Banque : L'empire des sens
1976 - 2020
Nouveau billet de banque.
Il y a plusieurs sens:
décence
des sens....
UNION EUROPÉENNE. LE DANEMARK PREND UNE AUTRE
VOIE SUR LES RETRAITES.
Les sociaux-démocrates
abaissent l’âge de départ au nom de la pénibilité. Les banques et les plus
riches paieront.
(…) Certain de trouver une majorité au Parlement sur
sa réforme des retraites, le gouvernement social-démocrate compte récolter par
le biais de cette taxation sur les plus riches et sur les marchés financiers
les 406 millions d’euros nécessaires. Inacceptable pour le lobby financier
danois, qui hurle à la mort : le patronat des banques déplore, par exemple, de
devoir « financer une réforme politique qui n’a rien à voir avec sa propre
industrie ».
union-europeenne-le-danemark-prend-une-autre-voie-sur-les-retraites
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"Les classes dirigeantes utilisent l'actuelle crise financière comme un prétexte pour la plus grande offensive jamais menée depuis la seconde guerre mondiale contre les droits sociaux des peuples."
Noam Chomsky
08 20
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A 15h40, à l'heure où les femmes ne sont plus payées en France, la CGT assigne La Caisse d'Epargne en justice.
Action de groupe contre les discriminations dans les banques.
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BNP : grève.
Les sujets d'inquiétude soulevés par les
syndicats sont nombreux : « remise en cause du forfait des cadres, perte de RTT sans compensations
financières, des problématiques de garde d'enfants, de transport, télétravail
non intégré au projet… ». Si les syndicats reconnaissent « quelques avancées dans
certaines régions », ils les considèrent encore « très insuffisantes ».
bnp-paribas-les-syndicats-appellent-a-la-greve
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L’action de groupe,
nouveau moyen de combattre les inégalités entre femmes et hommes au travail
Tribune Mediapart, 5 octobre 2020
Alors que les femmes ont joué un rôle crucial
dans la gestion de la crise du coronavirus, elles sont toujours payées 26 % de
moins que les hommes. Pour lutter contre ces inégalités systémiques,
militant·e·s, syndicalistes et intellectuel·le·s promeuvent l'action collective
en justice, « levier pour gagner l’ouverture de négociations collectives
ambitieuses, sur la base d’un vrai diagnostic des inégalités » dans les
entreprises.
La crise du Covid-19 a permis de mettre en évidence un
paradoxe prégnant : les femmes restent en première ligne sur le front des
inégalités au travail et dans la vie, alors qu’elles ont joué un rôle crucial
dans la gestion de cette crise.
En France, les femmes sont toujours payées globalement 26 %
de moins que les hommes, chiffre révélateur d’inégalités systémiques. Tout
d’abord, un plancher collant les empêche de progresser : elles sont enfermées
dans le temps partiel et la précarité. Un plafond de verre limite leur
progression de carrière et leur accès aux postes les plus qualifiés et
rémunérés. Des parois de verre les contraignent à occuper les professions les
moins valorisées (administration, éducation, social, soins, santé…). Enfin,
leurs primes et autres parts variables de rémunération sont moins importantes,
d’où des inégalités encore plus conséquentes chez les femmes cadres…
Sans oublier la « pénalité-maternité » : une mère sur deux
interrompt ou cesse son activité professionnelle, contre un père sur neuf. Pour
bien des femmes, l’arrivée d’un ou plusieurs enfants signe la fin de leur
évolution de carrière. Cinq ans après une naissance, une mère perçoit un
salaire inférieur de 25 % à celui qu’elle aurait eu sans enfant.
L’index égalité salariale, de qui se
moque-t-on ?
En 2019, affichant la volonté d’obtenir de vrais résultats en
matière d’égalité salariale dans les entreprises, le gouvernement a mis en
place un index. Au 1er mars 2020, les 40 000 entreprises de plus de 50
salarié·e·s doivent avoir publié leur note. En ce début d’année 2020, dernier
bilan en date, 2/3 d’entre elles l’ont fait et leur index est en moyenne de 84
sur 100.
Cet index repose sur cinq indicateurs notés sur 100 points :
l’écart de rémunération par âge et catégorie professionnelle ; l’écart entre la
part des femmes et des hommes augmentés ; l’écart entre la part des femmes et
des hommes promus ; la part des femmes ayant bénéficié d’une augmentation au
retour de congé maternité ; et la présence d’au moins 4 femmes dans les 10 plus
hautes rémunérations. En-dessous de 75 points, l’entreprise a trois ans pour
s’améliorer sous peine de sanctions.
Du fait d’un barème et d’un système de pondération et de
seuils, il est possible d’obtenir une bonne note même avec des écarts
femmes-hommes élevés sur les trois premiers indicateurs. Par exemple, le niveau
de promotion ou d’augmentation n’est pas pris en compte : il suffit d’augmenter
toutes les femmes de 10 € et tous les hommes de 100 € pour obtenir la note
maximale. La priorité du Ministère du travail semble être d’améliorer la place
des femmes au plus haut niveau de l’entreprise… Comme s’il suffisait qu’une
poignée de femmes cadres supérieures arrive au sommet pour que l’égalité
professionnelle soit garantie ! L’index est donc loin de refléter la réalité
des inégalités femmes-hommes dans l’entreprise.
Une autre réponse : l'action de groupe
Pour atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les
hommes au travail, il serait illusoire de compter uniquement sur l’index promu
par le gouvernement. Les organisations syndicales ont un rôle majeur à jouer
pour faire progresser l’égalité professionnelle mais se heurtent, dans la
négociation, aux employeurs qui rendent invisibles les inégalités salariales et
professionnelles. Au-delà de ce combat collectif, agir en justice
individuellement devant le conseil de prud’hommes ou au pénal était jusqu’à
présent le dernier recours pour les salarié·e·s victimes de discrimination.
Mais bien des obstacles se dressent sur leur chemin, notamment la peur des
représailles, les coûts et délais de procédure, et la difficulté d’accès à la preuve.
Afin de rendre plus effectif le droit de la
non-discrimination, le législateur a créé une action de groupe inspirée de la
class action américaine, qui permet à un syndicat ou une association de
représenter un groupe de salarié·e·s confronté à une même discrimination. Cette
action est un rempart plus solide que la voie individuelle contre les mesures
de rétorsion.
Surtout, l’action de groupe permet de s’attaquer aux
discriminations systémiques qui touchent les femmes au travail. Il s’agit de
mettre fin à des comportements, des règles et pratiques d’entreprise
apparemment neutres mais souvent liées à des préjugés, qui produisent de
manière directe ou indirecte des écarts de rémunération et d’évolution de
carrière au détriment des femmes.
Le cadre collectif de l’action de groupe facilite la preuve
des discriminations systémiques que l’action individuelle ne permet pas
toujours de déceler. De plus, au-delà de la réparation des préjudices pour la
totalité des femmes concernées, cette action permet d’ordonner des mesures
structurelles à l’échelle de l’entreprise pour faire cesser ces
discriminations. Elle est un levier pour gagner l’ouverture de négociations
collectives ambitieuses, sur la base d’un vrai diagnostic des inégalités.
C’est pourquoi l’action de groupe sur les discriminations
envers les femmes au sein de la banque Caisses d’Épargne Ile de France présente
un intérêt particulier. Première en son genre, l’action portée par la CGT
couvre toutes les femmes, des employées jusqu’aux cadres. Elle vise à attaquer
les plafonds et parois de verre qui cantonnent les femmes dans les plus bas
échelons hiérarchiques, limitent leur évolution, entravent leurs mobilités. De
fait, la note obtenue à l’index masque les écarts réels. A titre d’exemple,
alors que les hommes représentent 38 % des effectifs, ils bénéficient de 56 %
des promotions. Quant aux écarts de rémunération, ils sont bien plus importants
que ce que la banque voudrait faire croire.
Comme l’écrit le Défenseur des droits, l’action de groupe
doit aboutir à ce que discriminer ne soit plus économiquement rentable pour les
entreprises. Au-delà, l’action de groupe recèle un effet dissuasif qui devrait
inciter les sociétés qui en auront perçu la portée à négocier les outils
nécessaires pour que les femmes soient repositionnées, en carrière et en
salaire.
Signataires :
Associations
féministes :
Alyssa Ahrabare, Osez le Féminisme !
Ana Azaria, Femmes-Égalité
Danielle Bousquet, Fédération Nationale des Centres d'Information sur les Droits des Femmes
et des Familles
Christiane Marty, Fondation Copernic
Suzy Rojtman, Collectif national pour les droits des femmes
Sabine Salmon, Femmes Solidaires
Aurélie Trouvé, ATTAC France
Chercheur.es
:
Jacqueline Laufer, sociologue, HEC-Paris, réseau de recherche MAGE
Yannick Le Quentrec, Sociologue, Certop/Sagesse, Directrice IRT Occitanie UT2
Séverine Lemière, économiste, Université de Paris, réseau de recherche MAGE
Margaret Maruani, sociologue CNRS-Cerlis, réseau de recherche MAGE
Antoine Math, économiste, Institut de recherches économiques et sociales
Rachel Silvera, économiste, Université Paris-Nanterre, réseau de recherche
MAGE
Syndicats
:
Sophie Binet, Co-secrétaire générale, UGICT, CGT et Pilote du
collectif « Femmes Mixité », CE Confédérale, CGT
Murielle Guilbert, Responsable femmes, Solidaires
Valérie Lefebvre Haussmann, Secretaire generale FSPBA CGT
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Banque. Les travailleurs de la BNP entrent en grève.
L’intersyndicale CFDT, FO, CGT, CFTC et SNB/CFE-CGC a appelé les 42 000 salariés français de l’établissement bancaire à se mettre en grève, ce mardi. Raison de cette levée de boucliers : le projet de la direction d’adapter les horaires d’ouverture des agences en fonction de leur fréquentation par la clientèle.
(…) « Remise en cause du forfait des cadres, perte de RTT sans compensation financière, problématiques de garde d’enfants, de transport, télétravail non intégré au projet », énumèrent les syndicats dans un communiqué.
banque-les-travailleurs-de-la-bnp-entrent-en-greve
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Les banques éthiques : un enjeu dans la lutte contre le
réchauffement climatique.
(…) Cinq ans après l’Accord de
Paris, les quatre grandes banques françaises (BNP Paribas, Société générale,
Crédit agricole, Banques populaires-Caisse d’épargne) auraient une empreinte
carbone quatre fois supérieure à celle de la France tout entière (cela n’est
toutefois qu’un ordre de grandeur car il est difficile de mesurer réellement
l’impact carbone d’un investissement).
(…)
Des banques traditionnelles à l’origine de grandes pollutions.
Le financement des
énergies fossiles.
(…) De surcroît, cette augmentation des financements
se fait au détriment des énergies renouvelables.
(…) Les politiques de greenwashing.
Depuis
la crise de 2008, le grand public a pris conscience des limites de la finance.
Les banques ont donc davantage communiqué sur leur éthique.
(…) Si les actions citoyennes
pourraient inciter les pouvoirs publics à contraindre les banques à se
désengager des énergies fossiles, il est aussi possible d’agir en changeant
simplement de banque.
(…) En France, le classement sur
l’empreinte carbone des banques, réalisé par Les Amis de la Terre, désignent comme banques les moins polluantes la Nef, le
Crédit coopératif et la Banque postale. Les deux premières sont celles qui se
soucient le plus de l’éthique de leurs pratiques.
Emmanuel Macron en joker de la finance.
"Quand la finance sert son dernier joker".
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Harcèlement moral à la BNP.
Ils voulaient qu'elle démissionne.
NDLR: Ca leur évite de payer des indemnités.
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Les réseaux
Société Générale et Crédit du Nord vont fusionner, 3700 postes supprimés d’ici
2025.
(…) Près de 10 millions de clients.
La
banque BNP recouverte de peinture noire par des militants de Attac France
pour dénoncer le scandale
d’évasion fiscale CumEx.
33 milliards d'euros de fraude en
20 ans...
Le Décalé.
10 21
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Quand BNP Paribas organise le tri de ses clients.
(…) La BNP Paribas a décidé de tester, à Aubervilliers, une nouvelle façon d’attirer le chaland en organisant la fin de la mixité sociale dans les agences de cette ville.
(…) Là, ils seraient renvoyés vers un compte Nickel, géré par les buralistes partenaires de cette nouvelle banque et filiale du groupe. En revanche, les clients professionnels ou ayant besoin de conseils patrimoniaux seraient aiguillés vers l’autre agence de la ville, proche de la mairie. Ce local, censé devenir plus calme du fait de la disparition des clients au parcours bancaire plus chaotique, permettrait de conquérir des « prospects à potentiel ». Le groupe espère ainsi améliorer son taux de pénétration auprès des professionnels, que le quotidien souligne en recul depuis trois ans.
quand-bnp-paribas-organise-le-tri-de-ses-clientsAlors que la plus grande banque de France, la BNP annonce des résultats historiques, les effectifs fondent et les augmentations de salaires stagnent en dessous de l’inflation. Les syndicats demandent le versement d’une prime.
L’Humanité.
02 22
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Crédit SUisse
Nouveau scandale
Après une année 2021 difficile, Crédit Suisse se retrouve depuis dimanche soir dans la tourmente, accusé par une enquête internationale réalisée par plusieurs médias d’héberger des fonds d’origine criminelle ou illicite, des accusations que la banque helvète « rejette fermement ». afp
La Marseillaise.
02 22
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Jean-Luc Mélenchon : un « avenir en commun » soumis… à la bonne volonté du capital ?
(…) En un mot, en renvoyant toute l’application du programme à l’État et aux finances publiques, tout en s’en remettant, conformément à sa doctrine constante, aux choix des patrons, donc du capital, pour l’offre et la création de richesses, Jean-Luc Mélenchon ne prévoit rien pour échapper au scénario que nous avons déjà connu sous Jospin et sous Hollande : une dénonciation enflammée de « la finance » et des inégalités sociales, des tentatives d’augmenter les impôts en début de mandat, vite balayées par la résistance d’un patronat trop content de mettre, sur ce sujet, la population de son côté, et finalement un ralliement sans gloire aux politiques d’austérité et de baisse du coût du travail.
Éviter la répétition de ces enchaînements désastreux pour la gauche en donnant de la force à une autre logique économique, à une prise de pouvoir des travailleurs et des citoyens sur l’utilisation de l’argent des entreprises et des banques : c’est précisément là l’utilité de la campagne de Fabien Roussel, du programme dont il est porteur, et de l’influence que pourront lui donner les millions d’électeurs qui manifestent désormais leur intérêt pour sa candidature.
On découvre avec l’existence du système SWIFT qu’il est donc possible d’empêcher tout flux financier en direction des paradis fiscaux. Reste à se mettre d’accord au plan international sur une liste crédible des paradis fiscaux, y compris au sein de l’UE!
Eric Boquet.
L'argent cash.
Les distributeurs disparaissent.
"La Marseillaise"
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L'argent cash
La carte bleue nous suit à la trace.
Hugo Coldebeuf.
CGT Banque de France.
"La Marseillaise"
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L'argent cash.
En Suède, le "tout carte bleue", ça ne marche pas.
Hugo Coldebeuf.
CGT Banque de France.
"La Marseillaise"
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Banque et les cartes avec paiement sans contact.
Conflit avec Apple qui impose son service sur les téléphones de sa marque.
Et la liquidité? Vive l'argent liquide. Le cash, y'a que ça!
"La Marseillaise"
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NDLR : payez en liquide. N’utilisez pas leurs cartes bleues à paiement sans contact.
Bruxelles accuse Apple d'abus de position dominante dans les paiements sans contact.
La Commission européenne a accusé lundi le géant américain Apple de bloquer la concurrence dans les systèmes de paiements sans contact, en imposant son service Apple Pay aux utilisateurs de ses téléphones portables.
05 22
bruxelles-accuse-apple-d-abus-de-position-dominante-dans-les-paiements-sans-contact
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Le 13 juillet 1965, une loi donnait enfin le droit aux françaises de travailler et d’ouvrir un compte en banque à leur nom, sans le consentement de leur mari. Un bouleversement de vie rendant les femmes indépendantes de leurs époux.
INA.
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Selon l’INSEE sur 12 mois, la hausse moyenne des prix atteint 6,1%. La croissance de 0,5% du PIB au 2nd trimestre est tirée par les activités touristiques tandis que les artisans et les entrepreneurs du bâtiment se montrent pessimistes pour les mois à venir.
L’Humanité.
07 22
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