Projet de
vidéosurveillance à Foix : un recours contre l’organisation du conseil
municipal « sans public ».
C’était attendu, après avoir entendu Dominique Masset
contester les modalités d’organisation du conseil municipal fuxéen du 21
février dernier. Conseil qui reprenait, pour l’essentiel, l’ordre du jour
chargé de la séance programmée le 9 février et qui avait été ajournée après
l’intervention de militants anti-caméras durant les débats. En convoquant ce
nouveau Conseil, le maire de Foix Norbert Meler avait indiqué que la séance se
tiendrait « sans présence du public ». Il nous avait
précisé faire référence à l’article 8 du Règlement intérieur, qui stipule que « une retransmission directe
vidéo pourra être mise en place en cas d’impossibilité d’accueillir le public »
pour organiser les choses de la sorte.
(…) Foix en Commun.e conteste donc la tenue
« sans public » du Conseil et dénonce une décision « injustifiée et antidémocratique, qui s’appuie sur un
article du règlement intérieur flou et sujet à des dérives autoritaires ».
Cette démarche en annulation, si elle venait à aboutir, serait lourde de
conséquences, puisqu’elle ferait notamment « tomber » le vote du
budget primitif 2023 de la ville et du taux de taxe foncière.
projet-de-videosurveillance-a-foix-un-recours-contre-lorganisation-du-conseil-municipal-sans-public
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COS FLAMBANT
NEUF POUR LE GPIS.
GPIS-GIE (Groupement parisien interbailleur de
surveillance) a totalement réhabilité son ancien poste de commandement
opérationnel (PCO). La nouvelle structure, baptisée Centre des opérations et de
supervision (Cos), reçoit les appels des locataires, pilote les équipages sur
le terrain et coordonne leur action. Pour cela, il intègre les technologies
nécessaires au déploiement du nouveau système d’information Iris : un mur
d’images permettant d’afficher la géolocalisation des patrouilles en temps réel
ainsi que la cartographie 3D des sites surveillés, des postes de travail
optimisés, etc. Tous ces éléments permettent d’optimiser le déploiement
sécurisé des patrouilles et de réduire leurs délais d’intervention. Le nouveau
Cos du GPIS-GIE accueille
également deux postes de travail supplémentaires spécifiquement dédiés à des
superviseurs assermentés habilités à relever certaines infractions d’atteinte
au patrimoine.
VIDÉOSURVEILLANCE
À PARIS: UN SITE PERMET D'EXERCER PLUS FACILEMENT SES DROITS À VISIONNER LES
IMAGES.
(…) Il précise que ce droit ne peut
s'exercer à condition que la personne présente une raison précise à caractère
valable et que tout abus peut donner lieu à des refus voire des amendes.
Les
débats autour de la vidéosurveillance s'agitent en France à l'approche de Jeux
Olympiques 2024. La CNIL a indiqué s'opposer à la
reconnaissance faciale dans les systèmes de vidéosurveillance des JO. De son
côté le Sénat a adopté le 24 janvier, la proposition de loi incluant l'usage d'algorithmes
dans les systèmes.
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Deux radars incendiés
Granville
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Vidéosurveillance
Aulnay-sous-Bois
Contestation
Le Parisien
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Une vidéosurveillance illicite peut être
rejetée comme preuve dès lors que l’employeur disposait d’une autre preuve.
La production d’une
vidéosurveillance, considérée comme une preuve illicite, n’est pas
indispensable à l’exercice du droit à la preuve de l’employeur dès lors que
celui-ci disposait d’une autre preuve (un audit) qu’il n’a pas versée aux
débats. La cour d’appel a pu écarter cette vidéo comme preuve d’un vol reproché
à une salariée.
AEF Info.
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Paris 2024 : l’État veut
s’équiper de vidéosurveillance algorithmique, des ONG dénoncent un outil
"intrusif".
(…) “La France deviendrait le premier État de l’Union
européenne (UE) à légaliser de manière explicite ce type de pratique.” C’est ce que dénoncent 38 organisations
européennes et internationales, dont Amnesty International ou Human Rights
Watch, dans une lettre
ouverte contre le projet du gouvernement français de
légaliser la vidéosurveillance algorithmique en France, ce mardi 7 mars. Elles
estiment que cet outil technologique est "intrusif" dans la vie privée des gens.
(…) Le problème pour Noémie Levain, c’est que l’humain intervient aussi
dans la conception des algorithmes. “On délègue à une entreprise privée le soin de choisir ce
qu’est un comportement suspect, explique-t-elle. Or, la surveillance algorithmique donne la capacité, et de voir, et
d’analyser (…), et, en tout cas, d’orienter systématiquement le regard du
policier sur des choses préconstruites qui sont politiques et stigmatisent des
comportements dans la rue."
(…) Un risque
d’atteinte à la liberté de la vie privée des citoyens.
Le Cnil craint que le gouvernement français généralise cette
surveillance à celle des “comportements des personnes circulant dans la rue
ou se rendant dans des magasins”. C’est ce dont s'inquiètent aussi les 38
associations signataires de la tribune contre le projet de loi en cours pour la
surveillance généralisée. Elles se soucient d' “un risque de
stigmatisation et de discrimination pour les personnes qui passent beaucoup de
temps dans l’espace public, par exemple parce qu’elles sont sans abri, en
situation de vulnérabilité économique ou de handicap, peut-on lire
dans la lettre ouverte. Les situations de mendicité ou de
rassemblements statiques pourraient être qualifiées d’ "atypiques."
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JO
2024 : la France médaille d’or de la surveillance dans l’UE.
Au nom de votre sécurité, même si l’efficacité des
techniques concernées est contestée, les mesures de surveillance sont de plus
en plus intrusives et entrent dans la norme.
(…)
Les dangers de l’article 7 du projet de loi relatif aux Jeux olympiques 2024.
(…) Cela signifie que « pour assurer la
sécurité » de n’importe quel événement de grande ampleur, ou en cas de
« risques d’actes de terrorisme », on autorise juridiquement
l’utilisation d’une vidéosurveillance algorithmique intrusive. Cette mesure
permet donc de piétiner des droits fondamentaux comme le droit à la vie privée,
le droit à la liberté de réunion et d’association ou encore le droit à la
non-discrimination.
(…)
Le Comité européen de la protection des données et le Contrôleur européen de la
protection des données ont déjà mis en garde.
Le 21 avril 2021, la Commission européenne a présenté sa
proposition de règlement au Parlement européen et au Conseil établissant des règles harmonisées concernant l’intelligence artificielle.
(…) En juin 2021, le Comité européen et le Contrôleur
européen de la protection des données concluaient le rapport comme suit :
« Compte
tenu de la complexité de la proposition et des problèmes qu’elle vise à
résoudre, il reste beaucoup
à faire pour que la proposition puisse donner naissance à un cadre juridique fonctionnel, complétant efficacement le RGPD
en protégeant les droits de l’homme fondamentaux tout en favorisant l’innovation. »
(…)
Vers une société de surveillance toujours plus généralisée et banalisée.
Au nom de la sécurité, comme ça a été le cas depuis les attaques terroristes, le gouvernement
intègre les nouvelles technologies à ses projets de surveillance, portant
toujours plus atteinte aux libertés publiques et à la vie privée des citoyens.
Les mesures d’urgence se sont également multipliées au travers de la gestion de
la crise covid.
(…) Si conformément à
l’article 7 de la projet de loi, l’utilisation de la vidéosurveillance
algorithmique est légalisée à titre
expérimental et jusqu’au 30 juin 2025, nos libertés seront encore une fois
méprisées. Il est grand temps de refuser ce premier pas vers
une société où les logiciels de surveillance automatisée deviendraient la norme.
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NDLR : arrêtez de nous surveillez !
Débranchez les caméras.
Nice.
Vidéosurveillance : voici ce qui se cache derrière les caméras.
Que se cache-t-il au centre de supervision
urbain de Nice, qui regroupe toutes les images des caméras de la ville ? Tout
le monde pourra bientôt le savoir...
(…) Une vingtaine de policiers pour 4.000 caméras.
Avant cette ouverture, actu Nice a
pu se plonger dans les coulisses. Derrière les caméras, une vingtaine d’agents
seulement sur les 550 policiers
municipaux et 180 agents de surveillance de la voie
publique (ASVP) scrutent les faits et gestes, répondent aux alertes.
(…) La
technologie et l’humain combinés.
En réalité, « il n’y a aucune intervention de la police
municipale aujourd’hui qui ne se fait sans l’appui du centre », relève
Véronique Borré, directrice générale adjointe de la Ville.
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France : un projet de loi sur les
JO 2024 menace les droits de l’homme.
La France a proposé un nouveau projet de loi
relatif aux jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 qui
légitimerait l’utilisation de la vidéosurveillance invasive pilotée par
algorithmes sous le prétexte de « sécuriser les grands événements ».
Cette loi déjà adoptée par
le Sénat créerait une base juridique pour le contrôle des espaces publics afin
de détecter des événements suspects spécifiques.
(…) « Le paragraphe III de l’article
7 du projet de loi dispose de manière erronée que les systèmes algorithmiques
de vidéosurveillance ne traiteront aucune donnée biométrique. Le règlement
général sur la protection des données (RGPD) de l’Union européenne définit les
données biométriques comme des « données à caractère personnel résultant d’un
traitement technique spécifique, relatives aux caractéristiques physiques,
physiologiques ou comportementales d’une personne physique, qui permettent ou
confirment son identification unique » (article 4-14 du RGPD).
(…) Si l’usage de caméras dotées d’algorithmes est
destiné à détecter des événements suspects spécifiques dans l’espace public,
ces caméras capteront et analyseront forcément des traits physiologiques et des
comportements de personnes présentes dans ces espaces. Il pourra s’agir de la
posture de leurs corps, de leur démarche, de leurs mouvements, de leurs gestes
ou de leur apparence. »
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NDLR : Sécurité ? Vous en êtes certain.e ?
Ormes : huit caméras de vidéosurveillance en fonction.
Les huit caméras de vidéosurveillance d’Ormes sont en
fonction. Installées à des endroits stratégiques, elles vont apporter de la
sécurité aux habitants.
Est éclair.
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NDLR : vidéoprotection
ou vidéosurveillance de la population ?
Beausoleil renforce sa
vidéosurveillance avec l'installation de trente caméras d'ici 2024.
La municipalité a amorcé un programme de trois années pour
renforcer son système de vidéoprotection. A cela s’ajouteront prochainement des
lecteurs de plaque d’immatriculation.
Nice Matin.
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À Nantes, 88 nouvelles caméras de vidéosurveillance d'ici la fin de l'année.
88 nouvelles caméras de vidéosurveillance seront installées à Nantes d'ici à la fin de l'année 2023. La municipalité l'a annoncé ce jeudi. Il y en aura 250 au total dans la ville.
(…) 2,8 millions d'euros.
L'objectif affiché par la Ville est d'abord de prévenir et d'empêcher les actes de délinquance, grâce à la communication entre les patrouilles de police et le Centre de surveillance urbain.
a-nantes-88-nouvelles-cameras-de-videosurveillance-d-ici-la-fin-de-l-annee
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NDLR : pour tenter quoi ? Non, pour surveiller
la population. Et iels cachent l’emplacement des caméras !
Près de 100 caméras de vidéosurveillance vont être installées à Nantes.
Pour tenter d’endiguer l’explosion
de la délinquance à Nantes, la maire de la ville, Johanna Rolland, a annoncé
l’installation de 88 caméras de vidéosurveillance supplémentaires durant
l’année 2023.
(…) Si l’emplacement exact des caméras reste
évidemment confidentiel, la Ville a tout de même dévoilé une carte démontrant
l'étendue du dispositif mis en place. À noter que la Ville de Nantes investit 2,8 M€ pour ce
déploiement, en plus des 3,5 M€ déjà investis de 2018 à fin 2022. 50 % de cet
investissement est pris en charge par Nantes Métropole.
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Vidéosurveillance
Des Européduté-e-s demandent de stopper en France la mise en place de la VSA.
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Caen
Tracy K Smith
"Cette couleur-là"
Elle ne sera jamais libre parce qu'elle a peur.
Il ne sera jamais libre parce qu'il a toujours été libre.
Ce que j'en comprends:
Les hommes ne seront pas libres tant que les femmes ne le seront pas.
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Caméras « intelligentes », scans corporels,
amendes… Quels enjeux pour la loi olympique ?
Après avoir été adopté par le Sénat en janvier, le texte
arrive à l’Assemblée nationale ce lundi. Avec, parmi les points les plus
clivants : l’expérimentation de la vidéosurveillance automatisée.
Et si l’œil d’acier d’un Big Brother scrutait tous nos faits et gestes ? Les caméras de vidéosurveillance ont déjà très largement fleuri dans les rues françaises. Mais impossible de mettre des yeux humains derrière ces millions d’images. Pour leur mâcher le travail, des algorithmes pourraient repérer des mouvements de foule, des colis abandonnés, des présences « inhabituelles »…
Le Parisien.
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La vidéosurveillance algorithmique c’est peut-être
pour les JO
(…) Craintes
De fait, la VSA est soumise au biais humain et ses
discriminations. ChatGPT 3 en avait notamment témoigné avec des propos racistes
et sexistes. Par ailleurs d’autres questions inquiètent l’ingénieur en
informatique. Qui contrôle ? Dans quels cas la technologie sera
utilisée ?
« Dès que nos données biométriques sont dans une base de
données, on est tributaire de la personne qui la gère. Le régime de Vichy
a montré que des données personnelles peuvent être utilisées à des fins
répressives. La montée du Front National me pose des questions. Qu’est-ce qui
serait fait de ce type d’outils s’ils arrivent au pouvoir ? »
(…) VSA et reconnaissance faciale : des méthodes
communes
Opter pour la VSA à la place de la reconnaissance faciale
peut sembler moins intrusif. Pourtant, les deux technologies reposent sur les
mêmes algorithmes d’analyse d’images et de surveillance biométrique. Seule
différence, la première isole et reconnaît des corps, des mouvements ou des
objets quand la seconde détecte uniquement un visage.
Elles sont d’ailleurs généralement développées par les mêmes entreprises. L’entreprise française Two-I a développé un logiciel de détection d’émotion, testé dans les tramways niçois, ainsi qu’un outil de reconnaissance faciale expérimenté sur des supporters de football à Metz. Elle a également fourni plusieurs communes en VSA.
import-trias-sans-titre
JO 2024 : une vidéosurveillance à réalité
augmentée ?
Pour faire face aux exigences de
sécurité pour les JO 2024, le gouvernement propose une loi qui intègre une
vidéosurveillance renforcée : un texte jugé trop « sécuritaire »
par les associations et des élus.
(…) Alerte d’associations et d’eurodéputés.
(…) Soutien de la
droite et du RN.
Parmi les
autres mesures : la possibilité de « cribler » (soumettre à une
enquête administrative) des personnes accréditées sur les sites de compétition
et dans les « fans zone », et le renforcement des sanctions en cas
d’intrusion dans une enceinte.
jo-2024-une-videosurveillance-a-realite-augmentee
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Radars hyper puissants.
Le nombre d'amendes va augmenter!
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JO Paris 2024 : pourquoi la
vidéosurveillance automatisée suscite l'inquiétude.
PODCAST - Dans ce nouvel épisode de "Focus",
Agnès Bonfillon s'intéresse au projet de loi JO 2024 qui suscite des
inquiétudes, avec Guillaume Farde, Chercheur associé au CEVIPOF, et Isabelle
Langé, grand reporter au service des sports de RTL.
(…) Analyse. "Ce que propose la technologie, ce sont des
signalements d'attention. C'est-à-dire une caméra qui détecte automatiquement
une anomalie, quelque chose qui ne serait pas conforme à un flux naturel de
personnes et qui va orienter tout de suite orienter l'œil de l'opérateur
sur l'écran en signalant attention ce comportement est anormal", explique Guillaume Farde, consultant sécurité chez BFM TV et
professeur à Science Po Paris.
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NDLR : c’est la surveillance généralisée de la population à la
manière chinoise.
C'est quoi, la vidéosurveillance algorithmique ?
(…) Noémie Levain : L’idée est d’automatiser le traitement des images de
vidéosurveillance. Aujourd’hui, ce sont des humains qui s’en occupent. Cette
expérimentation permet de collecter des données et d’entraîner les algorithmes.
(…) Léo Walter : Les algorithmes sont amenés à
identifier des « comportements anormaux ». Comment, et qui définit la norme
? Dans une gare ou dans un stade, le but sera d’identifier les pratiques dites
de « maraudage ». Le premier visé sera un SDF assis dans son coin.
(…) Il existe une surreprésentation de « faux
positifs » parmi les minorités de genre ou ethniques. Ces minorités sont donc
plus susceptibles d’être identifiées comme ayant un comportement dangereux, le
système est donc discriminant par nature.
(…) Élisa Martin : Le gouvernement cherche à créer
les conditions pour que culturellement, les Français acceptent une surveillance généralisée. Ce n’est pas
dit par le gouvernement, mais au cours de nos nombreuses auditions, comme avec
la directrice des Libertés publiques du ministère de l’Intérieur, on sent bien que l’enjeu est d’amener à terme la question
de la reconnaissance faciale.
(…) Léo Walter : On a vu ça avec la question de
l’état d’urgence : les précautions dans l’usage de ces mesures furent
abandonnées une fois ces mesures retranscrites dans le droit commun. Le
processus est le même : une loi exceptionnelle autour d’un événement
exceptionnel. Une fois passée, acceptée, on peut se séparer des précautions qui
rendaient acceptables la loi.
(…) Le discours des industriels est directement repris
: les données biométriques sont des données comportementales et physiologiques.
Donc du moment que l’algorithme crée une alerte pour identifier un corps, il
s’agit d’un traitement de données biométriques.
(…) Ronan Évain : Si des pays démocratiques ne
sont pas capables d’avoir une autre vision et d’organiser de grands événements sportifs dans un cadre
démocratique, cela démontre que ces grands événements sont par essence
antidémocratique. La France est en train de rater le pari d’organiser des JO
sans répercussions sur les libertés publiques.
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Vidéosurveillance
Sécurité ou sport?
NDLR: Surveillance de la population;
L'Humanité
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Vidéosurveillance
La Quadrature du Net poursuit le combat
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Vidéosurveillance
Le RN et Macron votent ensemble.
Tiens, tiens!
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Caméra
Graville
La Poste
Le Havre
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Loi avec algorithmes adoptée par les député-e-s.
Faites vous beaux et belles avant d'être filmé-e-s.
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G Darmanin
Sa nièce consulte le fichier de la police
03 23
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Caméra et feu en piteux état
Le Havre
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Caméras
Le Havre
Gare
Obsession
Quatre caméras en 20 mètres! De pire en pire..
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Emmanuelle Lainé
Le Portique
Le Havre
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Shoshana Zuboff est une universitaire, professeure émérite à la Harvard Business
School, sociologue et femme de lettres américaine. Ses écrits portent
principalement sur les sociétés commerciales qui œuvrent dans Internet et leurs
incidences sur les sociétés de personnes.
L’âge du capitalisme de surveillance
« Révolutionnaire, magistral, alarmant,
alarmiste, déraisonnable... Inratable. » The Financial Times Tous
tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance !
Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus
seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et
conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos
émotions, nos pensées les plus intimes… jusqu’à notre bulletin de vote. En un
mot, décider à notre place – à des fins strictement lucratives. Des premiers
pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette
mutation monstrueuse du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée
au profit non pas d’un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais
d’une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans
une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie.
Remarquable outil pour appréhender cette situation « sans précédent
», L’Âge du capitalisme de surveillance est aussi un appel à la résistance.
« L’essai le plus important publié sur les civilisations numériques et sur les
risques qu’elles font courir à nos sociétés. »
France Inter
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NDLR : aujourd’hui est un jour de deuil pour nos
libertés. Intelligente est un gros mot dans ce cas présent.
JO 2024 : feu vert à la vidéosurveillance intelligente.
Après plusieurs jours de débats
parfois houleux, l'Assemblée nationale a voté le 23 mars dernier en faveur du
projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques 2024. Il prévoit
notamment l’expérimentation, jusqu’à fin 2024, de la vidéosurveillance
intelligente. Le vote solennel des députés aura lieu ce mardi 28 mars.
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Entre appréhension et intérêt, les collectivités s’interrogent sur la
vidéosurveillance automatisée.
L’Assemblée
nationale vient de voter, dans le cadre de la loi Jeux olympiques 2024,
l’ouverture d’une phase d’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique
en France. Déjà déployées dans certaines collectivités, ces technologies
intéressent autant qu’elles inquiètent de nombreux élus locaux.
« En ce moment, on reçoit des sollicitations chaque semaine. On nous
prend un peu pour des vaches à lait », ironise au téléphone, un élu de la
petite ceinture parisienne. En charge de la sécurité sur sa commune,
régulièrement en contact avec des intégrateurs de vidéoprotection, l’élu défend
sans problème la vidéosurveillance. Même si aucune étude, à ce jour, ne prouve
son impact durable sur la délinquance... « C’est une demande des citoyens,
les policiers nous disent que c’est important, on doit le faire ». Et
s’interroge, comme d’autres, sur la vidéosurveillance automatisée (VSA), aussi
appelée vidéosurveillance algorithmique ou vidéoprotection intelligente, de
plus en plus en plus utilisée par les collectivités.
Des questions
sur l’efficacité et l’éthique
L’équation est complexe. Ces dernières années, de nombreuses collectivités
se sont dotées d’importants dispositifs de vidéo protection.[…]
Le courrier des maires.
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NDLR : incivilités,
on aimerait connaître leur définition.
Vidéo-surveillance : de
plus en plus de caméras dans les villages.
(…) De son côté, la Région a décidé de subventionner
l’implantation de 54 nouvelles caméras à hauteur de 530 000
euros dans 7 communes du Rhône.
(…) Cette répartition historique remonte
aux années 70. Mais aujourd’hui, avec la hausse de certaines
incivilités et la présence sur Sainte-Colombe d’une forte proportion de
personnes âgées, la municipalité préfère prendre les devants.
(…) Aujourd’hui, ces équipements supplémentaires visent à dissuader les actes de délinquance, assure le maire qui se veut, en matière de sécurité, sur la même longueur
d’onde que la mairie de Villefranche.
NDLR : je suis le meilleur ! C’est un
discours que l’on connaît au plus haut.
Vidéosurveillance: la
ville de Lyon se félicite.
Le maire de Lyon a présenté un rapport sur la
vidéosurveillance, attendu depuis 2021 par l'État. Mais l'audit a été réalisé
en interne, et non par un cabinet indépendant. Seules 18 nouvelles caméras
nomades seront déployées d'ici à 2026, ce que regrette la préfète du Rhône.
Les voitures radar sont critiquées.
Les voitures roulent lentement, obligent les conducteurs et conductrices à les dépasser et les flashent.
04 23
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La surveillance généralisée est dangereuse pour nos libertés
C Recoquillon
L'Humanité
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Caméra
Rouen
Place du Vieux Marché
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Caméra
Rouen
Protection = pas touche!
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Caméra
Rouen
Rue Beauvoisine
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VIDÉOSURVEILLANCE BIOMÉTRIQUE : DERRIÈRE L’ADOPTION DU TEXTE,
LA VICTOIRE D’UN LOBBY.
(…) Mêlant multinationales de la sécurité, start-up
de l’intelligence artificielle et décideurs publics adeptes de la répression,
ce lobby avance ses pions pour récupérer les parts d’un marché estimé à
plusieurs milliards d’euros, bien loin de toute notion de transparence et de
débat public.
(…)
Lobby multiforme : multinationales, start-ups et associations.
Ce lobby de la VSA est avant tout multiforme, c’est-à-dire porté par de
multiples acteurs, aussi discrets que puissants, parmi lesquels se trouvent des
multinationales bien connues telles que Thales, Safran, Idemia, IBM, Atos ainsi
que de nombreuses start-up florissantes. Parmi les plus prometteuses, XXII,
Two-I, Datakalab, Aquilae ou encore Sensivic.
(…) Le plus vocal est Christian Estrosi, le maire de Nice, aujourd’hui proche du pouvoir et qui ne
cesse de se faire le promoteur de la vidéosurveillance automatisée. Depuis
plusieurs années, il expérimente la VSA hors de tout cadre légal et insulte la CNIL dès que celle-ci ose, occasionnellement, lui
faire des remontrances. Il n’est bien évidemment pas le seul.
(…) Outre les ministres de l’Intérieur qui sont, par
nature, les premiers à défendre les différentes lois sécuritaires (citons Gérarld
Darmanin qui lors de l’examen de la loi sur les Jeux
Olympiques a défendu la VSA avec passion), plusieurs députés se sont déjà
fait les chantres de l’industrie : Jean-Michel Mis, ancien député de la majorité, qui a rédigé un rapport
vantant la VSA et proche de l’industrie (voir son portrait ici), Didier Baichère, lui aussi ancien député de la majorité qui a
multiplié les entretiens pour faire de la reconnaissance faciale
« éthique », Philipe Latombe, député Modem en place qui a donné de sa personne à l’Assemblée pour la défense de la VSA.
Citons enfin Marc-Philippe Daubresse, sénateur, qui, on le verra plus bas, a redoublé d’efforts pour convaincre ses collègues de la nécessité
de déployer la VSA.
Il n’y a d’ailleurs pas que l’Intérieur. Le
secrétariat d’Etat au numérique lui aussi a toujours été un allié de
l’industrie de la VSA. Cédric O, ancien de Safran et ancien Secrétaire d’Etat,
est allé jusqu’à dire que « expérimenter la reconnaissance faciale est une nécessité pour que nos
industries progressent ». Qui retrouve-t-on d’ailleurs aujourd’hui
au poste de directeur de cabinet de l’actuel Secrétaire ? Renaud
Vedel, ancien préfet engagé sur la stratégie nationale pour l’IA, qui
avait déjà prouvé son goût pour la surveillance biométrique.
(…) Du côté des décideurs publics, on ne trouve pas
plus d’information. L’agenda public du Ministre des armées, Sébastien Lecornu, annonce un
seul rendez-vous avec Patrice Caine, le DG de Thales, le 8 juillet 2022, mais
sans dévoiler les sujets discutés.
(…) Quelques jours plus tard, le 29 mars 2022, clou du
spectacle au centre Thales de Meudon, où les sénateurs ont été invités à
participer à différentes activités, présentations des produits Thales et
démonstrations vantant l’efficacité de la VSA, une vitrine inestimable pour
l’entreprise.
(…) Il est toujours effrayant de voir comment à force
d’expérimentations illégales, de mirage financier et de déterminisme
technologique, ce lobby a réussi à faire voter une loi lui donnant les mains
libres dans l’expérimentation de ces technologies.
videosurveillance-biometrique-derriere-ladoption-du-texte-la-victoire-dun-lobby
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Landas.
Là encore, la réponse sociale est la surveillance politique des élu.es et de la police.
De l'humain !
Pas les algorithmes.
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Le système de vidéosurveillance à la française ressemblera à celui de la Chine.
Apparemment, deux jeux vidéos existent sur ce thème.
Black mirror.
Person of interest.
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Maire socialiste. Fabrice Roussel.
Chapelle-sur-Erdre.
100 000 euros.
5 caméras.
Concertation avec la gendarmerie et Nantes métropole.
Qui sera surveillé?
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Piennes.
Soit disant avec l'aval de la majorité, et il faudrait le prouver, encore une ville vidéosurveillée pour tout et tout le monde!
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Nice
Ils nous filment.
Vous pouvez vous voir filmés, ou votre voisin-e, ou votre mère, ou.....
Ça devient kafkaïen.
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Pamiers.
Une caméra pour 340 habitant.es.
Iels pourraient faire mieux: une caméra par habitant.e!
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Ligue des droits humains.
Restriction des libertés.
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Qui en sort gagnant ?
Les opérateurs de surveillance vont bénéficier d'un marché juteux.
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Des robots en forme de femmes pour ne pas humilier les hommes?
NDLR: Mais on peur humilier les femmes!
L'Humanité.
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Vidéosurveillance, 30.000 policiers… la macronie
poursuit son saut répressif avec la Loi JO 2024.
La loi JO 2024 a été adoptée mercredi par les deux chambres, permettant ainsi un nouveau renforcement sécuritaire. Alors que la répression de la mobilisation contre la réforme des retraites conti
---------------nue, le gouvernement se
dote de nouveaux outils répressifs comme la vidéo-surveillance algorithmique.
(…) Ce nouveau système de vidéosurveillance va donc
renforcer considérablement la surveillance et la répression policière,
notamment dans les quartiers populaires où la majorité des caméras seront mise
en place. De la même manière, la loi va donner carte blanche au préfet Nunez
qui va voir ses compétences élargies. Dans le même temps, plus de 30.000
policiers et gendarmes seront déployés chaque jour dans l’Hexagone.
(…) Alors que Darmanin est en train de lancer une offensive autoritaire que ce soit avec l’accélération de la répression
contre la mobilisation actuelle contre la réforme des retraites et qu’il
dissout nos organisations, la loi des JO vient renforcer l’appareil sécuritaire
de l’exécutif. Face à ces nouvelles mesures sécuritaires il y a urgence à ce
que les organisations du mouvement ouvrier, de la jeunesse et des mouvements
écologiste, antiraciste et féministe fassent front face à la politique
répressive et sécuritaire du gouvernement.
Videosurveillance-30-000-policiers-la-macronie-poursuit-son-saut-repressif-avec-la-Loi-JO-2024
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Soirée de soutien au collectif
contre la vidéosurveillance dans le Vallon (Aveyron).
Soirée de
soutien au collectif contre la vidéosurveillance dans le Vallon qui a mis en
procès la mairie de Marcillac avec une quarantaine d’habitant.es.
De nouvelles caméras de vidéosurveillance à Digne-les-Bains - La
Provence
A Digne, onze ans déjà que les caméras de vidéosurveillance ont fait leur apparition en ville, aux abords de la gare routière et de la piscine.
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(…)
Vidéosurveillance algorithmique : une réglementation européenne en cours de
discussion.
L’opposition
de certains eurodéputés.
En mars 2023, une quarantaine d’eurodéputés ont écrit à leurs
homologues français pour leur demander de s’opposer à cette loi. Ils estiment
que la France risque d’entrer en conflit avec la future législation européenne
sur l’intelligence artificielle, actuellement en cours de négociation.
Vidéosurveillance des JO.
Ca ne parle pas beaucoup de sport.
Recours de LFI et des verts EELV.
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Vidéosurveillance
Recours de LFI et des verts EELV.
Un exemple d'inquiétude absurde
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Vidéosurveillance,
scanners corporels… Écologistes et insoumis fustigent le projet de loi Jeux
olympiques.
(…) Le projet de loi prévoit également un renforcement
de l’arsenal antidopage, avec des tests génétiques. Mais l’absence de
consentement constitue une atteinte à « la vie privée » et « la
liberté individuelle » selon ces députés.
Scanners corporels, répression des entrées liées à des
comportements délictueux que les députés jugent insuffisamment précisés,
enquêtes administratives avant affectation dans certaines zones ou accès aux
sites de compétition et fan-zones sont aussi dans leur collimateur, certains
points étant même jugés teinté d’inconstitutionnalité.
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JO 2024 : qu'est-ce que la
vidéosurveillance algorithmique et pourquoi suscite-t-elle des
inquiétudes ?
(…)
La crainte d'une pérennisation des "caméras augmentées".
L'exécutif et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
invoquent le besoin de sécuriser les millions de visiteurs, insistent sur les
garde-fous et l'absence de reconnaissance faciale.
jo-2024-quest-ce-que-la-videosurveillance-algorithmique-et-pourquoi-suscite-t-elle-des-inquietudes
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Un recours déposé par la NUPES contre l’utilisation de
la vidéosurveillance algorithmique.
(…)
Des avis controversés.
Pour la
Nupes, ce système de surveillance nous mettrait sur une mauvaise pente et
pourrait nous rapprocher de l’utilisation de la reconnaissance faciale. Même si
il ne s’agit là que d’identifier des comportements anormaux, l’identification
des personnes et les informations enregistrées par les caméras inquiètent
l’opinion publique.
(…) Selon une majorité de gauche, c’est-à dire
les députés Écologistes, Socialistes et Insoumis, les risques de dérives
sécuritaires seraient trop gros. Elisa Martin de la France Insoumise a
également soutenu que « le respect de la vie privée va quand même
en prendre un sacré coup ».
un-recours-depose-par-la-nupes-contre-lutilisation-de-la-videosurveillance-algorithmique
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NDLR : article pro caméras de surveillance de la
population. Je ne mets pas le lien. On connaît les arguments.
Vidéosurveillance
- Ils voient d'un bon oeil le déploiement des caméras à Aulnoye-Aymeries.
Aulnoye-Aymeries va déployer 220 caméras de
vidéosurveillance d’ici la fin de cette année. Il y a ceux pour qui, c’est trop
et il y a ceux qui voient l’arrivée de ces caméras d’un bon œil.
Canal FM
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La métropole de Lille aura recours à la
vidéosurveillance algorithmique.
Caméras « intelligentes » pour la Coupe du monde de
rugby et les Jeux Olympiques : le débat a été animé, en fin de semaine
dernière, au conseil communautaire.
La Voix du Nord
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NDLR : l’intelligence humaine au service de la
surveillance de la population. On n’est pas au bout de nos peines.
La vidéosurveillance
en croissance.
Genetec, une
entreprise méconnue de Montréal, est pourtant le plus important concepteur et
fournisseur de logiciels de vidéosurveillance et de solutions de sécurité au
monde. Fondée en 1997 par l’ingénieur électrique Pierre Racz, l’entreprise
enregistre chaque année depuis 20 ans un taux de croissance annuel de
30 % et planche chaque mois sur plus de 1000 projets différents
d’implantation de systèmes.
(…) Aujourd’hui,
Genetec réalise 40 % de ses revenus auprès d’institutions publiques ou
parapubliques comme les hôpitaux, les écoles et universités, les aéroports et
les infrastructures de transport comme le métro de New York.
(…) Sur les 1500 employés du groupe au Québec,
Genetec compte 800 ingénieurs qui développent de nouvelles solutions.
(…) L’entreprise a aussi des principes auxquels elle
ne déroge pas. Genetec refuse, par exemple, d’utiliser des systèmes de sécurité
avec des caméras chinoises, pour être bien certain que les données recueillies
ne soient pas détournées.
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Surveillance vidéo des lieux publics : comment
adapter le cadre juridique ?
(…) Les caméras augmentées pourraient être autorisées à l’occasion des jeux Olympiques organisés en
France en 2024. Ces dispositifs comportent de nouvelles
fonctionnalités telle que la possibilité de détecter des éléments occultant le
visage d'une personne au sein d’une foule. L’article 7 du projet de loi
relatif aux jeux Olympiques et Paralympiques fixe pour la première fois au niveau
législatif le cadre expérimental de l’usage des caméras "augmentées" jusqu’au 31 mars 2025.
(…)
Afin d'encadrer le développement de ces caméras, la mission recommande
de :
- déterminer un cadre
d’évaluation précis et standardisé des expérimentations de dispositifs de
vidéoprotection "augmentée" ;
- développer un dispositif de
certification des logiciels de reconnaissance faciale ;
- désigner un référent national
de l’intelligence artificielle qui pourrait être la CNIL ;
- cartographier précisément les emplacements des systèmes de vidéoprotection (environ 38 000 caméras de vidéoprotection sont installées sur la voie publique en zone gendarmerie et près de 52 000 en zone police).
- cameras-de-surveillance-dans-les-lieux-publics-quel-cadre-juridique
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