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lundi 16 octobre 2017

Théâtre de rue - La fin demain - Zirkus Morsa - La folle allure - Le Braquemar






A Port-Saint-Louis-du-Rhône.
Jeu convivial entre deux personnages qui se rencontrent autour d'une planche et d'un rouleau de bois.






La folle allure
Théâtre de rue
Cirque poétique
Port-Saint-Louis-du-Rhône

Elle nie les lois de l’apesanteur. Elle ne pèse plus rien. Est-elle aussi légère qu’une plume ? Quoiqu’il en soit, elle fait ce qu’elle veut de son corps et de son poids plume. Elle peut grimper sur les épaules de son partenaire, sur sa tête, marcher à l’envers, se suspendre à un bras, grimper comme un singe sur sa barre, enrouler le corps de son compagnon dans le vide, tournoyer autour d’une corde, elle le fait avec une malice enfantine et juvénile. Elle n’est plus que muscle et volonté. Là, la poésie rime avec le mot folie. Elle défie toutes les lois. Avec brio et grâce.





« Le Braquemart »
Fos-sur-Mer
Le braquemard est un couteau du Moyen Âge à lame longue et large à un tranchant et parfois un court contre-tranchant. Le mot braquemard apparaît au Moyen Âge et proviendrait du mot néerlandais Breecmes désignant un couteau qui serait destiné à hacher et à désherber.
Il s’équilibre sur des bastaings, des poutres en bois, de différentes tailles. Il faut de la patience pour arriver au bout du geste. La descente n’est pas rapide !
« De qui travaille avec lenteur, la bourse n'a pas de rondeur. »
Proverbe français, 1872.

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jeudi 20 juillet 2017

Joan Català - Port-Saint-Louis-du-Rhône


Pelat est une proposition qui efface les frontières entre la danse, le cirque, le théâtre et la performance

Il parvient, sans prononcer un mot, mais grâce à des onomatopées et des gestes corporels, à associer les spectateurs à la réalisation de son spectacle.
La première partie est en solo. Il manipule son mât en bois, - mât de mitaine ? De foire ? Axe ? - dans toutes les positions, déployant une énergie incroyable, au point qu'un enfant se demande si il doit avoir peur ou si il est normal...  « Mais non, c'est un spectacle ! »
Puis il introduit des spectateurs dans l'arène centrale et la tension du spectacle faiblit pour devenir plus amusante et plus drôle.
Il fait chanter le public, il parvient à faire tourner de mains en mains son mât dans l'audience, il monte son mât sur lequel il monte et d'où il jette quelques pétards.
En le regardant, il m'a fait penser aux saltimbanques du moyen-âge qui devaient de village en village animer des centres avec un public curieux et avide de nouveauté. Il est déroutant car c'est hors-norme. On est captivé par les possibilités qu'il crée et auxquelles on n'aurait pas pensé. Il ouvre des portes imaginaires incroyables. Et il est dedans à fond, au point de parler à son mâts comme s'il était vivant...

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