Anne
Edwards
La
vie déchirante de Vivien Leigh
Editions
France-Empire – 1978.
"Autant en emporte le vent"
avec deux vidéos de contexte historique.
Gone
with the wind
« Autant
en emporte le vent » devient « La gonorrhée (blennorragie) emportée
par le vent » Gonorrhea with the wind.
Jeu
de mot à partir de gone qui devient gonorrhea.
La
blennorragie gonococcique, aussi connue sous les noms de “chaude-pisse” ou
“gonorrhée”, est une infection causée par la bactérie
Neisseria gonorrhoeae. Le plus souvent localisée au niveau des organes
génitaux, cette infection se transmet lors des rapports sexuels. (Question
sexuelle).
Est-ce que la gonorrhée est grave ?
Les infections à N. gonorrhoeae non
traitées peuvent entraîner des complications et des séquelles chez la femme,
comme une inflammation pelvienne, une grossesse extra-utérine et l'infertilité.
Les complications chez l'homme sont une tuméfaction du scrotum, un
rétrécissement de l'urètre et l'infertilité. (Who int).
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Elle
est née en 1913.
Le
féminisme dans les années 1930 :
Vivien
fréquente, après 1931, un groupe de femmes qui ne voulaient pas être enchaînées aux enfants, à un mari, à une maison. Pour passer le temps, ces
femmes tournent des petits rôles dans des films (page 48).
Sa
santé mentale :
Page
73 :
Elle
passe pour capricieuse. Son caractère change brutalement, sans raison. On
dirait d’elle, en 2023, qu’elle est bipolaire.
Page
85 :
A 23
ans, l’amour qu’elle éprouve pour Lawrence Olivier l’apaise. Ses sautes
d’humeur passent encore pour des caprices.
Page
236 :
Kazan
la trouve très belle, mais Vivien ne parvient pas à dominer ses angoisses.
Page
242 :
En
1950, elle a 37 ans. La mésentente dans le couple est visible publiquement.
Vivien ne se souvenait plus de ses crises de colère et d’agressions.
Page
244 :
La
maladie mentale est déclarée. Elle griffe et gifle.
Psychiatrie
Troubles bipolaires et schizophrénie
Tensions sur antipsychotique
Approvisionnement défaillant.
Depuis janvier, un
antipsychotique prescrit dans les cas de troubles bipolaires et de
schizophrénie subit de « fortes tensions d'approvisionnement ». Des alternatives doivent être proposées aux
patients concernés, ce qui n'est pas sans risque. (L’Humanité).
La rupture actuelle de
quétiapine (Xéroquel) crée une situation inédite et vraiment très problématique.
(Santé mentale).
L'Agence nationale de sécurité
du médicament a reconnu, le 10 mars, de « fortes tensions d'approvisionnement » concernant la quétiapine. (Le Monde).
03 25
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Page
251 :
Elle
a besoin de repos. Elle souffre d’hallucinations et a des crises d’hystérie
(oh, ce mot est galvaudé pour les femmes !!).
Page
274 :
Noël
Coward, auteur de pièces de théâtre,
Korda, et son premier mari apaisaient ses crises d’angoisse. Ils la calmaient
et la rassérénaient.
Page
291 :
Quand
Vivien joue un rôle, elle oublie ses angoisses qu’elle retrouve une fois
démaquillée.
Page
298 :
Vivien
avait honte de sa maladie mentale. Elle ne dormait plus ou très peu et buvait
beaucoup d’alcool.
Page
299 :
Elle
va subir maintes fois, à partir de 1960, des électrochocs qui provoquent des
brûlures au front. Les calmants sont plus lents à soulager la crise. Elle prend
tant de médicaments qu’ils perturbent sa personnalité. Elle passe par trois
étapes : non maîtrisable, pitoyable, puis adorable (page 303). Ses crises
commencent par des chutes, continuent avec des rechutes et la plongent dans le
vertige (page 318).
Page
301 :
Elle
rajoute à ces mauvais traitements la tabagie.
Page
319 :
En
1961, en plus de l’alcool, elle connaît des crises de boulimie.
Page
308 :
Quand
elle est heureuse, elle est dépensière. Quand elle allait bien, elle était
disciplinée (page 320).
Page
339 :
Elle
a honte de ses crises.
Sa
relation avec Lauwrence Olivier :
Elle
s’épuise à égaler Lawrence. Elle passe ses nerfs sur son entourage, pas sur Lawrence
(page 165).
Elle
obtient un Oscar avec « Autant en emporte le vent ». Olivier, jaloux,
obtient un Oscar pour « Hamlet » et un second pour « Henry
V » (page 223).
En
1946, elle s’essouffle à vouloir égaler Olivier qui la dépassait toujours (page
206).
Page
207 :
Elle
était une star internationale au cinéma, lui une star au théâtre avec
Shakespeare.
Page
244 :
Elle
reçoit un second Oscar au cinéma, mais seul le théâtre intéresse Vivien.
Page
265 :
Olivier
a deux ambitions. En numéro un, il veut être le meilleur acteur shakespearien.
En numéro deux, il aime Vivien.
Page
274 :
En
1956, il va tourner avec Marilyn Monroe. Ses intérêts passent au-dessus de
l’état de santé de Vivien.
Page
287 :
Olivier
part avec Joan Plowright, âgée de trente ans en 1958. Vivien se sent exclue et
rêve de le reconquérir.
Page
291 :
Vivien
va jouer seule, sans Olivier. Elle n’aime pas le désœuvrement et jouera
jusqu’à la fin de sa vie. Elle doit tourner un film tous les deux ans, après
1964, pour maintenir son train de vie
(page 344).
Page
312 :
Elle
rapporte encore beaucoup d’argent au monde du cinéma et du théâtre. Les
assurances exigent en 1960, pour « Visage du plaisir » une visite
médicale. Miraculeusement, elle sera OK.
Page
315 :
En
1961, elle voulait faire tourner les têtes. Or c’est elle qui a la tête qui
tourne, du fait de sa maladie.
Page
220 :
Lawrence
Olivier se plaint de sa solitude, en pleine tournée monumentale et fêtée.
(Encore ? Il est comme James Dean…).
Page
363 :
Elle
meurt de la tuberculose, à 53 ans. Elle s’est étouffée avec ce qu’elle avait
bu.
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Vivien
Leigh
1939.
En 1939,
Vivien Leigh a remporté l'Oscar de la meilleure
actrice pour son rôle emblématique de Scarlett O'Hara
dans le film "Autant en emporte le vent", marquant
ainsi le début de sa gloire internationale. (Libra memoria).
En
1938, Laurence Olivier et Vivien Leigh se rendent à Hollywood, lui pour tenir le premier rôle dans Wuthering
Heights (Les Hauts de Hurlevent, 1939) produit par Samuel Goldwyn,
elle en vue d'auditionner pour le rôle très convoité de Scarlett O'Hara dans
l'adaptation du best-seller de Margaret Mitchell Gone with the Wind (Autant
en emporte le vent, 1939). (Universalis).
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Hattie McDaniel, Olivia de
Havilland, and Vivien Leigh
“GONE WITH THE WIND”
1939
Direction Victor Fleming
Hattie
McDaniel.
- Première actrice noire à remporter un Oscar
: Hattie McDaniel a gagné l'Oscar de la meilleure actrice dans un second
rôle pour son interprétation de Mammy dans Autant en emporte le vent.
- Exclusion due à la ségrégation :
Elle n'a pas pu assister à la première du film à Atlanta en raison des
lois de ségrégation.
- Décès précoce : Elle est décédée à
l'âge de 57 ans, comme trois autres acteurs principaux du film.
Olivia de Havilland.
- Nominations aux Oscars : Elle a
été nominée pour son rôle de Melanie Wilkes dans Autant en emporte le
vent, mais n'a pas remporté l'Oscar cette fois-là.
- Victoires ultérieures : Elle a
finalement remporté deux Oscars pour d'autres rôles.
- Résidence : Elle a vécu à Paris,
en France, jusqu'à sa mort à l'âge de 104 ans.
Vivien Leigh.
- Performance marquante : Vivien
Leigh a livré une performance remarquable dans le rôle de Scarlett O'Hara,
souvent considérée comme la meilleure de sa carrière.
- Relation avec Laurence Olivier :
Pendant le tournage, elle était sur le set avec Laurence Olivier et a
orchestré une introduction à David O. Selznick.
- Décès précoce : Elle est décédée à
l'âge de 53 ans, comme plusieurs autres acteurs principaux du film.
(Qwant).
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Marlon Brando and Vivien Leigh
Sur
le tournage de “A STREETCAR NAMED
DESIRE” - Un tramway nommé désir.
1951
ChezWarner Bros.
Burbank Studios, California.
Marlon
Brando et Vivien Leigh se sont bien entendus pendant le tournage de "A
Streetcar Named Desire" en 1951, devenant même amis,
bien que Brando ait refusé une relation romantique avec Leigh. Marlon Brando et
Vivien Leigh ont marqué l'histoire du cinéma par leur collaboration dans le
film "A Streetcar Named Desire" (1951), adapté de la pièce de
Tennessee Williams. Les deux acteurs ont livré des performances inoubliables :
- Vivien Leigh incarnait Blanche
DuBois, une ancienne institutrice au passé trouble.
- Marlon Brando jouait Stanley
Kowalski, le mari brutal de la sœur de Blanche.
Réalisateur
: Elia Kazan, qui a collaboré à plusieurs reprises avec Brando. (Qwant).
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