vendredi 30 mars 2018

Suivez l'audience en référé pour les droits de regard sur l'album de Johnny, à Nanterre avec @cocale


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"Elle parle du mariage de "Jean-Philippe Smet avec sa 5e épouse". C'est d'une violence..."

"L'autre avocat de David Halliday Pierre-Jean Douvier évoque en quoi pour lui ce trust a été fait pour faire échapper les biens de Johnny à la France."


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Graph 
Le Havre 
Est-ce l'Oncle de Johnny ?
09 22
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mardi 27 mars 2018

Jean et Victor Prouvé - Arles - Fondation Luma - Le Havre












La maison de Jean Prouvé
Une icône du 20e siècle
A Nancy
06 2018



Victor Prouvé

Nancy, 1858 – Sétif, 1943

La joie de vivre, 1904

Huile sur toile

Cadre original réalisé par Eugène Vallin

Musée des Beaux-Arts

Nancy



Jean Prouvé est le fils de Victor Prouvé.


Victor Prouvé
Nancy, 1858 – Sétif, 1943
L’Ile heureuse, 1902
Huile sur toile



Mon hommage à Victor Prouvé

Victor Prouvé
Nancy, 1858 – Sétif, 1943
En collaboration avec Fernand Courteix
Robe bord de rivière au printemps, 1900
Peau de soie, broderie de soie, mousseline, cabochons de pierres précieuses.
Musée des Beaux-Arts
Nancy


Victor Prouvé
Nancy, 1858 – Sétif, 1943
En collaboration avec Fernand Courteix
Col Les Passiflores, 1902
Satin de soie, broderies.
Musée des Beaux-Arts
Nancy
                                   Maquette de Jean Prouvé au musée des Beaux-Arts de Nancy


Grimaud (Var)
Villa Seynave
Jean Prouvé
1901 – 1984
Concepteur-constructeur en collaboration avec Neil Hutchinson (1924 – 2008), Maurice Sauzet (1927), Jean Parente (1931), Claude Vilfour (1928 – 2004), architectes
1961 - 1963
S’ouvrant de plain-pied sur une pinède du golfe de Saint-Tropez, cette villa de vacances conjugue sobriété et transparence. Sur la demande de l’industriel lorrain Pierre Seynave, Jean Prouvé conçoit un volume d’une élégance minimaliste, pour une famille de cinq enfants.  Il reprend le principe constructif de ses maisons industrialisées, « légères et dynamiques ». Un noyau central de béton préfabriqué contient les salles d’eau, cuisine et rangements et supporte, avec une structure métallique, la toiture en bois contreplaqué et tôle d’aluminium. Panneaux de bois et baies vitrées coulissantes constituent les façades. Dialoguant avec la nature environnante, l’espace intérieur, libre et fluide, se compose avec des cloisons mobiles permettant de préserver l’intimité.
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris


Jean Prouvé
1901 – 1984
Ingénieur concepteur en collaboration avec Charlotte Perriand (1903 – 1999) (aménagement intérieur), designer
Maison du Désert, prototype présenté au Salon des arts ménagers
1958
Jean Prouvé s’intéresse dès les années 2930 à la préfabrication légère en métal. Inventeur et constructeur, il développe plusieurs projets de maison en série. La maison saharienne est créée pour les prospecteurs de pétrole. Sous un toit parasol, sont rassemblées les différentes cellules dont le nombre et la disposition peuvent évoluer en fonction des besoins. Matériaux isolants – aluminium, polystyrène expansé et contreplaqué – sont utilisés pour protéger des conditions climatiques extrêmes. Chaque maison se transporte sur un seul camion et peut être montée en quatre jours par quatre personnes.
Cité de l’architecture et du patrimoine

Paris




Jean Prouvé
Constructeur
Installation provisoire de la « Maison des Jours Meilleurs », entre le pont Alexandre III et le pont des Invalides
Paris, 1956
Pavillon de l’Arsenal
Paris



Jean Prouvé
Constructeur
La « Maison des Jours Meilleurs »
Habitat prototype à la demande de l’abbé Pierre
1956
Pavillon de l’Arsenal

Paris


Jean de Mailly et Jacques Depussé
Architectes
Jean Prouvé
Ingénieur
Tour Nobel, Rond-Point de la Défense
Photographie mars 1967
Pavillon de l’Arsenal
Paris

Victor Prouvé
Nancy, 1858 - Sétif, 1943

Portrait d'enfant 
1903 
Bronze, fonte Alexis Rudier
Petit Palais 
Paris
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Ateliers Jean Prouvé

Ecole provisoire de Villejuif

1957

Il a réalisé le paralume* au-dessus du musée du MUMA au Havre.

 

*Paralume

NOM MASCULIN

Écran translucide ou opaque atténuant l'intensité d'une source lumineuse.

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267 personnes ont lu cet article





Anna Baranek à la chapelle Saint-Anne - Arles










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Le 2 novembre 2019, 117 personnes ont lu cet article.


samedi 24 mars 2018

JOURNEE INTERNATIONALE : CONTRE L’INVASION TURQUE POUR AFRIN, pour lE ROJAVA !

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Liberté pour Zara Mohammadi, activiste kurde emprisonnée par l'Iran pour avoir enseigné la langue kurde aux enfants du Rojhilat (Kurdistan d' "Iran").

 

IRAN. Zara Mohammadi condamnée à 5 ans de prison pour avoir enseigné la langue kurde.

(…) La sœur de Mihemedi, Heybet, a révélé que de nombreux membres du Conseil judiciaire n’avaient pas encore signé de papiers officiels pour condamner Zara, mais les responsables de l’État veulent la mettre en prison immédiatement. Heybet a réagi en disant que Zara n’avait que quelques jours pour aller en prison.

 

Le 23 mai 2019, des agents du renseignement iranien ont fait une descente au domicile de Zara Mihemedî au motif qu’elle enseignait le kurde aux enfants.

 01 22

kurdistan-au-feminin.fr/2022/01/03/iran-zara-mohammadi-prison-langue-kurde

 

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CGT - COMMUNIQUE CGT COCA COLA PENNES MIRABEAU



Questions sur l'emploi industriel

Séance du mardi 4 avril 2018





Mme la présidente. L’ordre du jour appelle les questions sur la politique et l’emploi industriels.
Nous commençons par les questions du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.
La parole est à M. Pierre Dharréville, pour une première question.

M. Pierre Dharréville. Madame la présidente, madame la secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances, mes chers collègues, la désindustrialisation de nos territoires s’explique tant par la financiarisation de l’économie, destructrice pour l’emploi, l’investissement, les salaires et la formation, que par le recul de l’État stratège et visionnaire, qui anticipe et impulse les dynamiques.

La puissance publique doit jouer un rôle majeur pour développer l’activité industrielle, résolument tournée vers l’avenir, déterminée à renforcer les savoirs et les savoir-faire, respectueuse de la santé de ses salariés et de l’environnement – en un mot, pour développer l’industrie du XXIsiècle.

Or les gouvernements successifs se sont contentés de multiplier les paquets cadeaux sans conditions ni ciblage, au premier rang desquels le CICE – crédit d’impôt compétitivité emploi –, à hauteur de 20 milliards d’euros par an, soit davantage que le budget de la solidarité et de l’insertion, celui de la cohésion des territoires ou celui de la sécurité. Ces 20 milliards n’ont eu aucune efficacité !

Pourtant, le Gouvernement a décidé de sacraliser ce mécanisme par le biais d’une baisse pérenne des cotisations patronales dès 2019, amputant d’autant le budget potentiel de la protection sociale.

Quant au crédit d’impôt recherche, son montant annuel s’élève à 5,5 milliards d’euros, censés financer la recherche. Il constitue en fait, pour les grandes multinationales, une formidable opportunité d’optimisation fiscale. Nestlé-Galderma a perçu à ce titre 23 millions d’euros en 2016. Pour quel résultat ?

Ces dispositifs sont coûteux et inefficaces. Ils gaspillent l’argent public. Pourquoi ne pas agir résolument de façon ciblée, par exemple en faveur des PME, avec des aides appropriées ? Pourquoi ne pas peser sur les choix de gestion, contre le recours massif à la sous-traitance par exemple, division du travail critiquable à bien des égards ?

Pourquoi ne pas créer des fonds en faveur de l’emploi et de la formation permettant de faire face aux enjeux de qualification dont l’importance croît dans l’industrie ? Pouvez-vous, madame la secrétaire d’État, préciser les véritables intentions du Gouvernement en la matière ?

Mme la présidente. La parole est à Mme la secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances.

Mme Delphine Gény-Stephannsecrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances. Monsieur le député, vous déplorez le recul de l’État stratège, et vous regrettez que les mesures de compétitivité qui ont été prises dès la législature précédente, et qui seront poursuivies et accentuées par le Gouvernement, ne soient pas assez ciblées.

Mais le diagnostic est clair : c’est toute notre industrie – grands groupes comme PME – qui a souffert d’un manque de compétitivité. Si nous ne traitons qu’une partie du problème, nous n’irons nulle part. Lorsque nous nous comparons à l’industrie allemande, à l’industrie italienne, à l’industrie espagnole, qui ont résisté bien mieux que la nôtre, il devient évident qu’une réponse globale était nécessaire. Il faut aussi rappeler que ni le crédit d’impôt recherche ni le CICE, qui sera transformé en baisses de charges pérennes, ne sont des aides financières de l’État ; ce sont des modalités de calcul de l’impôt sur les sociétés dont sont redevables les entreprises.

Les sommes dues au titre des années futures évolueront en fonction des décisions prises par ces entreprises : ainsi, Galderma ne touchera évidemment plus de CIR, alors que cette entreprise a bénéficié d’un important soutien à ses dépenses de recherche et développement dans le passé.

Nous assumons ces mesures, et nous croyons qu’il est nécessaire de poursuivre nos efforts pour renforcer la compétitivité de nos entreprises, tout en accompagnant de manière spécifique la transformation des PME : nous voulons plus d’innovation, plus d’exportations, et c’est tout l’objet de la French Fab.

Mme la présidente. La parole est à M. Pierre Dharréville.

M. Pierre Dharréville. Madame la secrétaire d’État, Coca-Cola est peut-être la multinationale la plus connue au monde – et l’une des plus puissantes. Coca-Cola France a réalisé 69 millions d’euros de bénéfices en 2017, et pourtant décidé de supprimer 128 emplois en France, dont 44 dans les Bouches-du-Rhône. La charge de travail, elle, n’a pas diminué, alors même que la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, la DIRECCTE, s’est inquiétée des conditions de travail.

Cette décision, pour laquelle des procédures semblent n’avoir pas été respectées, est donc injustifiable, et la liberté d’entreprendre – qui m’a été opposée – s’apparente ici à la liberté arbitraire de licencier en paix. Ce n’est pas l’idée que je me fais d’un État de droit qui protège celles et ceux qui travaillent.

La situation est sensiblement identique à Sophia-Antipolis, où l’entreprise Nestlé, qui n’est pas beaucoup moins connue ni beaucoup moins florissante, annonce vouloir supprimer 550 emplois à Galderma en les délocalisant en Suisse. On parle ici du plus grand centre mondial de recherche et développement en dermatologie.

Enfin, j’ai pu rencontrer les salariés de Gemalto, leader de la sécurité informatique, dont l’État est actionnaire et qui – en prévision de son prochain rachat par Thales, dont l’État est aussi actionnaire – prévoit de supprimer 228 emplois, principalement dans la recherche. Le groupe affichait en 2016 un bénéfice de 453 millions et présente pour sa filiale française un déficit douteux pour justifier son plan. Au passage, celle-ci a fait appel à un cabinet de conseil qui se fait fort de développer une « stratégie d’influence » auprès de l’administration et de « neutraliser » les élus et les médias. Je n’ose penser, madame la secrétaire d’État, que vous ayez été neutralisée ! De telles pratiques devraient être punies par la loi.

Il va sans dire que les mesures adoptées cet été par ordonnances encouragent et facilitent ce type de comportements, sur lesquels je souhaiterais connaître votre sentiment. Sur chacun de ces sujets, comment agissez-vous ?

Mme la présidente. La parole est à Mme la secrétaire d’État.

Mme Delphine Gény-Stephannsecrétaire d’État. Je peux en effet vous répondre sur chacun de ces sujets.

S’agissant de Galderma, le Gouvernement déplore comme vous le choix de Nestlé, et l’a très clairement fait savoir aux dirigeants du groupe. Nous avons suivi ce dossier de très près, afin d’obtenir le maintien d’activités de R&D sur le site actuel grâce à des entreprises distinctes de Nestlé, et susceptibles d’offrir des possibilités de reclassement pour les anciens salariés de Galderma. Nestlé doit également consentir un effort substantiel de reclassement individuel, et mettre en place des mesures d’accompagnement à la mesure des moyens et des résultats du groupe : les salariés licenciés doivent avoir toutes les chances de retrouver un emploi dans de bonnes conditions.

Quant à Coca-Cola et à Gemalto, ces deux entreprises ont indiqué avoir identifié une évolution des marchés et une importante érosion des prix de vente de leurs produits. Des restructurations ont donc été décidées pour préserver leur compétitivité. Dans les deux cas, le Gouvernement est attentif à l’accompagnement mis en place, qui doit être là encore à la mesure des moyens de ces groupes.

Gemalto est, vous l’avez dit, en cours d’acquisition par Thales : ce contexte spécifique ne modifie pas l’analyse que fait l’entreprise de l’évolution de ses marchés ; mais les opportunités de reclassement seront de ce fait plus importantes pour les salariés de Gemalto.

En ce qui concerne enfin Coca-Cola, des mesures qui lui sont défavorables ont été prises depuis 2013, en particulier la taxe soda. La baisse de consommation qui en a résulté est une bonne nouvelle pour la santé publique ; mais elle explique la restructuration.

Mme la présidente. La parole est à M. Pierre Dharréville.

M. Pierre Dharréville. Le 29 janvier, Ascometal a été reprise par la multinationale Schmolz-Bickenbach. L’offre de reprise a laissé de côté le site de Saint-Saulve et l’aciérie d’Hagondange ; de plus, des fermetures de lignes de production sont prévues : c’est le cas du train à fil de Fos, alors qu’Ascometal est leader européen de la production de roulements à billes.

Pourquoi faudrait-il s’y résoudre ? Ce sont 200 emplois qui sont concernés, et ces fermetures pourraient menacer l’avenir du site tout entier.

Par ailleurs, des discussions sont en cours à propos du rachat de l’entreprise Ilva par ArcelorMittal, dont on peut craindre des conséquences. La Commission européenne semble de plus attachée à attiser la guerre économique et les destructions de sites ou de liens amont-aval.

La question des investissements est cruciale. Le site de Fos connaît un déficit d’investissement majeur et l’on cherche en vain les projets de développement, alors que des perspectives existent. Il est pourtant essentiel d’agir, tant du point de vue de l’activité économique – conçue comme réponse adaptée aux besoins – que du point de vue environnemental.

Sous cet angle, les installations sidérurgiques ont besoin d’un véritable contrôle technique, à l’image de la cokerie de Fos : les salariés ne doivent plus être mis en danger lorsqu’ils sont au travail et les populations environnantes doivent être protégées.

L’industrie sidérurgique est un secteur éminemment stratégique, elle ne saurait être abandonnée ; son sort ne saurait être scellé parce que s’affrontent des actionnaires uniquement préoccupés par leurs dividendes.

La puissance publique, sous des formes nouvelles, doit être pleinement partie prenante pour rendre du pouvoir aux salariés, aux citoyennes et citoyens dans les choix de gestion, en promouvant des logiques de coopération et de filières. Ces entreprises touchent de l’argent public : nous ne devons pas subir. Nos ports ne doivent pas être seulement des lieux de passage, mais aussi des lieux privilégiés de production.

Dans le golfe de Fos, les organisations syndicales demandent une table ronde sur l’avenir de la sidérurgie. Cela ne serait-il pas nécessaire aussi au plan national ?

Mme la présidente. La parole est à Mme la secrétaire d’État.

Mme Delphine Gény-Stephannsecrétaire d’État. S’agissant d’Ascometal, une procédure a été lancée pour chercher un repreneur, les situations étant plus ou moins difficiles selon les sites. Il n’a pas été possible de conserver l’ensemble du site de Fos. C’est le tribunal de grande instance qui a choisi le groupe suisse Schmolz et Bickenbach, dont l’offre a été considérée comme la meilleure du point de vue de la pérennité des emplois et de l’activité sur l’ensemble du territoire.

M. Pierre Dharréville. Ce n’était pas le cas !

Mme Delphine Gény-Stephannsecrétaire d’État. Aucune solution n’a en effet pu être trouvée pour le site de Fos.

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Maximilien Luce 
L'Aciérie 
1895 
Paris 
Musée d'Orsay
 
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80 personnes ont lu cet article.

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