Yves Courrière
Jacques Prévert
En vérité
Editions Gallimard – 2000
Prévert était un poète à l’imagination visuelle (p 787). Son recueil « Paroles » est vendu, dans les années 1990, à plus de trois millions d’exemplaires (p 794). Il manie l’humour et l’antimilitarisme (p 803). La chanson « Les feuilles mortes » a assuré la fortune des auteurs et de leurs héritiers et héritières (p 814). Les droits de la SACEM pour la dizaine de chansons reconnues et aimées lui assureront un train de vie confortable (p 26). Franck Sinatra et Nat King Cole en traduiront certaines en anglais, dont les « feuilles mortes » (p 867). Cora Vaucaire, Juliette Gréco, Catherine Sauvage ont chanté ses chansons (p 865). La mère de J. Kozma, pianiste, a renoncé à sa carrière internationale de soliste et a remâché toute sa vie cette décision (p 433). NDLR : on la comprend !
Prévert au guéridon
1955
Robert Doisneau
Caen
Il était aussi anticlérical. « Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y » (p 817). Sa famille lui a fait le récit du sadisme employé dans les établissements catholiques fréquentés (p 51).
Anarchiste (p 825). Il n’a rien écrit en dessous de la ceinture comme l’ont fait ses successeurs, dans les années 1970 – 1980, dira Yves Robert (p 863).
Louis Aragon était son ennemi personnel (p 987). Je rajouterai : et concurrent.
Il fumait trois paquets de gauloises par jour depuis son adolescence (p 987).
Il est un rêveur solitaire qui met le malheur des autres à distance (p 98). La guerre de 1914-1918 l’a rendu non philosophe mais surtout pessimiste (p 98).
Il observe avec son père le couple Delarue-Mardrus entièrement nu dans la propriété parisienne de Natalie Barney. Lucie Delarue-Mardus, entièrement épilée, était surnommée « l’Amande » (p 39).
Prévert au pont de Crimée
1955
Robert Doisneau
Caen
L’alcoolisme :
Son père était alcoolique. Il est surnommé le Père Picon. Jacques naît quand son père a 29 ans (p 19). NDLR : Il suivra son géniteur dans les bars et boira autant que lui. Alcoolique, il a néanmoins réussi sa vie !
Il restera alcoolique jusqu’à la fin de sa vie (p 107). A trente ans, il subit un coma éthylique et connaît des tendances suicidaires (p 250). A Saint-Paul-de-Vence, en 1953, il boit du Ricard entre 10 h 30 et 13 heures (p 887). NDLR : C’est pour démarrer la journée !
A Hollywood, en 1939, chaque samedi soir, les vedettes s’adonnaient à l’alcoolisme de salon (p 629).
Le Corbu a été le vin servi au baptême d’Henri IV (p 655).
Célèbre pour ses vins moelleux, le Jurançon – qui existe également en sec – est rentré dans la
légende grâce au roi Henri IV, qui aurait bu quelques gouttes de ce nectar doré
à sa naissance.
Quel était le vin préféré d'Henri IV ?
Givry, le vin « préféré » d'Henry IV.
Il forme un dernier couple avec Janine Tricotet, âgée de trente ans et vivront ensemble pendant trente-trois ans (p 747). Janine et Jacques, en 1946, alcoolisés, se battaient (p 893). L’amour de Janine s’est transformé en haine et Jacques en pleurait (p 936).
La
sexualité et les femmes :
Il découvre les plaisirs de la pédophilie à la gare d’Istanbul quand il était dans le 66e RI d’Istanbul (p 394). NDLR : c’est plus facile à réaliser à l’étranger.
Avec le Groupe Octobre, les hommes pratiquent l’échangisme (p 267). Il est macho. Les femmes ne parlent pas et attendent les hommes, dans le Groupe (p 114).
Breton et les surréalistes s’épanchent sur la pratique du cunnilingus (p 201).
Après sa séparation d’avec Simone, qui a accepté de dormir sous les ponts avec lui pendant les années de galère, Prévert éprouve de gros penchants pour les très jeunes filles à partir de 1935 (p 435). Jacqueline Laurent a seize ans quand il la fréquente (p 449).
Il n’est pas le seul à être pédophile. Francis Lemarque aimait la fille de son patron, âgée de treize ans ! (p 451). Prévert a quarante ans quand il tombe amoureux de Claudie Carter, âgée de seize ans (p 631). Il lui écrit « Petite fille » et « Petite femme », dans ses lettres, cinq ans plus tard. NDLR : quelle infantilisation ! Mais elle va devenir difficile à garder (p 733). NDLR : Elle sera la dernière « jeune fille ».
Ils ont mangé dans le restaurant « La Grosse tonne » au Havre, pendant le tournage de « Quai des Brumes » en 1938 (p 560).
20 rue des Galions
Sa
fille Minette :
Elle était anorexique (p 889). Elle faisait des fugues de deux ou trois jours (p 890).
NDLR : Elle a été aimée par son père, mais instrumentalisée par sa mère, pour faire revenir Prévert au foyer. D’où les fugues.
Luc Besson et Maïwenn.
En 1992, Maïwenn, 16 ans, et Luc Besson, 32 ans, se marient près d'un an près leur rencontre. (Voici).
Entre Maïwenn et Luc Besson, la passion a duré plusieurs années… et continue de faire parler. (Ce soir TV).
A quinze ans, elle fait une rencontre décisive. Elle assiste à la cérémonie des César et tombe sous le charme du réalisateur Luc Besson, 31 ans. (Elle).
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