lundi 10 octobre 2016

La cathédrale de Bourges - Palais Jacques Coeur - Charles VI - Charles VII

La cathédrale Saint-Étienne de Bourges.
Deux phases :
1195 – 1215 et 1220 - 1324.

La cathédrale est dédicacée le 5 mai 1324.
Pendant vingt ans, pour pouvoir agrandir la cathédrale romane, on remblaie l'arrière du chœur.
Au temps des Carolingiens, il existait une crypte qui abritait les reliques. A Chartres, il existe aussi les vestiges d'une crypte. Mais avec le gothique, tout devient ostentatoire. Les reliques sont montrées dans les chapelles qui entourent le chœur
On veut de la lumière et on fabrique de grandes ouvertures. Les arcs sont placés à l'extérieur. Les murs ne sont plus porteurs. Ce sont les piliers qui le deviennent.
Puis, arrêt des travaux pendant dix ans.
En trente ans, les artisans deviennent de plus en plus parfaits. On met de moins en moins de pierre dans les rosaces.
La cathédrale de Chartres est de même hauteur que celle de Bourges qui est plus large. Mais, en évaluant le poids des pierres, Bourges est plus légère. Ils ont utilisé moins de pierres.
Dimensions de la nef :
Longueur : 117 m
Largeur : 41 m
Hauteur : 37 m
Toutes les cathédrales sont construites sur le modèle de la cathédrale de Chartres. Celle de Bourges est la seule à part. Elle n'a pas de transept (pas de plan habituel en croix latine). Une de ses tours est sourde. Avec des cloches à l'intérieur, elle se serait effondrée. La cathédrale de Bourges est reconnue par l'UNESCO comme patrimoine mondial de l'humanité extrêmement tard, en 1996. Elle avait été oubliée.
Vers 1500, La cathédrale de Beauvais s'est écroulée. Elle était trop haute.
Le chaînage de fer renforce les murs de pierre (il est autour de la maçonnerie, à l'intérieur et entre les pierres).
Les travaux démarrent par le chœur et avancent. Au fur et à mesure les échafaudages avancent, les vitraux sont placés. Pendant que la cathédrale romane est toujours en fonction, on construit par travée. Il n'y a pas de dessin précis. On tâtonne. Pour la toiture, c'est l'inverse. Elle est posée à partir de la finition de la cathédrale, vers le chœur







 
Sur la porte de l'ouest, les statues n'ont plus de têtes et d'attributs depuis les guerres de religion.
Les hommes nus sortent des tombes pour le jugement dernier. Ils sont à égalité. On se présente devant Saint-Pierre. Dans le chaudron, un moine avec un crapaud dans la bouche, une femme portant un crapaud sur son sein, un évêque portant une couronne montrent que ce sont les actions qui déterminent le choix et pas l'origine sociale. On n'achète pas sa place dans le ciel.
La Vierge et Saint-Jean prient comme exemple. C'est ce qu'il faut faire.
Marie-Madeleine et Marie l’Égyptienne, deux pécheresses, ont quand même l'accès au Paradis dans le ciel.
Les portails latéraux, nord et sud, sont d'origine romane(vers 1160).
Le gros œuvre de la façade occidentale est achevé vers 1230.
Tympan des cinq portails :
A – Vie de Saint Ursin, fondateur de l’Église de Bourges, vers 1230
B_ Vie de Saint-Étienne, vers 1230
C_ Le Jugement dernier, vers 1240
D_ La vie de la Vierge, XVIe siècle
E_ Vie de Saint-Guillaume, XVIe siècle.

Les piliers de Bourges ont les mêmes caractéristiques que ceux d'Amiens. Il n'y a pas de chapiteau en haut. La poussée est verticale, et chaque arc-boutant maintient l'équilibre. Un pilier plus mince alterne avec un pilier plus gros. Cet effet visuel permet la mise en valeur du chœur

Les vitraux proviennent de Turquie, d’Égypte et des Romains. A l'origine, un morceau de verre est cerné de plomb. Avec le temps, les morceaux de verre s'agrandissent.
Vers 1400, on utilise le jaune d'argent. Vers 1500, on utilise plusieurs couleurs et on peint sur le verre. Pour obtenir l'effet damassé, on recouvre le vitrail de noir et on gratte avec l'aide de pochoirs.
Vers 1450, l'artiste revendique son nom et se représente dans le vitrail. Il a la liberté de représenter un sujet de commande.
Après la Révolution française, on cherche ce qui se faisait au Moyen Age. Les techniques avaient été oubliées.
On reconnaît des artisans : des charpentiers, des charpentiers, des charrons, des boulangers, etc. On reconnaît les maîtres grâce à leurs longues robes.

La rosace est offerte par le duc de Berry. Il souhaitait être enterré dans la cathédrale, mais les chanoines voteront contre. Jacques Cœur terminera la rosace.

Les chapelles privées voient le jour. Les riches familles commandent leur vitrail et agrandissent en faisant casser les murs.



Jacques Cœur (1395 – 1456) : Argentier du roi Charles VII et grand homme d’affaires, il installe à Aigues-Mortes le « chantier de la Roubine » qui fabriquera les galères constituant sa flotte de commerce.

Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Allège d’une fenêtre de la façade sur cour
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris


Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Fenêtre
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris



Voici Jacques Coeur dans son palais (hypothèse)

Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Haut-relief de la chambre, dite « des galées », premier étage du corps de logis
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris                   

Poitiers (Vienne)
Palais de justice
La « Belle cheminée »
Charles VI (1368 – 1422)
Dès 1384 d’importants travaux sont à l’initiative de Jean de Berry dans la grande salle du palais comtal de Poitiers. Isabeau de Bavière est l’épouse de Charles VI. L‘architecte et sculpteur Guy de Dammartin aménage le mur sud d’une cheminée monumentale surmontée d’une tribune et de baies.
Monument historique par liste de 1862
Moulage réalisé par Jean Pouzadoux
Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris



Charles VI
Portraits


Charles VI

Troyes

1420

Roi de France, le "Bien aimé" puis "Le Fol", sur le trône depuis 1380.

Il est frappé de crises de démence à partir de 1392.

Son incapacité à gouverner plonge le royaume dans la tourmente.


Isabelle de Bavière 

Vers 1370 - 1435

Troyes

1420

Reine de France, elle dirige le pays lors des crises de démence de Charles VI. Elle est co instigatrice du traité de Troyes.

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Cathédrale Saint Julien 

Le Mans 

Vitrail du XVe s 

La Rose en hommage à Charles VI et à Isabeau de Bavière.

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Henry Cros 

Isabeau de Bavière  

Musée d'Orsay

 

Isabeau de Bavière.

(1371-1435)

Reine de France.

Issue de la puissante maison de Wittelsbach-Ingolstadt, elle est la fille aînée du duc Étienne III de Bavière et de son épouse Taddea Visconti.

Elle est l’épouse de Charles VI.

Débauchée, meurtrière, voire infanticide, Isabeau de Bavière (1371-1435) garde une réputation si sulfureuse qu'elle inspira le Marquis de Sade.

Mariée à Charles VI (1385), elle dirige le Conseil de régence après la folie du roi (1392).

Les Parisiens lui ont trouvé un petit surnom : « Isabeau la grande Gaure », autrement dit « Isabeau la grosse truie ».

Isabeau de Bavière connaît une très mauvaise réputation, accusée tantôt de détourner de l’argent, tantôt de coucher avec son beau-frère.

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Troyes – Le Traité de 1420.

Le fils de Charles V, Charles VI, monte sur le trône.  Il n’a que douze ans. En 1380, un conseil de régence se met en place autour de ses oncles, le duc de d’Anjou, le duc de Berry et le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi.

A vingt ans, Charles VI est majeur et prend le pouvoir individuellement. En 1392, il va connaître sa première crise de folie. Il se trouvait dans la forêt du Mans, en guerre contre le duc de Bretagne pour un conflit de succession, et il va avoir des hallucinations. Il va tuer quatre hommes de sa garde. Il perd conscience et reprend connaissance deux jours après. L meurt en 1422. Il fera cinquante-cinq crises de folie. Ses épisodes de folies seront de plus en plus longues et ses périodes de rémission de plus en plus courtes.

Le bal des Ardents en 1393*.

Sa femme, Isabelle de Bavière, organise une fête à l’Hôtel Saint-Pol, lieu de résidence du couple royal à Paris, et le roi avec quatre de ses hommes, amis  très proches, vont se déguiser en hommes sauvages. Ils vont se recouvrir le corps d’étoupe et de poix, matériaux hautement inflammables. Le frère du roi, Louis d’Orléans, n’aura pas l’information qu’il est interdit d’entrer dans la pièce avec une torche. Il enflammera un des costumes des invités. Quatre amis du roi vont mourir brûlés vifs. Le roi ne doit son salut qu’à la duchesse de Berry qui va avoir la présence d’esprit de l’envelopper dans ses jupons pour étouffer les flammes. Charles VI ne se remettra pas de cet événement. Dès 1392, il n’est plus en mesure de gouverner. Un conseil de régence se met en place autour de son frère, le duc d’Orléans, de son oncle, le duc de Berry, du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi et son fils, Jean Sans Peur.

Le pouvoir va provoquer des rivalités, en particulier entre le duc d’Orléans et le duc de Bourgogne avec son fils Jean Sans Peur. Le point de crispation est le conflit avec l’Angleterre.

Les Armagnac seront les partisans du dauphin, le futur Charles VII. Les Bourguignons sont opposés à ce clan.

Nous avons donc un roi fou et une guerre civile qui déchire le royaume de France.

Bal_des_ardents

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Troyes 

Hôtel Dieu le Comte 

Charles VI 

Chapel doré

Cette coiffe a été retrouvée dans l'ancien donjon du Louvre, en 1984. Elle est constituée de 69 fragments en cuivre doré. 

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Charles VII
Bourges
Monument Jacques Coeur



Charles VII et Jeanne d'Arc entrant dans Soissons le 23 juillet 1429




Charles VII

Portraits

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Valentine Visconti (Milan, 1366 ou 1368 - Blois, 4 décembre 1408) est une princesse milanaise devenue duchesse d'Orléans par son mariage avec Louis d'Orléans, frère du roi de France Charles VI, et mère du poète Charles I d'Orléans.

Elle épouse en 1389 Louis de France, fils du roi Charles V et futur duc d’Orléans. Mais ce dernier est assassiné en 1407 par son cousin et rival politique, Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Valentine de Milan se retire alors au château de Blois, où elle meurt l’année suivante. 

La devise de Valentine est « Rien ne m'est plus ; Plus ne m'est rien ».

Elle est la belle-sœur de Charles VI.

 

Charles d'Orléans, né à Paris le 24 novembre 1394 et mort à Amboise le 5 janvier 1465, duc d'Orléans, est un prince français, connu surtout pour son œuvre poétique réalisée lors de sa longue captivité anglaise. Il est le fils de Louis Ier, duc d'Orléans (le frère du roi de France Charles VI), et de Valentine Visconti fille du duc de Milan. Charles d'Orléans est l'auteur d'une œuvre considérable : 131 chansons, 102 ballades, sept complaintes et pas moins de 400 rondeaux. Il est aussi l'auteur de pièces poétiques en langue anglaise. Charles d'Orléans meurt à Amboise le 5 janvier 1465.

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Voir aussi:

la-cathedrale-dorleans

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Charles VII monte le siège Château Gaillard.
XVe siècle.
BNF.

Château-Gaillard est un ancien château fort construit à la fin du XIIᵉ siècle, aujourd'hui en ruine, dont les vestiges se dressent sur la commune française des Andelys au cœur du Vexin normand, dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Il a été construit en 1197-1198 par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre et duc de Normandie, en guerre contre le roi de France Philippe II Auguste, 

Château-Gaillard, symbole du pouvoir de Richard Coeur de Lion. Richard Coeur de Lion ordonne alors de construire une forteresse surplombant la vallée et permettant de repousser les adversaires. Cette forteresse est sensée empêcher les Français d'accéder à la route de la mer par la Seine et de bloquer l'accès à Rouen.

En 1430, la forteresse est de nouveau sous contrôle anglais. 

Charles VII en reprend possession en 1449.

 

Charles VII, dit « le Victorieux » ou « le Bien Servi », né à l'hôtel Saint-Pol à Paris le 22 février 1403 et mort au château de Mehun-sur-Yèvre, résidence royale située à Mehun-sur-Yèvre, entre Bourges et Vierzon, le 22 juillet 1461, est roi de France de 1422 à 1461.

Durant son règne, celui qu'on appellera « le Victorieux » mit fin à la guerre de Cent Ans, en 1453. Charles VII est aussi le roi qui réhabilita Jeanne d'Arc lors de son deuxième procès.

Le crâne du jeune souverain de 27 ans se brise lorsqu'il oublie de baisser la tête en franchissant une porte basse de son château d'Amboise. Le 7 avril 1498, la cour réside au château d'Amboise.

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122 personnes ont lu cet article
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Les vaches dans le Palais des glaces, à Versailles








Saint-Simon
Le roi-soleil
Editions Bernard Coutaz – 1992
Les plaisirs d’un roi par Pierre Bettencourt
Page 161 :

« Versailles tourne aussi avec ses chiens, ses piqueurs, et même ses vaches, qu’on introduira au petit matin par la Galerie des glaces pour aller porter jusque dans leurs appartements aux enfants royaux du bon lait tout frais, tiède encore. »

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Fête de l'Humanité 
"La vache révolutionnaire avec la faucille et le marteau."
PCF 53
Mayenne
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85 personnes ont lu cet article.

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dimanche 9 octobre 2016

La cathédrale d'Orléans - Jeanne d'Arc à Blois - à Soissons - Charles VII

 
Cathédrale d'Orléans

C'est la cathédrale hommage à Jeanne d'Arc.

 
La façade occidentale
Le chantier de la façade occidentale de la cathédrale d'Orléans est commencé en 1727 avec la démolition de la façade précédente. Le chantier se termine à la fin du XVIIIe siècle.
Six architectes successifs y ont contribué. Cette silhouette n'a pas d'équivalent parmi les cathédrales françaises.
Le décor sculpté s'orne d'une quarantaine de statues. Les plus grands sculpteurs du XVIIIe siècle y ont travaillé : Houdon et Pajou.
Le clocher comprend un carillon de cinq cloches, inauguré le 15 mai 1898. La plus grosse (6 tonnes) est le bourdon dédié à Jeanne d'Arc. 

 
 
Jeanne d'Arc est dans le monde entier une personnalité mythique qui a inspiré une multitude d’œuvres littéraires, historiques, musicales, dramatiques et cinématographiques. Depuis le XIXe siècle, les exploits de Jeanne d'Arc sont usurpés pour servir certains desseins politiques au mépris de l'histoire.
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Henri Gougaud
Les Cathares
Brève histoire d'un mythe vivant.
Édition Points
Éditions Barzillat 1997

Page 140 :
Henri Gougaud s'interroge sur la persistance d'idées et de mots qui traversent les siècles, quand tout a été fait pour les bannir de l'histoire et de la mémoire. Les Cathares ont été pourchassés, tués, rejetés, traqués, mais leur souvenir persiste dans les têtes. Aucun écrit n'a survécu. Quelle force a permis que ces idées parviennent jusqu'à nous ?
Il pense que l'on réinvente le passé grâce à l'histoire (qui ne crée pas les personnages) et grâce aux mythes (qui eux peuvent créer des nouveaux héros et héroïnes).
A ces deux ingrédients, mélangez une chaleur, une flamme humaine et vous obtenez ceci :
« Sans cette force transformante, sans cette cuisson qu'il subit, qu'est-ce qu'un fait passé ? Peu de chose. Vercingétorix, en son temps, n'est qu'un vaincu banal de la guerre des Gaules, Jeanne d'Arc n'est pas la Pucelle inspirée par nos manuels scolaires mais une vague illuminée pareille à quelques poignées d'autres et brûlée un jour, sans fracas, après avoir joué un rôle passager sur l'échiquier des princes. Elle vient après la grande peste qui en quarante ans de fin de monde, tua la moitié de l'Europe. Des morts partout, et par millions. Qui s'en souvient ? Les historiens. Mais vous et moi ? Moins que de Jeanne. C'est qu'aucun mythe n'a su changer cette apocalypse en prodige racontable. »

Jeanne d'Arc fait-elle partie de l'histoire ou du mythe ? A-t-elle existé ? Certains libres penseurs pensent qu'elle n'a pas existé et que son histoire est inventée dans des buts idéologiques patriotiques.
Cependant, elle a inspiré de nombreux créateurs et créatrices :
. femme indépendante et forte pour Christine de Pisan ou Régine Pernoud ;
  • personnage maléfique, sorcière pour William Shakespeare ;
  • héroïne épique pour Jean Chapelain ;
  • personnage burlesque pour Voltaire;
  • guerrière mourant sur le champ de bataille pour Friedrich Schiller;
  • incarnation du peuple français pour Jules Michelet;
  • instrument d'un complot clérical pour Anatole France;
  • sainte nationale pour Mgr Félix Dupanloup ;
  • résistante patriotique pour Bernard Shaw ou Sacha Guitry ;
  • féministe avant l'heure pour les suffragettes;
  • sainte de l'Église universelle et personnalité de stature internationale pour Guido Görres;
  • femme opprimée, victime pour Léonard Cohen , Luc Besson …
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Jeanne d'Arc à Blois


Par exemple, Jeanne d’Arc, c’est une des quelques guerrières en France dont on parle beaucoup mais il y a aussi une dimension « repoussoir » dans ce mythe. C’est « regardez ce que ça donne, de se mêler de faire la guerre pour une femme, on termine sur le bûcher ».

invisibilisation-des-femmes-dans-lhistoire-rendre-visible-les-invisibles

A Blois, la pierre proviendrait du cachot de Rouen....


Avril 1429 : Jeanne séjourne à Tours puis à Blois où l'armée royale s'est regroupée.


Le roi Charles VII et Jeanne d'Arc entrent à Soissons le 23 juillet 1429


Emile Gallé et l’atelier de dessin

Nancy, 1846 – Id, 1904

Modèle de décor pour un vase en faïence,

Cortège du sacre de Charles VII,

1885 – 1889

Crayon, aquarelle, encre et rehauts d’or.
Rouen
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La ville d'Orléans pavoisée : cela fait beaucoup de fleurs de lys....


Les troubles psychologiques de Jeanne d'Arc intriguent encore.


Jeanne d'Arc était-elle psychotique, épileptique, maniaque ou affabulatrice?


(…) En 1904, ce professeur d'histoire qui remettait en cause son rôle historique avait manqué d'être lynché par les Camelots du Roi.

Des hallucinations auditives.

Une jeune schizophrène?

Une manie délirante?

(…) «Cette jeune fille de 16 ans est suffisamment désinhibée pour quitter sa campagne, aller convaincre le roi et vaincre les Anglais. Il s’agit d’une véritable rupture dans la vie de cette petite paysanne qui va devenir une guerrière. »

Des crises d’épilepsie partielle?  

(…) Dostoïevski est sûrement le cas le plus intéressant : l’auteur présentait des auras extatiques qui pouvaient s’accompagner d’une hypereligiosité, ce qui s'appliquerait aussi au cas Jeanne d’Arc.

(…) Quoi qu'il en soit, il est tout à fait possible que Jeanne d’Arc, comme d'autres grands leaders ou prophètes, ait pu présenter de réels troubles psychiatriques ou neurologiques.

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Le Moyen Age érotique.

Gilles de Rais, le compagnon de Jeanne d’Arc devenu maître en sadisme, a été réinventé par le XIXème siècle. Comme Jeanne (…). Ni l’un ni l’autre n’avaient jusqu’alors le rôle qui leur est dévolu depuis qu’ils sont constitués en paire - d’un côté la pucelle, de l’autre le prédateur sexuel.



(…) Paul Lacroix qui, en 1851-1853,  publiait une Histoire de la prostitution en six volumes où il décrivait par le menu les rues honteuses, le tissu sexuel conjonctif du Moyen Age.
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Pose de la première pierre
Le 18 avril 1601, le roi Henri IV et la reine Marie de Médicis inaugurent la reconstruction de la cathédrale en posant la première pierre de ce pilier. Les successeurs d'Henri IV, et notamment Louis XVI, poursuivent cette entreprise qui s'achèvera en 1829.

Saint Christophe
Patron des voyageurs


Musée du Petit Palais
Entrée gratuite

Charles VI présenté par Saint-Jacques
Avignon, église du Collège Bénédictin de Saint-Martial
Tombeau du Cardinal Jean de Lagrange (1402)

(Charles VI est le père de Charles VII)
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Charles VII
Portraits
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Jeanne d'Arc et Charles VII à Chinon

Elle reconnaît le roi de France.

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Jeanne d'Arc d'après Robert Tatin

1962

Cossé-le-Vivien

Mayenne

Chinon

Mon aquarelle 

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À la suite de notre double plainte contre les micros d’Orléans, la CNIL nous annonce aujourd'hui lancer une procédure de contrôle auprès de la commune.

La Quadrature du net.

01 22

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Jules Michelet 

Jeanne d'Arc 

Château de Vascoeuil 

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Moyen-Age

Florian Besson

Historien médiéviste

Jeanne d'Arc n'a plus la cote à droite et à l'extrême-droite.

Le conflit franco-anglais n'est plus d'actualité.

Une femme en armes heurte les idées de domination masculine.

L'Humanité

12 23

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Voir aussi:

la-cathedrale-de-bourges

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La cathédrale de Chartres - Bach - Sées

 La lumière particulière de la cathédrale, chaleureuse

 Clé de voûte
La façade

 Détail de fleur
 Horloge
 Portail
 Sol



Les canons de Pachelbel de Johann Sebastian Bach

Bach à Leipzig en 1723 (1/5):

bach-leipzig-en-1723

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Mars en Baroque présente les 3 B : un Week-end musical exceptionnel réimaginé 100 % en ligne et gratuit

Les 28 et 29 novembre



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 Statues de femmes
Traces de la Révolution française


En 2016 - L'intérieur de la cathédrale de Chartres

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La cathédrale Notre-Dame de Sées, originellement consacrée à saint Gervais et saint Protais, est une cathédrale de style gothique, située à Sées, près d'Alençon dans l'Orne, qui est le siège du diocèse correspondant à ce département.

Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 1875.

Saint Latuin, premier évêque de Sées, fonde la première cathédrale vers 440. Dédiée à Notre-Dame puis à Saint-Gervais et Saint-Protais, ce n'est qu'un petit édifice.

Majoritairement en bois, le bâtiment est endommagé par la foudre puis incendié par les Normands en 878. Restauré à la hâte, l’édifice dure un peu moins d’un siècle. Entre 986 et 1006, l’évêque Azon fait bâtir une troisième cathédrale. Mais elle brûle accidentellement en 1048.

La cathédrale Notre Dame de Sées devient un véritable chef d’œuvre du XIIIème siècle, principalement gothique. En forme de croix latine de 106 mètres de long et 42 mètres de large, sa façade imposante est encadrée par deux magnifiques flèches de 70 mètres, restaurées en 1978.

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