Poisson actinoptérygien du Stampien
Perche
Bonnieux
Lobophyllia requineii
Polypiers Mich
Tag de requin, heureux aux dents longues.
Certain jour, le Loup et l’Agneau
Buvaient au bord d’un clair ruisseau.
Le Loup à la source buvait,
L’Agneau en aval se tenait.
Soudain, le Loup, furieux, parla
Et, grondant, grognant, déclara
De sa grosse voix, tout en rage :
« Tu me fais ici grand dommage… »
L’Agnelet lui répondu :
« Seigneur, en quoi ? » « Ne le vois-tu ?
Cette eau, tu me la troubles tant
Que je n’ai pas bu mon content,
Je vais m’en repartir, je crois,
Comme je vins, la soif en moi ! »
Sur quoi, l’Agnelet lui répond :
« Seigneur, vous êtes en amont :
Par vous passait l’eau que j’ai bue… »
« Quoi ! Dit le Loup, m’insultes-tu ? »
« Oh, non, dit l’Agneau, j’en suis loin ! »
« Si, si, dit le Loup, je sais bien,
Ainsi déjà faisait ton père,
A cette source, ici, naguère,
Il y a, je crois bien, six mois. »
« Et donc pourquoi s’en prendre à moi
Si je n’étais pas né encore ? »
« Pas né ? Dit le Loup, et alors ?
Je parle et tu dis le contraire ?
Ce n’était pas chose à faire ! »
Sur ce, le Loup prend le petit,
L’étrangle et de ses dents l’occit.
Ainsi font les riches seigneurs,
Vicomptes et juges sans coeur,
De ceux qui sont en leur pouvoir.
Les rapaces, il faut les voir
Les accusant pour les confondre,
Les faire en justice répondre,
Leur ôtant la chair et la peau
Comme le Loup le fit de l’Agneau.
Marie
de France.
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Fable du Loup et de l’Agneau
(XIIème siècle)
Par Marie de France, traduit littéralement en prose.
Ésope dit ceci du loup et de l’agneau, qui buvait à un
ruisseau :
Le loup à la source buvait, et l’agneau en aval était.
Avec colère parla le loup qui était très querelleur.
Par mauvaise humeur il lui parla : « Tu m’as, dit-il, fait grand
ennui. »
L’agneau lui à répondu : « Sire, et en quoi ? »
« Donc, ne le vois-tu ? Tu m’as ici troublé cette eau : je n’en
puis boire mon soûl. Aussi, je m’en irai, je crois, comme je vins, tout mourant
de soif. »
L’agnelet donc répond : « Sire, déjà vous buvez en amont : de
vous me vient tout ce que j’ai bu ».
« Quoi ! » fit le loup « m’outrages-tu ? »
L’agneau répond : « Je n’en ai intention ».
Le loup lui dit : « Je sais de vrai ; cela même me fit ton père,
à cette source où j’étais avec lui, maintenant il y a six mois, comme je
crois ».
« Qu’en retirez-vous, fit-il, sur moi ? Je n’étais pas né, comme je
crois. »
« Et cela est parce que cela est », lui a dit le loup,
« Maintenant me fais-tu contrariété ? C’est chose que tu ne dois pas
faire. »
Donc le loup prit le petit agneau, l’étrangle avec ses dents, et le tue.
Ainsi font les riches voleurs, les vicomtes et les juges, de ceux qu’ils ont en
leur justice.
Faux prétextes par convoitise, ils trouvent assez pour les confondre, souvent
ils font comparaître à leurs plaids, la chair ils leur enlèvent et la peau,
comme le loup fit à l’agneau.
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Or, voici qu'une année
se passe
Et que le roi va à la chasse.
Il va tout droit en la forêt
Où demeure le Bisclavret*.
À peine les chiens découplés,
Ils l'ont éventé, l'ont trouvé
Et tout le jour chiens et veneurs
L'ont traqué avec tant d'ardeur
Qu'ils sont au bord de l'attraper,
Le déchirer et l'achever.
Mais voyant le roi près de lui,
Il court lui demander merci,
Il le prend par son étrier,
Lui baise la jambe et le pied.
Le roi le voit, en a grand peur
Et appelle tous les chasseurs.
« Seigneurs, fait-il, vite accourez
Et ce prodige regardez :
Cette bête qui s'humilie
Et comme un homme prie merci.
Faites écarter tous les chiens
Et, vous, ne la blessez en rien :
Elle a raison et jugement...
Le lai du Rossignol.
Marie de France.
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Bisclavret ou Bisclaveret est le nom breton du
loup-garou, mentionné dans un lai du même nom de Marie de France.
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Un Loup et un Chien se
croisèrent
Au beau milieu d’une clairière.
Le Loup, examinant le Chien,
Lui dit : « Frère, vous êtes beau !
Et quel luisant a votre peau ! »
Le Chien lui répondit : « C’est vrai.
je mange très bien, en effet,
Je dors sur un coussin moelleux
Aux pieds de mon maître et , bien mieux,
Tous les jours, je ronge les os,
Ce qui me rend bien gras, bien gros.
Il ne tient qu’à vous de venir
Et si vous savez obéir
Comme je fais, vous mangerez
Autant et plus que vous voudrez. »
« Vrai, j’irai », lui répond le Loup
Et ils s’en vont, cou contre cou.
Avant qu’ils ne fussent rendus,
Le Loup, tout soudain, aperçut
Le collier que le Chien portait
Et vit la chaîne qui traînait…
« Frère, dit-il, qu’est-ce ? Je vois
Sur ton cou un je ne sais quoi… »
Le Chien lui répond : « C’est la chaîne
Par quoi l’on m’attache en semaine
Car, sinon, je mordrais souvent
Et ferais tort à bien des gens
Que mon maître veut protéger…
Et donc il me fait enchaîner.
La nuit, je garde la demeure
Pour en éloigner les voleurs. »
« Quoi ? Fait le Loup, tu ne peux donc
Te promener sans permission ?
Rentre chez toi ; moi, je m’en vais :
Nul ne m’enchaînera jamais.
Mieux vaut vivre en Loup sans collier
Que vivre riche et enchaîné.
Puisque j’en ai encor le choix,
Rentre chez toi : je rentre au bois. »
Et par la chaîne fut
rompue
La belle alliance ainsi conclue.
Marie de France (XII siècle).
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Charles-Marie Passage (Vicomte du).
1848 - 1926
Loup étranglant un mouton
Fonte.
Fin XIXe siècle.
Abbeville
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Marie de France
Les loups
"Depuis longtemps, on vit ici
Que tous les loups se sont vieillis.
Se sont vieillis dans cette peau
Où ils sont nés
Et sans jamais l'abandonner.
Pourtant un loup pris par un maître
L'endoctrine au jeu de prêtre
Ce loup ne peut,
Quoiqu'il advienne,
Ce loup ne peut rester gris, fourbe.
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Les loups et louves au Yellowstone.
Depuis, les jeunes arbres on pu recommencer à croître.
Les castors ont créé des retenues d'eau.
Le nombre d'insectes a augmenté.
l'Humanité
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Le loup est arrivé dans le pays de Caux, à Manéglise.
02 24
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C'est bien le cadavre d'un loup qui a été découvert le
2 février. Quatre ans après l'entrée de l'animal en Seine-Maritime.
Le courrier cauchois.
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