Sade et le château Lacoste
Mon montage photo
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Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814).
Joueur,
débauché, dépensier, il a très vite mauvaise réputation.
Persécuté, il passera 27 ans de
sa vie enfermé soit en prison, soit dans des asiles de fous. Il va, qualifié de « fou » mais
parfaitement lucide, malgré ses suppliques et ses protestations, y mourir le 1er décembre
1814 sans jamais retrouver la liberté.
Il écrira son œuvre pendant ses années
d’enfermement et s’empressera d’en renier une partie de son vivant. La
postérité a nommé différemment son œuvre publique et son œuvre sulfureuse clandestine
en « celle que l’on peut lire » et « celle que l’on ne peut pas
lire ». Une
part non négligeable de son œuvre est de nature tout à fait décente. Il faut
souligner que son œuvre est de bout en bout une déconstruction systématique de
tous les interdits contre lesquels Sade s’est élevé toute sa vie.
« En
prison entre un homme, il en sort un écrivain. » note Simone de Beauvoir.
Fuyant les scandales qu'il a provoqués dans la
capitale, le Marquis vient dès 1771 occuper le Château acquis par sa famille en
1627, il y trouvera refuge à plusieurs
reprises. Le Château accueille alors les
fêtes extravagantes du Marquis. L'édifice comptait 42 pièces, une salle de
théâtre pouvant accueillir 120 spectateurs et une chapelle.
Tout
au long de ses internements, il aura pour La Coste « un attachement
extraordinaire ».
Criblé
de dettes, en 1796, le château et ses terres sont vendus à Rovère,
député du Vaucluse.
Depuis
2001, il appartient à Monsieur Pierre Cardin qui en a fait un lieu de spectacles
et d'expositions et a investi pour sa rénovation. L'été il accueille diverses
manifestations qui contribuent à la renommée du village de Lacoste.
Sade a été rejeté par sa famille
de son vivant et par la société pendant 200 ans. Ce sont les surréalistes qui l’ont
réhabilité. Apollinaire, Breton ont été fascinés par la libération de l’imaginaire
qui s’opérait dans ses écrits. Le procès contre l’éditeur Jean-Jacques Pauvert qui
a fait paraître ses œuvres sous son nom en 1957 le sort de la censure
officielle.
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Commémorations
à Paris en 2014 :
- Exposition au musée d’Orsay « Sade. Attaquer le soleil »
du 14 octobre 2014 - 25
janvier 2015
- Sade, 120 journées et deux expositions:
célébration du bicentenaire de sa mort
Le manuscrit est visible par tous au musée des
Lettres et Manuscrits à Paris, qui l’acquiert en 2014.
Il est entré dans la
Pléiade il y a trente ans, en 1990.
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Sculpture "Welcome' d'Alexandre Goudanov
Ettore Greco
Padoue 1969
Arbre de vie
Bronze 2010
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Hyères, vue de la villa Noailles. Marie-Laure de Noailles est une descendante du marquis de Sade.
Mon aquarelle
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Laure de Noves
1307 - 1348
Paris
Jardin du Luxembourg
Laure de Noves
est une personnalité. Elle se nomme aussi Laure de Sade (1310-1348), plus tard
chantée par le poète Pétrarque. Elle est une aïeule du marquis de Sade.
Elle était fille de Pierre Audibert de Noves.
LAURE
est née en 1310 à AVIGNON, fille du chevalier AUDIBERT de NOVES, épouse de
HUGUES II de SADE (fils de Paul) comme le confirme le contrat de mariage rédigé
par Raymond FOGASSE, le 16 janvier 1325.
Virgile Ambroisien,
du nom de la célèbre bibliothèque AMBROISIENNE, fondée en 1609 à MILAN, nota
par exemple sa rencontre avec LAURE :
"LAURE, illustre par ses vertus et fort célébrée dans mes vers, m'apparut
pour la première fois pendant ma jeunesse en 1327, le 6 avril dans l'église
Sainte-Claire à AVIGNON, à la première heure du jour; et dans la même cité dans
le même mois, au même sixième jour et à la même première heure en l'an 1348,
cette éclatante beauté fut soustraite à la lumière alors que j'étais à VERONE,
ignorant hélas ! de mon malheur. Le corps si beau et si chaste de LAURE fut
enseveli au couvent des frères Mineurs, le jour même de sa mort vers le soir".
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