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dimanche 12 avril 2020

Mon dessin -Gonfreville-l'Orcher - L'usine Schneider - Le pont VII bis et VIII - Parc du château


 Gonfreville-l'Orcher 
L'usine Schneider 
Le pont VIII


Gonfreville-l'Orcher
L'usine Schneider
Pont VIII
Photo prise à partir d'une vidéo sur Internet


Gonfreville-l'Orcher
Pont VIII
Photo prise à partir d'une vidéo sur Internet



Le parc du château de Gonfreville-l’Orcher (famille Harcourt)

La famille Harcourt a effectué la plantation de 1 100 feuillus (hêtres et chênes).

Ce parc a été dessiné et planté par la marquise de Nagu en 1750.

Les hêtres alignés sur la terrasse ont dû être coupés en raison de leur âge avancé.

Le parc doit faire face aux vents marins, à la pollution et à une fréquentation importante.

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François-Louis Français

1814 - 1897

Les hêtres de la Côte de Grâce près de Honfleur, effet d'automne.

1859

Huile sur toile.

Musée Eugène Boudin

Honfleur 

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Le pont VII bis.
Gonfreville-l’Orcher
Mayville
Il est situé dans le secteur de la Brèque. Il est en 
poutres en treillis. Je l’ai un peu poétisé. Il se lève
 pour laisser passer les bateaux. Puis, une fois 
ceux-ci au loin, sur le canal qui va jusqu’à 
Tancarville, il se baisse. Doucement.
Gonfreville-l'Orcher est une commune
 française de la banlieue est du Havre.

Musique :

Ulv Orn Bjornsson                                              

https://soundcloud.com/ulv-orn-bjornsson

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Methacrylic acid

Acide méthacrylique

L'acide méthacrylique ou acide méthylacrylique est un acide carboxylique de formule brute C₄H₆O₂.

Methacrylic acid, abbreviated MAA, is an organic compound. This colorless, viscous liquid is a carboxylic acid with an acrid unpleasant odor. It is soluble in warm water and miscible with most organic solvents. Methacrylic acid is produced industrially on a large scale as a precursor to its esters, especially methyl methacrylate (MMA) and polymethyl methacrylate (PMMA). MAA occurs naturally in small amounts in the oil of Roman chamomile.

 

L’acide méthacrylique, abrégé MAA, est un composé organique. Ce liquide incolore et visqueux est un acide carboxylique à l’odeur désagréable âcre. Il est soluble dans l’eau tiède et miscible avec la plupart des solvants organiques. L’acide méthacrylique est produit industriellement à grande échelle comme précurseur de ses esters, en particulier le méthacrylate de méthyle (MMA) et le polyméthacrylate de méthyle (PMMA). Maa se produit naturellement en petites quantités dans l’huile de camomille romaine.

Methacrylic Acid is a HIGHLY CORROSIVE CHEMICAL and contact can severely irritate and burn the skin and eyes with possible eye damage. * Breathing Methacrylic Acid can irritate the nose and throat. High levels can affect the lungs causing coughing, wheezing and/or shortness of breath.

L’acide méthacrylique est un produit chimique hautement corrosif et le contact peut gravement irriter et brûler la peau et les yeux avec des dommages possibles aux yeux. Respirer de l’acide méthacrylique peut irriter le nez et la gorge. Des niveaux élevés peuvent affecter les poumons, provoquant une toux, une respiration sifflante et /ou un essoufflement.

Nocif en cas d’ingestion ou d’inhalation. H311: Toxique par contact cutané. H314: Provoque des brûlures de la peau et de graves lésions des yeux

Methacrylic acid hazards include its corrosivity, combustibility, and its potential for unanticipated, uncontrolled, and rapid polymerization.

Les dangers liés à l’acide méthacrylique comprennent sa corrosivité, sa combustibilité et son potentiel de polymérisation imprévue, incontrôlée et rapide.

Les symptômes de surexposition peuvent inclure céphalées, vertiges, fatigue, nausées.

 

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Le retour à la normale est le problème.

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Usine pour l'acide sulfurique.

Modèle au 1/25 réalisé par Digeon.

Musée des Arts et Métiers

Paris

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Gonfreville-l'Orcher 

Mayville 

"Pont 8 et robot."

Mon dessin

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 Grève chez Shneider-Mayville.

Septembre 1922 

"L'Humanité" 

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Dockers, métallos, ménagères : Mouvements sociaux et cultures militantes au Havre (1912-1923).

John Barzman

La grève des métaux du Havre de l'été 1922 sort de l’ordinaire par sa durée, son ampleur, et parce qu’elle aboutit à une grève générale de toute la ville pendant deux semaines. Par la suite, ses forces et ses faiblesses feront l’objet d’un vaste débat dans les mouvements communiste et syndical.1

  • 2 Il existe plusieurs récits de la grève, la plupart du point de vue de l'histoire locale et de la cé (...)
  • 3 A partir des sources suivantes : AN F7-13.018 “Surveillance Seine-Inférieure 1920-1926” ; 13.892 “G (...)

2Nous avons distingué quatre phases de la grève : la première, du 20 juin au 25 juillet, est celle de la mobilisation massive, confiante et optimiste ; au cours de la deuxième, qui commence après le refus arrogant par les employeurs d'une nouvelle proposition d'accord le 26 juillet, les tensions et la radicalisation augmentent progressivement ; la troisième du 20 août au 2 septembre, correspond à la grève générale contre l'interdiction des réunions et cortèges ; la quatrième s'étend de la fin de la grève générale à la rentrée des métallos à l'usine, après 110 jours, le lundi 9 octobre 1922.2 Notre étude mettra en évidence la dynamique de la grève, ses formes d'organisation et les moments cruciaux où les décisions stratégiques sont prises.3

(…) Une grève massive et populaire : du 20 juin au 25 juillet 1922.

(…) Les grévistes s'organisent.

(…) Etendre ou ne pas étendre ?

(…) Les positions se durcissent : 25 juillet au 20 août 1922

(…) Grève générale de toute la ville : 20 août au 2 septembre 1922

(…) Les métallos continuent le combat : du 2 septembre au 10 octobre 1922

books.openedition.org 

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Respirateurs Philips mortels.

Plaintes déposées à Paris.

Apnée du sommeil.

La Marseillaise 

NDLR: apparemment,  selon France Inter, il existe un trafic soutenu par des médecins véreux.

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Respirateurs Philips : trois personnes décédées.

des millions d'appareils remplacés "trop lentement", 217 personnes portent plainte en France.

(…) Des millions d'appareils rappelés.

Philips a rappelé en juin 2021 des millions d'appareils d'aide respiratoire et de ventilateurs utilisés pour l'apnée du sommeil en raison d'un risque de dégradation et de toxicité d'un composant en mousse qui pourrait devenir cancérigène.

(…) 200 dossiers en cours de traitement.

Philips rappelle également les résultats annoncés en mai d'un examen indépendant réalisé sur 95% de ses respirateurs, qui aurait montré des risques limités pour la santé.

respirateurs-philips-trois-personnes-decedees-des-millions-dappareils-remplaces-trop-lentement-217-personnes-portent-plainte-en-france

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Le rapatriement des soldats américains à la fin de la seconde guerre mondiale.

Retour vers la maison.

 

Deux camps seront utilisés par les Américains: le premier camp est le « Lucky Strike » (nom d’une marque de cigarettes américaines) à Vittefleur-Saint-Valéry-en-Caux. L’aérodrome de Saint-Valéry-en-Caux a accueilli le plus grand camp européen de transit pour les Alliés. A Vittefleur, dans le camp «Lucky Strike », les hommes, prisonniers de guerre des Allemands, ont été rapatriés à l’été 1945 vers les Etats-Unis.

Le camp Lucky Strike fut le plus grand camp d'Europe. Sur des centaines d'hectares furent érigées des rangées de tentes. permettant d'accueillir des dizaines milliers de soldats en transit. Deux pistes plus petites furent construites.

150 000 soldats de l'armée Américaine ont été  basés sur les communes de Saint-Sylvain Paluel , Vittefleur et Saint-Valéry-en-Caux.

Ces camps ont deux fonctions : acheminer les soldats vers le front, puis, après la guerre, servir de base pour rapatrier les troupes vers les USA.

Ils ont voyagé par avion, contrairement à ceux qui sont passés par le camp Philip Morris.

 

Le second en capacité d’accueil a été celui de « Philip Morris » (autre nom de cigarettes américaines) à Gonfreville-l’Orcher. Sa construction démarre en 1945. Des routes, des hôpitaux, une chapelle sont construites.

 

Pourquoi les « camps cigarettes » ?

Ces noms de code ne correspondent pas à la géographie des lieux et protègent les camps.

Les cigarettes distribuées pendant le repos des soldats sont censées les réconforter.

Des cinémas, théâtres, bars aideront à remonter le moral des troupes.

 

A Gonfreville-l’Orcher, les soldats américains ont été évacués vers les USA par bateau, du type des Liberty Ship, au départ du Havre.

Les baraquements étaient en contre-plaqué. Les toitures étaient en chignole, en tôle gondolée. Il n’ y a aucune isolation, sauf avec la dalle de béton posée à même le sol. Il n’y a aucune électricité, ni eau courante.

Dans ce camp de transit, les soldats restaient là pendant trois ou quatre jours.

La capacité d’accueil était de 35 000 soldats. Un million cinq cent mille soldats en tout ont transité par « Philip Morris ». Les relations avec la population sont tendues. Les bagarres ne sont pas rares. La prostitution non plus. La police militaire américaine intervient.

C’est à l’automne 1946 que la question de l’utilisation des baraquements vidés de leurs soldats se posera. 10% des baraques ont été conservées.

 

Le ministère de la reconstruction et de l’urbanisme et l’armée américaine ne consultent pas la municipalité de Gonfreville-l’Orcher. Les habitant-es qui n’avaient plus leur logement au Havre et qui n’avaient pas les moyens d’y rester, survivent grâce à des allocations. Iels vont arriver et Gonfreville-l’Orcher qui va voir sa population doubler en dix mois et monter jusqu’à 8 000 habitant-e-s.

L’absence de compensation financière a été compliquée à gérer pour la ville.

Les tirailleurs marocains prennent la relève des Américains rentrés aux USA.

Le cinéma américain « Le Capitol » de 431 sièges ne sera pas détruit. Il le sera en 1962.

En 1947, les habitant-e-s investissent les lieux. Les sinistré-e-s victimes des bombardements affluent. Ces cités provisoires vont perdurer pendant 35 ans jusqu’en 1982. Il n’y aura pas d’attribution officielle et les familles montent la garde pour conserver leur logement.

610 baraques seront réhabilitées par la mairie du Havre. La laine de verre isole et le plancher sera fait en contre-plaqué. Les habitant-e-s cloisonneront la pièce unique qui leur est attribuée.

Un poêle à bois tentera d’adoucir les températures.

Les tickets de rationnement existeront jusqu’en 1949. Des jardins ouvriers apparaissent et des échanges de fruits et de légumes se mettent en place. Vers 1950, des magasins voient le jour et améliorent le confort de vie des habitant-e-s.

Aucune voiture ne circule dans la cité.

Elle est séparée en quatre îlots.

Il y a trois cents baraques.

Les toilettes sont collectives dans la cité Marcel Gondouin.

A Arthur Fleury, avec ses 170 baraquements, chaque famille possède ses propres toilettes.

Le camp occupe 132 hectares.

Les chambres n’étaient pas chauffées.

Quand il faisait froid à l’extérieur, avec la condensation, ça gelait à l’intérieur.

Quand il faisait chaud à l’extérieur, c’était pareil à l’intérieur.

La télévision arrive dans les bars, puis à partir des années 1960, dans les baraquements.

 

Site à visiter :

En devenant une immense cité provisoire, le camp Philip Morris était une véritable petite ville avec près de 310 baraquements logeant plus de 600 familles.

Maison du Patrimoine et des Cités Provisoires.



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Lire aussi:

2020/04/mon-dessin-gonfreville-lorcher-total

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110 personnes ont lu cet article.

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mardi 23 mai 2017

Mes dessins - L'usine Pechiney à Gardanne - Industrie


L'usine Pechiney de Gardanne



Pompe Pinette

Pompe à vide provenant de l’usine de Salindres, installée en 1946, alors que l’usine appartenait à la société Alais Froges et Camargue. Elle servait à la fabrication de l’alumine.

Don de Aluminium Pechiney.

Alès


L'industrie, par ailleurs:

Usine de fibre de nuit






Berre - Fos
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160 personnes ont lu cet article


lundi 22 mai 2017

Gardanne - l'usine Pechiney

Tant qu'il y a encore des usines....


Elisabeth de la Mauvinière

Paris, 1903 – Paris, 2006

Vue des usines Deville depuis Montcy-Saint-Pierre

Huile sur toile

Musée de l’Ardenne      

Charleville-Mézières
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89 personnes ont lu cet article.

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dimanche 22 novembre 2015

Ma grand-mère a travaillé à dix ans dans une usine de guerre - 14/18



~~14-18 : Hommage à ma grand-mère qui a travaillé pour Schneider avant ses dix ans.
Ma grand-mère est née en 1908. Elle avait dix ans à la fin du conflit de 1914-1918.
Elle a travaillé pendant le conflit de la première guerre mondiale dans l’usine Schneider qui était une dynastie d’industriels français qui dirigea les usines métallurgiques de production de fer, de fonte ou d'acier du Creusot.
Elle remplissait les balles avec de la poudre pour l’effort de guerre. Une petite fille de moins de dix ans travaillait pendant plus de dix heures par jour dans une usine d’armement pour les soldats qui se trouvaient au front. Après le conflit, elle est retournée à l'école.
Concernant le travail des enfants, le patronat du XIXe siècle suggérait que la petite taille des enfants leur permettait des tâches trop difficiles aux adultes, une idée encore entendue de nos jours.
L'emploi d'enfants était aussi considéré comme un facteur de « paix sociale » en évitant aux enfants pauvres de tomber dans la délinquance.
Cette idée a été battue en brèche par la montée de la scolarisation et par le fait que la délinquance est elle-même liée au monde du travail : des activités illicites comme le trafic de drogue, le proxénétisme ou le vol sont souvent organisées, avec une relation employeur-employé. Il faudra attendre en France 1959 pour que la scolarité des enfants soit obligatoire jusqu’à 16 ans.


http://www.theatrejoliette.fr/spectacle/les-filles-aux-mains-jaunes

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Albert Herter

Albert Herter, né à New York en 1871 et mort à Santa Barbara (Californie) en 1950, est un peintre américain.

Albert Herter est connu en France pour être l'auteur d'une peinture monumentale de 60 m2 soit 12 m sur 5 m, Le Départ des poilus, août 1914, exposée depuis 1926 dans le hall des départs de la gare de l’Est à Paris. Cette toile illustre le départ pour le front des soldats français, les poilus, mobilisés en 1914. Elle fut peinte en souvenir de son fils, Everit Albert, tué près de Château-Thierry et enterré près du lieu de sa mort.
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En lien avec l'exposition "Elles aussi, étaient en guerre" à Reims, retrouvez une série de dessins de

Tony Minartz illustrant le travail des femmes dans les usines en 14-18, conservés au musée des

Beaux-Arts de Reims.






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Page 21:

"Débarrassées de la tutelle de leurs maris pendant des années, les femmes avaient davantage changé en quatre 

ans que depuis la guerre de 70! Sans compter les drames provoqués par les mutilations..."


Didier Daeninckx
Le der des ders
Editions Gallimard
1984

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Ces avancées pour les femmes survenues... au cours de la guerre 14-18.

(…) Rupture de l’ordre familial et social : le besoin d’une main-d’œuvre féminine.

(…) Des femmes qui font des métiers jusqu’alors réservés aux hommes.

(…) Servir la patrie quelle que soit sa classe sociale.

(…) Une avancée salariale pour les femmes.

(…) Une France occupée dans le Nord-Est.


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Les Munitionnettes de la Première Guerre Mondiale.

L'Humanité

En 1918, elles sont 430 000 à travailler dans le secteur, aux côtés de plus d'un million d'hommes (civils, réformés, étrangers). Elles ont pour mission de fabriquer des munitions de toute sorte (obus, cartouches, grenades, fusées), ce qui leur vaut le surnom de « munitionnettes ». (Images défense).

Quelle est l'histoire des munitionnettes ?

Les « Munitionnettes » ont en particulier travaillé sur l'usine mise en place d'urgence par André Citroën à Paris, quai de Javel, produisant 10 000 obus par jour, puis 55 000 obus par jour en 1917, qui sera après la guerre reconvertie en quatre mois pour être utilisée pour la création de la société Citroën.

Lors de la Première Guerre mondiale, dans tous les pays belligérants, les femmes deviennent un soutien indispensable à l'effort de guerre dans l'industrie.

(Wikipédia).

Surnommées les « munitionnettes », ces ouvrières, subissent des conditions de travail très éprouvantes. (Musée de la grande guerre).

Elles sont surnommées les munitionnettes, car elles fabriquent souvent des armes, des munitions et de l'équipement militaire. (Nantes patrimonia).

En 1918, 430000 femmes travaillent dans les usines d'armement notamment dans la fabrication d'obus et de munitions. (Médiathèque Clermont Auvergne métropole).

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108 personnes ont lu cet article.