Charles Trenet
Narbonne
Place Voltaire
C'est un lieu de
promenade du jeune Charles. Jeux d'enfants, petits commerces
animaient les rues du quartier du Bourg.
La passerelle
métallique
La passerelle construite
au-dessus de la voie de chemins de fer était située face à la
maison de famille. Elle favorisait le lien entre le centre ancien et
le nouveau bourg.
Devant l'ancienne
tonnellerie
La tonnellerie était
tenue par le grand-père maternel. Auguste Caussat occupait la
« Tonnellerie nouvelle », emplacement occupé
actuellement par la gendarmerie.
La fontaine place de
l'hôtel de Ville
1961, sortie de
« Narbonne mon amie ».
1971, sortie de l'album
« Fidèle »
1991, Charles Trenet
chante sur la place de l'Hôtel de ville devant une foule émue, à
l'occasion de ses 78 ans.
« Il faut garder
quelques sourires pour se moquer des jours sans joie. »
Les chansons de Charles
Trenet ont fait le tour du monde et sont célèbres. Les premières
notes de « Mes jeunes années » ont longtemps été
utilisées pour faire sonner les cloches de Yokohama. "La mer »
est devenue pendant plusieurs dizaines d'années la mélodie qui a
ouvert les programmes de Radio Tokyo.
« Je fais mes
chansons comme un pommier fait des pommes. Ce n'est pas moi qui les
choisis, ce sont elles qui viennent à moi. »
Charles Trenet.
Petit pensionnaire
Octobre 1920,
Marie-Louise et Lucien, ses parents, se séparent. Charles et son
frère aîné se retrouvent en pension au petit séminaire de
Béziers. Ce collège devient une prison où « l’âge tendre
est enfermé par l'âge mûr. »
A 7 ans, il devient trop
vite adulte. « Quand je serai grand, se dit-il, j'aurai toute
ma vie pour vivre mon enfance. » Il a tenu parole.
« C'est la nuit
surtout que j'aime les entendre ces trains qui passent devant la
maison. Ces sommeils qui me faisaient dire lorsque ma mère
m'embrassait et me bordait à neuf heures du soir « A
tout-à-l'heure maman. »
Charles Trenet
Chambre natale
Charles Trenet est né
dans cette chambre le 18 mai 1913. son premier cri a été un ré
mineur, selon la légende.
Sur sa route enchantée,
Charles Trenet a rencontré Jean Cocteau*, Max Jacob, Mistinguett**,
Maurice Chevalier, Sacha Guitry, Salvador Dali, Charlie Chaplin**,
Henri Bergson, Albert Einstein, Laurel et Hardy, Marlène Dietrich,
Joan Crawford, Louis Amstrong.
*
Rouen
Jacques
Emile Blanche
Paris,
1861 – Offranville, 1942
Etude
pour le portrait de Jean Cocteau 1912
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Honfleur
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Paris
Moulin Rouge
Mistinguett
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Mistinguett
La revue de Paris
Le Tréport
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Mistinguett
1927
Deauville
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« La réussite
n'est qu'un petit détail gonflé par le destin. La donnée de ma
présence sur Terre ne m'intéresse que si elle correspond à celle
de souvenirs joyeux . »
« Mon épitaphe :
Né poète, mort athlète. »
Charles Trenet
« Je suis de l'eau
qui bouge. L'eau qui stagne se trouble et finit par se putréfier,
tandis que l'eau fraîche et bondissante demeure saine et limpide. »
Charles Trenet
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Déjeuner entre amis.
Ses festins, dignes de
Rabelais, durent entre cinq et douze heures. Il engloutit trois plats
arrosés de vins blanc, rosé et rouge, puis de digestif.
« Pour rester en
bonne santé, je ne mange qu'une fois par jour », dit-il.
Hier soir, on n'était pas beaucoup mais on était plein. ------------
« La vie est un
rêve traversé de temps en temps par un cauchemar. On le digère, et
le rêve recommence. »
Charles Trenet
Il existe 4 000 versions
de « La mer » et de « Que reste-t-il de nos
amours ? ».
La mère
Marie-Louise Caussat est
née dans cette maison familiale le 05/10/1889.
Elle y grandit puis se
marie avec Lucien Trenet en 1909. Il est notaire.
Elle tombe amoureuse de
Benno Vigny en 1920. Il est scénariste de films muets. Elle divorce
et retrouves es fils au début des années 1930. Elle suivra Charles
tout au long de sa « route enchantée ». Elle meurt le
17/12/1979.
Le père
Lucien Trenet est né le
16/11/1882 à Perpignan. Il est mobilisé en 1914/1918 pendant cinq
ans sur le front. Puis, il achète une étude de notaire. « Une
étuve de notaire quand il fait chaud. » dira Charles.
Musicien amateur, il joue
de la guitare, et organise le samedi soir ce que son fils appelle
« des concerts de musique de chambre dans le salon. »
Il meurt à Paris le
06/02/1966.
« J'ai toujours eu
l'âme badigeonnée d'un enduit isolant. J'ai systématiquement tenté
de changer la funeste réalité en rêve, afin de faire vivre
réellement ce que l'imagination propose d'attrayant."
Charles Trenet a passé
sept ans dans cette maison. Il y est né le 18 mai 1913.
« Longtemps,
longtemps, longtemps,
Après que le poètes ont
disparu,
Leurs chansons courent
encore dans les rues,
La foule les chante un
peu distraite
En ignorant le nom de
l'auteur
Sans savoir pourquoi
battait leur cœur
Parfois on change un mot,
une phrase,
Et quand on est à court
d'idées
On fait la la la
Longtemps, longtemps,
longtemps,
Après que le poètes ont
disparu,
Leurs chansons courent
encore dans les rues,
Un jour, peut-être, bien
après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un
chagrin
De quelqu'heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux
mendiant
Ou dormir un enfant
Tournera-t-il au bord de
l'eau
Au printemps sur un
phono. »
Charles Trenet
« Fidèle !
Je suis resté fidèle
A Narbonne mon amie. »
Charles Trenet
Robe de baptême de
Charles Trenet
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Véronique
Mortaigne
Césaria
Evora
La
voix du Cap-Vert
Édition
Babel – 1997
A propos de Charles
Trenet
page 169 :
Le compositeur B. Leza
est né en 1905 sur l'île de Sao Vicente. Il écrit des mornas
réalistes chantées par Césaria Evora. Il parle des femmes, de
politique, de départ, de voyages, de mères qui attendent des
nouvelles des enfants, de la mort. Il termine sa vie, seul,
handicapé, bercé par les vapeurs d'alcool. Sa femme le quitte,
retourne à Lisbonne avec les enfants, pour échapper à la misère
et à la décadence. La ville de Mindelo lui en a voulu de cet
« abandon de poste ». Elle touchera les droits d'auteur
de son mari quand Césaria sera une vedette.
B. Leza est influencé
par le modernisme, « comme le furent les chansons de Charles
Trenet : le swing américain, l'ouverture vers la technologie du
microphone, de la radio, de la représentation théâtrale de la
chanson. »
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Charles Trenet avec Léon Zitrone
Tombe de Léon Zitrone à Levallois-Perret
"L'âme des poètes", à Narbonne
"Fidèle" sur les murs de Narbonne
Charles Trenet
La bonne planète
Roman
Préface de Jean Cocteau
A Seillans
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Un contemporain de Chaplin:
Buster Keaton
Graph
Saint Quentin
Buster Keaton
Joseph Frank Keaton Junior, dit Buster Keaton, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur américain, né le 4 octobre 1895 à Piqua, et mort le 1ᵉʳ février 1966 à Hollywood.
Keaton doit son prénom, Buster - " casse-cou ", à une dégringolade, miraculeusement sans conséquences, qu'il fit bébé dans l'escalier.
Issu d'une famille d'artistes, débute par le music-hall. Il se lance au cinéma en 1917 dans les films de Fatty Arbuckle, le roi du "slapstick".
En 1917, Buster Keaton quitte la troupe familiale et part pour New York, où il rencontre le producteur Joseph Schenck.
Keaton pratique l'ironie car les gags se font au dépend de son personnage, trop honnête et trop candide. Il ne sollicite pas notre pitié comme Chaplin ou Langdon.
Surnommé "l'homme qui ne rit jamais", l'acteur, réalisateur, scénariste et producteur Buster Keaton (1895-1966) a marqué le cinéma muet.
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Buster Keaton