La
chanson de Roland
Editions
Flammarion- 2003
Tous
les personnages sont inventés, sauf Roland et Charlemagne. Le texte est écrit
au moment de la première croisade. Jérusalem est un enjeu entre les chrétiens
et les musulmans.
Roland
ne cesse de dire à ses chevaliers : « Plutôt la mort que la honte de
la fuite ! ».
Charlemagne
les a choisis. Ils doivent en être dignes. (p 64). Ndlr : quel sens du
sacrifice.
Les
épées des chevaliers portent toutes un nom :
Roland :
Durendal.
Turpin
de Reims : Almace.
Olivier :
Hauteclaire.
Charlemagne :
Joyeuse.
En
plein champ de bataille, Roland, Olivier et l’Archevêque se disputent pour
savoir s’il faut sonner le cor ou non !
Tous
les chevaliers sont morts. L’Archevêque soutient Roland : « Les
Francs nous pleureront en victimes. » Ndlr : ah, la, la !
Ganelon
a été furieux car Roland s’est moqué de lui pendant un Conseil. Il dit à
Charlemagne qu’il est vieux et sénile. Pour toutes ces raisons, il ne peut pas
avoir entendu le cor sonné par Roland. (p 69). Traître, il portera le carcan.
(p 71).
La
mort de Roland est décrite sur sept pages. Il veut casser son épée pour qu’un
impie ne la prenne pas. Il prie tous les saints de la chrétienté. Il refait
toutes les campagnes de conquête avec Charlemagne dont la Normandie. Il se déplace
pour trouver la meilleure place où mourir. Charlemagne ne doit avoir aucun
doute sur sa vaillance. Et quand il meurt enfin, c’est direction le
Paradis !
Quelles
que soient les raisons, susceptibilité, argent, terres, la question concernant
Ganelon est : « en faisant attaquer Roland par l’arrière, a-t-il
trahi Charlemagne ? » (p 122).
En
cas de désaccord entre deux vassaux, la lutte à mort les départage. (p 127).
Les
amis du perdant sont pendus.
Ganelon
sera écartelé par les chevaux. (p 129). Ndlr !: toujours le même
sadisme…
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