Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestiniens et aux Palestiniennes, aux Libanais, Libanaises. En 1832, Jeanne DEROIN disait : "Plutôt le célibat, que l'esclavage (NDLR : du mariage)". En 2024, 1 adulte français-e sur 3 est célibataire. 557 149 vues.
Ouvert en 2002, le musée présente l’état des connaissances sur la ville romaine Aregenua.
Située dans le quartier chic du Forum, la Maison au Grand Péristyle est une très riche demeure de notable construite selon le modèle des maisons romaines et dotée d’un jardin intérieur bordé d’une galerie périphérique à colonnades.
D’une superficie au sol de 1400 m², cette maison devait accueillir un illustre personnage de la cité d’Aregenua et se distingue par le luxe de son aménagement et le faste de ses décors. (Vieux la Romaine).
Qu'est-ce qu'un péristyle dans une maison romaine ?
Dans l'architecture grecque et romaine antique, un péristyle (/ˈpɛrɪstaɪl/ ; du grec περίστυλον) est un porche continu formé d'une rangée de colonnes entourant le périmètre d'un bâtiment ou d'une cour. (Wikipédia).
Elisabeth
Greffulhe est une comtesse indomptable. (page 184). Elle a été oubliée.
Le
couple Greffulhe est invité au Château d’Eu, chez le comte de Paris. (page 39).
Elle a connu une vie privée, privée d’amour. (page 212). Elle mettra en place
une stratégie de survie face à un mari impérieux et indifférent. (page 229). Le
mari use de toutes les armes : harcèlement, mesquineries, jalousie,
injures, plaintes suivies de séductions, (= double visage), douches écossaises
par le biais de lettres manipulatrices. (page 280).Il est qualifié de « vampire
énergétique ». (page 290). Pour survivre après son mariage, Elisabeth
devait croire à la possibilité du bonheur. (page 278). Il y a de l’amour dans
l’humour. On n’en trouve pas dans l’ironie. (page 451).
Au
bout de trois semaines de mariage, elle s‘ennuie ferme. Henry, son mari, prend
de la distance vis-à-vis d’elle et provoque chez elle une grande tristesse. (page
29).
Au
bout d’un mois de mariage, il la trompe avec des « blondes,
grassouillettes et idiotes ». (page 32). Mais sa femme ne doit pas
ressembler à « une dinde ». (page 39). Les jeunes femmes sont élevées
dans le culte de la soumission et de la passivité qui devient une entrave
morale et psychologique. (page 62).
Deux
ans plus tard, elle tombe en dépression. Son mari l’encense ou l’humilie, selon
son humeur. (page 36).
Il
leur faudra quatre ans pour obtenir une fille, Elaine, née en 1882. (page 37).
Sa vie
conjugale est toujours désespérante. Elle est sous la tutelle de son mari qui
gère la fortune familiale, y compris sa dot. (page 170). Son mari lui paie ses
somptueuses tenues et ses réceptions. Il ne donne rien pour le reste. (page
172). Comme Cendrillon, son mari nelui accorde que « la permission de
minuit ». (page 215). En 1891, à Bayreuth, ses tenues passent pour
excentriques. (page 118). Son mari la confine dans sa chambre à Paris. Il lui
interdit son bureau. Il débute sa liaison avec Marie-Thérèse de la Béraudière
en 1909. (page 288). Jusqu’au décès de sa belle-mère, en 1911, Elisabeth subira
sa loi et son rythme de vie, rue d’Astorg, rive gauche de Paris. Les valets de
pied y marchaient à reculons. (page 261). Elisabeth passe toujours pour excentrique en 1914. (page 99). Elle veut
se sentir indépendante, libre et utile. (page 100). Elle regrette les mariages
imposés aux femmes, les maris étant des instruments de torture. (page 173).
Elle constate qu’il y a des hommes « honnêtes », mais aussi des
hommes « sans conscience » qui abusent de leur femme. (page 176). Son
mari la frappe à coups de cannes. Elle a cinquante-huit ans. (page 106). Elle
est le souffre-douleur préféré de son mari. (page 109). Il la torturait
moralement mais elle aimait son bourreau. (page 115). En cas de divorce des
Greffulhe, c’était la mort sociale pour Elisabeth. Elle aurait pu prétendre à
12 000 francs plus 100 000 francs par an. (page 288). Son mari oscillait entre
la culpabilité de la faire souffrir et les remords. NDLR : il était
surtout macho. (page 118). Sa fille Elaine la trahira en recevant chez elle son
père accompagné de sa maîtresse en titre, la Béraudière, dénommée aussi madame
Brocheton. Elisabeth a soixante ans. (page 110).
Après
la guerre de 1914- 1918, il l’enferme à la campagne, à Bois-Boudran. (page
113). Elle pratique la bicyclette pour ne pas rester enfermée à Bois-Boudran.
(page 279). Depuis la création des impôts sur le revenu en 1916 et la crise de
1929, ils sont proches de la ruine. (page 112). Elle luttera toute sa vie
contre la dépression. (page 113). Elle n’est pas née pour souffrir. Elle aime
la vie. (page 169). Ella aura vécu 54 ans d’enfer conjugal. NDLR : Que
pouvait-elle faire d’autre, ne disposant pas de fortune à elle ? (page
116).
En
1935, pendant le procès pour la succession avec la maîtresse de son défunt
mari, elle subira les calomnies. (page 109). La réconciliation mère-fille
n’aura pas lieu après le procès.
En
1937, la bibliothèque sera vendue pour payer les frais de succession colossaux.
(page 264).
Affaire
Dreyfus.
Les
femmes ne sont pas censées s’occuper de politique. Elles sont considérées comme
« fragiles et faibles d’esprit ». Le père de la comtesse Grefullhe
n’était pas raciste et pensait que l’on pouvait « être patriote sans être
xénophobe ». (page 66). Elisabeth Greffulhe sera une dreyfusarde.
Est-ce
que Elisabeth Greffulhe aimait son gendre, Armand de Gramont, en 1904, en
disant qu’elle l’avait choisi pour gendre par ce qu’elle « aurait aimé
l’épouser elle-même »? (page 76)
Elaine
et son mari, duc de Guiche, louaient la villa « Mon rêve » à
Bénerville (entre Cabourg et Deauville) au début de leur mariage. (page 404).
La
comtesse Grefullhe organisait des concerts privés de musique de chambre, dans
sa villa La Case (page 251), à Dieppe. (page 56). Claude Monet a peint la
villa, avant sa destruction. (La falaise à Dieppe).
Elisabethcompense son manque d’amour conjugal et
devient manageuse de spectacles, usant de lobbying.
Elle
fait jouer ses relations et met en place des stratégies pour « lever de
l’argent ». (page 172).
Elle
aidera Marie Curie, Serge Diaguilev et Edouard Branly, entre autres. (page 82).
Comment subventionner la création de l’Institut Curie ? Elisabeth
proposera d’utiliser les 400 000 francs du mécène Daniel Iffla, au lieu de
créer un musée pour abriter ses collections. L’idée sera retenue en 1909. (page
158).
Elle
lance la carrière d’Isadora Duncan en la présentant à la princesse de Polignac.
(page 145).
Son
mari ne la soutient pas, ne décolère pas, pense qu’elle déshonore son nom en
produisant des spectacles musicaux. Il la juge irresponsable car femme. (page
149).
Elisabeth
ne travaillait pas seule. Elle était entourée de quelques secrétaires. (page
188).
Elle
a patronné Hahn Reynaldo qui n’aimait pas les femmes « qui pianotent, pas
mieux que leurs aïeules qui jouaient médiocrement du clavecin ». (page
383). NDLR : encore un macho.
En
1913, à Bois-Boudran, on chassait 1500 faisans en un jour ! (page 255).
Film
de la BNF : Alphonse XIII.
La
population aux alentours n’avait ni le droit de chasse ni de braconnage. (page
258).
Extrait - Entrons chez
Élisabeth de Caraman-Chimay, Comtesse Greffulhe.
Extrait
d'un documentaire intitulé La société au temps de Marcel Proust. Visite
privilégiée et unique des intérieurs de la propriété de Bois-Boudran, domaine
de la famille Greffulhe ( et non De Greffulhe comme dans le commentaire
narratif), résidence plaisancière et de chasse. Puis petit détour du côté de
chez Robert de Montesquiou, oncle de la Comtesse, dans son Palais Rose du
Vésinet, aux abords de Paris.
La
duchesse d’Uzès, veuve richissime de 30 ans, milite contre les injustices
vécues par les femmes. On lui pardonne tout. Les femmes ne pouvaient pas vivre
de leur travail. Elles étaient dans l’impossibilité de gérer leurs biens. (page
54).
Mademoiselle
Litvinne chante l’Alceste de Glück. (page 83).
Gluck: Alceste - French version, 1776 - Act 2 - "Je n'ai jamais chéri la vie. sans toi je ne
puis vivre" · Anne Sofie von Otter · Paul Groves · Monteverdi Choir ·
English Baroque Soloists · John Eliot Gardiner
Gluck: Alceste.
Elle chante aussi Brünnhilde dans le « Crépuscule
des Dieux » de Wagner en 1902 au théâtre du Château d’Eau, à Paris. (page
143). Alfred de Gramont la surnommera « le Greffuscule odieux ».
(pages 143, 144).
Orchestre
d'harmonie du Conservatoire, en partenariat avec la Musique des Parachutistes.
direction : Mathieu Larrieu Richard Wagner, Der Ring des Nibelungen, IV.
Götterdämmerung Arr. : Christiaan Janssen
Léon
Daudet est surnommé le « gros Léon ». Il est violent, antisémite et
ne mâche pas ses mots. Il est anti-dreyfusard. (pages 104, 105, 119). Il
attaquera souvent Elisabeth Greffulhe.
La comtesse
de Pange était la nièce de la comtesse Greffulhe. (page 416).
Alfred
de Musset a écrit « Gamiani ou deux nuits d’excès »*. L’Enfer
libertin ?
(page 264).
Marcel Proust
Houlgate - Dives-sur-Mer- Cabourg
Montage
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Proust
dépeignait la comtesse Greffulhe comme une femme « brillante, futile et
superficielle ». NDLR : quelle misogynie.
Du
coup, la princesse Bibesco pensait qu’il ne fallait jamais recevoir d’homme de
lettres chez soi. (page 417).
Dans
la Recherche du Temps perdu, Proust mélangeait les personnalités.
Sauf
pour : Oriane = comtesse de Chevigné.
Mélange
pour Odette de Crécy, cocotte = Laure Haymann. Quand elle se marie= madame
de Forscheville. A la fin du roman = madame de la Béraudière. (page 423).
Swann
est un mélange de Charles Haas et de Charles Ephrussi. (page 442).
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*
Gamiani ou Deux nuits d'excès est un roman d'Alfred de Musset édité pour
la première fois en 1833. Ce roman est l'ouvrage licencieux le plus lu. (Wikipédia).
Un livre érotique agréable à lire car fort bien écrit
par la plume de Musset, pas de vulgarité mais des descriptions pertinentes
d'actes sexuels extrêmes. (Amazon).
Les " deux nuits d'excès " annoncées par le sous-titre de l'ouvrage sont deux nuits d'amour à trois - la comtesse Gamiani, Fanny et Alcide. (Le hall du livre).
Il ne manque à la comtesse Gamiani que de connaître ce qu'on peut éprouver en mourant au
moment de l'orgasme. (Fnac).
Un récit théâtral de deux nuits où la sexualité se mêle à la crasse, l'excès, l'immonde
et même la mort. Une succession de tableaux fantasmés. (Babelio).
Vocabulaire.
Sinapisme.
(page 37).
Préparation médicamenteuse à la farine de moutarde
servant à produire une révulsion, qui s'applique sur le corps, le plus souvent
froide, sous forme de cataplasme ou d'emplâtre ou de feuille. (Centre national
de ressources textuelles et lexicales).
Barzoïs.
(page 259).
Race
de grand chien lévrier, originaire de Russie, à queue longue, à poil long
soyeux et ondulé. Le barzoï est un lévrier de chasse, de course et
de poursuite à vue sur leurre et il est devenu aussi un chien de compagnie.
(Wikipédia).
Equanimité.
(page 274).
Qualité
d'une âme équanime, qui reste égale à elle-même, qui ne s'émeut pas facilement
au choc des événements ; paix de l'âme ; égalité d'humeur ; tranquillité. (Wikipédia).
Tunique
de Nessus. (page 291).
Vêtement offert par Déjanire à Héraclès,
préalablement imprégnée du sang du Centaure Nessus (Nessos). Blessé mortellement par Héraclès, Nessus, pour
se venger, a fait croire que son sang est un puissant philtre d'amour. Lorsque
le héros revêt la tunique, celle-ci adhère à sa peau en occasionnant de
mortelles brûlures. (Larousse).
Quel cadeau Nessus Offre-t-il à Déjanire
en mourant ?
Mais
tandis que Nessus tente d'enlever Déjanire, Hercule le blesse mortellement
d'une flèche. Avant de mourir, Nessus, pour se venger, offre à Déjanire sa tunique imprégnée de son sang mêlé au venin de
l'hydre de Lerne, tout en lui faisant croire que c'était un talisman
incitant à l'amour. (Bibliotheca classica selecta).
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Mona Chollet.
L'idéologie de domination colonise nos esprits.
Les parents, le patriarcat, le pouvoir politique, le patronat nous ordonne tout au long de notre vie.
NDLR: Nous devons lutter contre nous -mêmes pour nous autoriser un bonheur personnel.
Il est refusé par les "autres" et difficilement acceptable à nos yeux. Et pourtant quel super bonheur quand on peut le savourer !
Il
est le fils de Serge Tenenbaum, violoniste. Sa mère Marcelle divorce de son
mari quand il avait trois ans. Elle doit travailler et prend un poste dans la
publicité. Elle est aidée par Mouta, la grand-mère de Gérard Oury. (page 14).
Paul
Poiret accepte Marcelle pour faire sa publicité. Le niveau de vie de la famille
augmente très fortement. (page 16).
Enfant,
Gérard côtoie Dufy et Foujita. (page 17).
Foujita et Suzy Solidor
En 1927 et 1928.
Deauville
-------------
Marcelle
devient la maîtresse de Foujita. Il est marié à Youki. (page 21).
Dufy,
à Paris, débute. Les fauvistes s’opposent aux Impressionnistes. Le net remplace
le flou et les couleurs deviennent éclatantes. Dufy est ambidextre. (page 26).
Dufy
travaille pour dessiner les tissus de Férier et de Bianchini. Dufy restera
fidèle à Paul Poiret. (page 27). Au carrefour des rues Cortot et des Saules,
Dufy, Renoir et Villon avaient leur atelier. (page 311).
Au
lycée, Gérard porte le nom de son père. Il s’appelle Gérard Tenenbaum, à quinze
ans. (page 31).
Il
se fait dépuceler dans une maison close, rue du Hanovre. (page 33). NDLR :
c’était courant pour les garçons, à cette époque-là.
Description
d’une femme violoncelle qui s’élargit en amphore. NDLR : Grrrr !!!
Raimu
était coléreux. Quand se déclenchera l’orage ? Ses colères étaient-elles
feintes ou réelles ? (page 87).
Dans
les « Caprices de Marianne », Célio est trahi par son meilleur ami.
Il était plus gai, plus brillant et sa femme en est tombée amoureuse. (page
117).
Le
Corniaud est sorti en juin 1965. (page 217).
Les
De Funès vivaient à Clermont, dans le château de Maupassant qui avait 365
fenêtres. (page 254). NDLR : bonjour le ménage.
Gérard
travailla avec sa fille, Danielle Thomson, en duo. Il usa de son autorité
paternelle. Quand elle était insuffisante, il joua la corde du réalisateur. Sa
fille cédait en cas de conflit. Ils se sont complétés. Elle a apporté les
dialogues et le dernier mot des films. (page 255).
Dans
ses films comiques, les femmes tenaient les rôles secondaires. (page 304).
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Eléphant
Tuyau d'eau
Evreux.
Il louche sur le robinet qui remplace sa trompe!
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Cinéma
« Un été
42 ».
« Pourquoi
la jeune femme couche-t-elle avec un jeune homme dont elle n’est pas amoureuse ?
Pour se souvenir
de son mari parti à la guerre ? Pour se venger de son abandon ? »
Un été 42 (titre original : Summer of '42) est un film américain
réalisé par Robert Mulligan, sorti en 1971.
·La scène d'amour, dépourvue de
dialogues : Dorothée et Herbert font l'amour, mais, en même temps, c'est
avec son mari défunt qu'elle a cette relation charnelle, pour une dernière
fois. La scène signifie également la mort de l'enfance d'Herbert.
(Wikipédia).
Hermie se
souvient avec nostalgie de cet été 42 lorsqu'il avait 15 ans. Garçon timide et
rêveur, il avait bien du mal à aborder les filles de son âge. Lorsqu'apparut
dans sa vie Dorothy, une jeune femme dont le mari était à la guerre. (Allo
ciné).
Un jeune
garçon, en vacances sur une île, tombe amoureux d'une femme mariée. Robert
Mulligan. (Avoir à lire).
En 1942, en
Nouvelle-Angleterre, Hermie, Oscy et Benjie, trois adolescents passent tout
leur temps ensemble et profitent de l'été. (Orange).
Jusqu’à
ses sept ans, il a été élevé par les femmes qui l’endormaient en lui racontant
« Peau d’âne ». (page 35).
NDLR :
était-il le fils de Louis XIII ou de Mazarin ? La Cour était jalouse de
Mazarin. (page 36).
En
1643, louis XIV attrape la petite vérole. Beaucoup d’enfants en mouraient.
(page 44).
La petite vérole.
"Il a attrapé la petite vérole. Il n'en est pas mort. Mais, il a conservé des traces sur la peau de son visage."
----------------
Mazarin
a oublié l’éducation de Louis XIV :
ses draps étaient troués et le linge, peu entretenu, se transformait en
guenilles. (page 44).
Le 5
janvier 1649, sa famille fuit Paris pour se réfugier à Saint-Germain. C’est le
début de la Fronde. Louis XIV a onze ans. Il le vit comme une impuissance et un
abaissement. Il est humilié et honteux. Il n’a plus confiance en ses parents. Louis
XIII est nié par son fils. (page 173).Il devient méfiant envers les princes et
les magistrats. Il apprend à dissimuler ses émotions. (page 55).Il cache sa haine à sa majorité, le sept
septembre 1651. (page 59).
En
1651, Condé est emprisonné au Havre. La Fronde veut chasser Mazarin de Paris.
Il libère Condé pour semer la zizanie entre les chefs. (page 57). Mazarin, pour
le meilleur et pour le pire, « en se servant, avait bien servi ».
(page 104).
Après
Marie Mancini, Louis XIV sépare l’amour et la politique. Il refusera les
souffrances de l’amour. Il traitera ses maîtresses avec dureté, voir avec un
cynisme déconcertant. (page 93).
Louis
XIV n’aimait pas les femmes malades. Mademoiselle de Fontanges* mourut de
maladie à vingt ans.
Louis
XIV use d’agents secrets et lance des rumeurs en Franche-Comté, en 1666. (page
145). Il avait des talents militaires contestables, et il était un mauvais
gestionnaire du royaume. Son sens de la diplomatie allait dans le sens de
l’histoire. ** (page 249). Louis XIV se croyait invincible et son armée connut
la débâcle en Allemagne. Ses généraux étaient mal préparés. (page 265). En
1713, Louis XIV s’entête, même en cas de reversmilitaire. Il a perdu son rêve de domination de l’Europe, tout comme le
fera Napoléon plus tard. Mais il rayonne intellectuellement et artistiquement.
(page 295).
Ses
dragonnades contre les protestant-es ont fait fuir, selon les estimations de
Vauban, 8 000 sujets emportant 300 millions de livres, 8 000 matelots qui sont
allés à l’ennemi, 600 officiers, 10 0000 soldats ainsi que l’élite des
manufacturiers. (page 201).
Louis
XIV a ruiné la noblesse de peur qu’elle ne complote dans ses riches châteaux.
Enfermé à Versailles, il s’est coupé de son peuple. (page 245). Louis XIV est
devenu le roi de Versailles, tout en se disant roi des Français-es. Il était
inconscient de ses lacunes, surtout après 1700. (page 256).
Anne
d’Autriche. Sa mère.
Elle
était peu instruite, mais bienveillante et attentive à la religion. (page 37).
Au
petit-déjeuner, elle se levait vers midi, elle mangeait du bouillon, des
côtelettes, des saucisses. (page 71).
Marie
Thérèse d’Autriche***. Sa femme.
Il
pleura sa femme, Marie-Thérèse, à sa mort. Il fut triste pour la première fois.
Elle lui avait donné six enfants, mais cinq moururent en bas âge. Elle n’avait
pas le « sang tout net ». (page 191).NDLR : ça veut dire
quoi ?**** Elle était paresseuse et pas intelligente. (page 210). Elle
était indolente. (page 242). NDLR : quel horrible portrait !
François
1er voulait être le premier gentilhomme du royaume, Henri IV, le
plus populaire des rois, Louis XIII, le roi soldat, et Louis XIV, le roi des
rois. (page 170).
Entrée de Henri IV à Paris en 1594.
-----------
Arts :
Sous
Louis XIII : Corneille, Pascal, Descartes, Poussin, Lesueur, Puget.
Sous
Louis XIV : Racine, La Fontaine, Bossué, madame de Sévigné. (page 170).
Molière
dut faire relâche le soir de l’exécution de la Voisin, par faute de spectateurs
et de spectatrices, le 22 février 1680.
Racine
a été accusé d’avoir empoisonné sa maîtresse, la Duparc. (page 188). (5)
Fouquet.
Il
s’est vu premier ministre. Il fonça dans le piège tendu par Louis XIV. Il
vendit sa charge de procureur qui le protégeait d’un procès. (6) Cynique,
amateur d’art, il manquait de psychologie pour succéder à Mazarin. Il a pêché
par excès d’orgueil. Il n’a pas surveillé les faits et gestes de Colbert. (page
115).
Colbert.
Il
développe les ports en 1670 : Le Havre, Brest, Toulon, Dunkerque,
Rochefort, Lorient. (page 158).
Madame
de Maintenon.
Madame
Scarron était sage et docile. Elle consolait le roi après les scènes de ménage
avec madame de Montespan, sa patronne. (page 186).
Madame
Scarron a été amie avec madame de Scudéry (7) et madame de Sévigné. (page 191).
Louis
XIV appréciait qu’elle vienne de nulle part (du bas monde, pas de l’aristocratie).
En
1709, la France connut un grand gel pendant dix-neuf jours, puis le grand froid
s’étendit jusqu’en mars, provoquant la misère. (page 278). (8)
1789
sera la seconde Fronde, gagnante, préparée dans les Salons parisiens pendant le
siècle des Lumières.
--------------
*
Marie-Angélique de Scorailles (ou d'Escorailles) de
Roussille, duchesse de Fontanges, née le 27 juillet 1661 et morte le 28 juin 1681, est une
favorite de Louis XIV. (Wikipédia).
Mme de Fontanges, dernière maîtresse de Louis XIV, meurt à Port-Royal à l'âge
de 20 ans, des suites d'une fausse-couche, le 28 juin 1681. (Anecdotrip).
**
Par la diplomatie et la guerre, Louis XIV affirme sa puissance en particulier contre la maison de
Habsbourg, dont les possessions encerclent la France. (Wikipédia).
Pourquoi Louis XIV a marqué l'histoire ?
Le règne
de Louis XIV reste marqué par l'image
d'un roi absolu et d'un État puissant, donnant à cette période le nom du
« Grand Siècle ». Investi très jeune dans ses fonctions, éduqué par le cardinal
Mazarin, le Roi-Soleil incarne les principes de l'absolutisme. (Château de
Versailles).
***
Marie-Thérèse d’Autriche, née
le 10 septembre 1638 à l'Escurial, et morte le 30 juillet 1683 à Versailles,
est infante d'Espagne, infante de Portugal et archiduchesse d'Autriche. Par son
mariage avec Louis XIV, elle devient reine de France et de Navarre. (Wikipédia).
En 1660, suite au traité des
Pyrénées, elle épouse Louis XIV à Saint-Jean-de-Luz, mariage qui scelle la
réconciliation entre la France et l'Espagne. Décrite comme timide
et effacée, la reine accompagne le roi dans tous ses
déplacements officiels.
Décrite comme timide
et effacée, la reine accompagne le roi dans tous ses
déplacements officiels. Timide, patiente, naïve, douce et très pieuse, elle
reste à l'écart du monde de la Cour, ayant des difficultés à parler le
français. Elle s'entoure surtout de suivantes espagnoles.
(Château de Versailles).
****
Liens du sang et enfants ne font pas bon ménage. Marie-Thérèse et Louis XIV sont double cousins germains. Ils vont
payer le prix fort. (Plume d’histoire).
(5)
Il fut même question un moment d'incarcérer le poète
Jean Racine, soupçonné d'avoir supprimé sa maîtresse, la comédienne Mademoiselle Du Parc.(National geographic).
Racine eût refusé une deuxième paternité. Ou alors
il s'agit d'un accident et Racine n'eût pas privé sa maîtresse des secours d'une sage-femme. (jstor).
En décembre 1668, Marquise Du Parc meurt des suites d'une fausse couche ou d'un
avortement, à 35 ans. (Siefar).
Marquise-Thérèse de Gorla, dite MlleDu Parc ou Marquise Du Parc, est une comédienne française née en 1633 et morte à Paris
le 11 décembre 1668. (Wikipédia).
Dix ans plus tard il sera accusé par La Voisin, la célèbre empoisonneuse, d'avoir empoisonné sa maîtresse par jalousie. (Theatre on line).
(6)
Deux éléments font obstacle à la chute du surintendant
: par sa charge de procureur général, Fouquet n'est justiciable que devant le Parlement, qu'il contrôle. (Wikipédia).
Pourquoi vendit-il sa charge de procureur général au Parlement de Paris qui le rendait justiciable du seul Parlement ? Le sentiment
d'être inatteignable. (Anne de Caumont la Force).
Fouquet ne devint une victime que plus tard, pendant
son procès où il se défendit pied à pied
contre les accusations improbables. (Canal Académies).
(7)
C'était une amie de la femme de Louis XIV. VRAI. Une amie très chère de Madeleine de Scudéry s'appelait Françoise Scarron. (Paris Normandie).
(8)
L'hiver de 1709, appelé grand hiver de 1709, est un épisode de froid intense en Europe qui marqua
durablement les esprits car il provoqua une crise. (Wikipédia).
Durant l'hiver 1709, la France subit une vague de froid sans précédent. Les victimes
meurent par milliers parmi le peuple affamé. (Histoire et civilisation).
Le froid extrême provoqua des pénuries alimentaires
qui entraînèrent la mort de centaines de milliers de personnes rien qu'en France. (National geographic).
Tout commença le 9 janvier 1709 par une bise glaciale venant du nord. Trois heures plus
tard la vague polaire atteignit Versailles. (shcb 77).
Elle s’en est voulue. Elle aurait peut-être pusauver ses parents ou mourir avec eux. Elle
ne dit pas où se trouvait sa petite sœur, bébé, au moment du décès de ses parents.
Que peut faire une petite fille de huit ans face à un gaz mortel que l’on
ne peut pas imaginer?
Elle s’est considérée comme anormale en étant orpheline de
père et de mère. Ses parents sont morts en respirant le monoxyde de carbone
dégagé par le chauffe-eau de la salle de bain non aérée. (page 93).
Elle a culpabilisé d’avoir survécu à ses parents en ayant
désobéi à leur injonction de les rejoindre dans la salle de bain. (page 97).
Le mystère de la mort de ses parents l’a travaillée et la
travaille encore. (page 98).
Il lui a fallu beaucoup de temps pour trouver son
« propre équilibre ». (page 117).
Elle ressemble énormément à sa mère prise en photo.
Elle pense que sa mère tricotait tout en lisant, pour
« fuir l’angoisse ». C’est son interprétation. Je ne le crois pas.
Anny, en bonne Normande, a connu les pommes sous toutes ses
formes : crues, en compote, en chausson, en tarte gelée. Elle a oublié les
beignets et le cidre. (Page 45).
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Femme
Son travail est célébré dans le monde entier.
"Mon travail est célébré à Paris, New York, Tokyo, Moscou, Toronto, Dehli..."