dimanche 11 juin 2023

Anne Edwards - La vie déchirante de Vivien Leigh

 

Anne Edwards

La vie déchirante de Vivien Leigh

Editions France-Empire – 1978.

 


"Autant en emporte le vent"

 avec deux vidéos de contexte historique.


Gone with the wind

« Autant en emporte le vent » devient « La gonorrhée (blennorragie) emportée par le vent » Gonorrhea with the wind.

Jeu de mot à partir de gone qui devient gonorrhea.

La blennorragie gonococcique, aussi connue sous les noms de “chaude-pisse” ou “gonorrhée”, est une infection causée par la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Le plus souvent localisée au niveau des organes génitaux, cette infection se transmet lors des rapports sexuels. (Question sexuelle).

Est-ce que la gonorrhée est grave ?

Les infections à N. gonorrhoeae non traitées peuvent entraîner des complications et des séquelles chez la femme, comme une inflammation pelvienne, une grossesse extra-utérine et l'infertilité. Les complications chez l'homme sont une tuméfaction du scrotum, un rétrécissement de l'urètre et l'infertilité. (Who int).

06 25

-----------------

Elle est née en 1913.

Le féminisme dans les années 1930 :

Vivien fréquente, après 1931, un groupe de femmes qui ne voulaient pas être  enchaînées aux enfants, à un mari,  à une maison. Pour passer le temps, ces femmes tournent des petits rôles dans des films (page 48).

 

Sa santé mentale :

Page 73 :

Elle passe pour capricieuse. Son caractère change brutalement, sans raison. On dirait d’elle, en 2023, qu’elle est bipolaire.

Page 85 :

A 23 ans, l’amour qu’elle éprouve pour Lawrence Olivier l’apaise. Ses sautes d’humeur passent encore pour des caprices.

Page 236 :

Kazan la trouve très belle, mais Vivien ne parvient pas à dominer ses angoisses.

Page 242 :

En 1950, elle a 37 ans. La mésentente dans le couple est visible publiquement. Vivien ne se souvenait plus de ses crises de colère et d’agressions.

Page 244 :

La maladie mentale est déclarée. Elle griffe et gifle.


Psychiatrie

Troubles bipolaires et schizophrénie

Tensions sur antipsychotique

Approvisionnement défaillant.

Depuis janvier, un antipsychotique prescrit dans les cas de troubles bipolaires et de schizophrénie subit de « fortes tensions d'approvisionnement ». Des alternatives doivent être proposées aux patients concernés, ce qui n'est pas sans risque. (L’Humanité).

La rupture actuelle de quétiapine (Xéroquel) crée une situation inédite et vraiment très problématique. (Santé mentale).

L'Agence nationale de sécurité du médicament a reconnu, le 10 mars, de « fortes tensions d'approvisionnement » concernant la quétiapine. (Le Monde).

03 25

-----------------

Page 251 :

Elle a besoin de repos. Elle souffre d’hallucinations et a des crises d’hystérie (oh, ce mot est galvaudé pour les femmes !!).

Page 274 :

Noël Coward, auteur  de pièces de théâtre, Korda, et son premier mari apaisaient ses crises d’angoisse. Ils la calmaient et la rassérénaient.

Page 291 :

Quand Vivien joue un rôle, elle oublie ses angoisses qu’elle retrouve une fois démaquillée.

Page 298 :

Vivien avait honte de sa maladie mentale. Elle ne dormait plus ou très peu et buvait beaucoup d’alcool.

Page 299 :

Elle va subir maintes fois, à partir de 1960, des électrochocs qui provoquent des brûlures au front. Les calmants sont plus lents à soulager la crise. Elle prend tant de médicaments qu’ils perturbent sa personnalité. Elle passe par trois étapes : non maîtrisable, pitoyable, puis adorable (page 303). Ses crises commencent par des chutes, continuent avec des rechutes et la plongent dans le vertige (page 318).

Page 301 :

Elle rajoute à ces mauvais traitements la tabagie.

Page 319 :

En 1961, en plus de l’alcool, elle connaît des crises de boulimie.

Page 308 :

Quand elle est heureuse, elle est dépensière. Quand elle allait bien, elle était disciplinée (page 320).

Page 339 :

Elle a honte de ses crises.

 

Sa relation avec Lauwrence Olivier :

Elle s’épuise à égaler Lawrence. Elle passe ses nerfs sur son entourage, pas sur Lawrence (page 165).

Elle obtient un Oscar avec « Autant en emporte le vent ». Olivier, jaloux, obtient un Oscar pour « Hamlet » et un second pour « Henry V » (page 223).

En 1946, elle s’essouffle à vouloir égaler Olivier qui la dépassait toujours (page 206).

Page 207 :

Elle était une star internationale au cinéma, lui une star au théâtre avec Shakespeare.

Page 244 :

Elle reçoit un second Oscar au cinéma, mais seul le théâtre intéresse Vivien.

Page 265 :

Olivier a deux ambitions. En numéro un, il veut être le meilleur acteur shakespearien. En numéro deux, il aime Vivien.

Page 274 :

En 1956, il va tourner avec Marilyn Monroe. Ses intérêts passent au-dessus de l’état de santé de Vivien.

Page 287 :

Olivier part avec Joan Plowright, âgée de trente ans en 1958. Vivien se sent exclue et rêve de le reconquérir.

Page 291 :

Vivien va jouer seule, sans Olivier. Elle n’aime pas le désœuvrement et jouera jusqu’à la fin de sa vie. Elle doit tourner un film tous les deux ans, après 1964,  pour maintenir son train de vie (page 344).

Page 312 :

Elle rapporte encore beaucoup d’argent au monde du cinéma et du théâtre. Les assurances exigent en 1960, pour « Visage du plaisir » une visite médicale. Miraculeusement, elle sera OK.

Page 315 :

En 1961, elle voulait faire tourner les têtes. Or c’est elle qui a la tête qui tourne, du fait de sa maladie.

Page 220 :

Lawrence Olivier se plaint de sa solitude, en pleine tournée monumentale et fêtée. (Encore ? Il est comme James Dean…).

Page 363 :

Elle meurt de la tuberculose, à 53 ans. Elle s’est étouffée avec ce qu’elle avait bu.

 ----------------

Vivien Leigh

1939.

En 1939, Vivien Leigh a remporté l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle emblématique de Scarlett O'Hara dans le film "Autant en emporte le vent", marquant ainsi le début de sa gloire internationale. (Libra memoria).

En 1938, Laurence Olivier et Vivien Leigh se rendent à Hollywood, lui pour tenir le premier rôle dans Wuthering Heights (Les Hauts de Hurlevent, 1939) produit par Samuel Goldwyn, elle en vue d'auditionner pour le rôle très convoité de Scarlett O'Hara dans l'adaptation du best-seller de Margaret Mitchell Gone with the Wind (Autant en emporte le vent, 1939). (Universalis).

 ------------------

 

Hattie McDaniel, Olivia de Havilland, and Vivien Leigh

“GONE WITH THE WIND”

1939

Direction Victor Fleming

Hattie McDaniel.

  • Première actrice noire à remporter un Oscar : Hattie McDaniel a gagné l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour son interprétation de Mammy dans Autant en emporte le vent.
  • Exclusion due à la ségrégation : Elle n'a pas pu assister à la première du film à Atlanta en raison des lois de ségrégation.
  • Décès précoce : Elle est décédée à l'âge de 57 ans, comme trois autres acteurs principaux du film.

Olivia de Havilland.

  • Nominations aux Oscars : Elle a été nominée pour son rôle de Melanie Wilkes dans Autant en emporte le vent, mais n'a pas remporté l'Oscar cette fois-là.
  • Victoires ultérieures : Elle a finalement remporté deux Oscars pour d'autres rôles.
  • Résidence : Elle a vécu à Paris, en France, jusqu'à sa mort à l'âge de 104 ans.

Vivien Leigh.

  • Performance marquante : Vivien Leigh a livré une performance remarquable dans le rôle de Scarlett O'Hara, souvent considérée comme la meilleure de sa carrière.
  • Relation avec Laurence Olivier : Pendant le tournage, elle était sur le set avec Laurence Olivier et a orchestré une introduction à David O. Selznick.
  • Décès précoce : Elle est décédée à l'âge de 53 ans, comme plusieurs autres acteurs principaux du film. (Qwant).

------------------

 

Marlon Brando and Vivien Leigh

Sur le tournage de  “A STREETCAR NAMED DESIRE”  - Un tramway nommé désir.

1951

ChezWarner Bros.

Burbank Studios, California.

Marlon Brando et Vivien Leigh se sont bien entendus pendant le tournage de "A Streetcar Named Desire" en 1951, devenant même amis, bien que Brando ait refusé une relation romantique avec Leigh. Marlon Brando et Vivien Leigh ont marqué l'histoire du cinéma par leur collaboration dans le film "A Streetcar Named Desire" (1951), adapté de la pièce de Tennessee Williams. Les deux acteurs ont livré des performances inoubliables :

  • Vivien Leigh incarnait Blanche DuBois, une ancienne institutrice au passé trouble.
  • Marlon Brando jouait Stanley Kowalski, le mari brutal de la sœur de Blanche.

Réalisateur : Elia Kazan, qui a collaboré à plusieurs reprises avec Brando. (Qwant).

--------------------

 58  personnes ont lu cet article.


----------------

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire