Il faut choisir l'utilisation de notre argent. "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." Macron veut diriger tout seul. "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestiniens et aux Palestiniennes. 520 493 vues.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------- Le 2 novembre 2019, 117 personnes ont lu cet article.
Liberté pour Zara Mohammadi, activiste kurde
emprisonnée par l'Iran pour avoir enseigné la langue kurde aux enfants du
Rojhilat (Kurdistan d' "Iran").
IRAN. Zara Mohammadi condamnée à 5 ans de prison pour
avoir enseigné la langue kurde.
(…) La
sœur de Mihemedi, Heybet, a révélé que de nombreux membres du Conseil
judiciaire n’avaient pas encore signé de papiers officiels pour condamner Zara,
mais les responsables de l’État veulent la mettre en prison immédiatement.
Heybet a réagi en disant que Zara n’avait que quelques jours pour aller en
prison.
Le 23 mai 2019, des agents du renseignement iranien
ont fait une descente au domicile de Zara Mihemedî au motif qu’elle enseignait
le kurde aux enfants.
Mme la présidente.
L’ordre du jour appelle les questions sur la politique et l’emploi industriels.
Nous commençons par les questions du groupe de la Gauche démocrate et
républicaine.
La parole est à M. Pierre Dharréville, pour une première question.
M. Pierre Dharréville. Madame la présidente,
madame la secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances,
mes chers collègues, la désindustrialisation de nos territoires s’explique tant
par la financiarisation de l’économie, destructrice pour l’emploi,
l’investissement, les salaires et la formation, que par le recul de l’État
stratège et visionnaire, qui anticipe et impulse les dynamiques.
La puissance publique doit jouer un rôle majeur pour développer l’activité
industrielle, résolument tournée vers l’avenir, déterminée à renforcer les
savoirs et les savoir-faire, respectueuse de la santé de ses salariés et de
l’environnement – en un mot, pour développer l’industrie du XXIe siècle.
Or les gouvernements successifs se sont contentés de multiplier les paquets
cadeaux sans conditions ni ciblage, au premier rang desquels le CICE – crédit
d’impôt compétitivité emploi –, à hauteur de 20 milliards d’euros par an,
soit davantage que le budget de la solidarité et de l’insertion, celui de la
cohésion des territoires ou celui de la sécurité. Ces 20 milliards n’ont
eu aucune efficacité !
Pourtant, le Gouvernement a décidé de sacraliser ce mécanisme par le biais
d’une baisse pérenne des cotisations patronales dès 2019, amputant d’autant le
budget potentiel de la protection sociale.
Quant au crédit d’impôt recherche, son montant annuel s’élève à
5,5 milliards d’euros, censés financer la recherche. Il constitue en fait,
pour les grandes multinationales, une formidable opportunité d’optimisation
fiscale. Nestlé-Galderma a perçu à ce titre 23 millions d’euros en 2016.
Pour quel résultat ?
Ces dispositifs sont coûteux et inefficaces. Ils gaspillent l’argent public.
Pourquoi ne pas agir résolument de façon ciblée, par exemple en faveur des PME,
avec des aides appropriées ? Pourquoi ne pas peser sur les choix de
gestion, contre le recours massif à la sous-traitance par exemple, division du
travail critiquable à bien des égards ?
Pourquoi ne pas créer des fonds en faveur de l’emploi et de la formation
permettant de faire face aux enjeux de qualification dont l’importance croît
dans l’industrie ? Pouvez-vous, madame la secrétaire d’État, préciser les
véritables intentions du Gouvernement en la matière ?
Mme la présidente.
La parole est à Mme la secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie
et des finances.
Mme Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État auprès du ministre de
l’économie et des finances. Monsieur le député, vous déplorez le recul de
l’État stratège, et vous regrettez que les mesures de compétitivité qui ont été
prises dès la législature précédente, et qui seront poursuivies et accentuées
par le Gouvernement, ne soient pas assez ciblées.
Mais le diagnostic est clair : c’est toute notre industrie – grands
groupes comme PME – qui a souffert d’un manque de compétitivité. Si nous ne
traitons qu’une partie du problème, nous n’irons nulle part. Lorsque nous nous
comparons à l’industrie allemande, à l’industrie italienne, à l’industrie
espagnole, qui ont résisté bien mieux que la nôtre, il devient évident qu’une
réponse globale était nécessaire. Il faut aussi rappeler que ni le crédit
d’impôt recherche ni le CICE, qui sera transformé en baisses de charges
pérennes, ne sont des aides financières de l’État ; ce sont des modalités
de calcul de l’impôt sur les sociétés dont sont redevables les entreprises.
Les sommes dues au titre des années futures évolueront en fonction des
décisions prises par ces entreprises : ainsi, Galderma ne touchera
évidemment plus de CIR, alors que cette entreprise a bénéficié d’un important
soutien à ses dépenses de recherche et développement dans le passé.
Nous assumons ces mesures, et nous croyons qu’il est nécessaire de poursuivre
nos efforts pour renforcer la compétitivité de nos entreprises, tout en
accompagnant de manière spécifique la transformation des PME : nous
voulons plus d’innovation, plus d’exportations, et c’est tout l’objet de
la French Fab.
M. Pierre Dharréville. Madame la
secrétaire d’État, Coca-Cola est peut-être la multinationale la plus
connue au monde – et l’une des plus puissantes. Coca-Cola France a réalisé
69 millions d’euros de bénéfices en 2017, et pourtant décidé de supprimer
128 emplois en France, dont 44 dans les Bouches-du-Rhône. La charge
de travail, elle, n’a pas diminué, alors même que la direction régionale des
entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi,
la DIRECCTE, s’est inquiétée des conditions de travail.
Cette décision, pour laquelle des procédures semblent n’avoir pas été
respectées, est donc injustifiable, et la liberté d’entreprendre – qui m’a été
opposée – s’apparente ici à la liberté arbitraire de licencier en paix. Ce
n’est pas l’idée que je me fais d’un État de droit qui protège celles et ceux
qui travaillent.
La situation est sensiblement identique à Sophia-Antipolis, où l’entreprise
Nestlé, qui n’est pas beaucoup moins connue ni beaucoup moins florissante,
annonce vouloir supprimer 550 emplois à Galderma en les
délocalisant en Suisse. On parle ici du plus grand centre mondial de recherche
et développement en dermatologie.
Enfin, j’ai pu rencontrer les salariés de Gemalto, leader de la sécurité
informatique, dont l’État est actionnaire et qui – en prévision de son prochain
rachat par Thales, dont l’État est aussi actionnaire – prévoit de supprimer
228 emplois, principalement dans la recherche. Le groupe affichait en 2016
un bénéfice de 453 millions et présente pour sa filiale française un
déficit douteux pour justifier son plan. Au passage, celle-ci a fait appel à un
cabinet de conseil qui se fait fort de développer une « stratégie
d’influence » auprès de l’administration et de « neutraliser »
les élus et les médias. Je n’ose penser, madame la secrétaire d’État, que vous
ayez été neutralisée ! De telles pratiques devraient être punies par la
loi.
Il va sans dire que les mesures adoptées cet été par ordonnances encouragent et
facilitent ce type de comportements, sur lesquels je souhaiterais connaître
votre sentiment. Sur chacun de ces sujets, comment agissez-vous ?
S’agissant
de Galderma, le Gouvernement déplore comme vous le choix de Nestlé, et l’a très
clairement fait savoir aux dirigeants du groupe. Nous avons suivi ce dossier de
très près, afin d’obtenir le maintien d’activités de R&D sur le site actuel
grâce à des entreprises distinctes de Nestlé, et susceptibles d’offrir des
possibilités de reclassement pour les anciens salariés de Galderma. Nestlé doit
également consentir un effort substantiel de reclassement individuel, et mettre
en place des mesures d’accompagnement à la mesure des moyens et des résultats
du groupe : les salariés licenciés doivent avoir toutes les chances de
retrouver un emploi dans de bonnes conditions.
Quant à Coca-Cola et à Gemalto, ces deux entreprises ont indiqué avoir
identifié une évolution des marchés et une importante érosion des prix de vente
de leurs produits. Des restructurations ont donc été décidées pour préserver
leur compétitivité. Dans les deux cas, le Gouvernement est attentif à
l’accompagnement mis en place, qui doit être là encore à la mesure des moyens
de ces groupes.
Gemalto est, vous l’avez dit, en cours d’acquisition par Thales : ce
contexte spécifique ne modifie pas l’analyse que fait l’entreprise de
l’évolution de ses marchés ; mais les opportunités de reclassement seront
de ce fait plus importantes pour les salariés de Gemalto.
En ce qui concerne enfin Coca-Cola, des mesures qui lui sont défavorables ont
été prises depuis 2013, en particulier la taxe soda. La baisse de consommation
qui en a résulté est une bonne nouvelle pour la santé publique ; mais elle
explique la restructuration.
M. Pierre Dharréville. Le
29 janvier, Ascometal a été reprise par la multinationale
Schmolz-Bickenbach. L’offre de reprise a laissé de côté le site de Saint-Saulve
et l’aciérie d’Hagondange ; de plus, des fermetures de lignes de
production sont prévues : c’est le cas du train à fil de Fos, alors
qu’Ascometal est leader européen de la production de roulements à billes.
Pourquoi faudrait-il s’y résoudre ? Ce sont 200 emplois qui sont
concernés, et ces fermetures pourraient menacer l’avenir du site tout entier.
Par ailleurs, des discussions sont en cours à propos du rachat de l’entreprise
Ilva par ArcelorMittal, dont on peut craindre des conséquences. La Commission
européenne semble de plus attachée à attiser la guerre économique et les
destructions de sites ou de liens amont-aval.
La question des investissements est cruciale. Le site de Fos connaît un déficit
d’investissement majeur et l’on cherche en vain les projets de développement,
alors que des perspectives existent. Il est pourtant essentiel d’agir, tant du
point de vue de l’activité économique – conçue comme réponse adaptée aux
besoins – que du point de vue environnemental.
Sous cet angle, les installations sidérurgiques ont besoin d’un véritable
contrôle technique, à l’image de la cokerie de Fos : les salariés ne
doivent plus être mis en danger lorsqu’ils sont au travail et les populations
environnantes doivent être protégées.
L’industrie sidérurgique est un secteur éminemment stratégique, elle ne saurait
être abandonnée ; son sort ne saurait être scellé parce que s’affrontent
des actionnaires uniquement préoccupés par leurs dividendes.
La puissance publique, sous des formes nouvelles, doit être pleinement partie
prenante pour rendre du pouvoir aux salariés, aux citoyennes et citoyens dans
les choix de gestion, en promouvant des logiques de coopération et de filières.
Ces entreprises touchent de l’argent public : nous ne devons pas subir.
Nos ports ne doivent pas être seulement des lieux de passage, mais aussi des
lieux privilégiés de production.
Dans le golfe de Fos, les organisations syndicales demandent une table ronde
sur l’avenir de la sidérurgie. Cela ne serait-il pas nécessaire aussi au plan
national ?
Mme Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État. S’agissant
d’Ascometal, une procédure a été lancée pour chercher un repreneur, les
situations étant plus ou moins difficiles selon les sites. Il n’a pas été
possible de conserver l’ensemble du site de Fos. C’est le tribunal de grande
instance qui a choisi le groupe suisse Schmolz et Bickenbach, dont l’offre a
été considérée comme la meilleure du point de vue de la pérennité des emplois
et de l’activité sur l’ensemble du territoire.
Il y
a 3 stades : le désir appelé amour romantique, l’amour passion et l’attachement
qui ne sont pas forcément dans cet ordre.
Il
existe une différence entre le besoin et le désir. Le désir est caractéristique et propre à chaque individu. Le désir c’est ce
dont on a besoin pour être confortable dans la vie. C’est ce qui nous
différencie des autres mammifères. L’eau, la nourriture, l’abri sont des
besoins.
Le mystère
humain connaît une dimension psychologique
du désir. Nous avons développé notre cerveau. Nous anticipons, nous imaginons.
Les autres mammifères sont incapables de le faire.
Paul
MacLean est l’auteur de la théorie des 3 couches dans le cerveau qui
travaillent ensemble et qui ont des fonctions spécifiques. Le cortex développe
l’intelligence, la créativité, le raisonnement, la planification. Le cerveau
reptilien s’occupe de la survie de l'individu et le système limbique est le centre
des émotions. C’est un cerveau
instinctif et spontané. Son organisation fait appel à beaucoup de zones. C’est
le centre qui s’occupe de la mémorisation et de l’apprentissage.
Il
est l'auteur de la théorie dite du cerveau triunique selon laquelle
l’évolutiondu cerveau dans le règne animal se retrouve dans la
structure du système nerveux central humain avec un étage reptilien, un étage
limbiqueet enfin le néocortex.
L’hypothalamus est important dans l’amour. Il gère et est le chef
d'orchestre de beaucoup de fonctions : il a un lien direct avec tout ce qui
est endocrynien. La reproduction, la croissance, la faim, le sommeil et le comportement.
On est venu à stimuler dans le
cerveau du rat cette aire réoptique volumineuse et ça a déclenché un comportement de copulation en dehors des
femelles. Quand on détruit cette aire dans l’hypothalamus, il y avait un désintérêt
total pour les femelles.
Si on stimule de la même façon le noyau
ventro-medium, cela provoque la lordose.
Chez la femelle c’est le creusement les
reins pour permettre la procréation. Cela se transforme en phénomène de cour avec l’attirance et l’attraction entre les
partenaires.
La sexualité
fait partie intégrante de notre santé. Elle est en lien direct avec notre épanouissement,
notre estime de soi, notre confiance en soi et elle augmente notre espérance de vie. Elle diminue les
effets des pathologies de type cancer du sein, maladies cardio –vasculaires,
etc.
L’âge
du premier rapport sexuel est de 17 ans, 17 ans et demi. Le nombre de partenaires moyen dans la vie est
de 9, 5 personnes par individu. C’est plus important en région parisienne.
Le nombre
de rapports sexuels au cours de la vie évolue. La vie sexuelle est moins
fréquente chez l'homme, au moment du départ
à la retraite et chez la femme, au moment de la ménopause.
Sur internet,
un quart des Français s’est déjà connecté sur un site de rencontre. 36% des femmes
entre 18 et 24 ans sont des grandes utilisatrices de ces sites de rencontre. 10%
des hommes et 6% des femmes ont eu des rapports sexuels avec une personne
connue sur Internet. Et parmi ces personnes qui se sont rencontrées, 66% ont eu
des histoires d’amour. 42% ont connu une cohabitation et 13% d’entre eux se sont mariés.
Le
désir est sous un double contrôle. C'est
une balance qui contient deux composantes : une mentale et une physique et de nombreux
facteurs interviennent : psychologique, comportemental, socio culturel, interpersonnel, biologique.
Il y
a un niveau excitateur ou inhibiteur. Ce sont les mêmes facteurs qui vont être
impliqués dans l’équilibre ou le déséquilibre du désir sexuel.
Les
facteurs qui vont conditionner le désir en question.
La chimie
du désir sexuel comporte des facteurs biologiques différents et composés. Certains
stimulent (dopamine*, noradrélanine, ocytocine) et d'autres inhibent (opioïde, andocannabinoide et sérotonine).
C’est
un neurotransmetteur. La dopamine est la reine et la gouvernance du circuit de la récompense. C’est
le centre du plaisir qui génère l’excitation sexuelle et elle contrôle l’attention
et la motivation qui permettent l’association des stimuli sexuels avec le système nerveux. La
dopamine envoie des signaux dans l’ensemble du système nerveux périphérique.
La
dopamine est l’hormone du plaisir et elle est impliquée dans la maladie de Parkinson
(défaut de dopamine qui dégénère dans la maladie et qui donne ces tremblements).
Les médicaments donné aux malades de la L-DOPA ont des effets secondaires et ont
une forte influence sur l’augmentation du désir sexuel.
Les hormones
sexuelles (testostérone chez l’homme et oestrogènes chez la femme) contrôlent
le cycle ovarien et déclenchent l’activation de la dopamine.
La dopamine
s'effondre après l’orgasme. Elle diminue pendant la période réfractaire et il y
a une diminution de l'activation du désir. Les neuroleptiques baissent la concentration
de la dopamine et diminuent le désir sexuel.
La noradrénaline reste dans l’organisme du cerveau. La
noradrénaline contrôle l’excitation globale et cérébrale.
Les anti-hypertenseurs
baissent la noradrénaline un peu trop boostée (clonidine) mais ils inhibent l’éjaculation et la
lubrification vaginale.
Les opioïdes
sont proches de la morphine et sont présents dans notre organisme. Les beta endorphines
sont sécrétés dans le sport pratiqué pendant un certain temps. Ils développent le syndrome de bien-être
global pendant une période agréable. La sécrétion des endorphines joue dans le
circuit de la gratification chez l'homme pendant l'orgasme, pendant les phases
de copulation chez les femelles des rats.
Virginia
Johnson et son époux sont des sexologues (voir masters of sex*) et
ont décrypté les phases pendant les relations sexuelles.
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Virginia
E. Johnson, née Mary Virginia Eshelman (11 février 1925 – 24 juillet
2013), est une sexologue américaine.
Ensemble,
ils élaborent des instruments similaires au polygraphe visant à mesurer l’excitation
sexuelle chez l'humain. Avec ces outils, Masters et Johnson observent et mesurent
environ 700 hommes et femmes ayant accepté de participer à des activités
sexuelles avec d'autres participants ou de se masturber dans le laboratoire de
Masters. Par l'observation de ces sujets, Johnson aide Masters à identifier les
quatre phases de la réponse sexuelle. Ces quatre phases sont désormais connues
comme le cycle de réponse sexuelle humaine
*Masters of Sex est une série télévisée
américaine en 46 épisodes d'environ 55 minutes créée par Michelle
Ashford d'après le roman
éponyme de Thomas
Maier , diffusée entre le 29/09/2013et le 13/11/2016 sur la chaîne Showtime aux
États-Unis et sur The Movie Network au Canada.
L’orgasme.
Il
va y avoir une excitation et une phase de plateau. Après l’excitation il y aura
une éjaculation. Les phases de plateau peuvent être zappées par certaines
personnes, d’autres auront une excitation croissante jusqu'à l’aboutissement et
la phase orgasmique, d'autres connaîtront plusieurs orgasmes. Il y a 4 types de
profil par rapport à ces centaines de femmes qu’ils ont pu analyser.
Au
moment de l’orgasme, il y aura une grande bouffée d’ocytocine.
L’irm
d'une femme pendant un orgasme a un côté ludique mais un enregistrement ne dit
rien en sciences. Elle s'est beaucoup entraînée sans bouger la tête pour s'exciter
malgré la technologie qui l'entoure.
L’orgasme
connaît des activations majeures qui embrasent tout le cerveau. On est loin de
décrypter tout ce qu'il y a derrière tout ça.
Le désir
sexuel ou la situation amoureuse se situent dans des zones proches du striatum, de l’amygdale qui
déclenche les émotions primaires, de l’hippocampe
qui enregistre l’événement et de l’hypothalamus.
L’ocytocine
est importante dans le lien amoureux.
3 groupes ont
été étudiés: un de célibataires, un autre avec des couples ayant 1 mois, un
dernier avec des couples ayant 6 mois. Mais
il y a eu des séparations dans le dernier groupe. Le taux d’ocytocine augmente en couple.
Sexe : la fréquence de nos rapports sexuels serait en
baisse.
Le magazine
"Society" consacre un dossier à la sexualité. On y découvre que pour
la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale la fréquence des rapports
sexuels serait en baisse.
-------------------------------------------------------- L’amour aurait le même effet qu'une drogue.
La dopamine,
c’est l’hormone du désir.
C’est elle qui
donne l’envie d’agir, de créer, d’aimer, de faire l’amour, de découvrir, d’en
savoir plus, d’aller plus loin.
(…) La lulibérine est libérée au début de la
relation sexuelle. C’est elle qui pousse à rechercher toujours plus de contact
et de caresses. C'est l'hormone des
préliminaires, en quelques sortes.
A la fin, c'est
l’explosion d’endorphines, au
moment de l’orgasme : euphorie ou extase, ces molécules nous font décoller
et modifient totalement l’état de conscience ordinaire. Ce sont les hormones du plaisir.
Le
nom commun dérive de la légende selon laquelle Judas se pendit à cet arbre
après avoir trahi le christ.
Particularités :
bois veiné de noir et facile à polir. Plante mellifère, dont la floraison est
remarquable au printemps.
Arbre de Judée
Gravelines
Ses fleurs sont en grappes de trois à six fleurs rose pourpre en fin avril. Il aime les sols calcaires, les endroits chauds et protégés. Il résiste bien au gel dans sa vieillesse.
Cinq
ans après la loi pour le mariage pour toutes et tous et à quelques jours de la
marche des fiertés, deux tendances contrastées traversent la société française.
D'un côté, on observe une baisse générale des opinions homophobes. De l'autre,
on constate un accroissement en violence des actes et propos homophobes, de la
part d'une minorité d'individus qui affichent leur rejet. Avec Christine Bard,
historienne du genre, de féminisme et des sexualités, les détricoteuses
reviennent sur l'histoire des mouvements LGBTQI en France. Elles interrogent
leur politisation, la radicalité dont ils peuvent être porteurs, et la façon
dont ils sont travaillés par les questions de genre.
Vous
connaissez le proverbe : "Tout seul on va plus vite mais ensemble on va
plus loin". Eh bien je me suis demandé si c’était vrai pour le bonheur ?
(…)
Le célibat, ce n’est pas forcément la solitude.
À
condition d’avoir plein d’amis. Et de les voir pour de vrai, pas
seulement sur les réseaux sociaux.
la-chronique-de-christophe-andre-29-mai
---------------------------------------------------- Dans un couple, se tenir la main provoque la
synchronisation des cerveaux et permet d'apaiser la douleur éventuelle chez
l'un des partenaires. Nos interactions sociales vues par les neurosciences.
Chaque jour amène son lot de faits divers sur des
agressions sexuelles réelles ou imaginées. Chaque jour, des personnalités
connues se retrouvent dénoncées sur les réseaux sociaux.
(…)Trop de gens
refusent de reconnaître que le désir sexuel est par nature violent et qu’en
conséquence on doit le contrôler. D’où le rôle du sentiment amoureux qui
enveloppe l’acte sexuel.
« Aimer, c’est prendre
position, défendre, partager un projet, un coup de cœur, une passion. C’est
aussi explorer le champ de l’intime, du désir, des liens personnels qui fondent
nos sociétés. »
Lu sur Le Monde -----------------------------------------------
Paul B.
Preciado : «Hier, le lieu de la lutte était l’usine, aujourd’hui
c’est le corps».
(…)
Mais depuis les années 70, les femmes sont libres d’accepter ou non une
relation sexuelle et la sexualité masculine a changé aussi.
(…)
Je crois que nous sommes en train de vivre un changement de paradigme dans
l’organisation du genre et de sexualité semblable à celui que nous avons vécu à
d’autres époques avec la sécularisation des savoirs, avec la théorie
héliocentrique, ou l’abolition de l’esclavage. Mais évidemment, c’est un
processus long qui implique une transformation des institutions, des langages,
des représentations, des lois, une révolution totale.
(…)
Comment redistribuer le pouvoir dans la sexualité ?
(…) Une
transformation du désir implique donc une transformation des identités, des
hommes et des femmes, qui sont autant de fictions politiques.
(…)
A quoi pourrait ressembler un nouveau désir sexuel ?
Comment apprendre à désirer la liberté sexuelle ? Il
faut créer une nouvelle grammaire, entrer dans une politique de
l’expérimentation.
Pourquoi les femmes ont-elles moins facilement des
orgasmes que les hommes ?
(…) Bien sûr, en priorisant le court terme (monsieur est content) sur
le long terme (monsieur ignore que madame compte les moulures au plafond), les
femmes entretiennent l’idée que la pénétration serait le grand égalisateur de
la sexualité hétérosexuelle. Ce dernier point éclaircit le mystère de la
simulation.
(…) Entre les grossesses non désirées, les abus potentiels, les
menstruations, les risques d’infections, les douleurs, crampes, sensations de
gêne, et autres complexes physiques entretenus par la machine médiatique, la
sexualité féminine est sous pression.
(…) L’oubli du plaisir féminin.
(…) Et puis franchement, bien sûr que manquer de plaisir est grave. Surtout dans un couple hétérosexuel, quand on voit l’autre prendre seul ce qu’on avait juré de partager, avec des déstabilisations pérennes à la clef.
Souriez! Le travail émotionnel des femmes | Les Brutes.
Le travail émotionnel fait
partie des attentes sexistes avec lesquels les femmes doivent composer à
l’école, sur le marché du travail ou dans leurs relations amoureuses. En quoi
ça consiste? Notamment à demander tout le temps aux femmes de sourire…
Une éducation à la
sexualité fondée sur le consentement et le plaisir est plus que jamais
essentielle pour prévenir les violences sexistes et sexuelles. ------------------------------------------------------------------------
« révolutions
sexuelles », un docu pour comprendre que le sexe est (aussi) politique.
Disponible en replay
sur Arte jusqu'au 2 novembre, ce documentaire de Sylvain Desmille retrace les
révolutions sexuelles du XXème siècle et annonce toutes celles qui restent
encore à venir.
« Mon mari m'a demandé ce qui se passait. Je lui ai dit que je
pensais avoir joui. Il m'a répondu qu'il ne savait pas qu’une femme pouvait
jouir. » L'anecdote peut sembler plus proche du vaudeville que
de la réalité.
(…) Témoignage
à destination des générations futures, Révolutions sexuelles célèbre les combats
difficiles mais joyeux auxquels se sont livrés nos aînés pour que nous
puissions nous aimer librement.
Les
organes sexuels de la femme et de l’homme sont en fait très semblables. Ils se
développent chez l’embryon à partir des mêmes tissus qui évoluent ensuite
différemment selon le sexe.
Chaque
organe a son homologue :
ovaire/testicules,
utérus/prostate,
capuchon
du clitoris/prépuce,
gland
du clitoris/gland de la verge,
lèvres/scrotum.
Le
pénis ne contient pas d’os et ses fonctions sont indépendantes de sa taille. Le
clitoris, quant à lui, est le seul organe entièrement dédié au plaisir.
Musée de l’Homme
Paris
-------------------------------------------------
Danièle Flaumenbaum
Elle explique que les hommes, depuis le XIXe siècle, ne s’autorisent pas au plaisir sexuel dans leur foyer, dans leur couple. Pour eux, la sexualité servait à la reproduction. C’est pourquoi ils sortaient de chez eux pour aller chercher le plaisir qui était devenu inutile, sans importance dans le mariage. Les couples se séparent car un des deux conjoints « n’est pas à la fête », tout en continuant de s’aimer….C’est ce qui est dramatique.
Elle pense que les choses commencent à bouger et à changer, avec la libération de la parole. Par contre elle trouve les hommes plus tolérants que les femmes car ils ont eu une mère et ils savent.
NDLR : et c’est là que Freud
s’en prend un coup sur la tête….ou ailleurs si vous préférez…
Le clitoris :
ENG
: Women are lucky, they get to have the only organ in the human body dedicated
exclusively for pleasure: the clitoris! In this humorous and instructive
animated documentary, find out its unrecognized anatomy and its unknown
herstory.
FR : Les femmes sont
chanceuses, elles possèdent le seul organe du corps humain qui sert uniquement
au plaisir : le clitoris! Dans ce documentaire animé drôle et instructif,
découvrez son anatomie ignorée et son histoire méconnue.
NDLR: je ne fais pas de la publicité pour Netflix, mais apparemment, les codes
changent dans les histoires d’amour destinées aux Hindous :
LUST STORIES
Official Trailer (2018) | Radhika Apte | Netflix
La première histoire est celle d’une enseignante ayant
une aventure avec un de ses élèves, la deuxième est le récit d’une femme de
ménage tombant amoureuse de son employeur, la troisième met en scène une mère
au foyer entretenant une liaison avec le meilleur ami de son mari, et la
quatrième une jeune mariée qui découvre les plaisirs que peut procurer un
vibromasseur. (Source «Le Monde »)
« Ils ne supportent pas qu’elles soient
libres et indépendantes. Ils ne tuent jamais par amour. Ils ne tuent pas parce
qu’ils aiment trop. Ils tuent pour posséder, et posséder ce n’est pas et ce ne
sera jamais aimer. »
« Il a tenté de me coudre le vagin,
raconte avec douleur la victime. Il me disait : «Si tu ne veux plus coucher
avec moi, tu ne coucheras avec personne». »
François Maerten a
été condamné à trois ans ferme pour violences conjugales et agression sexuelle.
Giuseppe Penone Anatomia II
1993
Nîmes - Carré d'art
--------------------------------
Giuseppe Penone Anatomia II
1993
Nîmes - Carré d'art
--------------------------------
La série "Sex education", ou comment parler du sexe
cru et des problèmes rencontrés par les ados, cartonne sur Netflix.
Le clitoris, seul organe humain dédié
entièrement au plaisir, est absent des manuels scolaires. Une tribune signée
par de nombreuses personnalités tente d'alerter sur "l'analphabétisme
sexuel" à l'école.
(…) "Faire
tomber un des bastions du patriarcat : celui de la non-reconnaissance du
clitoris comme un organe du plaisir féminin, au même titre que le pénis est un
organe du plaisir masculin."
(…) Aujourd'hui,
il n'existe qu'un seul manuel de sciences de la vie et de la Terre (SVT) représentant
cet organe féminin, celui des éditions Magnard.
Ou bien encore un livre s'adressant aux pré-ados, "Mon corps qui change", de Marawa Ibrahim
Illustré par Sinem Erkas, qui aborde
toutes les questions liées au corps de la jeune fille qui se transforme, les
règles, l'épilation. Il aborde ces questions avec un joli graphisme mais sans
tabou, de manière crue et décomplexée, beaucoup plus libérée que cela ne
l'aurait été avant. Ce livre parle du sexe de la femme sans rien éluder :
petites lèvres, grandes lèvres, clitoris...
Sylvie
Thirion est maîtresse de conférence à la faculté de médecine à la Timone (Marseille).
Au
début de ses recherches, elle a travaillé sur la neuro-endocrinologie et le
lien entre les hormones et le cerveau. Puis, elle travaille sur les cognitions
sociales (dysfonctionnements, autisme, schizophrénie, amour).
Elle
participe à la diffusion et a la vulgarisation des sciences biomédicales.
C’est
sous forme d’une rencontre de questions-réponses que l’échange a eu lieu cette
année.
Il y
a un antagonisme entre le cœur et le cerveau dans la notion d’amour. « Le cœur
a ses raisons que la raison ignore. »
Le
cerveau est impliqué dans ce sentiment. Chaque être humain pense que ce qu’il
ressent est unique. L’hypothalamus est le lieu où le désir naît. Le système
limbique est au cœur du circuit des émotions.
Hélène
Fisher a travaillé sur le désir sexuel, l’amour romantique (= la passion
qui dure trois ans, le temps que la progéniture puisse se débrouiller seule) et
l’attachement qui permet la constitution du couple et peut prendre la suite de
la passion (avec la dissociation).
« Avec mes collègues Art Aron, Lucy Brown et d'autres, nous avons placé 37 personnes follement amoureuses dans un scanner cérébral à IRM. 17 étaient heureux en amour, 15 venaient de se faire larguer, et nous commençons actuellement notre troisième expérimentation : étudier des sujets qui disent être toujours amoureux après 10 à 25 ans de mariage. Voilà, en résumé, notre recherche. »
La
rencontre.
C’est
le flash avec la personne qui va éveiller le sentiment amoureux. La vue (un
sens le plus important), la parole, le tactile sont utilisés.
Dans
le cerveau profond, le cortex, chez l’humain, est le plus développé.
L’hippocampe,
en forme de petit cheval de mer, est le lieu de l’apprentissage et de la
mémorisation. C’est la mise en revue de ce que l’on a connu dans l’enfance,
avec la mise en jeu de la dopamine.
Le
cœur bat, le papillon s’agite dans le ventre.
C’est
un autre système parasympathique qui entre en jeu avec l’adrénaline.
L’attention
vers l’autre est accrue. La molécule du stress (le cortisol) a un impact sur
notre vigilance.
L’humain
est dépourvu de phéromones. Mais on constate des différences dans le cerveau
quand une personne sent des sécrétions de selles de la personne aimée. Il n’y a
pas d’explication, mais seulement des observations.
La
rencontre suscite l’attrait. Quand elle est vraie, la vie change et on prend en
compte la personne. Il y a un lien entre les entrées sensorielles et l’encodage
précédent de choses qui nous rappellent inconsciemment un visage, des vêtements,
une façon de se comporter.
Peut-on
tomber amoureux d’une seule personne ou de plusieurs ?
C’est
un équilibre à trouver entre la culture et la raison. On peut être amoureux de
plusieurs personnes. La société et l’éducation jouent un grand rôle. Le cortex
pré frontal est débranché dans l’amour passion et ne permet pas les « mais… ».
Il n’est pas débranché tout le temps. La monogamie est un sentiment protecteur
et facilitateur de couple formé pour s’occuper des enfants. L’humain n’est pas
une espèce monogame.
Les
animaux ont-ils un cerveau amoureux ?
Oui,
ils ressentent aussi l’attractivité, le plaisir (avec le système de la
récompense). La reproduction de comportements vitaux (sommeil, nourriture,
prise de boisson, rapports sexuels) permet la perpétuation de l’espèce.
Il
est plus facile et plus juste d’obtenir des statistiques dans une population
animale car on a le nombre et l’antériorité.
En
étudiant le système nerveux endocrinien, on s’aperçoit que le cerveau
synthétise lui-même les hormones.
Les
réseaux neuronaux interviennent dans l’alimentation, la pratique du sport et
des loisirs qui permettent le lien social.
L’ocytocine
est l’hormone de l’amour.
Elle
est libérée au moment de l’orgasme, quand deux personnes se câlinent. Elle
renforce l’attachement.
Chez
la mère, à la base, elle aide à l’accouchement et à la mise en place de la
lactation.
Elle
est importante dans la formation du couple et dans la monogamie (dans le règne
animal, par exemple, les pigeons. La monogamie mobilise des ressources pour
prendre soin de la progéniture dans la sérénité). Elle agit dans les
comportements sociaux : empathie, confiance, diminution de la peur.
En
vieillissant, l’ocytocine diminue-t-elle ?
Nos
fonctions cognitives diminuent, mais il n’y a pas de différence de sécrétion de
cette molécule avec l’âge. Il n’existe pas de différence de taux d’ocytocine
entre les homes et les femmes.
La
dopamine.
Elle
est importante pour la motivation. Elle augmente crucialement quand on est
amoureux et à la vue de l’être aimé. Elle augmente aussi pendant l’orgasme. Elle
a un rôle dans l’attachement.
Les
hormones artificielles.
Dans
la prise de drogues, le cerveau est enflammé. Le circuit de la récompense
devient le circuit de la dépendance. Le niveau de testostérone augmente le désir
du cerveau chez des personnes qui ont un taux faible. C’est pareil pour le
Viagra. Il existe un spray nasal pour l’ocytocine qui atteint facilement le
cerveau.
On
utilise la castration chimique chez les criminels, principalement aux USA et au
Canada.
L’homosexualité.
Elle
est très courante dans les espèces animales en général. L’attachement vers le même
sexe est en corrélation avec un taux de testostérone plus bas et un stralium
plus élevé.
L’homosexualité
est-elle due à un dysfonctionnement de la sécrétion d’hormones ?
Non,
le processus se répète avec les stimulations visuelles, les câlins, les paroles
qui alimentent le circuit des récompenses.
Jusqu’aux
années 1950, l’homosexualité était considérée comme une maladie, une dérive. Mais
la biologie ne pointe aucun dérèglement pathologique. Oui, le niveau est
différent pour les oestradiols et la testostérone. Le vécu, le sociétal
agissent pour le particulier de la personne. Il y a plus de vingt ans, on a
constaté des différences dans l’hypothalamus et la taille des neurones. Mais,
cela n’a pas été confirmé. Ce que l’on voit en sciences, est-ce la cause ou la
conséquence du comportement ?
L’imagerie
cérébrale.
Grâce
à l’imagerie cérébrale (IMRF), on suit en direct un comportement. Puis, on utilise
des calculs statistiques. Cette méthode est coûteuse en analyse.
Le
désir sexuel.
Il
est sous le contrôle de l’hypothalamus.
Les
hormones (oestradiol chez les femmes, testostérone chez l’homme) sont
impliquées dans le désir sexuel et vont activer la libération de la dopamine.
L’humain
enregistre ce qui a été plaisant dans l’hippocampe, comme par exemple les
comportements qui engendrent du plaisir et qui sont à reproduire.
La
jalousie.
C’est
compliqué. « C’est elle, c’est lui. Il-elle n’est que pour moi. Il-elle m‘appartient. »
C’est
une dérégulation. L’amour peut faire tomber le circuit de la récompense en
dépendance.
« Je
ne partage pas car c’est vital pour moi. » Cela dépend du niveau de
caractère, d’analyse de la situation sécure liée aux relations passées. Il n’y
a pas d’intervention d’hormones spécifiques.
La
rupture.
Elle
provoque de la tristesse et de la douleur. Elle fait intervenir dans le cerveau
des zones en lien avec la douleur physique. Le placebo diminue à lui seul la
détresse des personnes.
L’inceste,
les relations amoureuses non consenties.
Il y
a une déconnexion du cerveau et l’absence de souvenirs qui efface l’incident
traumatique. L’hippocampe est débranché et provoque du stress post traumatique.
Dans
le cadre du syndrome de Stockholm, le bourreau a une figure familière et fait
subir à sa victime violée une contrainte au long court.
L’amitié.
C’est
une petite partie de l‘amour. Il n’y a pas d’exclusivité ni de relations
physiques. C’est plutôt une intimité entre deux personnes. L’ocytocine est
impliquée dans le lien et le sentiment de confiance. Il n’y a pas la
focalisation de l’attention sur l’autre personne, ni de motivation à aller vers
l’autre.
La
corticolibérine est une hormone produite par l’hypothalamus et permet la
focalisation de l’attention. Elle libère le cortisol qui produit le stress, la
vigilance et l’attention. C’est elle qui permet de se réveiller après le
sommeil. Elle intervient en cas de danger.
Les
études scientifiques pointues.
La
kisspeptine intervient dans le désir féminin.
----------------------
A propos de l’orgasme féminin :
Page 9 ((Sur les femmes) :
« Notre organe est plus indulgent. Plusieurs femmes
mourront sans avoir éprouvé l’extrême de la volupté. Cette sensation, que je
regarderai volontiers comme une épilepsie passagère, est rare pour elles, et ne
manque jamais d’arriver quand nous l’appelons. »
Denis Diderot
Histoire de madame de la Pommeraye
Folio classique 2018
Edition dérivée de Jacques le fataliste et son maître.
(entre 1765 et 1784)
Page 87 :
L’hôtesse : Pourquoi cesser de l’aimer sans rime ni
raison ? »
Denis Diderot
Histoire de madame de la Pommeraye
Folio classique 2018
Edition dérivée de Jacques le fataliste et son maître.
(entre 1765 et 1784)
-----------------------
Xochiquetzal, « plume fleurie »
Culture aztèque
Mexique, bassin de Mexico
1325 – 1521
Jeune déesse de la beauté et de l’amour, Xochiquetzal est
aussi patronne des tisserands et des artistes.
Musée du Quai Branly
Paris
-------------------------------------
------------------------------------- Jean-Claude Romand
La phrase "Il a aimé ses enfants" a suscité des réactions:
---------------------------------
On espère vivement qu'il n'aimera plus personne!!!!
Je n'aurais pas dit mieux.
-------------------------------
On ne tue pas par amour, mais par possession. Il obtient sa libération parce que son acte était un acte "d'amour"
--------------------------------- NDLR: il a tué ses parents, son épouse et ses enfants. L'affaire Romand est une affaire criminelle française. Elle implique Jean-Claude Romand, qui a menti à ses proches pendant dix-huit ans sur ses activités en se prétendant médecin et chercheur. cinq-vies-rayees-pour-effacer-une-double-vie
--------------------------------------------------
FEMALE PLEASURE
Bande
Annonce (2019)
Documentaire
Cinq héroïnes, cinq pays, même combat : s’affranchir des
préjugés, combattre les violences faites aux femmes, conquérir le droit à
disposer de son propre corps. Brisons le silence, soyons invincibles,
revendiquons #Female Pleasure !
---------------------------------------------
NDLR : la conclusion sur Balance ton Porc est hâtive,
mais l’étude démontre qu’il y a mille autres raisons…
Baisse de l’activité sexuelle chez les jeunes adultes
américains attribuée au mouvement # Balance ton porc.
(…) 23 pour cent
des Américains âgés de 18 à 29 ans ont dit qu’ils n’avaient pas de rapports
sexuels au cours des 12 mois précédents.
(…) Le Quotidien
« the economist » a rapporté dans une vidéo publiée sur Twitter
que #MeToo ou # Balance ton porc a « responsabilisé les femmes
tout en approfondissant les craintes masculines sur des allégations de
harcèlement. Sexuel"
Le sexe et l'égalité dans le plaisir. Liberté, égalité, sexualité! -------------------------------------
P
53 :
Les
femmes et le plaisir :
"Sexe
charmant, vous serez libre ; vous jouirez comme les hommes de tous les
plaisirs dont la nature vous fait un devoir ; »
Français encore un effort si vous voulez être
républicains.
Marquis de Sade
Editions Mille et une nuits
2014
Première édition en 1795 ------------------------------------------------------
Jean-Baptiste Botul
La vie sexuelle d’Emmanuel Kant
Editions Mille et une nuits – 2 000
Première parution : après 1946.
Botul
a connu une brève liaison avec la princesse Marie Bonaparte en 1920 et a probablement rencontré Stephan Zweig en
1934.
p
73 :
Définition
de la chasteté.
Pour
Botul, la chasteté « n’est pas négation du plaisir mais de la
génération. »
Le
plaisir personnel ne donne pas naissance à la nouvelle génération.
Les
philosophes se reproduisent sans les mères, sans utérus, seulement avec leur
esprit. Kant pouvait ainsi rester célibataire. -----------------------------
Jacques Réattu
Arles, 1760 – 1833
L'amour et Psychée Arles, 1824 Huile sur toile
Musée Réattu ---------------------------------
Sexe, jouissance et
consentement : la deuxième révolution sexuelle est arrivée.
La deuxième révolution sexuelle est arrivée. Libérées de la
perspective de la reproduction, libérées du mariage, les femmes ne l'étaient
pas complètement des hommes, ni de la morale. La sexualité est restée, en
partie, le lieu de la domination masculine.
(…) D'un côté,
il y a les femmes qui attendent, reçoivent, subissent et se soumettent, de
l'autre, les hommes qui choisissent, prennent, pénètrent et dominent.
(…)
On ne jouit pas pareil, et ce n'est peut-être pas un destin anatomique. Cette
"révolution égalitaire" semble passer par le clitoris, qui vit une nouvelle revanche sur des années de dogme
freudien, selon lequel les orgasmes clitoridiens étaient réservés aux petites
filles – l'orgasme était vaginal ou n'était pas.
(…) On avait oublié trop
longtemps le versant violent, traumatisant de la sexualité. Maintenant, il faut
accompagner le discours sur le consentement en parlant de l'aspect joyeux de la
sexualité.
Brauner
confie ses dessins à son ami sculpteur Michel Herz qui réalise un prototype en
plâtre, aux Celliers du Rousset, entre 1942 et 1945.
Nombre
est une pièce capitale et a été souvent photographiée. Cette créature fantastique,
pourvue à la fois des caractères mâle et femelle, porte dans son abdomen une
petite figure de plomb. Le thème de l’hermaphrodite illustre l’importance de la
notion de sexualité comme un moyen d’accomplissement intégral de l’être, comme
« équation au monde ».
Musée
Cantini
Marseille
----------------------------------------
La
mémoire d’un magicien, Victor Brauner.
(…)
Nombre est un hybride franchement bizarre. Ses yeux sont
clos, sa main gauche brandit la forme d’un serpent, c’est un
hermaphrodite doté de seins et d’un sexe en érection. Sur son
dos, on aperçoit trois cornes ainsi qu’une nageoire de poisson. À
la place de son ventre on découvre une boîte porteuse d’un petit
personnage. Léguée au musée Cantini en 1988, conformément aux
décisions de sa veuve Jacqueline, cette sculpture avait pour son
auteur valeur de talisman. Pour ses portraits photographiques, dans
son atelier et dans son appartement parisien du 72 de la rue Lepic,
Victor Brauner posa plusieurs fois en sa compagnie.
Femme et clitoris Paris 11 19 L'orgasme vaginal n'existe pas! --------------------------------------------------
Annie Ernaux, écrivaine, pense que nous vivons dans une société d'injonction à faire l'amour. ----------------------------------------------------------------
Alain Lhote est avocat à Marseille La prostitution étudiante "Entretenir des rapports sexuels dénués de sentiments peut engendrer de la schizophrénie."
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L'amour au féminin ne passe pas. Etre lesbienne, est-ce vivre cachée? 58% des agressions se font sur des couples de femmes. -------------------------------
La mal baisée
"- Au fait, aujourd'hui, on m'a traitée de mal baisée. MDR.