays.
Tous les mauvais resteront à l'arrière
Qui, n'aimant Dieu, ne l'honorent, ni ne le prient.
Et chacun dit : "Ma femme que fera ?
La laisserai à nul, fut-il ami",
Serait tomber en bien trop folle errance;
Il n'est d'amis hors celui, sans doutance,
Qui pour nous fut en la vraie croix mis.
Or, s'en iront ces vaillants écuyers
Qui aiment Dieu et l'honneur de ce mont,
Qui sagement veulent à Dieu aller;
Et les morveux, les cendreux resteront.
Aveugle soit - de ce, ne doute mie
       Qui n'aide Dieu une fois en sa vie,
Et pour si peu perd la gloire du monde.
Douce dame, reine couronnée,
Priez pour nous, Vierge bienheureuse !
Et après nul mal ne nous peut échoir.
Une version, parmi d'autres,
de la chanson originale en français du 13ème siècle.
Textes d'étude - ancien français, édition de Robert-Léon Wagner. (Droz, 2000)
Seignor, sachiés : qui or ne
s'en ira en cele terre ou
Dex fu mors et vis, et qui la crois d'Outremer ne penra, a paines mais ira en Paradis.
Qui a en soi pitié ne ramembrance au haut
Seignor doit querre sa venjance et delivrer sa terre et son païs.
Tuit li mauvés demorront par deça qui n'aiment
Dieu, bien, ne honor, ne pris. Et chascuns dit
" Ma feme, que fera ? Je ne lairoie a nul fuer mes amis".
Cil sont cheoit en trop fole atendance, qu'il n'est amis fors de cil, sans doutance, qui por nos fu en la vraie crois mis.
Or s'en iront cil vaillant bacheler qui aiment
Dieu et l'ennor de cest mont, qui sagement vuelent a
Dieu aler, et li morveux, li cendreux, demorront; avugle sont, de ce ne dout je mie, qui j secors ne fait Dieu en sa vie, et por si pou pert la gloire dou mont.
Diex se lessa en crois por nos pener et nos dira au jor que tuit vendront :
"Vos qui ma crois m'aidastes a porter, vos en irez la ou mi angles sont; la me verrez et ma mere Marie.
Et vos, par cui je n'oi onques aie, descendrés tuit en
Enfer le parfont.
" Chacuns cuide demorer toz haitiez et que ja mes ne doie mal avoir; ainsi les tient anemis et pechiez que il n'ont sen, hardement ne pooir.
Biax sire Diex, ostés leur tel pensee et nos metez en la vostre contree si saintement que vos puissons veoir.
Douce dame, roïne coronee, proiez por nos,
Virge bien aüree !
Et puis aprés ne nos puet meschoir.

 

Patrick, à la vielle à roue.
Il joue « C’est la fille de la meunière ».
Il est de Nîmes et il est féru de vielle, au point de l’avoir fabriquée lui-même. Il connaît son histoire sur le bout des doigts…
Il en joue dans les parcs publics ou dans les festivals.
La vielle à roue est un instrument à cordes, frottées par une roue en bois au lieu d'un archet. La roue est tournée avec une manivelle de la main droite, pendant que la main gauche du musicien joue la mélodie sur un clavier. 
Musique gratuite sur Musopen - Beethoven Paul Pitman - Moonlight Sonata, Op. 27 No. 2 - I. Adagio sostenuto.
-----------------------------
 
 

Claude Morillon
Joueur de vielle
1900 – 1950
Pichet
Saint-Amand, Nord
Pierre sculptée.
 ----------------------------------



Charles Borely
1817 – 1881
Scène troubadour
1859
Cette scène galante dans un cadre magnifique témoigne de l’engouement pour le style néo-médiéval qui se développe au début du XIXe siècle dans les arts, la littérature et l’architecture.
Fécamp
Musée les Pêcheries

-----------------------------


Ange et vielle à roue

Château de Vincennes

Au XIVe siècle apparaît une nouvelle musique, de type polyphonique qui diffère des voix chantant à l'unisson, caractéristique du chant grégorien. Les instruments se perfectionnent. Une nouvelle façon d'écrire la musique est mise au point. 


------------------------------


Lille 

Musée de l'Hospice Comtesse 

Joueur de vielle 

Bahut crédence 

Anvers - 1661

Harmonisation de décors hispano-mauresques et de motifs empruntés à la Renaissance italienne.

-----------------


Joueuse de vielle et violoneux.


Joueuse et joueur de vielle 

Atelier Jacques Nicolas Blard 

Dieppe 

Château Musée

-----------


Vielle à roue 

Jean-Nicolas Lambert 

1708 - 1759

Paris

18e s 

Cité de la musique

-----


Vielle à roue 

Pierre Louvet 

1709 - 1784

Paris

1740

Cité de la musique

-----------------

*

Poétesse, prostituée, prisonnière, impatiente à vivre, c'est le parcours de l'écrivaine Albertine Sarrazin (1937-1967) que met en lumière Sarrazine.

De: Julie Rossello-Rochet; Mise en scène: Lucie Rébéré; Avec: Nelly Pulicani. Albertine Sarrazin, une écrivaine comète de la littérature française.

Albertine Sarrazin, née en 1937 à Alger, est décédée à l'âge de 29 ans à Montpellier. A 2 ans elle est adoptée par un colonel de l'armée française.

Ingérable et animée par une ardeur de vivre, Albertine Sarrazin aura tout connu : l'adoption, le rapatriement d'Algérie, les institutions religieuses, l'errance.

Albertine Sarrazin est de ces destins que l'on dit écorchés, à la vie trop large pour l'existence. Elle laisse trois romans autobiographiques : La Cavale, L'Astragale, La Traversière.

Albertine Sarrazin a connu la gloire littéraire en 1965, avec la publication chez Jean-Jacques Pauvert de ses deux romans autobiographiques écrits en prison.

Albertine Sarrazin est une femme passionnée, insoumise et libérée.

 

Son décès prématuré à l'âge de 30 ans des suites d'une opération rénale entachée de négligences aboutira à un procès.

Julien, son mari, anéanti par le chagrin, intentera un procès à la clinique. L'enquête révélera que l'anesthésie avait été conduite en dépit du bon sens.

Julien fait appel et gagne son procès : le chirurgien et l'anesthésiste de la clinique Saint-Roch sont condamnés à deux mois de prison avec sursis et 90 000 francs.

Le chirurgien et l'anesthésiste qui avaient opéré Albertine Sarrazin sont jugés responsables de sa mort.

----------------


Albertine Sarrazin 

L'Astragale 

Patrick Besson a écrit une biographie "Albertine Sarrazin, La fugitive".

02 24

-------------------



Vielles
Martainville
Château Musée

-----------------

 

L’écrivain et explorateur 

Sylvain Tesson a été nommé parrain du Printemps des poètes 2024. Un choix qui suscite de vives critiques dans une tribune signée par 600 personnalités du monde littéraire. Le profil «réac» de Tesson ne passe pas. (Blick).

01 24

-----------------------

Lire aussi:
yvette-guilbert-la-chanson-de-ma-vie
les-chansons-de-geste-moyen-age
daphnis-et-chloe-romeo-et-juliette 
--------------
 181 personnes ont lu cet article
-----------------




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire