Gonfreville-l'Orcher
L'usine Schneider
Pont VIII
Photo prise à partir d'une vidéo sur Internet
Gonfreville-l'Orcher
Pont VIII
Photo prise à partir d'une vidéo sur Internet
Le
parc du château de Gonfreville-l’Orcher (famille Harcourt)
La famille Harcourt a effectué la plantation de 1 100 feuillus (hêtres et chênes).
Ce parc a été dessiné et planté par la marquise de Nagu en 1750.
Les hêtres alignés sur la terrasse ont dû être coupés en raison de leur âge avancé.
Le parc doit faire face aux vents marins, à la pollution et à une fréquentation importante.
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François-Louis Français
1814 - 1897
Les hêtres de la Côte de Grâce près de Honfleur, effet d'automne.
1859
Huile sur toile.
Musée Eugène Boudin
Honfleur
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Le pont VII bis.
Gonfreville-l’Orcher
Mayville
Il est situé dans le secteur de la Brèque. Il est en
poutres en treillis. Je l’ai un peu poétisé. Il se lève
pour laisser passer les bateaux. Puis, une fois
ceux-ci au loin, sur le canal qui va jusqu’à
Tancarville, il se baisse. Doucement.
Gonfreville-l'Orcher est une commune
française de la banlieue est du Havre.
Musique
:
Ulv Orn Bjornsson
https://soundcloud.com/ulv-orn-bjornsson
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Methacrylic acid
Acide
méthacrylique
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L'acide méthacrylique ou acide
méthylacrylique est un acide carboxylique de formule brute C₄H₆O₂.
Methacrylic acid,
abbreviated MAA, is an organic compound. This colorless, viscous liquid is a
carboxylic acid with an acrid unpleasant odor. It is soluble in warm water and
miscible with most organic solvents. Methacrylic acid is produced industrially
on a large scale as a precursor to its esters, especially methyl methacrylate
(MMA) and polymethyl methacrylate (PMMA). MAA occurs naturally in small amounts
in the oil of Roman chamomile.
L’acide méthacrylique, abrégé MAA, est un composé organique.
Ce liquide incolore et visqueux est un acide carboxylique à l’odeur désagréable
âcre. Il est soluble dans l’eau tiède et miscible avec la plupart des solvants
organiques. L’acide méthacrylique est produit industriellement à grande échelle
comme précurseur de ses esters, en particulier le méthacrylate de méthyle (MMA)
et le polyméthacrylate de méthyle (PMMA). Maa se produit naturellement en
petites quantités dans l’huile de camomille romaine.
Methacrylic
Acid is a HIGHLY CORROSIVE CHEMICAL and contact can severely
irritate and burn the skin and eyes with possible eye damage. * Breathing Methacrylic Acid can irritate the nose and throat. High levels can
affect the lungs causing coughing, wheezing and/or shortness of breath.
L’acide méthacrylique est un produit chimique
hautement corrosif et le contact peut gravement irriter et brûler la peau et
les yeux avec des dommages possibles aux yeux. Respirer de l’acide méthacrylique
peut irriter le nez et la gorge. Des niveaux élevés peuvent affecter les
poumons, provoquant une toux, une respiration sifflante et /ou un essoufflement.
Nocif en cas d’ingestion ou d’inhalation. H311:
Toxique par contact cutané. H314: Provoque des brûlures de la peau et de graves
lésions des yeux
Methacrylic acid
hazards include its corrosivity, combustibility, and its potential for
unanticipated, uncontrolled, and rapid polymerization.
Les dangers liés à l’acide méthacrylique comprennent
sa corrosivité, sa combustibilité et son potentiel de polymérisation imprévue,
incontrôlée et rapide.
Les symptômes de
surexposition peuvent inclure céphalées, vertiges, fatigue, nausées.
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Usine pour l'acide sulfurique.
Modèle au 1/25 réalisé par Digeon.
Musée des Arts et Métiers
Paris
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Gonfreville-l'Orcher
Mayville
"Pont 8 et robot."
Mon dessin
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Grève chez Shneider-Mayville.
Septembre 1922
"L'Humanité"
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Dockers, métallos, ménagères : Mouvements sociaux et cultures militantes au Havre (1912-1923).
John Barzman
La grève des métaux du Havre de l'été 1922 sort de l’ordinaire par sa durée, son ampleur, et parce qu’elle aboutit à une grève générale de toute la ville pendant deux semaines. Par la suite, ses forces et ses faiblesses feront l’objet d’un vaste débat dans les mouvements communiste et syndical.1
- 2 Il existe plusieurs récits de la grève, la plupart du point de vue de l'histoire locale et de la cé (...)
- 3 A partir des sources suivantes : AN F7-13.018 “Surveillance Seine-Inférieure 1920-1926” ; 13.892 “G (...)
2Nous avons distingué quatre phases de la grève : la première, du 20 juin au 25 juillet, est celle de la mobilisation massive, confiante et optimiste ; au cours de la deuxième, qui commence après le refus arrogant par les employeurs d'une nouvelle proposition d'accord le 26 juillet, les tensions et la radicalisation augmentent progressivement ; la troisième du 20 août au 2 septembre, correspond à la grève générale contre l'interdiction des réunions et cortèges ; la quatrième s'étend de la fin de la grève générale à la rentrée des métallos à l'usine, après 110 jours, le lundi 9 octobre 1922.2 Notre étude mettra en évidence la dynamique de la grève, ses formes d'organisation et les moments cruciaux où les décisions stratégiques sont prises.3
(…) Une grève massive et populaire : du 20 juin au 25 juillet 1922.
(…) Les grévistes s'organisent.
(…) Etendre ou ne pas étendre ?
(…) Les positions se durcissent : 25 juillet au 20 août 1922
(…) Grève générale de toute la ville : 20 août au 2 septembre 1922
(…) Les métallos continuent le combat : du 2 septembre au 10 octobre 1922
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Respirateurs Philips mortels.
Plaintes déposées à Paris.
Apnée du sommeil.
La Marseillaise
NDLR: apparemment, selon France Inter, il existe un trafic soutenu par des médecins véreux.
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Respirateurs Philips : trois personnes décédées.
des millions d'appareils remplacés "trop lentement", 217 personnes portent plainte en France.
(…) Des millions d'appareils rappelés.
Philips a rappelé en juin 2021 des millions d'appareils d'aide respiratoire et de ventilateurs utilisés pour l'apnée du sommeil en raison d'un risque de dégradation et de toxicité d'un composant en mousse qui pourrait devenir cancérigène.
(…) 200 dossiers en cours de traitement.
Philips rappelle également les résultats annoncés en mai d'un examen indépendant réalisé sur 95% de ses respirateurs, qui aurait montré des risques limités pour la santé.
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Le
rapatriement des soldats américains à la fin de la seconde guerre mondiale.
Retour
vers la maison.
Deux
camps seront utilisés par les Américains: le premier camp est le « Lucky
Strike » (nom d’une marque de cigarettes américaines) à
Vittefleur-Saint-Valéry-en-Caux. L’aérodrome de Saint-Valéry-en-Caux a
accueilli le plus grand camp européen de transit pour les Alliés. A Vittefleur,
dans le camp «Lucky Strike », les hommes, prisonniers de guerre des
Allemands, ont été rapatriés à l’été 1945 vers les Etats-Unis.
Le
camp Lucky Strike fut le plus grand camp d'Europe.
Sur des centaines d'hectares furent érigées des rangées de tentes. permettant
d'accueillir des dizaines milliers de soldats en transit. Deux pistes plus
petites furent construites.
150 000 soldats de l'armée Américaine ont été basés sur
les communes de Saint-Sylvain Paluel , Vittefleur et Saint-Valéry-en-Caux.
Ces camps ont
deux fonctions : acheminer les soldats vers le front, puis, après la guerre,
servir de base pour rapatrier les troupes vers les USA.
Ils
ont voyagé par avion, contrairement à ceux qui sont passés par le camp Philip
Morris.
Le
second en capacité d’accueil a été celui de « Philip Morris » (autre
nom de cigarettes américaines) à Gonfreville-l’Orcher. Sa construction démarre
en 1945. Des routes, des hôpitaux, une chapelle sont construites.
Pourquoi
les « camps cigarettes » ?
Ces noms de code ne correspondent pas à la géographie des lieux et protègent les camps.
Les cigarettes distribuées pendant le repos des soldats sont censées les réconforter.
Des cinémas, théâtres, bars aideront à remonter le moral des troupes.
A
Gonfreville-l’Orcher, les soldats américains ont été évacués vers les USA par
bateau, du type des Liberty Ship, au départ du Havre.
Les
baraquements étaient en contre-plaqué. Les toitures étaient en chignole, en
tôle gondolée. Il n’ y a aucune isolation, sauf avec la dalle de béton posée à
même le sol. Il n’y a aucune électricité, ni eau courante.
Dans
ce camp de transit, les soldats restaient là pendant trois ou quatre jours.
La capacité d’accueil était de 35 000 soldats. Un million cinq cent mille soldats en tout ont transité par « Philip Morris ». Les relations avec la population sont tendues. Les bagarres ne sont pas rares. La prostitution non plus. La police militaire américaine intervient.
C’est à l’automne 1946 que la question de l’utilisation des baraquements vidés de leurs soldats se posera. 10% des baraques ont été conservées.
Le ministère de la reconstruction et de l’urbanisme et l’armée américaine ne consultent pas la municipalité de Gonfreville-l’Orcher. Les habitant-es qui n’avaient plus leur logement au Havre et qui n’avaient pas les moyens d’y rester, survivent grâce à des allocations. Iels vont arriver et Gonfreville-l’Orcher qui va voir sa population doubler en dix mois et monter jusqu’à 8 000 habitant-e-s.
L’absence de compensation financière a été compliquée à gérer pour la ville.
Les tirailleurs marocains prennent la relève des Américains rentrés aux USA.
Le cinéma américain « Le Capitol » de 431 sièges ne sera pas détruit. Il le sera en 1962.
En 1947, les habitant-e-s investissent les lieux. Les sinistré-e-s victimes des bombardements affluent. Ces cités provisoires vont perdurer pendant 35 ans jusqu’en 1982. Il n’y aura pas d’attribution officielle et les familles montent la garde pour conserver leur logement.
610 baraques seront réhabilitées par la mairie du Havre. La laine de verre isole et le plancher sera fait en contre-plaqué. Les habitant-e-s cloisonneront la pièce unique qui leur est attribuée.
Un poêle à bois tentera d’adoucir les températures.
Les tickets de rationnement existeront jusqu’en 1949. Des jardins ouvriers apparaissent et des échanges de fruits et de légumes se mettent en place. Vers 1950, des magasins voient le jour et améliorent le confort de vie des habitant-e-s.
Aucune voiture ne circule dans la cité.
Elle est séparée en quatre îlots.
Il y a trois cents baraques.
Les toilettes sont collectives dans la cité Marcel Gondouin.
A Arthur Fleury, avec ses 170 baraquements, chaque famille possède ses propres toilettes.
Le camp occupe 132 hectares.
Les chambres n’étaient pas chauffées.
Quand il faisait froid à l’extérieur, avec la condensation, ça gelait à l’intérieur.
Quand il faisait chaud à l’extérieur, c’était pareil à l’intérieur.
La télévision arrive dans les bars, puis à partir des années 1960, dans les baraquements.
Site à visiter :
En devenant une immense cité provisoire, le camp Philip Morris était une
véritable petite ville avec près de 310 baraquements logeant plus de 600
familles.
Maison du Patrimoine et des Cités Provisoires.
Lire aussi:
2020/04/mon-dessin-gonfreville-lorcher-total
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