Bipolarité :
50% des sujets ont moins de 21 ans.
Autant d’hommes que de femmes.
Le diagnostic est très tardif. Il peut mettre dix ans à être établi depuis l’apparition des premiers « événements ».
Les phases s’enchaînent différemment selon les sujets.
Trois ou quatre symptômes :
- Grandeur ou estime de soi exacerbée.
- Réduction drastique du sommeil.
- Plus grande communicabilité, même avec des inconnu.e.s
La
génétique pour ces maladies mentales.
Elle existe. Mais il y a aussi l’environnement. Ces deux niveaux vont être en interaction et vont engendrer une vulnérabilité.
Pour avancer dans ces connaissances, les recherches se font dans les laboratoires en lien avec l’hôpital, les médecins, la clinique. Il y a un va et vient entre la recherche clinique et la recherche fondamentale pour essayer d’améliorer la prise en charge des patient.e.s, leur bien-être et la santé en général.
Des patients et patientes ne répondent pas aux traitements médicamenteux. Par exemple, les antidépresseurs pour la dépression. Il y a une longue période de latence avant qu’ils ne fassent de l’effet. Après huit semaines de traitement par antidépresseur, un tiers de ces personnes ne répondent pas à la molécule. Après d’autres essais (au moins quatre), 40% de ces « non-répondeurs » se trouvent en impasse thérapeutique.
La
modification des gènes.
Le calcium est le liant qui permet aux neurones de communiquer entre eux.
Un gène donné va engendrer des canaux très proches mais légèrement différents des uns et des autres.
Cela demande une étude moléculaire.
Ce gène modifié permet-il encore la communication entre les neurones de façon correcte ou perturbée ?
La
vulnérabilité au stress peut entraîner une dépression.
Ces recherches sur les modifications des gènes ne peuvent pas être effectuées sur l’humain directement.
Des expériences de stress ont été faites sur des animaux. On a observé des modifications de certaines parties du cerveau qui peuvent diminuer en taille avec l’atrophie du cortex préfrontal.
L’hippocampe est impliqué dans la mémorisation, l’apprentissage, le comportement émotionnel et l’humeur.
L’amygdale a été aussi modifiée en taille en fonction du stress subi par les animaux.
Le stress peut être ponctuel, plus chronique voire dramatique.
Face à ces événements, avec notre cerveau qui y est plus ou moins réactif, quelle est l’importance de notre profil génétique ?
Etude
publiée en 2007 sur la dépression et la sérotonine.
Les chercheurs et chercheuses se sot intéressé.e.s à un transporteur de la sérotonine.
C’est un neurotransmetteur des molécules qui permettent à un neurone de communiquer avec un autre neurone.
Il est impliqué dans l’humeur.
Le manque et la diminution de sérotonine ont été bien documentés dans la dépression.
La
variation génétique au niveau du neuro-transporteur de la sérotonine.
Ce transporteur connaît deux formes de gène :
une longue et une courte.
C’est un polymorphisme. Dans la population, certains individus vont être porteurs de la forme longue et les autres individus de la forme courte de ce gène.
Cette forme courte est très intéressante. Elle va induire un nombre de transporteurs de la sérotonine plus élevé.
L’allèle
courte et le stress.
Quelle est la probabilité de développer un épisode dépressif quand on est porteur de la forme courte du transporteur de sérotonine ?
Episode dépressif, avoir des idées de suicide ou faire des tentatives de suicide : c’est plus important pour les sujets qui en sont porteurs.
Les
traumas et les maltraitances s’évaluent grâce à des questionnaires.
Dans l’enfance, ils peuvent être dus à des abus émotionnels, physiques, sexuels, à des négligences émotionnelles ou physiques.
Ces formes de maltraitances associées à la forme courte de ce gène vont augmenter très fortement la susceptibilité de développer un épisode de dépression majeure.
Traumas et maltraitances et dépression majeure
Les
rates et le stress de contention.
Pendant leur grossesse qui dure 21 jours, des rates n’ont pas pu sortir de leur boîte pendant la deuxième période. Elles ont mis bas, ont élevé leurs petits tranquillement et organisé le sevrage au bout de trois semaines. Ce sont les petits, devenus grands, qui ont été l’objet de l’étude.
Il y a eu un groupe contrôle à côté.
Le stress a été banal, court et peu intense.
Les concentrations de cortisol et d’ACTH (= molécule régulatrice au niveau de l’hypophyse. Cette hormone déclenche la libération de cortisol.) ont été observées.
Pour ces deux facteurs endocriniens, le groupe de rat.e.s stressé.e.s en prénatal a des niveaux très importants de cortisol et d’ACTH dans le sang.
Diagnostic
différencié entre la dépression et la bipolarité.
La bipolarité est plus complexe à diagnostiquer et à repérer. Des épisodes dépressifs font partie des troubles bipolaires. Ils peuvent être confondus.
Les réactions hypomaniaques ou hyper maniaques sont peu visibles et repérées.
Mais les traitements ne sont pas du tout les mêmes. Donner des antidépresseurs à des personnes qui souffrent de troubles bipolaires peut faire pire que mieux.
Deux
facteurs inflammatoires : l’interleukine et le TNF.
Les chercheurs et chercheuses ont regardé s’il y avait des différences entre des sujets contrôles chez des sujets dépressifs et dépressives et un troisième groupe de sujets bipolaires.
Le TNF était augmenté dans la dépression alors que l’interleukine était augmentée dans la bipolarité.
Le
microbiote intestinal.
Nous le portons au sein de notre appareil digestif.
« 10 puissance 14.
2 kilos au sein de nos intestins.
Une grande diversité de bactéries. »
Des liens peuvent exister entre ce microbiote et le cerveau, via le système digestif, ou plus directement.
On nomme communément les intestins de « deuxième cerveau ».
Des souris axeniques sont dépourvues de microbiote.
Elles sont stériles et porteuses d’aucun germe au niveau de leur organisme. On doit les maintenir dans des incubateurs aseptiques.
Ces souris vont être comparées à des animaux contrôles.
Etude
publiée en 2013.
Par
Stephen Collins et ses collaborateurs et collaboratrices (Canada).
Cette étude porte sur des souris tranquilles et souris craintives et anxieuses.
L’équipe chercheuse a échangé les microbiotes.
Les souris zen au départ ont montré des signes d’anxiété. Et vice versa. Le groupe anxieux était devenu apaisé.
------------Transplantation
fécale de microbiote de patient.e.s dépressifs. et dépressives à des rats axéniques
(= sans microbiote)
En mesurant l’appétence des rat.e.s pour le sucre, on mesure leur capacité à être motivé.e.s, à prendre et à ressentir du plaisir (= anhédonie). Les rat.e.s qui ont reçu le microbiote des patient.e.s déprimé.e.s ont une moins forte attirance pour la boisson sucrée.
Des tests de mesure d’anxiété et les rat.e.s qui avaient reçu le microbiote de personnes déprimées montraient plus de signes d’anxiété.
Les
différentes bactéries et leur rôle.
Il y a 100 mille milliards de bactéries.
Il y a 2 millions de gènes.
Ils servent à étudier les profils correspondant aux maladies mentales, et cela demande des big data au niveau des ordinateurs.
Si une bactérie apparaît en rouge, c’est qu’elle est différente chez les personnes déprimées que chez les personnes bipolaires et contrôles.
Si une bactérie apparaît en vert, c’est qu’elle présente une quantité différente chez les personnes bipolaires et contrôles.
Si une bactérie apparaît en jaune, c’est qu’elle présente une perturbation chez les personnes bipolaires et les personnes déprimées.
Certaines souches ou familles bactériennes sont augmentées chez les personnes dépressives, ou diminuées chez les personnes bipolaires. Ou parfois augmentées ou diminuées dans les deux pathologies.
Ces
bactéries ont différentes fonctions.
Les entérobactéries sont impliquées dans des phénomènes pro inflammatoires. Elles sont augmentées chez les personnes bipolaires ou en dépression sévère.
Les foecalibactéries ont des actions anti inflammatoires. Elles sont diminuées chez les personnes déprimées ou souffrant de troubles bipolaires.
La dépression et la bipolarité sont-elles héréditaires ?
Non. Mais la susceptibilité de développer une dépression
quand on a un des deux parents atteint de dépression augmente de 20%.
Pourquoi
les premiers symptômes apparaissent-ils à l’adolescence ?
Le cerveau arrive à maturité vers vingt ou vingt-cinq ans. Les neurones sont tous là à la naissance. Les connexions entre eux et leur intensité, leur force, les zones cérébrales en lien avec les autres vont évoluer. La plasticité cérébrale fait qu’il y a une certaine vulnérabilité à ce moment-là de la vie (= adolescence). Encore plus pendant ce moment de neuro-développement qu’après. Ca pourrait expliquer que ces maladies mentales émergent à cet âge-là.
L’apparition de la dépression est plus tardive.
Le
poids de la génétique est plus important dans la schizophrénie et la bipolarité que dans la
dépression.
Les sels de lithium.
Ce n’est pas le seul traitement. Des neuroleptiques peuvent
être prescrits.
Il y a 30% de non répondeurs dans le trouble bipolaire. L’arsenal médicamenteux n’est pas aussi riche que pour les antidépresseurs qui connaissent une gamme plus large.
Le
cannabis médical.
Le THT et le CBD sont les deux molécules actives contenues dans la plante qu’est le cannabis. Le cannabis médical est en plus forte teneur de CBD. Il a des actions d’anxiolyse. Il va y avoir un apaisement.
Mais
dans la schizophrénie, un des
facteurs qui semble jouer un rôle, c’est la prise de drogues, dont le cannabis.
Quand on consomme à l’adolescence de façon importante, des études montrent que
c’est un facteur de risques ou de susceptibilité à déclencher ces crises.
--------------
Le CGLPL (Contrôleur
général des lieux de privation de liberté) vient de publier son rapport d’activité
pour 2019. Coup de projecteur (en 4 points) sur les atteintes aux
droits fondamentaux dans les hôpitaux psychiatriques.
(…) Si plusieurs hôpitaux ont progressé en matière de liberté
d’aller et venir, certains aspects restent parfois inachevés. Tous les
établissements n’ont pas surmonté l’obstacle psychologique que constitue le
statut d’admission des patients, « certains
considérant que tout patient en soins sans consentement doit être enfermé,
d’autres affirmant à juste titre que tout patient en soins libres doit être
placé en unité ouverte mais fermant les unités s’il vient à manquer de place
pour des patients en soins sans consentement », constate le CGLPL.
Enfin, il n’est pas rare que « la
fermeture des unités aille de pair avec une inversion du principe de la liberté
: tout est autorisé sauf exception décidée par le médecin en secteur ouvert,
tout est interdit sauf autorisation du médecin en secteur fermé : téléphoner,
sortir à l’air libre, fumer, etc. » Il arrive aussi les portes
ne sont ouvertes que pendant des créneaux horaires très restreints.
Conclusion du CGLPL : « Dans de
nombreux cas, la préoccupation sécuritaire prévaut sur celle du soin et de
l’autonomie des patients. Les possibilités de sortir de l’unité sont
restreintes même pour les patients en soins libres. »
psychiatrie-les-droits-fondamentaux-des-personnes-privees-de-liberte-toujours-bafoues
NDLR :
encore un numéro de téléphone « magique » utilisé par le gouvernement
à rajouter à leur longue liste miraculeuse. Allez voir un psy plutôt. Et
demandons des moyens supplémentaires pour notre santé en général.
Le terme
« santé mentale » est utilisé pour la première fois en France, à
grande échelle. Il n’y a pas de santé sans santé mentale.
Coronavirus : Le gouvernement
lance une campagne pour inciter à « parler » de ses problèmes
psychologiques.
CRISE 31% des Français rapportent des états anxieux ou dépressifs,
un niveau élevé qui persiste depuis que la crise du coronavirus.
« En parler
c’est déjà se soigner », assure cette campagne, organisée par Santé
publique France et le ministère de la Santé, pour souligner qu’il est
« primordial » de détecter les troubles psychologiques et
psychiatriques « afin de permettre une prise en charge adaptée ».
(…) « L’objectif de la campagne est de
favoriser le repérage des principaux symptômes anxieux (irritabilité, sensation
de panique) et dépressifs (tristesse, perte d’intérêt, d’énergie) ainsi que des
problèmes de sommeil (souvent associés aux états anxieux et dépressifs) à
travers des scènes de la vie quotidienne », détaille l’agence sanitaire.
Un
sujet encore tabou.
(…)
Un tiers des Français anxieux ou dépressifs.
Elle rappelle
également l’existence du numéro vert 0 800 130 000 (créé par le gouvernement
pour répondre à toutes les questions liées au Covid, mais seulement 17 %
des personnes interrogées savent qu’il donne accès à un service de soutien
psychologique) et du site Psycom.org, « site d’information
proposant une information fiable, accessible et indépendante (…) sur la santé
mentale et les troubles psychiques ainsi que des contenus spécifiques sur la
santé mentale et la COVID-19 ».
31 % des
Français rapportent des états anxieux ou dépressifs, un niveau élevé qui persiste depuis
plusieurs mois, selon la dernière et 21e vague de l’enquête que Santé publique
France mène régulièrement depuis un an.
coronavirus-gouvernement-lance-campagne-inciter-parler-problemes-psychologiques
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Le Covid 19 laisse des séquelles neurologiques et psychiatriques six mois après :
Covid-19. Un tiers des malades gardent des séquelles psychologiques ou neurologiques.
Une personne sur trois ayant attrapé le Covid-19 souffrirait de problèmes psychologiques ou neurologiques plusieurs mois après, selon une étude parue dans la revue The Lancet Psychiatry.
(…) Anxieté et trouble de l'humeur.
(…) L’anxiété (17 %) et les troubles de l’humeur (14 %) figurent parmi les diagnostics les plus fréquents.
(…) Bon nombre de ces troubles étant « chroniques », il plaide pour doter les systèmes de santé de ressources « pour faire face aux besoins ».
covid-19-un-tiers-des-malades-gardent-des-sequelles-psychologiques-ou-neurologiques
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Le chèque psy pour les étudiants, une mesure encore
fragile.
Ce
dispositif entré en vigueur le 1er février, permet à tous les étudiants
d'accéder à un accompagnement entièrement pris en charge. Pour trois séances.
(…) Mais comment faire quand
trois séances ne suffisent pas à soulager un mal-être profond? Une séance
d’environ 1 heure chez un psychologue (dans le privé) coûte entre 60 et 90
euros. Les CMP (centres médico-psychologiques)? Impossible, selon
Gabrielle*: “Nous avons dépassé les un an d’attente dans ces centres.
Aujourd’hui, il n’y a plus aucune place de disponible”.
(…) Priver une partie de la
population de soins vitaux, qui plus est celle qui représente l’avenir d’un
pays, par manque d’accessibilité financière serait “une grave erreur” selon la
psychologue.
(…) Il réclame une vraie
réforme du système de santé, notamment mentale, pour les étudiants:
“Structurellement, il faut revoir l’organisation de ces services de santé
universitaires qui ont besoin de moyens beaucoup plus importants. Nous n’avons
aucune réponse.”
cheque-psy-etudiants-une-mesure-encore-fragile
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« Face a la détresse
étudiante, ça n'est pas d'un minable chèque Psy dont nous avons besoin, mais la
gratuite de tous les soins psychologiques ! »
Le poing levé Mirail.
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NDLR : Et rien pour
les adultes ?
10 séances, cela fait à
peine trois mois. Il faut quelques années de psychothérapie pour se sentir
mieux !
Covid-19 et
santé mentale : les enfants pourront bénéficier d’un forfait psy de 10 séances
gratuites.
(…) Le forfait permettra le remboursement à
100 % de 10 séances de psychologue en ville pour des enfants et
adolescents de 3 à 17 ans, a précisé la présidence. Il sera activable tout au
long de la crise, auprès de psychologues partenaires identifiables sur une
plateforme et dans le cadre d’un parcours de soin passant par tout médecin, qui
prescrira ce forfait d’urgence.
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Les adolescent.e.s seraient-iels déprimé.e.s par leurs parents qui soutiennent Macron qui leur bouche leur avenir et les sacrifie?
Santé : une
étude révèle des conséquences dévastatrices quand on dort moins de 7 heures par
nuit.
Il est de plus en plus en commun de voir
des personnes victimes de trouble de sommeil. Un mal parfois négligé et
pourtant grave pour la santé de l’humain. Les conséquences du manque de sommeil
étant inquiétantes, une étude a révélé d’ailleurs qu’elle pouvait être
désastreuses au point de conduire à une démence.
(…) Selon les résultats d’une étude britannique
publiés ce mardi 20 avril dans la revue Nature Communications,
dormir six heures ou moins par nuit est loin d’être suffisant.
(…) Si les résultats suggèrent l’existence d’un lien
entre la durée du sommeil et le risque de démence, ils n’ont pas pour autant
permis d’établir une relation de cause à effet. Selon l’OMS, près de dix
millions de nouveaux cas de démence sont par ailleurs dénombrés chaque année
dans le monde, dont la maladie d’Alzheimer.
sante-une-etude-revele-des-consequences-devastatrices-quand-on-dort-moins-de-7-heures-par-nuit
NDLR : Ouvrez plus de
lits dans les hôpitaux psychiatriques et embauchez du personnel en conséquence
pour améliorer la vie hospitalière.
Les personnes dérangées
mentalement doivent être soignées, pas emprisonnées.
Sarah Halimi
Juger les fous pour satisfaire l’opinion. Sous la pression de
la rue, Dupond Moretti , le ministre
de la Justice veut réformer à la va-vite l’irresponsabilité pénale.
L’Humanité.
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Cadeau de la COVID et de la gestion du gouvernement:
dépression pour 40% des jeunes travailleurs moins de 29 ans!
Voici une génération sacrifiée.
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NDLR :
c’est énorme. Notre société capitaliste ne protège pas notre jeunesse.
UN
TIERS DES 18-24 ANS AURAIENT UN TROUBLE DE SANTÉ MENTALE.
32%
des Français âgés entre 18 et 24 ans estiment souffrir d’un trouble de santé
mentale. C’est 11 points de plus par rapport à l’ensemble de la population,
apprend-on d’une enquête Ipsos pour la Fondation FondaMental.
2 jeunes sur 3 redoutent l’impact de la crise sur leur santé mentale.
(…) Un
tiers des adultes concernés par an état anxieux ou un état dépressif.
(…) Au cours de la semaine écoulée, 29% des
personnes interrogées présentaient un état anxieux ou un état dépressif (10% un
état anxieux seulement, 10% un état dépressif seulement et 9% un état à la fois
dépressif et anxieux). Les problèmes de sommeil ont globalement augmenté
depuis le début du premier confinement, 67% des personnes rapportant un
problème de sommeil au cours de la semaine écoulée. La prévalence des états
dépressifs s’est stabilisée à un niveau élevé : environ 20% de la population
concernée, contre 10% en 2017.
troubles-sante-mentale-jeunes-etat-anxieux-depressif
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Santé mentale.
Le "burn out" (= lâcher prise, en français) concernerait 2 millions de salarié.es.
"L'Humanité"
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Santé mentale et prison.
Une prison n'est pas un hôpital psychiatrique. Elle aggrave les pathologies mentales des personnes.
Les politiques sécuritaires créent de la criminalité.
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Pour
le remboursement des séances avec un psychologue.
Santé
mentale.
La profession se mobilise, ce jeudi 10 juin, dans
toute la France. Elle dénonce le mépris du gouvernement et ses insuffisances,
et réclame une amélioration de la prise en charge de sa spécialité.
L‘Humanité
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L’Irlande, le pays catholique où le fou est respectable –
p 239 :
Carlos va embarquer tout un équipage composé de « dix-huit homme internés dans un hôpital psychiatrique du nord de la France. (…) Il s’avère que les malades, gavés de neuroleptiques, résistent parfaitement au mal de mer tandis que les accompagnateurs sont prostrés ».
A Kinsale, les Irlandais.e.s sont « ému.e.s par l’audacieuse croisière. (…) La presse locale lui donne de l’ampleur. »
Hervé Hamon
L’Abeille d’Ouessant
Récit
Editions du Seuil – 1999
Internes, mobilisons-nous pour protéger notre Santé Mentale, pour défendre et faire appliquer nos droits, pour protéger les futures générations et surtout nos patient.e.s
Mobilisation des internes : "Des revendications légitimes, l'avenir de l'hôpital public est menacé", estime l'urgentiste Louis Soulas.
Les internes en médecine sont épuisés, d'autant plus en cette période Covid. Ils ont manifesté à Paris ce samedi 19 juin et se sont mis en grève pour réclamer des moyens supplémentaires pour l'hôpital public.
(…) Est-ce que le risque est que cela se répercute sur les patients, avec des erreurs médicales ?
Bien sûr. On oublie trop souvent que les internes sont en formation, qu'ils ne devraient pas être en première ligne sur la prise de décision.
(…) Ce qui est très inquiétant, c'est qu'actuellement on se rend compte qu'il y a beaucoup de médecins qui vont quitter l'hôpital pour aller vers d'autres modes d'exercice. Et c'est l'avenir de l'hôpital public qui est toujours menacé aujourd'hui.
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Santé mentale en France.
Deux ministres d'état se battent. Eric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin.
C'est l'état d'urgence!
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Troubles psychiques.
A quel âge apparaissent-ils?
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NDLR : Les troubles mentaux ne sont pas forcément
génétiques, ni héréditaires.
Britney Spears' experience is part of a long history of people with
disabilities — most often people of color — being forcibly sterilized, forced
to end pregnancies, or losing the right to raise their own children.
L'expérience de Britney Spears fait partie d'une longue histoire de personnes handicapées - le plus souvent des personnes de couleur - stérilisées de force, contraintes d'interrompre une grossesse ou de perdre le droit d'élever leurs propres enfants.
ACLU.
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Britney Spears Gets Her Voice
Back.
Britney
Spears’ heartbreaking testimony shows the importance of letting mentally ill
people speak for themselves.
Britney Spears récupère sa parole.
Le témoignage déchirant de Britney Spears montre
l’importance de laisser les personnes atteintes de maladie mentale parler
d’elles-mêmes.
(…) On a day when everyone is still feeling the power of letting Britney
Spears tell her story in her own words, this is the statement that seems most
important. If we truly listen to Britney, we have to think about all the people
just like her who are still going unheard.
Un jour où tout le monde ressent encore le pouvoir de
laisser Britney Spears raconter son histoire avec ses propres mots, c’est la
déclaration qui semble la plus importante. Si nous écoutons vraiment Britney,
nous devons penser à toutes les personnes comme elle qui ne sont toujours pas
entendues.
britney-spears-gets-her-voice-back
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Britney Spears
"Libérez-la!"
Gif
"Libérez Britney et toutes les femmes du contrôle des hommes abusifs."
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"Une fois que vous avez fait admettre qu'une
femme est folle, et par conséquent justifié votre droit de la contrôler et
d'abuser de votre autorité sur elle, toute douleur ou colère qu'elle pourra
exprimer devient une preuve de plus de sa folie"
Laurent Weppe.
--------------
Britney Spears has had no control
over her finances, her health, or even her ability to have a child for 13
years. It has to end. It’s time to Free Britney and all women from controlling and
abusive men.
Britney Spears n’a eu aucun contrôle sur ses finances,
sa santé ou même sa capacité à avoir un enfant pendant 13 ans. Il faut que cela
cesse.
Il est temps de
libérer Britney et toutes les femmes des hommes contrôlants et violents.
Comme Simone
Biles, ayons la force de parler santé mentale – BLOG.
Voilà à quoi peut aussi ressembler le courage.
(…) Force de briser le tabou.
Quelle force. Dire que ça ne va pas quand la société insidieusement nous l’interdit. Rappeler que les sportives ne sont pas des super héros, mais des êtres humains.
comme-simone-biles-ayons-la-force-de-parler-sante-mentale-
------------------
Ils ont entre 18
et 30 ans. Ils sont schizophrènes, bipolaires, ou ils ont
connu l'enfer de la dépression. Ils racontent
face à la caméra, avec courage, leur foi dans l'avenir au delà de la maladie.
Un documentaire signé ARTEfr.
une-vie-de-jeune-en-psychiatrie
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Covid-19 : les effets de la crise
sanitaire sur la santé mentale perdurent.
Les enquêtes de Santé publique
France témoignent d’une fréquence élevée des troubles du sommeil et
d’anxiété. Chez les enfants, adolescents et jeunes adultes, la situation reste
inquiétante.
(…) Certes, le niveau des états anxieux
reste inférieur à celui du premier confinement (27 %) mais 63 % des
Français déclarent des problèmes de sommeil.
les-effets-de-la-crise-sanitaire-sur-la-sante-mentale-perdurent
------------
Santé mentale et psychiatrie : les fausses bonnes nouvelles de Macron.
Aux assises de la santé
mentale, le chef de l’État a promis un remboursement de séances de
psychothérapie, dans des conditions jugées insuffisantes et contre-productives.
(…) Une situation dont a pris acte Emmanuel Macron, qui a
promis la création de 800 postes en CMP dès 2022, sans préciser les professions
concernées. Une annonce bienvenue, bien qu’ « insuffisante au regard
des besoins réels », selon Isabelle Seff, psychologue et syndicaliste
CGT.
(…) Le fait de devoir d’abord passer par un généraliste,
non formé aux troubles psychiques, est perçu comme « un mépris des
psychologues », assure Stéphanie Bertholon-Allagnat,.
Acclaimed poet and writer Sylvia
Plath was born in
La célèbre poète et écrivaine Sylvia Plath est née à Boston, dans le Massachusetts, aux États-Unis. Elle est surtout connue pour deux de ses recueils de poésie, « The Colossus and Other Poems » et « Ariel et son roman The Bell Jar ».
Si elle est surtout connue de façon internationale
pour sa poésie, elle tire également sa notoriété de The Bell Jar (en français,
La Cloche de détresse), roman d'inspiration autobiographique qui décrit en
détail les circonstances de sa première dépression, au début de sa vie
d'adulte. Sa vie, son œuvre et son esthétique poétique et littéraire sont le
sujet de milliers d'études dans le monde entier.
Plath a reçu un prix Pulitzer de poésie à titre posthume en 1982.
-----------------
Graph
Paris Saint-Ouen
"La vraie sagesse, c'est d'être toqué".
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NDLR : à cette longue liste, on peut rajouter
Michel-Ange Flori qui vient d’être condamné à 10 000 euros pour une
affiche qui n’a pas plu à Macron.
Un homme interné après avoir crié "Macron
démission!" pendant un journal télévisé.
Un homme a été placé
en services psychiatriques après avoir crié un slogan appelant à la démission
d’Emmanuel Macron, durant le journal télévisé de France 2. Le même sort avait
été réservé à l’auteur du récent jet d’œuf sur le Président.
(…) Il a tenu des propos décousus, ce
qui a motivé le procureur de la République à demander l’intervention d’un
psychiatre. À l’issue de cette consultation, l’individu a finalement été placé
en services psychiatriques.
(…) Des cas qui poussent certains
observateurs à se demander si nous n’assistons pas aujourd’hui à une
psychiatrisation du débat politique.
(…) Les excès de zèle de la justice ont souvent été
montrés du doigt, comme dans le cas de cette Toulousaine, placée en garde à
vue pour une banderole "Macronavirus" accrochée dans son jardin.
un-homme-interne-apres-avoir-crie-macron-demission-pendant-un-journal-televise
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La santé mentale des étudiant-e-s est préoccupante et ne s'améliorera pas dans l'avenir.
"L'Humanité "
--
Covid et santé mentale : la vulnérabilité croissante des étudiants lors des confinements est préoccupante pour le futur.
C'est un nouvel éclairage qu'apporte sur la santé mentale des étudiants et sa particulièrement dégradation lors de la pandémie, une équipe de l'Inserm et de l'Université de Bordeaux au Bordeaux Population Health Center, en la comparant à celle des non-étudiants.
Le Quotidien du Médecin.
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Covid-19: la santé mentale des étudiants plus dégradée que celle du reste de la population.
Dans une nouvelle étude, publiée ce mardi dans la revue Scientific Reports, des chercheurs de l'Inserm et de l'université de Bordeaux montrent que les étudiants sont plus concernés par des troubles anxieux ou dépressifs depuis le début de la crise sanitaire que le reste de la population.
(…) Les troubles d'anxiété et de dépression sont, en effet, plus élevés pour ces derniers lorsqu'ils sont confinés. Et la deuxième période de confinement a, par ailleurs, été plus difficile: 50% ont rapporté des symptômes dépressifs à l'automne 2020 contre 36% en mars 2020.
Un deuxième confinement plus difficile.
(…) Les résultats de l'étude montrent ainsi que pendant cette période, 36,6% des étudiants ont déclaré des symptômes dépressifs, 27,5% des symptômes d'anxiété et 12,7% ont rapporté des pensées suicidaires. Des données plus importantes que pour les non-étudiants, qui sont respectivement 20,1% à avoir ressenti des symptômes dépressifs, 16,9% de l'anxiété et 7,9% à avoir eu des pensées suicidaires.
(…) Près de 70% des personnes interrogées faisaient par exemple état de problèmes de sommeil cet automne et 26% indiquaient montrer des signes d'état anxieux.
-----------
Le preneur d'otages de Paris 12e est en fait un malade psychiatrique dont la prise en charge a été défaillante du fait du manque de moyens du secteur psychiatrique qui le suit (activité réduite de 50 % depuis plusieurs mois, alerte faite par la CGT sur les risques encourus !)
Christophe Prudhomme.
La santé mentale très dégradée
70% des personnes ayant répondu à l’enquête de CoviPrev, initiée par le ministère de la Santé et Santé publique France, dans la semaine du 7 au 14 février, ont déclaré avoir des problèmes de sommeil. Cela représente une hausse de 4 points par rapport à la vague précédente. Ce qui confirme, si besoin les alertes de l’OMS qui indiquait mercredi que « la santé mentale était une des grandes victimes du Covid ».
La Marseillaise.
liseuse.lamarseillaise..jpg)
Le ratio Hommes/Femmes pour la dépression varie en fonction de la condition des femmes de ces pays.
Dans les pays scandinaves, pays moins patriarcaux, le ratio se rapproche de 1.
Les hommes sous-évaluent leur dépression. C'est mal vu. Avant, un dépressif était un fainéant.
----------
.jpg)
L'homme dépressif n'accepte pas le diagnostic.
Il "doit" être viril et travailleur.
Le virilisme pousse à sous-estimer la dépression chez les hommes.
A contrario, la femme peut manifester ses émotions. Tout en restant belle, performante et parfaite en tous points.
-----------------
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Travailler de nuit accroît l'appétit.
Le "burn-out" est un épisode dépressif.
L'épuisement des neurotransmetteurs provoque la dépression.
La "charge mentale" est la sollicitation psychique des femmes chez elles et au travail.
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Lire l’article en entier :
Les interactions entre la psychiatrie et le patriarcat.
Frédéric Boulanger.
L’auteur montre dans ce texte que le patriarcat influence les conceptions médicales. Au travers d’une analyse de l’hystérie, de la dépression et de l’anorexie, il montre l’influence dans le cadre du capitalisme actuel du patriarcat.
(…) L’anorexie mentale une maladie du patriarcat ?
Il faut savoir que ce trouble du comportement alimentaire n’est que récent et n’existe à priori que dans les sociétés occidentales.
les-interactions-entre-la-psychiatrie-et-le-patriarcat" Si vous parlez à Dieu, vous êtes croyant. S'il vous répond, vous êtes schizophrène. "
Pierre Desproges.
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