mercredi 21 octobre 2015

Martigues, mes photos

L'art
Le musée Ziem
Photos d'extérieur (interdites à l'intérieur sauf pour un usage personnel)





Raoul Dufy



La pêche














Les sports nautiques







Les ponts






Viet Nam


Les bateaux locaux



L'étang de Berre





Les plantes lacustres




Couleurs d'automne


Le soleil



Le manège au bord de l'eau




Les toitures


La Venise provençale





Les animaux



La nuit














                                                               La plage de la Couronne

                                                        Le camping Paradis




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Université populaire de la culture de la Paix- Georges Kutukdjian- Les dirigeants connaissent les raisons des guerres, pas les citoyens



Le Mouvement de la Paix
Université Populaire de la culture de la Paix.
17 octobre 2015
Istres


Les nouvelles manières de faire la guerre depuis 1945.
Les formes modernes de la guerre
Après la seconde guerre mondiale, la guerre a changé de forme. De nos jours, les parlements ne déclarent plus la guerre. Les guerres prennent une forme larvée, continue, et dont on ne connaît pas l’objectif pour sortir de la guerre. Les guerres classiques que nous avons appris dans les écoles avaient des objectifs extrêmement précis et à un moment donné, on disait : « Maintenant, c’est fini. On commence à négocier la paix parce qu’on a atteint certains objectifs. » Mais maintenant, qui peut me dire si la guerre en Syrie se terminera avec l’anéantissement de Daesh ou l'instauration du califat islamique à la fois en Syrie et en Irak*, ou est-ce que c’est l’élimination de Bachar El Assad et son retrait de la scène politique ? Mais son retrait de la scène politique, pour mettre qui à la place ? Je sais qu’il y a une opposition, mais est-ce qu’il y a des pourparlers avec cette opposition ?
Je veux dire : « Mais quel est l’objectif ? A quel moment peut-on dire que l’on  atteint nos objectifs ?»
Peut-être que monsieur Barak Obama, que monsieur Hollande, qu’Angela Merkel, etc, savent ce qu’ils veulent, mais ils n’en parlent pas. Le citoyen ne le sait pas. Il n’y a pas de communication avec le citoyen. Et le citoyen regarde, à travers ses représentants au parlement, une fois qu’on est entré effectivement en guerre, le parlement dire à monsieur Hollande : « Oui, vous avez raison d’avoir envahi le Mali. »

Mais même au Mali, est-ce que l’on sait que l’on a atteint nos objectifs ?




* Irak:

Rouen
Têtes féminines
Pierre ou coquille
1ere dynastie de Lagash, vers 2 500 avant J-C.

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mardi 20 octobre 2015

Université populaire de la culture de la paix - Georges Kutukdjian- Le mélange des relations



Le mélange des relations
Le problème n’est pas que la guerre soit acquise ou innée, le problème est que les sociétés se donnent un type de relations avec les autres. Bien sûr, aucun de ces modèles n’est pur.

C’est-à-dire qu’il n’y a pas de relations strictement d’échanges ou de prédation ou de dons. Quelquefois, il y a à la fois échanges et prédations, quelquefois il y a à la fois échanges et dons, etc. 



Pour rappel:
Les relations d’échange.
Un premier type de relations, c’est celui de l’échange. C’est une relation de symétrie parce que ces sociétés ont des choses à échanger entre elles. L’une produit des textiles, l’autre produit de la poterie, ou du fer ou des outils, etc, et elles entrent dans des relations d’échange.



Les relations de prédation.
C’est une relation asymétrique négative parce que l’une de ces sociétés arrache, est prédatrice de ce qu’a l’autre société. Elle fait des rapts, des descentes et surtout tue la population de la société qui est adjacente.

Les relations de don.
C’est une relation d’asymétrie positive et là bien sûr, je ne vais pas revenir sur ‘l’essai sur le don’ de Marcel Mauss, mais  le don est une manière d’établir des relations qui obligent en réalité votre partenaire. La prédation, au contraire, est une relation qui crée un déséquilibre, et qui en réalité conduit l’autre société à agir de la même manière par rapport à vous.




Si je reviens sur ces modèles, c’est que je crois qu’il faut mettre à distance cette idée du comportement personnel. Il y a bien sûr des éléments de comportement personnel, mais il y a une prégnance sociale sur le type de relations que certaines sociétés entendent établir avec les autres.




Les chasseurs de tête Jivaro et les dons chez les Saliches
En réalité, le meilleur chasseur doit avoir le plus de têtes qu’ils réduisent d’ailleurs, c’est pour ça qu’on les appelle les têtes réduites, et qu’ils accrochent à leurs vêtements. Il faut avoir le plus grand nombre de têtes réduites des ennemis pour être considéré comme un homme valeureux.
Mais il y a d’autres sociétés chez les Indiens d’Amérique, notamment les Saliches qui sont une société nord américaine, où en fait l’homme valeureux c’est celui qui donne. La valeur ne se mesure pas à ce qu’on accumule mais à ce qu’on donne. En fait, les chefs des tribus Saliches sont ceux qui se sont le plus dépouillés en faveur des membres de leur communauté.

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