Tran To Nga
Viêt-Nam
PCF
13
05
2018
Tran To Nga vs Monsanto et Dow Chemical
A - La vie de Tran To Nga.
Présentation des personnalités vietnamiennes qui
accompagnent Tran To Nga
pendant
son séjour d’une semaine en France (à Paris, Marseille et Montpellier).
Le
général Rinh est le président de l’ONG Vava, association vietnamienne des
victimes de l’agent Orange.
the-vietnamese-association-of-victims-of-agent-orange-vava
La dioxine.
Dans
le film « Agent Orange, une bombe à retardement », vous avez pu voir
les souffrances des victimes de la dioxine mais aussi leur courage. Nga a été
muette de respect de d’admiration devant une victime déformée de quarante ans.
Il a créé sa propre entreprise et est connu dans tout le pays. C’est un héros
courageux qui s’est relevé.
Bande annonce du documentaire "Agent Orange : une bombe à retardement" de Thuy Tien HO et Laurent Lindebrings.
Les
victimes méritent votre compassion et votre soutien.
La vie de Tran To Nga.
J’ai
soixante-dix-sept ans (murmures admiratifs dans l’assistance). Je suis née dans
le delta du Mékong. Je suis la « fille de la guerre » car je suis née
dans « le bruit des armes ». Je suis devenue agent de liaison à
Saigon pendant la guerre coloniale.
Sa
mère était menacée d’arrestation et elles s’enfuient dans le nord. A la fin de
ses études universitaires, elle s’est engagée et a marché sur la piste Ho Chi
Minh, pendant quatre mois. Le but était de rentrer dans son village natal et de
devenir une résistante « comme tous et toutes les autres ». Un
proverbe vietnamien dit que « Quand l’ennemi franchit notre terre, chacun
de nous devient un combattant ».
(J’étais
formée et devenue journaliste.)
Quand
la guerre a changé d’aspect, ma mère est sortie du bagne de Poulo Condor où
elle a été torturée. Elle était soupçonnée d’être une dirigeante de la
résistance. Elle est entrée dans le maquis. Elle est devenue la première
présidente de « L’Union des Femmes de la Libération du Viêt Nam ».
Le-bagne-de-Poulo-Condor
L'île de Poulo Condor (désormais Côn Sơn), fait partie de l'archipel de Côn Đảo, situé à 230 km au sud-est de Hô-Chi-Minh-Ville dans la mer de Chine méridionale.
Après
trente-cinq ans de recherche, elle a retrouvé sa mère dans un village. Elle a
été ensevelie vivante après les tortures. Elle est morte étouffée et assise,
son crâne à quelques centimètres de la surface du sol. Elle a retrouvé les
liens qui enserraient ses jambes et de ses bras.
(Sa
fille est née quand elle était en prison. A la Libération, elles sont sorties
de prison.)
Elle
est une des rares à avoir eu le bonheur de revenir dans son école d’enfance
(Marie Curie) en tant que directrice. Elle a raconté sa vie dans son livre
« Ma terre empoisonnée ».
« Je
voudrais raconter aux lecteurs français une partie de l’histoire de ma famille
et de mon pays que vous aimez. Je voudrais que aimiez mon pays, tout comme ma
mère et vous les Français m’avez fait aimer la France qui me permet de réaliser
mon dernier rêve de rester utile pour le bonheur de l’humanité. La maison
d’édition me verse cinq Euros par livre vendu que je réserve pour payer le
procès. »
ma-terre-empoisonnee
« J’ai
perdu une fille qui avait quelques mois en 1968 en raison d’une malformation
cardiaque. Après avoir été sous les épandages de l’agent Orange, je me
reprochais, sans le savoir, d’être une mauvaise mère pour n’avoir pas protégé
ma fille. Je suis retombée enceinte trois ans plus tard. »
« Ma
seconde fille était aussi atteinte par l’agent Orange, mais je ne le savais
pas. Je me demandais ce que j’avais fait dans ma vie et dans mes vies
antérieures pour donner le malheur à mes enfants. En 1992, j’ai pris ma
retraite anticipée et me suis engagée dans les activités humanitaires pour
m’occuper des enfants orphelins et handicapés. J’ai réuni de l’argent pour construire deux
cents maisons pour les familles pauvres ».
« Dans
une province du Nord du Viêt Nam, j’ai pleuré et je souffrais en voyant leurs
souffrances. Devant un garçon malformé, j’ai éclaté en sanglots, et avec ses doigts
tordus, il a essuyé mes larmes, tout en me disant « Maman, ne pleure pas.
Je suis bien. » Mais je pleure toujours avec de chaudes larmes. Ces gens
sont plus courageux que nous. »
Le procès:
tran-to-nga-vs-monsanto-et-dow-chemical
Voir aussi sur le Viêt Nam:
la-fillette-au-napalm-au-vietnam
ho-chi-minh-hanoi
la-derniere-demeure-dho-chi-minh-hanoi
les-tunnels-de-cu-chi-saigon-ho-chi
quelques-actions-politiques-dho-chi-minh
agrochimie-lallemand-bayer-annonce-la-suppression-de-la-marque-monsanto
Rencontre au
Vietnam avec une brigade anti-enlèvements de "fiancées": des jeunes femmes
vendues en Chine pour y être mariées de force, ou réduites à la prostitution.
Au Vietnam, profession:
sauveur de "fiancées" vendues en Chine.
(…) Les deux adolescentes vietnamiennes y travaillaient comme esclaves
sexuelles dans une maison close et ont pu déjouer la surveillance de leurs
gardiens pour rejoindre leurs sauveurs.
tran-to-nga-vs-monsanto-et-dow-chemical
Voir aussi sur le Viêt Nam:
la-fillette-au-napalm-au-vietnam
ho-chi-minh-hanoi
la-derniere-demeure-dho-chi-minh-hanoi
les-tunnels-de-cu-chi-saigon-ho-chi
quelques-actions-politiques-dho-chi-minh
Agrochimie
: l'allemand Bayer annonce la suppression de la marque Monsanto.
Bayer
demeurera le nom de l'entreprise.
(…)
Depuis 2016, les défenseurs de l'environnement ont fait pression sur les
autorités en organisant des protestations et manifestations à travers le monde.
agrochimie-lallemand-bayer-annonce-la-suppression-de-la-marque-monsanto
Anonyme
napolitain
XVIIe
siècle
Femme
essuyant ses larmes
Huile
sur toile
Cette
toile montre une femme en pleurs dans un paysage nocturne. A-t-on affaire à une
Madeleine repentante, à la figure d’Agar chassée par Abraham ou à une diseuse
de bonne aventure volée à son tour ? L’éclairage très contrasté, la
physionomie de la figure, le type de vêtements dérive du naturalisme
caravagesque.
Musée des
Beaux-Arts
Nancy
Rencontre au
Vietnam avec une brigade anti-enlèvements de "fiancées": des jeunes femmes
vendues en Chine pour y être mariées de force, ou réduites à la prostitution.
Au Vietnam, profession:
sauveur de "fiancées" vendues en Chine.
(…) Les deux adolescentes vietnamiennes y travaillaient comme esclaves
sexuelles dans une maison close et ont pu déjouer la surveillance de leurs
gardiens pour rejoindre leurs sauveurs.
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