dimanche 18 mars 2018

Edmonde Charles-Roux - L’irrégulière - Duchesse d'Uzès - Congo - Giacomo Casanova - Tolstoï - Calèche


Edmonde Charles-Roux

L’irrégulière

L’itinéraire de Coco Chanel

Le Livre de Poche

Grasset, 1974



Congo, page 153 :

Adrienne (Balsan, la sœur d’Etienne Balsan, premier amoureux de Coco Chanel), (…) se voyait attribuer d’innombrables victimes. Le jeune duc d’Uzès ne s’était-il pas ruiné pour elle ? Alors, ne sachant plus par quoi la retenir, il lui avait offert une parure puis une autre et tous les bijoux de famille y étaient passés. Pour mettre un terme à une liaison aussi ruineuse, sa mère n’avait trouvé d’autre moyen que de l’expédier au Congo. Aussitôt arrivé, il y était mort …de dysenterie.
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Elisabeth de Gramont

Au temps des équipages - Mémoires

Les Cahiers Rouges – Grasset – 2017 – Première édition en 1928



« Le duc de Dampierre et sa fille, la marquise d’Harcourt, « s’installaient dans une grande calèche*. (…) Cette procession (…) allait se promener dans la verdoyante vallée de Chevreuse, du côté de Bonnelles, chez la duchesse d’Uzès, ou côté de Breteuil. »

« Parfois, les familles envoyaient les jeunes gens en Afrique. Le fils aîné de la duchesse d’Uzès, Jacques, se ruinait pour Emilienne d’Alençon, lui donnait même des bijoux de famille. Sa mère le fit partir pour les colonies, où il mourut d’une dysenterie. Il est vrai que le pauvre petit duc, à vingt ans, était passé sans transition de la robe de son précepteur-abbé à celle de la cocotte.  »

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Etienne Huyot 
Au Tapis rouge - Maison Fleck Frères.
1875  
Caen 
Musée Beaux-Arts
Le spectacle de la marchandise

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Giuseppe de Nittis 
Promenade en calèche 
1877 
Caen 
Musée Beaux-Arts 
Le spectacle de la marchandise
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Jean-Emile Laboureur 
Les affiches 
1908 
Caen 
Musée Beaux-Arts 
Le spectacle de la marchandise

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Adolphe Weisz

1838 – 1916

Portrait de la duchesse d’Uzès*

Huile sur toile

1913



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La soumission, page 165 :

Jupes longues, chapeaux encombrants, souliers étroits, hauts talons, tout ce qui entravait la marche et rendait nécessaire que l’on aidât les femmes à se mouvoir, donnait bonne conscience aux maris, dans la mesure où ils voyaient là un signe de soumission.


Les amazones, page 166 :

Et ce qui ajoutait au plaisir de les voir à cheval, ce qui rendait une amazone encore plus désirable, était que sa longue jupe lui battît les talons.

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Pierre Assouline

Le dernier des Camondo.*

Edition Gallimard – 1997 et 1999.



Paris
Musée Nissim de Camondo


Paris
Maison Nissim de Camondo
Mon aquarelle

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Coco Chanel à Deauville
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La duchesse d’Uzès :

A Paris, le faubourg Saint-Germain était le cœur de l’aristocratie.

La noblesse française vit aussi dans le faubourg Saint-Honoré, aux alentours du palais de l’Elysée. Plus tard, la plaine Monceau attira les émigrés juifs, tels les Rothschild, Pereire, Fould.

« La duchesse d’Uzès abandonna sa résidence des Champs-Elysées pour installer les siens dans quatre hôtels contigus et communicants en bordure du parc Monceau (p 185). »



La chasse à cour est décrite comme un milieu fermé replié sur lui-même, composé de deux cents équipages à la fin du XIXe siècle. Elle représente l’éthique aristocratique et regroupe les nobles issus principalement de la noblesse d’épée. Le Jockey club (Société d’encouragement de la race chevaline) est le club le plus prestigieux et le plus inaccessible. La duchesse d’Uzès chasse le cerf* avec l’équipage de Bonnelles-Rambouillet (p 221).


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Qui a eu le premier permis de conduire en France ?

Léon Serpollet

Le 16 août 1889 , Léon Serpollet passe le premier examen de conduite sur un tricycle de sa conception, puis obtient en 1891 la première autorisation de circuler à 16 km/h.

 

La duchesse d'Uzès, en 1898, a été la première femme française à passer, et obtenir, son brevet de conductrice d'automobile. Moins de deux mois plus tard, la duchesse se montre pionnière dans un autre domaine en étant la première femme verbalisée pour un excès de vitesse à 12 km/h.

C'est en 1898 qu'une femme obtient son permis de conduire, Anne De Rochechouart, la duchesse d'Uzès, est la première femme à obtenir le précieux certificat.

En 1898, elle devint la première femme à obtenir le certificat de capacité (l'ancêtre du permis de conduire) Il y a plus de 120 ans, Camille du Gast fut la première femme en France a obtenir le droit de conduire une voiture. C'était en 1898

 

La première femme à obtenir son permis de conduire en France en 1919 à l'âge de 19 ans s'appelle Simone Louise des Forest

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Francesco Giuseppe Casanova

Londres, 1727 – Brühl, 1802

La halte de chasse, avant 1788

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Nancy
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Francesco Giuseppe Casanova est le frère du célèbre Giacomo Casanova*. Il est renommé pour ses paysages et ses scènes de bataille ; Ce tableau a appartenu à Louis-Stanislas Xavier, futur Louis XVIII et frère du roi Louis XVI.
Il décorait la salle à manger de son château de Brunoy, près de Paris.
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Page 139 :
Les aventuriers du temps de Giacomo Casanova (un exemple des ces aventuriers au 21e siècle, Christophe Rocancourt)
En fonction du Prince qu’ils approchent, ils adaptent leur stratégie. Le prince ami des plaisirs rencontrera un aventurier se présentant comme usurier honnête ou proxénète bien entouré. Le prince guerrier côtoiera un aventurier  espion. Le prince doté d’un bel esprit appréciera un aventurier spécialisé en horoscopes. « Les crédules (seront attrapés, NDLR) avec des projets, les joueurs avec de fausses cartes et les naïfs avec leur distinction mondaine. »

Page 141 :
Ces aventuriers dupent les « vaniteux et allège la bourse des étourdis. » Ils sont décrits comme des gens d’esprit, effrontés et psychologues.

Page 143 :
Il en donne une liste :
John Law
Eon
Neuhoff
Cagliostro
Trenck
Saint-Germain
Napoléon (avec lui, on quitte l’antichambre pour entrer dans la salle du trône). Page 167, il décrit Napoléon comme un être qui a « soif d’infini » en désirant un pays après un autre, un royaume après un autre.

Page 151
« Car tu es tenu par ce que tu tiens
Et là où tu es le maître, tu es aussi le valet. »
Grillparzer

Page 157 :
Il nous présente les deux buts de l’existence de Casanova : « prodiguer du plaisir à son brave et robuste corps et à donner aux femmes autant que possible  de l’élixir de joie. »
NDLR : sur le second but, Zweig engage sa parole. Il n’était pas dans l’alcôve pour vérifier…

Page 197 :
A Londres, la Charpillon, « coquine malicieuse », portera le coup fatal final à Casanova. Jeune prostituée, elle lui  soutire « tout l’argent de ses poches », se refuse à lui et s’amuse avec un  coiffeur. Il est « repoussé » et « méprisé ». C’est le début de la remise en cause de son assurance et de sa confiance en soi. Il a quarante ans. Amoureux, il a été humilié.

Page 212 :
L’ennui est le stimulant de l’écrivain.
Il cite :
Cervantès écrit son Don Quichotte pendant ses années de cachot,
Stendhal écrit « ses plus belles pages pendant ses années d’exil dans le marais de Civitavecchia »,
Dante écrit La Divine Comédie pendant son bannissement à Florence,
Giacomo Casanova décrit « les images les plus colorées de sa vie » dans la solitude de sa chambre du château de Dux, en  Bohême.

Page 221 :
Casanova nous fait connaître « l’existence ordinaire, et par là, la culture du XVIIIe siècle. » Il décrit les façons de voyager, ce qu’ils mangeaient, comment ils jouaient, dansaient, se logeaient, aimaient et s’amusaient.
Stefan Zweig
Trois poètes de leur vie
Stendhal, Casanova, Tolstoï*.
Editions Livre de poche – Belfond
Traduit en français en 1983

2010
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Les figures de galants ou de libertins que nos intellos adulent sont des violeurs.

(…) Casanova ou le vicomte de Valmont des «Liaisons dangereuses» sont rarement appelés pour ce qu’ils sont: des violeurs.

(…) Il s’agit, à travers une femme, d’affronter un autre homme, de le défier et de l’humilier. L’amour courtois est un combat de coqs, qui n’ont souvent que peu d’estime pour les femmes concernées. 
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Casanova chez la marquise d’Urfé:
 
Jeanne Camus de Pontcarré, par son mariage Jeanne de la Rochefoucauld, marquise d’Urfé, (1705 - 13 
novembre 1775) était une veuve excentrique, férue d’occultisme et d’alchimie. Elle est une descendante 
d’Anne de Graville.
 
Cazotle, qui fréquenta chez elle, et qui l'appelle « la doyenne des Médées françaises », raconte que sa
 maison « regorgeoit d'empiriques et de gens qui galopoient après les sciences occultes». Certain jour de 
Tannée 1757, l'un de ses neveux, le comte de La Tour d'Auvergne, lui amena, pour son malheur, quai 
des Théatins, où elle demeurait alors, un Vénitien à qui sa récente évasion des Plombs venait de donner 
une certaine notoriété, un aventurier séduisant et infiniment dangereux, Jacques Casanova. 
Casanova avait été devancé dans la maison par un autre mystificateur insigne, le fameux comte de 
Saint-Germain, qui se donnait trois cents ans et se vantait de posséder la panacée universelle. Mais, à la 
faconde éblouissante de Saint-Germain, le nouveau venu sut opposer une habile réserve et une 
incontestable puissance de fascination. Il s'empara sans difficulté « de l'âme de la marquise, de son cœur,
 de son esprit et de tout ce qui lui restait de bon sens », et, dans ses Mémoires, reconnaît cyniquement 
qu'il en fit sa dupe. « Si j'avais cru, dit- il, pouvoir la désabuser... je crois que je l'aurais entrepris Mais 
j'étais persuadé que son infatuation était incurable, et je crus n'avoir rien de mieux à faire que de 
seconder sa folie et d'en profiter l . » Il en profita beaucoup. 
 
Un jour, la marquise (elle lui attribuait un pouvoir presque illimité) entreprit de lui persuader que, s'il le 
voulait bien, rien ne lui serait plus facile, en vertu de ses relations avec les esprits, que de « la faire 
passer en âme dans le corps d'un enfant mâle né de l'accouplement philosophique d'un immortel avec 
une mortelle ou d'un homme ordinaire avec une femme d'une nature divine». Casanova, loin de protester,
 s'ingénia sans aucun retard à régler la mise en scène d'une opération qu'il comptait rendre fructueuse 
pour lui. Voici le mode de pro- céder qu'il adopta, d'accord avec sa dupe : « Je devais, dit-il, féconder 
d'un garçon, par un moyen connu des seuls frères rose-croix, une vierge, fille d'adepte... Ce fils devait 
naître vivant, mais seulement avec une âme sensitive. Madame d'Urfé devait le recevoir dans ses bras à 
l'instant où il viendrait au inonde, et le garder sept jours auprès d'elle dans son propre lit. Au bout de ces 
sept jours, elle devait mourir en tenant sa bouche collée à celle de l'enfant, qui, par ce moyen, recevrait 
son âme intelligente. Après cette permutation, ce devait être à moi à soigner l'enfant... Avant tout, 
madame d'Urfé devait faire un testament en bonne forme pour instituer héritier universel l'enfant, dont je
 devais être le tuteur jusqu'à l'âge de treize ans.» 
 
Il faut lire dans les Mémoires de Casanova (on sait qu'ils sont en général assez véridiques) la suite et les
détails désopilants de cette comédie. Pour jouer le rôle de la « vierge divine » dont le concours était 
nécessaire, il fit venir de Prague, où elle dansait alors, une ballerine italienne, la Corticelli, qu'il avait 
autrefois connue à Bologne. Afin de la mieux styler, il alla à sa rencontre jusqu'à Metz, tandis que, fébrile
 d'impatience, la marquise les attendait tous deux au château de Pontcarré, à quatre lieues de Paris. Elle y 
reçut la « sublime vierge » avec les marques du plus profond respect. Quelques jours plus tard — le 
quatorzième de la lune d'avril — le mariage surnaturel fut bien et dûment consommé. Mais le dernier jour
 de cette même lune, 1' « oracle » de Casanova, interrogé fort à propos, déclara que tout était à refaire, un 
indiscret ayant, dissimulé derrière un paravent, profané par sa présence la célébration du rite: il la faudrait
 renouveler le mois suivant, et, cette fois, hors de France. Ce second essai, tenté à Aix-la-Chapelle, ne 
devait pas être plus heureux que l'autre ; ce fut la Corticelli qui le fit manquer. Elle simula, l'instant 
solennel venu, des convulsions qui rendirent inefficace la bonne volonté de l'opérateur. Pour annuler 
d'avance l'effet des révélations compromettantes dont il se sentait menacé et celui des tentatives de 
chantage que préméditait évidemment sa complice, Casanova la fit dénoncer par son oracle comme étant
 devenue folle, et comme ayant été « gâtée par un génie noir », ennemi de l'ordre des rose-croix. Il 
'agissait de trouver une nouvelle et plus intacte « vierge divine ». Casanova jugea très apte à en remplir 
le personnage une certaine mademoiselle d'Aché, alors sa maîtresse, et conseilla à madame d'Urfé d'écrire 
à Sélénis, le génie de la lune, et de lui demander conseil au sujet de la date à fixer pour le renouvellement 
des noces cabalistiques. 
 
Pour attendre la réponse de Sélénis, la marquise et lui se plongèrent un beau soir, sous les rayons nocturnes
, dans la même baignoire d'eau parfumée, et, par l'effet d'un truc admirablement réussi, cette réponse, 
tracée en caractères d'argent sur un papier vert glacé, vint, se reflétant à la surface de l'eau, enjoindre à la
 pauvre femme d'attendre jusqu'au printemps suivant pour recommencer, cette fois à Marseille, la 
mirifique opération. 
 
Qu'arriva-t-il ensuite ? C'est ici que l'histoire s'embrouille. Casanova raconte que, se trouvant à Londres 
en 1763, il y reçut d'une de ses amies, la comtesse du Rumain, une lettre lui annonçant la mort de madame
 d'Urfé. « Madame du Rumain m'écrivait, dit-il, que, sur le témoignage de la femme de chambre, les 
médecins avaient déclaré que la marquise s'était donné la mort en prenant une trop forte dose d'une liqueur
 qu'elle appelait la panacée. Elle m'annonçait qu'on avait trouvé un testament qui sentait les 
Petites-Maisons, car elle laissait tout son bien au premier fils ou fille qui naîtrait d'elle et dont elle se
 déclarait enceinte. 
Elle m'avait institué tuteur du nouveau-né, ce qui me navrait de douleur, car cette histoire était de nature à 
faire rire tout Paris pendant une semaine. La comtesse du Châtelet, sa fille, s'était emparée de tous les 
mmeubles et du portefeuille où, à mon grand étonnement \ on avait trouvé 400.000 francs. Les bras m'en 
tombèrent ». 
 
 
Cette page n'est qu'un tissu d'erreurs — certainement volontaires. La marquise d'Urfé ne mourut 
que le 13 novembre 1775 ; et si Casanova a antidaté sa mort, c'est qu'il avait ses raisons. Un de ses
atriotes, un aventurier comme lui, Lorenzo da Ponte, le librettiste de Don Juan, raconte dans ses 
Mémoires une histoire de bijoux volés, où il est question de certaine « vieille dame » à laquelle, 
sous prétexte de la rajeunir, notre Vénitien aurait fait boire un narcotique, et dont il aurait subtilisé
 la cassette. La « vieille dame » en question a tout l'air d'être madame d'Urfé et son roman avec
Casanova pourrait bien avoir eu pour épilogue une scène d'escroquerie pure et simple. Quoi qu'il 
en soit, il paraît certain que la marquise, longtemps avant sa mort, se sépara de lui « en forts 
mauvais termes.». Ce qui est encore plus sûr, c'est qu'il avait vécu à ses crochets pendant plusieurs 
années, et lui avait soutiré des sommes considérables. 
 Maxime de Montmorand

Une femme poète du XVIe siècle

Anne de Graville

1917

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Alexander Keirincx

Anvers, 1600 – Amsterdam, 1652

Paysage boisé  Bergers et Chasse au cerf

Vers 1630

Huile sur toile

Nîmes

Musée des Beaux-Arts


Jan Weenix

Amsterdam, 1640 – 1719

Départ pour la chasse

1664

Huile sur toile

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Elisabeth de Gramont
Au temps des équipages - Mémoires
Les Cahiers Rouges – Grasset – 2017 – Première édition en 1928

Elle décrit l’ambiance des scènes de chasse à courre. « Le marquis Hippolyte arrivait au rendez-vous sinon poudré, du moins fardé. Ce marquis campagnard avait l’art du maquillage.»
« Le mouvement des hommes, des gardes, des voitures, le tableau final résumant les prises de la journée alignées le soir sur les pelouses, (…) tout cela me donnait la joie de la possession terrienne. »
Les descendants du Duc de Doudeauville (au nombre d’une soixantaine)  « chassent sur les meilleures terres à perdreaux : Dampierre, Maintenon, Esclimont, Entrain, Ermenonville, presque Chambord, Harcourt, Beloeil en Belgique, Mouchy, Bonnétable dans la Sarthe. » 
La duchesse de Luynes perdit son mari en 1870. « Tous les Bourbons détrônés passèrent à tour de rôle chez la royaliste, et les grands seigneurs de l’Europe vinrent à ses chasses. »
Puis, « L’équipage Noailles laisse courre depuis quelques années en forêt de Chantilly, et le jour de la Saint-Hubert les amazones et les cavaliers débouchant de la porte principale des grandes écuries restituent à ces lieux une animation que les zélés conservateurs ne parviennent pas à lui donner. »

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La chasse
Page 21 :
Pauline de Pange a conservé des lettres de Sir Wallace où « il décrit la somptueuse vie de château de l’ère victorienne, les séjours du Prince de Galles, les chasses, les chevaux. »
Page 58 :
« Par principe, mes parents ne voyageaient jamais sauf pour les séjours de chasse en Angleterre qui faisaient alors partie du code de l’élégance. »
Pauline de Pange
Comment j’ai vu 1900
Les Cahiers Rouges

Grasset – Première édition : 1962 – Réédition : 2013

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Pauline de Pange
Confidences d’une jeune fille
Les Cahiers Rouges
Grasset – Première édition : 1965 – Réédition : 2014

Chasse à cour :
Page 22 :

On menait à La Jumellière une vie de château assez fastueuse où la chasse à courre et le pique-nique tenaient une grande place.

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Chasse à courre: "pro" et "anti" à couteaux tirés dans les forêts.

Rennes - Défendue par Emmanuel Macron, la chasse à courre, pratique héritée de François 1er dont la saison s'achève dimanche, est la cible sur le terrain d'une opposition nouvelle aux méthodes inspirées d'outre Manche avec, à la clé, de multiples dérapages.


(…) Les deux camps s'accusent mutuellement de manipulation et se livrent une guerre de l'information, comme outre Manche. 





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Que s'est-il passé lors d'une chasse à courre en novembre 2019?
La jeune femme enceinte est décédée après avoir été mordue par des chiens.

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Femme tuée pendant une chasse à courre.
L'analyse ADN est suspendue.
Les chasseurs auraient intérêt à dissiper les doutes.
Février 2020

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La chasse y est élevée en culte. « Le prince Louis-Ferdinand était un homme d’une cinquantaine d’années, qui chassait depuis l’âge de ses sept ans et ne pensait qu’à la chasse. Entendre bramer les cerfs, c’était pour lui la plus belle musique, un tableau, cela voulait dire plusieurs rangées de bêtes mortes ; la table, c’était la venaison ; l’amour, pour lui, c’était le rut. » (p 106). Catherine-Paris se soustraira à ce rituel. Elle pense que la chasse est inutile depuis la création des boucheries.

Princesse Bibesco.
Catherine-Paris.
Edition « Les Cahiers Rouges »
1927, éditions Bernard Grasset.


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Lu sur AllAfrica
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Les enseignants tirent du plaisir à user de leur position pour solliciter une faveur sexuelle aux filles en situation de vulnérabilité.


Avances repoussées, mauvaise note au premier devoir.

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La candidature d'un milicien, récemment condamné à perpétuité pour des viols sur une quarantaine de fillettes âgée de 18 mois à 12 ans, a été jugée recevable aux élections provinciales en République démocratique du Congo.

elections-en-rdc-la-candidature-d-un-milicien-condamne-pour-viols-sur-enfants-validee



Tag d'Uzès à Uzès
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Nouveau panneau vu en Camargue:
"Le cerf ailé"
(Hommage au taureau ailé….)
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Mon dessin
Tostoï 
"Thanatos dessine dans la chair qui va périr"
  Zweig

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"Un couple" : Sophie et Léon Tolstoï, jamais avec toi ni sans toi.

(…) Un couple infernal…

C’est le couple le plus violent de l’histoire moderne, celui qui unit le géant de la littérature Léon Tolstoï avec sa femme Sophie. Avec 18 ans d’écart, 36 ans de mariage et 13 enfants, leur vie commune a commencé comme une idylle romantique avant de devenir un enfer domestique. Elle s’occupe de la maison, des enfants, des domestiques, des invités, tout en recopiant 

(…) Chacun écrit un journal, terrible de rancœur et de haine. À 82 ans, Tolstoï finira par fuir en secret. En l’apprenant, Sophie se jette dans un étang et ordonne à sa fille : « Télégraphie à ton père que je me suis noyée ! » Il répond : « Je ne désire qu’une chose : me libérer d’elle et de cette hypocrisie, de cette méchanceté dont est pétri tout son être. » Quelques jours plus tard, alors qu’elle a affrété un train pour le rejoindre, il meurt dans une gare, loin de chez lui, après lui avoir refusé toute visite.
(…)  Elle prononce cependant les mots que s’échangent de nombreux couples : « Tu es l’être le plus merveilleux du monde », mais « tes sentiments pour moi varient sans cesse ». Ce mari qu’elle adore se montre sans raison cruel et indifférent. Il est jaloux. Elle aussi, d’ailleurs. En matière de sexe, il est « gentil avant, méchant après ». Les querelles sont souvent violentes. Elle lui reproche de lui avoir fait perdre des enfants avant l’accouchement. Il prétend que c’est elle qui a voulu avorter. Quand leurs disputes vont trop loin, elle pense au suicide. Mais finit par se demander : « Pourquoi suis-je insatisfaite ? »

(…) Cette femme de talent et de caractère rédige également des romans et des recueils de poèmes, compose au piano. Mais le génie, pour le monde, c’est lui. Et elle comprend parfaitement la manière dont ce mécanisme d’asservissement domestique se déploie.

(…) Elle vit donc leur union comme une lutte des consciences : « Ta force m’a brisée, écrit-elle. Ta puissance a anéanti aussi bien ma vie que ma personnalité. »

(…) Toute leur vie, comme leur relation passionnelle, est traversée par cette tension : devenir l’autre, s’absorber par amour en lui, tout en voulant coûte que coûte rester soi-même.

un-couple-sophie-et-leon-tolstoi-jamais-avec-toi-ni-sans-toi

10 22

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Léon Tolstoï 

"Science de vivre: 

faire le moins de mal et le plus de bien."

"De toutes les sciences que l'homme (NDLR: l'humain) peut et doit savoir, la principale, c'est la science de vivre de manière à faire le moins de mal et le plus de bien possible."

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Le top de la mode féminine pendant des siècles:
- empêcher de respirer normalement
- comprimer les organes
- entraver la marche
- être lourde et inflammable
- baigner dans la gadoue par temps de pluie


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Des travailleurs humanitaires accusés d’abus sexuels en République démocratique du Congo : Oxfam à nouveau dans la tourmente.

(…) Parmi les organisations humanitaires citées figure Oxfam, mais aussi MSF, et des agences des Nations Unies comme l’OMS, l’Unicef et l’OIM. Le secrétaire général des Nations unies avait demandé une enquête complète. Selon ces témoignages, certains abuseurs seraient belges ou français.

(…) A propos des accusations contre des employés d’Oxfam en RDC, Sarah Champion écrit sur Twitter : "Malheureusement, ce ne sera pas la dernière affaire, tant que le secteur ne change pas. Les lanceurs d’alerte doivent être protégés et un médiateur indépendant doit être mis en place pour enquêter."


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Le journaliste Hugo Clément a déposé plainte contre Amaury De Faletans (sic), secrétaire général de la FDSEA Haute-Garonne, qui a appelé à « monter un commando » pour le « faire couiner » sur Twitter. Dans sa bio, le chasseur se dit « amoureux de la nature » et... « tolérant »...

Nils Wilcke.

08 21

menace-le-journaliste-hugo-clement-porte-plainte-contre-le-secretaire-general-de-la-fdsea-haute-garonne

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L'Humanité répond à Eric Zemmour qui cite Stendhal.

« L'admission des femmes à l'égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain. »

Stendhal

De l’Amour.

 

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CONNAÎTRE LES DIFFÉRENTS TYPES D’AMOUR SELON STENDHAL.

 

(…) L’amour-passion.

(…) L’amour-goût.

(…) L’amour-physique.

(…) L’amour-vanité.

 connaitre-les-differents-types-damour-selon-stendhal

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La maison Chanel se gave depuis la crise du COVID. 
Alain et Gérard Wertheimer sont les propriétaires de la maison Chanel et se frottent les mains.
Leur fortune a bondi de plus de 78% en un an.
Les résultats de 2021 font été d'une année exceptionnelle.
'L'Humanité' - Oxfam.
01 22
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