dimanche 22 novembre 2015

Ma grand-mère a travaillé à dix ans dans une usine de guerre - 14/18



~~14-18 : Hommage à ma grand-mère qui a travaillé pour Schneider avant ses dix ans.
Ma grand-mère est née en 1908. Elle avait dix ans à la fin du conflit de 1914-1918.
Elle a travaillé pendant le conflit de la première guerre mondiale dans l’usine Schneider qui était une dynastie d’industriels français qui dirigea les usines métallurgiques de production de fer, de fonte ou d'acier du Creusot.
Elle remplissait les balles avec de la poudre pour l’effort de guerre. Une petite fille de moins de dix ans travaillait pendant plus de dix heures par jour dans une usine d’armement pour les soldats qui se trouvaient au front. Après le conflit, elle est retournée à l'école.
Concernant le travail des enfants, le patronat du XIXe siècle suggérait que la petite taille des enfants leur permettait des tâches trop difficiles aux adultes, une idée encore entendue de nos jours.
L'emploi d'enfants était aussi considéré comme un facteur de « paix sociale » en évitant aux enfants pauvres de tomber dans la délinquance.
Cette idée a été battue en brèche par la montée de la scolarisation et par le fait que la délinquance est elle-même liée au monde du travail : des activités illicites comme le trafic de drogue, le proxénétisme ou le vol sont souvent organisées, avec une relation employeur-employé. Il faudra attendre en France 1959 pour que la scolarité des enfants soit obligatoire jusqu’à 16 ans.


http://www.theatrejoliette.fr/spectacle/les-filles-aux-mains-jaunes

-----------------

Albert Herter

Albert Herter, né à New York en 1871 et mort à Santa Barbara (Californie) en 1950, est un peintre américain.

Albert Herter est connu en France pour être l'auteur d'une peinture monumentale de 60 m2 soit 12 m sur 5 m, Le Départ des poilus, août 1914, exposée depuis 1926 dans le hall des départs de la gare de l’Est à Paris. Cette toile illustre le départ pour le front des soldats français, les poilus, mobilisés en 1914. Elle fut peinte en souvenir de son fils, Everit Albert, tué près de Château-Thierry et enterré près du lieu de sa mort.
-------------------------


En lien avec l'exposition "Elles aussi, étaient en guerre" à Reims, retrouvez une série de dessins de

Tony Minartz illustrant le travail des femmes dans les usines en 14-18, conservés au musée des

Beaux-Arts de Reims.






-----

Page 21:

"Débarrassées de la tutelle de leurs maris pendant des années, les femmes avaient davantage changé en quatre 

ans que depuis la guerre de 70! Sans compter les drames provoqués par les mutilations..."


Didier Daeninckx
Le der des ders
Editions Gallimard
1984

--

Ces avancées pour les femmes survenues... au cours de la guerre 14-18.

(…) Rupture de l’ordre familial et social : le besoin d’une main-d’œuvre féminine.

(…) Des femmes qui font des métiers jusqu’alors réservés aux hommes.

(…) Servir la patrie quelle que soit sa classe sociale.

(…) Une avancée salariale pour les femmes.

(…) Une France occupée dans le Nord-Est.


---------------

Les Munitionnettes de la Première Guerre Mondiale.

L'Humanité

En 1918, elles sont 430 000 à travailler dans le secteur, aux côtés de plus d'un million d'hommes (civils, réformés, étrangers). Elles ont pour mission de fabriquer des munitions de toute sorte (obus, cartouches, grenades, fusées), ce qui leur vaut le surnom de « munitionnettes ». (Images défense).

Quelle est l'histoire des munitionnettes ?

Les « Munitionnettes » ont en particulier travaillé sur l'usine mise en place d'urgence par André Citroën à Paris, quai de Javel, produisant 10 000 obus par jour, puis 55 000 obus par jour en 1917, qui sera après la guerre reconvertie en quatre mois pour être utilisée pour la création de la société Citroën.

Lors de la Première Guerre mondiale, dans tous les pays belligérants, les femmes deviennent un soutien indispensable à l'effort de guerre dans l'industrie.

(Wikipédia).

Surnommées les « munitionnettes », ces ouvrières, subissent des conditions de travail très éprouvantes. (Musée de la grande guerre).

Elles sont surnommées les munitionnettes, car elles fabriquent souvent des armes, des munitions et de l'équipement militaire. (Nantes patrimonia).

En 1918, 430000 femmes travaillent dans les usines d'armement notamment dans la fabrication d'obus et de munitions. (Médiathèque Clermont Auvergne métropole).

-----------------



100 personnes ont lu cet article.








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire