Jean-Noel Liaut
Madeleine Castaing
Mécène à Montparnasse
Décoratrice à Saint-Germain-des-Prés
Editions Petite Bibliothèque Payot
2008
Madeleine Castaing avait une personnalité anti conformiste et elle n’aimait pas la banalité. Elle aimait les excentricités. (p 159). Elle s’arrangeait avec la chronologie. Elle avait remplacé les bouquets de fleurs par des bouquets de feuillages. (p 96). Devenue décoratrice multi millionnaire, elle était très pingre. (p 209). Elle pouvait être généreuse, et arnaqueuse en refusant de payer des commandes de décoration. Pour elle, l’amour de la vie n’est pas un don, mais un choix, (Ndlr : à condition de ne pas être malade..). (p 228). Elle a choisi de s’atteler au bonheur chaque matin et ça lui a permis de bien vieillir. (p 229).
Le couple était collectionneur et mécène. (p 63).
Elle est née en 1894. Elle aurait rencontré son mari en 1910. Elle raconte qu’elle s’est donnée à lui à ses seize ans. (Est-ce une histoire inventée ?) Ils se marient en 1915, à ses vingt-et-un ans. Que s’est-il passé entre eux pendant six ans ? Ils n’ont pas eu d’enfant pendant cette période là. Elle attend son premier enfant à vingt-quatre ans. (p 29).
Sa maman meurt d’une péritonite. « On pleure, puis on a la volupté des larmes ». (p 28). Emerson a dit : « Nous bâtissons notre personnalité sur les ruines du désespoir. » (p 42).
Marcellin trompe Madeleine à tout va. Elle ferme les yeux car, pour elle, il est allé vivre à Paris, lieu de ses envies à elle, et lui a acheté la propriété de ses rêves à Lèves. Elle a épousé un bon parti. (p 41).
Elle en a voulu ouvertement une fois à Marcellin, quand il a vendu la propriété de ses rêves à Lèves. Elle s’est mise à travailler après la ruine de ses beaux-parents qui les entretenaient en leur versant une rente mensuelle, et elle rachètera cette propriété avec son propre argent. (p 209).
Les
poètes. Les écrivains.
- Blaise Cendrars a fait un scandale en 1913 en publiant « Le livre simultané » avec Sonia Delaunay. Il a été le nègre de Guillaume Apollinaire. (p 54). Cendrars s’installait au milieu d’un champ de coquelicots pour taper un projet avec la machine à écrire, à Tremblay-sur-Mauldre.
- Jean Cocteau fumait de l’opium avec Maurice Sachs qui était son secrétaire bénévole à l’époque, et Gérard Magistry, le frère de Madeleine. (p 61).
- Violette Leduc était dépressive et paranoïaque. (p 136).
- Louise de Vilmorin avait des conversations adamantines ( ?). (p 157). Elle fait rencontrer à Madeleine Carlos de Besteigui, fou de maisons et de décoration intérieure, comme elle. Il possède le château de Groussay à Montfort-l’Amaury. (p 161).
- Elle a rencontré Louis Aragon. « Les femmes sont de plus en plus nombreuses au parti communiste » lui a-t-il dit. Elle a répondu : « C’est vous dire à quel point elles sont bêtes ! ». (p 212).
Le
peintre Chaïm Soutine.
Chaïm Soutine est reconnu comme artiste par un collectionneur américain, Albert C. Barnes. (p 72).
Le couple Castaing va lui assurer une vie stable, favorable à la création, à Lèves.
Les marchands d’art Guillaume Durand et Zborowski, jusqu’à leur mort, se bagarrent avec les Chastaing sur les tableaux de Soutine. (p 73). Son mari a vendu des Soutine auxquels Madeleine tenait. Il ne voyait que la valeur marchande des tableaux. Elle lui en voudra.
Les
chansons et la musique :
- Kiki de Montparnasse chante »L’Apache qui met du scotch sur la blessure du ventre ». (p 36).
- Erik Satie était paranoïaque, mystique, alcoolique, clochard, dandy, bi-polaire. Alphonse Allais le surnommait Esoterik Satie. Il a terminé sa vie dans une chambre, avec au sol, ses déchets et ses excréments. (p 44).
adamantin
adjectif
1.
1.
littéraire
Qui a la dureté
ou l'éclat du diamant.
2.
2.
Physiologie
Relatif à
l'émail des dents. (Le Robert).
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