Charlie
Hebdo :
4e
jour du Procès
des Attentats de 2015 ce
lundi et début d'une semaine éprouvante, consacrée à l'attaque de Charlie
Hebdo. Aujourd’hui, c’est le chef de la section antiterroriste de la brigade
criminelle, Christian Deau, qui est auditionné.
Alexandre
Fache
Pour
le suivre en direct :
@alexfache
sur
Twitter
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Christian Deau, ex chef de la section antiterroriste de la
brigade criminelle de Paris, revient sur la chronologie des faits, et comment
s'est organisée l'enquête.
Il évoque l'arrivée chaotique des frères Kouachi dans le 11e
arrondissement. "Ils vont se tromper d’adresse à plusieurs reprises, avant
de rejoindre les locaux de Charlie Hebdo."
Le président: "Amateurisme, improvisation?"
demande le président.
"Difficile à dire".
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C
Deau commente le "panoramique" et on chemine dans les locaux meurtris
de Charlie Hebdo. Le cauchemar et l'horreur deviennent là très concrets. Des
corps. Des mares de sang. L'horreur.
Procès
des attentats de janvier 2015 ::
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5e
jour du Procès
des Attentats de 2015.
L'audience est ouverte... puis suspendue immédiatement par le président de
Jorna. Des avocates n'ont pas eu accès à leurs affaires, une clé ne fonctionne
plus... Ouf, c'est pas la faute des masques cette fois!
Alexandre
Fache
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"J’ai été licenciée pour incapacité médicale. Quand je parlais de ce qui s’est passé, on me disait 't’as pas pris de balle, ça va'. Mais moi, j’ai des problèmes. Ma vie est compliquée. Tous les jours, faut se battre.
C Schmeltz:
"J’ai essayé de reprendre le travail normalement. Mais un jour, je me suis écroulée sur le trottoir, au passage d’un joggeur vêtu de noir. J’étais cadre dirigeante de ma société. Mais pour moi, c'était devenu impossible de voyager." »
Coco: "Ils disaient « On veut Charb, on veut Charb ». J’étais dépassée, dévastée. J’ai eu une pensée fulgurante de ma petite fille. J’étais comme dépossédée de moi. Je n’arrivais plus à rien. J’ai avancé vers le code. Je l’ai tapé."
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S
Vinson:
"Je
suis désolée d’avoir cru qu’il était doux. J'ai pensé: « je vais lui dire que
je fais des chroniques prudhommales, que je défends tj les salariés ». Mais je
me suis tue. Là, il me dit qu’il m’épargne parce qu’il ne tue pas les femmes."
S
Vinson:
"On
parle aussi du mouvement Pegida en Allemagne, de la montée du fascisme. Puis
des jeunes qui partent en Syrie. Tignous a expliqué qu’ils étaient victimes du
chômage, de racisme. Il comprenait ces départs."
S
Vinson:
"J'ai
le sentiment que les tueurs ne connaissaient pas ceux qu’ils ont tué, ni
comment Charlie Hebdo avait été créé. Ils tuaient juste des dessinateurs qui
avaient dessiné le prophète."
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F Nicolino:
"J’ai déjà été victime d’un attentat en 1985. Ca m’a peut-être aidé. A la différence de mes amis qui se sont levés, je me suis jeté à terre. J’ai pris 3 balles dans la peau, dont une ds chaque jambe. J’ai entendu 'allah akbar', 'fils de pute'..."
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Le
président de Jorna ouvre l'audience: "On sait qu'Amedy Coulibaly a filmé
ses actes avec une caméra Go Pro. J’ai indiqué déjà que ces images ne seront
pas visionnées. Par contre, des procès verbaux ont été établis et ils pourront
être évoqués ici.".
Le
président:
"Les
caméras de l’Hyper Cacher ont enregistré des images. On les verra pour
déterminer le séquençage et le positionnement des personnes. Ces images peuvent
heurter et nous l’indiqueront aux parties civiles si elles ne souhaitent pas
les voir."
Alexandre
Fache
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Procès des attentats de 2015. La DRH de Charlie Hebdo exfiltrée de chez
elle.
Marika
Bret, salariée de l’hebdomadaire satirique, a dû quitter son domicile la
semaine dernière à la suite de menaces jugées sérieuses par la police.
(…) C’est à se demander si ce journal retrouvera un jour la paix
(… Comment a-t-on pu inverser les choses au point de
les faire passer pour des militants racistes et islamophobes ?
proces-des-attentats-de-2015-la-drh-de-charlie-hebdo-exfiltree-de-chez-elle
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Refus de la conspiration du silence.
Noémie
Sitbon, 32 ans, une des otages d'Amedy Coulibaly, s'est cachée dans la chambre
froide, ce terrible 9 janvier.
"J’étais dans le fond du magasin quand j’ai entendu la détonation, j’ai pensé à un accident de voiture. J’ai vu des gens courir."
N
Sitbon:
"Avant
j’étais infirmière dans un grand hôpital parisien. Mais après, je ne pouvais
plus. J’étais incapable de prendre les transports. Chaque personne que je
croisais, pour moi, c’était un terroriste. Et la vue du sang m’est devenu
insupportable."
Alexandre
Fache
Quels liens avaient les accusés avec Amedy Coulibaly?
"Les Kouachi, je les ai jamais vus. Comment je pourrais être leur complice?" Retour sur la défense logorrhéirque d’Ali Riza Polat, principal accusé du procès des attentats de 2015, interrogé pendant 2 jours par la cour d'assises spéciale.
Alexandre Fache
Procès des attentats de janvier 2015. « Bandit, oui, terroriste, non », la défense logorrhéique d’Ali Polat
(…) Pendant deux jours, la cour d’assises spéciale a interrogé celui que l’accusation présente comme le bras droit d’Amedy Coulibaly. Résultat : un flot de paroles rarement interrompu, peu de questions précises et une vérité qui peine à émerger.
proces-des-attentats-de-janvier-2015-bandit-oui-terroriste-non-la-defense-logorrheique-dali-polat
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NDLR
Après 3 semaines d'interruption, c'est l'heure de la reprise au procès des attentats de 2015. La tension est forte. Pas à cause du procès Sarkozy, à qq
mètres, mais de la comparution en visioconférence, depuis sa cellule, du
principal accusé. Les avocats dénoncent un déni de justice.
"Faites
entrer l'accusé!! Faites entrer l'accusé!!" ont crié les avocats,
banderole du syndicat des avocats (SAF) à la main. L'audience, elle, n'a
toujours pas repris (25 minutes de
retard). Le président de Jorna est-il en visio conférence avec la
Chancellerie?...
David
Van Der Vlist , secrétaire général du syndicat des avocats (SAF): "Cette disposition peut toucher
n'importe quel procès d'assises, tous les tribunaux correctionnels, c'est même
applicable aux contentieux civils, rétentions administratives, hospitalisation
d'office... C’est très dangereux."
Le président de Jorna s'enferre dans de longues explications sur la reprise éventuelle du procès, en l'absence d'Ali Riza Polat, rendue possible par une ordonnance récente.
« Me Comte: "Votre procès doit être historique, mais il ne peut rester dans la mémoire comme le cercueil de certains droits. S’il faut chercher d’un précédent, on est obligé de se référer à un garde des Sceaux, M.Barthélémy, pendant le gouvernement de Vichy..." »
« Sans surprise, le président de
Jorna "ordonne la prolongation de la suspension du procès en raison de
l’état de santé d’Ali Riza Polat. L’audience est suspendue jusqu’à lundi
prochain, 9h30." »
Alexandre
Fache
11 20
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Procès
Charlie 2015
C'est
l'avocat général Jean-Michel Bourlès qui revient sur les faits commis les 7, 8
et 9 janvier 2015. Un retour fastidieux. Et pénible même, quand le magistrat se
trompe en évoquant "Mohamed Merah" au lieu d'Ahmed Merabet, le
policier abattu par les Kouachi.
Alexandre
Fache
Procès
du 13-Novembre : « C’était un carnage », les victimes des
terrasses n’ont rien oublié.
Quatorzième
jour du procès des attentats du 13-Novembre à Paris. Hier, la cour a entendu
les premiers témoignages de victimes, celles concernées par les explosions
survenues autour du Stade de France. Leurs auditions des victimes du stade de
France se sont poursuivies ce mercredi 29 septembre. Les familles des
personnes décédées et les rescapés du bar le Carillon ont aussi témoigné.
Revivez notre direct.
(…) Constituées parties civiles, les rescapés des
terrasses, dont celle du bar Le Carillon, ont été appelés à la barre dans la
journée. Les victimes du Bataclan témoigneront durant les quatre semaines
suivantes.
Bataclan - 2015 - Le procès.
"On entend la mort"
Témoignage d'Hélène.
L'Humanité
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13
novembre 2015.
Vient
le tour de Benjamin, 39 ans. Barbe noire, stature imposante, l'homme était
designer, il est devenu scénariste. Il démarre cash: "C’est étrange d’être
là, alors que j’ai cauchemardé pendant des années que je tuais ces gens (les
accusés) de mes mains."
"Physiquement,
je n’ai pas été touché, mon amie non plus, j’ai eu de la chance. Il y a eu 131
morts, des blessés. Mais on était 1500. Ils ont perdu et on a gagné."
"Ils
ont fait tout ca pour susciter la peur. J’ai grandi en France entouré de noirs,
d’arabes, de croyants, de non croyants... Et ce qui s’est passé a renforcé mes
convictions. Je me sens plus vivant que jamais. Oui, il y a eu 131 morts, mais
vous avez perdu."
Alexandre
Fache.
Liste en forme de Tour Eiffel.
AFP.
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