Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestinien-nes , aux Libanais-es, aux Iranien-nes. En 1832, Jeanne DEROIN disait : "Plutôt le célibat, que l'esclavage (NDLR : du mariage)". En 2024, 1 adulte français-e sur 3 est célibataire. 634 409 vues. Google attaque mon blog en supprimant des articles. Je vais sur Qwant maintenant.
C’est
la première partie de sa vie qui va jusqu’en 1943, avec son engagement dans les
Forces Françaises libres.
Il
avait « une belle gueule d’aristocrate des faubourgs », selon Marlène
Dietrich pendant leur vie commune aux USA (p 419).
Marcelle
Romée*, qui était belle, se suicide. Pourquoi ? (p 215).
Son
épouse Doriane était intelligente. Femme de caractère, avec un esprit fort,
elle possède un esprit d’entreprise. Danseuse de music-hall, elle s’accomplit
elle-même loin des planches, sans protection particulière (p 225).
Joséphine
Baker provoque un scandale dans les années 1920 en dansant seulement avec un
régime de bananes autour de la taille. Elle jouera avec Jean Gabin dans son
deuxième film et connaîtra une complicité avec lui (p 237).
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GOND-PONTOUVRE : LA JOURNÉE DES DROITS DES FEMMES MARQUÉE PAR
DEUX HOMMAGES À JOSÉPHINE BAKER ET GISÈLE HALIMI.
L’ouverture du festival Les Musicales était fixée au
vendredi 8 mars, également Journée des droits des femmes. Les élus de
Gond-Pontouvre n’ont pas raté l’occasion. En fin d’après-midi, ils ont inauguré la salle Joséphine-Baker.
Charente
libre.
03 24
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Avant
guerre, Jean Gabin va jouer des personnages qui sont rejetés par la société.
Soit ils tuent, soit ils sont tués ou se suicident (p 281).
Dans
« Gueule d’amour », réalisé par Grémillon en 1937, Jean Gabin est
victime d’une femme trop belle. C’est une sal…Il la turea pour se libérer de
son humiliation ! Tiens, tiens, ça ne vous fait pas penser aux
féminicides ?
Le
cinéma lui a permis de réaliser certains rêves d’enfant. Il deviendra chauffeur
de train par exemple (p 308).
En
1940, à Marseille, Marcel Pagnol rend hommage à Pétain dans « La fille du
puisatier »**. Ah, la, la ! (p 388).
*
Marcelle Romée, nom de scène de Marcelle Arbant, est
une actrice française, pensionnaire de la Comédie-Française, née le 7 février
1903 à Neuilly-sur-Seine, morte le 3 décembre 1932 à Chatou.
Selon les "Chroniques du cinéma" (ed.
Chroniques), Marcelle Romée se serait suicidée à la suite d'une déception sentimentale.
Marcelle Romée se suicide en se jetant dans la Seine au pont de Chatou, après
s'être échappée de la clinique de la Villa des Pages au Vésinet où elle était
inrernée.
**
La Fille du puisatier est un film français écrit et réalisé par Marcel Pagnol, sorti en 1940 et interprété notamment par Raimu, Fernandel et Josette
Day.
Onzième film de Pagnol, il s'agit d'une comédie dramatique autour d'une fille-mère d'abord repoussée par les parents du père ainsi que son
propre père.
Marcel Pagnol choisit d'intégrer dans son film le discours
radiophonique du Maréchal Pétain qui
déclare l'armistice et la capitulation.
2020 :
Véritable manifeste contre la guerre, La Fille du puisatier sort en salles en décembre 1940 et se voit censuré par l'occupant nazi.
NDLR : l’argument est totalement opposé à celui
d’André Brunelin.
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Etienne Nasredinne Dinet
Les puisatiers
1885
Ouargla
Huile sur toile.
Institut du Monde arabe
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Maria Riva, an actress and author who was the only child of Marlene
Dietrich, whose bombshell biography of her mother explored the terrible cost of
her fame, died on Wednesday. She was 100.
Maria Riva, actrice et auteure,
fille unique de Marlène Dietrich, dont la biographie explosive de sa mère
explorait le terrible prix de la célébrité, est décédée mercredi.Elle avait 100
ans.
Maria Riva, actrice et fille unique de Marlene Dietrich, est décédée le 29 octobre 2025 à l'âge de 100 ans
dans son sommeil, au domicile de son fils Peter Riva à Gila, Nouveau-Mexique. (Hollywood reporter).
Maria Riva a épousé le décorateur
de théâtre William Riva en 1947. Elle a élevé quatre enfants et a vécu une
grande partie de sa vie dans l'ombre de sa mère. Elle a publié en 1992 une
biographie de Marlene Dietrich intitulée "Marlene Dietrich par sa
fille", dans laquelle elle a abordé les zones d'ombres de la star.
(Euronews).
Maria Riva a été le témoin
privilégié de la métamorphose d'une jeune et ambitieuse actrice berlinoise en
vedette hollywoodienne, de son ascension, de son apothéose, puis de sa
déchéance. (Babelio).
11 25
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Marlène Dietrich et Anna May Wong.
Elle
revint périodiquement en Amérique au début des années 1930 pour divers films
comme Daughter of the Dragon (1931) ou Shanghaï Express de Josef von Sternberg.
(Wikipedia).
Marlene Dietrich, German Actress
( "The Blue Angel", 'Blonde Venus", "Lili Marleen" ),
Anna May Wong, Chinese American Actress ( "Peter Pan", "Shanghai Express", "King of Chinatown"). (Youtube).
Jean-Claude
Brialy a rompu avec sa famille. Il décrit un embrigadement paternel quasi
militaire et sa révolte l’a poussé au-dehors de sa famille. Il refusait de se
soumettre aux règles en norme. Il a épargné l’argent de sa solde pendant son
service militaire pour claquer la porte et s‘installer à Paris pour y faire du
théâtre. Comme Michel Serrault, il rêvait d’une carrière au cirque.
Une
fois la porte familiale franchie, il ne parlera plus de ses parents. Jusqu’à la
maladie de son père apprise deux ans avant son décès. C’est pour sa mère qu’il
se préoccupe. Il la fera venir, une fois veuve, à Paris, pour qu’elle ne soit
pas seule.
Puis,
ce sera la guerre avec son frère, pour la succession. Sous prétexte qu’il a de l’argent
et qu’il a réussi dans sa carrière, il lui refuse sa part d’héritage et le
spolie. Les avocats vont s’en mêler. C’est une injustice de plus !
Jean-Claude
Brialy a souffert de son homosexualité tout au long de sa vie. Ses parents le
savaient et l’ont rejeté, sans en parler ouvertement. Il ne parle pas de sa
souffrance directement. Mais elle se ressent à mots couverts. Ce qu’il n’a pas
trouvé dans sa famille, il l’a cherché dans le monde du spectacle. Sans le
trouver non plus, tant la compétition y est intense. Mais il a su y trouver sa
place, particulièrement auprès des acteurs et actrices en fin de vie. Il les
protégera, les écoutera et les
accompagnera jusqu’au cimetière. Il avait peur de la solitude pour lui-même et
pour les autres.
La
mort a été sa préoccupation centrale tout au long de sa vie. Il a trouvé refuge
auprès de Marie Duplessis, cette femme qui a inspiré la Dame aux Camélias
d’Alexandre Dumas fils. Il s’est plaint que les jeunes ne connaissaient plus
les ancien-enne-s acteur-rice-s qu’il a admiré-e-s dont Pierre Brasseur,
Louis Jouvet, Pierre Fresnay, Marlène Dietrich, Joséphine Baker, etc. La question de la mémoire après la mort a été la plus
importante. Comment survivre à la mort ?
Page
43 – Les femmes tondues :
« Nous
regagnâmes alors Angers, où la Libération fut, comme dans toutes les autres
villes de France, une grande fête doublée de règlements de comptes sordides, et
je garde la vision répugnante des femmes tondues sur lesquelles la foule en
colère vidait toute sa haine. »
Page
47 – Humour à la « Brialy » :
Quand
on lui disait : « Silence à l’appel », au lycée militaire, alors
qu’il avait redoublé sa cinquième, il susurrait « Silence au râteau ».
Ce qui faisait rire ses camarades.
Page
149 ; Sa définition de la « Liberté » :
En
1959, il se remet à Garches d’une opération des cervicales. Il repense à sa
longue immobilisation et apprécie de vivre à nouveau sans contrainte ni
douleur.
« Quand
on a la chance, comme moi, de pouvoir aller et venir, de regarder les autres,
de profiter de la lumière, du soleil, d’un tableau, de manger, de boire, de
danser, d’écouter de la musique, de voyager, pourquoi ne pas vivre cette
merveilleuse liberté ?
Page
189 – Edith Piaf :
« Ce
qui frappait, c’étaient ses yeux, ses yeux immenses. »
« Elle avait une voix claire et une
articulation extraordinaire. Tout était modulé, chaque syllabe de chaque mot. »
« Et
ce rire ! C’était d’ailleurs ce qu’elle aimait le plus au monde, rire.
Rire de tout, tous les prétextes étaient bons. »
Quand
Charles Dumont vint lui présenter la chanson « Mon Dieu », elle « comprit
que la chanson était pour elle, que Charles lui faisait un magnifique cadeau,
et elle voulut le lui rendre en l’interprétant. »
« Edith
et ses amants ; c’était un sacré roman ! Elle les quittait toujours
parce qu’elle ne supportait pas d’être abandonnée. Comme cadeau d’adieu, elle
leur offrait une montre Cartier. »
Page
197. Raimu, fétichiste des pieds :
« C’est
grâce à Marie Bell que Raimu entra à la Comédie Française en 1943. (…) Elle m’avoua
(= Marie Bell à Jean-Claude Brialy, NDLR) que Raimu était un véritable
fétichiste des pieds de femme, et quand elle voulait lui faire plaisir elle
envoyait valser sa chaussure et lui présentait son pied. Ca le rendait
littéralement fou de joie ! »
Page
266 – Valentine Tessier, maîtresse de Gallimard et de Renoir :
C’est
la première fois que l’on parle officiellement d’un maîtresse de Pierre Renoir.
La discrétion a toujours été assurée sur ce sujet.
« Extraordinaire !
A quatre-vingts ans, elle regrettait le temps des amours ! Les hommes
avaient beaucoup compté dans sa vie, elle fut la maîtresse de Gaston Gallimard,
de Pierre Renoir, dont elle disait : « J’étais très amoureuse de lui,
mais il n’était vraiment pas gai ! »
Pages
318-319 – L’alcoolisme sur le tournage de la « Grande Illusion » :
Françoise
Giroud a été une assistante de Jean Renoir sur le tournage de ce film. Mais
Jean-Claude Brialy nous raconte la version de Jean Gabin. « Le point commun
à tous leurs récits, (…) c’est qu’ils étaient ronds comme des queues de pelle
la moitié du temps ! (…) « Qu’est-ce qu’on a bu…, tous ces vins, d’Alsace,
de Moselle, du Rhin, on était beurrés du matin jusqu’au soir ! »
Page
319 – Jean Gabin parle de Louis Jouvet :
« Je
me souviens d’une chose, l’abbé (c’est le surnom que Jean Gabin donne à
Jean-Claude Brialy pendant le tournage de L’Année sainte). Le Louis, il
avait fait des études de pharmacie. Et comme pendant le tournage, je souffrais
d’hémorroïdes, il m’a dégoté une crème miracle. Alors, tu vois, Jouvet, c’était
quelqu’un ! »
Belmondo et Gabin
"Un singe en hiver"
1961 - 1962.
Réalisé par Henri Verneuil.
Dialogues de Michel Audiard.
Villerville
La gifle de Jean Gabin dans "Un singe en hiver".
C'est du sérieux qui fait mal!
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Jean
Gabin – Page 138 :
Près
de l’Olympia, dans un des bars attenant à la fabuleuse salle de spectacle, Sim
rencontre une prostituée « Lulu la Banquise ». Un soir, elle lui
demande un service. Elle aimerait avoir un enfant d’un artiste. Sim est
affolé ! Mais non. Elle pense à Jean Gabin. Elle aimerait que Sim organise
la rencontre.
Voici
la réponse de Jean Gabin :
« La
proposition n’est malheureusement plus valable car on est en pleine décadence.
A l’heure qu’il est, j’ai soixante-dix berges et Madame doit tapiner aux
Halles. Dans le domaine de la procréation, faut pas faire des mômes quand on
baise avec des béquilles ! »
Sim.
Elles sont chouettes mes femmes.
Editions Flammarion – 1986.
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Page
337 – Joséphine Baker :
« C’était
un clown, une chanteuse, une danseuse, une acrobate, une contorsionniste. »
Après
son expulsion des Milandes où elle avait accueilli tous ses enfants adoptés, Jean-Claude
Brialy remet en scène cette grande actrice du Music-Hall. Il lui fallait une
robe, mais aucun créateur ne veut s’en occuper. Seule, Jeanine Six se présenta :
« « Moi, je suis un prêt-à-porter de luxe, et si ça ne vous fait pas
peur mes cinq ouvrières sont d’accord pour travailler bénévolement jour et nuit
pour cette femme merveilleuse. »
A sa
mort, « les musiciens de l’orchestre de Louis Armstrong jouèrent pour
elle, en souvenir de cette femme qui, dans les années 1920, fut chassée de
certains hôtels avec ses musiciens parce qu’ils étaient noirs, et qui dut faire
un scandale pour être entendue. » (p 345)
Page
350 – Isabelle Adjani et Adèle H :
Le
couple Isabelle Adjani-André Dussolier se sépare. Jean-Claude Brialy la reçoit
chez lui pour qu’elle fasse le point. Il a énormément d’admiration pour elle. « Ensuite,
sa carrière s’emballa, tout le monde la réclamait. Elle démissionna du Français
après quelques beaux succès pour pouvoir rejoindre Truffaut dans L’Histoire
d’Adèle H. »
Page
375-376 – La bio de Marie-Antoinette :
Jean-Claude
Brialy a l’art de résumer en peu de mots l’essentiel d’une vie. Il pense que
Marie-Antoinette a été « choisie sur catalogue pour devenir la reine de France ».
Il
voudrait tourner un film sur la fuite à Varennes car « la réalité la rattrapa
avec ce périple qui l’obligea, pour la première fois, à agir en femme
responsable. »
Il
pense que durant ces deux jours, la famille royale vécut dans la peur d’être
reconnue, mais on imagine aussi « la découverte de leur pays, de leur
peuple, de la campagne et des paysans. »
Il
pense que le couple n’aurait pas pu mourir sans avoir « contemplé le pays,
et ses beautés, en ce premier jour d’été ».
Ettore
Scola, le réalisateur du film, voulait qu’il y ait Jacob, « le coiffeur de
la reine, obligé de fui avec eux par peur d’être exécuté. C’était un pauvre
type un peu baroque, homosexuel, à la fois excentrique et tragique. »
Page
379 – Don Juan :
Il
décrit Marcello Mastroianni comme quelqu’un qui n’avait pas « une goutte
de cynisme » en lui. « Jamais de froideur, c’était l’inverse du don
Juan, du collectionneur, il était toujours amoureux, réellement amoureux, ne
trichait pas et essayait de se tirer des éventuels faux pas comme il le pouvait ».
NDLR :
la marge entre les deux me semble bien mince…..
Page
409 – Frédéric Lemaître :
Jean-Claude
Brialy, directeur du théâtre des Bouffes-Parisiens, rencontre, vers la fin de
sa vie, Eric-Emmanuel Schmitt. Ils discutent de pièces de théâtre à jouer dans
son théâtre et apprend que Schmitt a écrit une pièce pour Belmondo qui va
interpréter Frédéric Lemaitre. « O rage ! O désespoir ! Frédéric
Lemaître était l’autre grand personnage qu’avec Lacenaire j’avais toujours rêvé
de jouer ! »
Greta Garbo
Marlène Dietrich
Jean Gabin
Page 318, Brialy explique que Greta Garbo, à Los Angeles, venait chaque mois encaisser le prix du loyer de la maison qu'elle louait à Marlène Dietrich et à Jean Gabin.
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Page
75 – Le baiser de Jean-Claude Brialy :
Elle
tourne dans le film de Roger Vadim, « Château en Suède », en 1963.
Jean-Claude Brialy est le fiancé de Françoise Hardy dans le film. Il la menace
de l’embrasser pour de vrai, « ce qu’il fit pour mon plus grand
déplaisir ».
Est-ce qu'elle peut nous dire comment se terminera ce conflit, elle qui lit dans le marc de café ?
Elle n'est pas au bout de ses peines.
Ca, je peux le lui prédire.
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Monica Vitti nous quitte à 90 ans.
Cinq donatello (oscars italiens).
Un ours d'argent à Berlin, en 1995.
Un lion d'or à Venise.
"L'Humanité"
02 22
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Alice
Dona a été élevée devant la télévision, avec l’émission mensuelle de Mireille,
le « petit conservatoire de la chanson ». Les deux sœurs dansent à chaque
nouvelle chanson, malheureusement « interrompue par Mireille au bout de
quelques mesures ». La mère d’Alice préfère le chant de sa fille à celui
de Françoise Hardy « cette grande et mince jeune fille timide, long pull,
minijupe noire et cheveux longs » (p 72).
Alice Dona
Cricri
Edition Anne Carrière – 2004
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Tu es libre de penser que tu es con, mais tu es con de penser que tu es libre.
Proverbe.
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En 1969, JP Belmondo
était JL Mahé, riche propriétaire à La Réunion pour la caméra de F Truffaut dans
"La Sirène du Mississippi" Le film était adapté d'un roman de William
Irish situé à La Nouvelle Orléans en 1880, 15 ans après l'abolition de
l'esclavage
Fondation pour la mémoire de
l’esclavage.
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C'était Belmondo. L'interprète
inoubliable de Pierrot le Fou et l'ancien président du syndicat CGT des
comédiens et acteurs. Salut l'artiste. Repose en paix camarade.
Benjamin Amar.
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L'acteur Jean-Paul Belmondo,
monstre sacré du cinéma français, est décédé lundi à son domicile à Paris à
l'âge de 88 ans, a annoncé son avocat à l'AFP.
L’Humanité.
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Jean-Paul Belmondo dans le Maîtron
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Jean-Paul Belmondo
Secrétaire général du syndicat des acteurs CGT.
Réunion du 17 novembre 1964.
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La vision des féministes est tout autre.
La scène du viol est limite dans le film "Le Magnifique". Bon, j'aime le film alors je pardonne. Mais c'est vrai que la vengeance est difficile à admettre.
Les années 1950 à 1980 sont les années de lutte contre le féminisme. Belmondo est invincible et est un digne représentant de la gente masculine.
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Bébel au Bois Dormant
No Name
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Singe - Il apparaît peureux, attristé, assis au fond de son immense fauteuil.
Graph
Palerme
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D’une guenon et son enfant
adaptée en Français actuel
Une guenon allait montrant A toutes bêtes son enfant Celles-ci la prenaient pour folle Pour ses actes comme ses paroles. Elle le montra jusqu’à un lion A qui, d’emblée elle demanda, en exhibant
son rejeton S’il était beau. Le lion lui dit Que jamais bête plus laide ne vit ; Qu’elle le ramène en sa maison, Et se souvienne de ce dicton : Tout renard admire sa queue Et la voyant se sent glorieux.
Celle-ci s’en
fut triste et peinée, Puis, croise un ours sur le sentier ; L’ours s’arrête et la regarde Et lui dit d’un ton avisé (1) : « Ainsi voilà donc l’enfant Dont toutes et tous parlent tant Qui a l’air si preux et gentil. » « Oui, répond-elle, c’est mon
fils. » Tends-le moi pour que je l’embrasse Car je veux le voir de plus près. Celle ci lui tend. L’ours le prend Et le dévore en un instant.
Moralité
Pour cela, on
doit se garder D’étaler secrets et pensées (2); Car certaines choses peuvent réjouir Qui ne fassent à d’autres plaisir. En les exhibant, vient grand mal Ce siècle (les temps) n’est pas toujours
loyal.
(1) Cointise : gentillesse, amabilité, affabilité, coquetterie
mais aussi ruse, hardiesse. (2) « Sa priveté ne sun
penser » : choses privées, intimité, pensées, opinions. Il
semble que Marie de France ait voulu ici tout englober.
C'est un lieu de
promenade du jeune Charles. Jeux d'enfants, petits commerces
animaient les rues du quartier du Bourg.
La passerelle
métallique
La passerelle construite
au-dessus de la voie de chemins de fer était située face à la
maison de famille. Elle favorisait le lien entre le centre ancien et
le nouveau bourg.
Devant l'ancienne
tonnellerie
La tonnellerie était
tenue par le grand-père maternel. Auguste Caussat occupait la
« Tonnellerie nouvelle », emplacement occupé
actuellement par la gendarmerie.
La fontaine place de
l'hôtel de Ville
1961, sortie de
« Narbonne mon amie ».
1971, sortie de l'album
« Fidèle »
1991, Charles Trenet
chante sur la place de l'Hôtel de ville devant une foule émue, à
l'occasion de ses 78 ans.
« Il faut garder
quelques sourires pour se moquer des jours sans joie. »
Charles Trenet
Les chansons de Charles
Trenet ont fait le tour du monde et sont célèbres. Les premières
notes de « Mes jeunes années » ont longtemps été
utilisées pour faire sonner les cloches de Yokohama. "La mer »
est devenue pendant plusieurs dizaines d'années la mélodie qui a
ouvert les programmes de Radio Tokyo.
« Je fais mes
chansons comme un pommier fait des pommes. Ce n'est pas moi qui les
choisis, ce sont elles qui viennent à moi. »
Charles Trenet.
Petit pensionnaire
Octobre 1920,
Marie-Louise et Lucien, ses parents, se séparent. Charles et son
frère aîné se retrouvent en pension au petit séminaire de
Béziers. Ce collège devient une prison où « l’âge tendre
est enfermé par l'âge mûr. »
A 7 ans, il devient trop
vite adulte. « Quand je serai grand, se dit-il, j'aurai toute
ma vie pour vivre mon enfance. » Il a tenu parole.
« C'est la nuit
surtout que j'aime les entendre ces trains qui passent devant la
maison. Ces sommeils qui me faisaient dire lorsque ma mère
m'embrassait et me bordait à neuf heures du soir « A
tout-à-l'heure maman. »
Charles Trenet
Chambre natale
Charles Trenet est né
dans cette chambre le 18 mai 1913. son premier cri a été un ré
mineur, selon la légende.
Sur sa route enchantée,
Charles Trenet a rencontré Jean Cocteau*, Max Jacob, Mistinguett**,
Maurice Chevalier, Sacha Guitry, Salvador Dali, Charlie Chaplin**,
Henri Bergson, Albert Einstein, Laurel et Hardy, Marlène Dietrich,
Joan Crawford, Louis Amstrong.
*
Rouen
Jacques
Emile Blanche
Paris,
1861 – Offranville, 1942
Etude
pour le portrait de Jean Cocteau 1912
**
Honfleur
Musée seconde guerre mondiale
1942
"Mistinguett au Casino de Paris"
Blockhaus de la gare
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Paris
Moulin Rouge
Mistinguett
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Paris
Moulin Rouge
Mistinguett
-----------
Mistinguett
La revue de Paris
Le Tréport
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Mistinguett
1927
Deauville
------------
« La réussite
n'est qu'un petit détail gonflé par le destin. La donnée de ma
présence sur Terre ne m'intéresse que si elle correspond à celle
de souvenirs joyeux . »
Charles Trenet
« Mon épitaphe :
Né poète, mort athlète. »
Charles Trenet
« Je suis de l'eau
qui bouge. L'eau qui stagne se trouble et finit par se putréfier,
tandis que l'eau fraîche et bondissante demeure saine et limpide. »
Charles Trenet
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Déjeuner entre amis.
Ses festins, dignes de
Rabelais, durent entre cinq et douze heures. Il engloutit trois plats
arrosés de vins blanc, rosé et rouge, puis de digestif.
« Pour rester en
bonne santé, je ne mange qu'une fois par jour », dit-il.
Hier soir, on n'était pas beaucoup mais on était plein.
------------
« La vie est un
rêve traversé de temps en temps par un cauchemar. On le digère, et
le rêve recommence. »
Charles Trenet
Il existe 4 000 versions
de « La mer » et de « Que reste-t-il de nos
amours ? ».
La mère
Marie-Louise Caussat est
née dans cette maison familiale le 05/10/1889.
Elle y grandit puis se
marie avec Lucien Trenet en 1909. Il est notaire.
Elle tombe amoureuse de
Benno Vigny en 1920. Il est scénariste de films muets. Elle divorce
et retrouves es fils au début des années 1930. Elle suivra Charles
tout au long de sa « route enchantée ». Elle meurt le
17/12/1979.
Le père
Lucien Trenet est né le
16/11/1882 à Perpignan. Il est mobilisé en 1914/1918 pendant cinq
ans sur le front. Puis, il achète une étude de notaire. « Une
étuve de notaire quand il fait chaud. » dira Charles.
Musicien amateur, il joue
de la guitare, et organise le samedi soir ce que son fils appelle
« des concerts de musique de chambre dans le salon. »
Il meurt à Paris le
06/02/1966.
« J'ai toujours eu
l'âme badigeonnée d'un enduit isolant. J'ai systématiquement tenté
de changer la funeste réalité en rêve, afin de faire vivre
réellement ce que l'imagination propose d'attrayant."
Charles Trenet
Charles Trenet a passé
sept ans dans cette maison. Il y est né le 18 mai 1913.
« Longtemps,
longtemps, longtemps,
Après que le poètes ont
disparu,
Leurs chansons courent
encore dans les rues,
La foule les chante un
peu distraite
En ignorant le nom de
l'auteur
Sans savoir pourquoi
battait leur cœur
Parfois on change un mot,
une phrase,
Et quand on est à court
d'idées
On fait la la la
Longtemps, longtemps,
longtemps,
Après que le poètes ont
disparu,
Leurs chansons courent
encore dans les rues,
Un jour, peut-être, bien
après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un
chagrin
De quelqu'heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux
mendiant
Ou dormir un enfant
Tournera-t-il au bord de
l'eau
Au printemps sur un
phono. »
Charles Trenet
« Fidèle !
Je suis resté fidèle
A Narbonne mon amie. »
Charles Trenet
Robe de baptême de
Charles Trenet
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Véronique
Mortaigne
Césaria
Evora
La
voix du Cap-Vert
Édition
Babel – 1997
A propos de Charles
Trenet
page 169 :
Le compositeur B. Leza
est né en 1905 sur l'île de Sao Vicente. Il écrit des mornas
réalistes chantées par Césaria Evora. Il parle des femmes, de
politique, de départ, de voyages, de mères qui attendent des
nouvelles des enfants, de la mort. Il termine sa vie, seul,
handicapé, bercé par les vapeurs d'alcool. Sa femme le quitte,
retourne à Lisbonne avec les enfants, pour échapper à la misère
et à la décadence. La ville de Mindelo lui en a voulu de cet
« abandon de poste ». Elle touchera les droits d'auteur
de son mari quand Césaria sera une vedette.
B. Leza est influencé
par le modernisme, « comme le furent les chansons de Charles
Trenet : le swing américain, l'ouverture vers la technologie du
microphone, de la radio, de la représentation théâtrale de la
chanson. »
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Charles Trenet avec Léon Zitrone
Tombe de Léon Zitrone à Levallois-Perret
"L'âme des poètes", à Narbonne
"Fidèle" sur les murs de Narbonne
Charles Trenet
La bonne planète
Roman
Préface de Jean Cocteau
A Seillans
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**
Un contemporain de Chaplin:
Buster Keaton
Graph
Saint Quentin
Buster Keaton
Joseph Frank Keaton Junior, dit Buster Keaton, est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur américain, né le 4 octobre 1895 à Piqua, et mort le 1ᵉʳ février 1966 à Hollywood.
Keaton doit son prénom, Buster - " casse-cou ", à une dégringolade, miraculeusement sans conséquences, qu'il fit bébé dans l'escalier.
Issu d'une famille d'artistes, débute par le music-hall. Il se lance au cinéma en 1917 dans les films de Fatty Arbuckle, le roi du "slapstick".
En 1917, Buster Keaton quitte la troupe familiale et part pour New York, où il rencontre le producteur Joseph Schenck.
Keaton pratique l'ironie car les gags se font au dépend de son personnage, trop honnête et trop candide. Il ne sollicite pas notre pitié comme Chaplin ou Langdon.
Surnommé "l'homme qui ne rit jamais", l'acteur, réalisateur, scénariste et producteur Buster Keaton (1895-1966) a marqué le cinéma muet.
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Buster Keaton
1895 - 1966
A Deauville
1934
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Buster Keaton
The Cook
1918
Il danse
Fatty est
cuisinier dans un restaurant, Buster Keaton est le serveur.
L'établissement va être bouleversé. (L’œil sur l’écran).
Un vent de folie souffle dans le restaurant et les
cuisines. Fatty et Keaton se
mettent à danser en
travaillant. (Fondation Jérôme Seydoux – Pathé).
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Buster Keaton effeuille une fleur
Graph. Londres ?
Buster
Keaton effeuille une marguerite au tout début de Grandeur et décadence
(Day Dream en version originale).
Buster
Keaton effeuille également une marguerite dans The Three Ages, mais sur le
dernier pétale une abeille lui pique le doigt !
(Echos de mon
grenier).
Buster
Keaton n'a pas encore 4 ans qu'il participe déjà officiellement au
numéro de music-hall de ses parents. (Ricocher jeunes).