Mémorial
anglais
En
mémoire des 168 soldats, infirmières et marins qui vinrent avec le navire hôpital
en avril 1917.
Le
navire hôpital Galeka a été miné le 28 octobre 1916 et le navire Normandy a été
torpillé le 25 janvier 1918.
24
membres sont enterrés sous ce mémorial et 144 autres n’ont pas de tombe à part
la mer.
Albert
Félix Mulot
« A
mes parents »
Le
Havre, 1847 – Paris, 1922
Sculpteur
havrais buste de Casimir Delavigne, bronze médaillé de l’exposition de
1900 : « le roi Lear » ou la Fontaine des Danaïdes.
Monument
en granit bleu, rouge et en bronze. Un ange aux bras relevés et aux ailes
déployées se penche sur le portrait des deux défunts, Louis Séraphin (1813 –
1887) et Lise Mulot (1821 – 1873).
L’oméga
est la dernière lettre de l’alphabet grec et est le symbole de la connaissance
de l’être, de l’espace et du temps.
Au
XIXe siècle, les cimetières deviennent des musées à ciel ouvert. L’oubli apparaît
aux hommes (et aux femmes, NDLR) comme la véritable mort. Le décret de 1804 décida de la création de
cimetières extra-muros. Les concessions à perpétuité se sot multipliées,
exaltant la mémoire des défunts. La hantise de la mort est commune à toutes les
civilisations.
Cimetière Sainte Marie
Le
Havre
Jules
Siegfried, né à Mulhouse le 12 février 1837 et mort au
Havre le 26 septembre 1922, est un entrepreneur et homme politique français.
Il se spécialise dans le commerce du coton. Sa femme Julie est
féministe. Elle se bat pour le droit de vote des femmes.
Il fut maire du Havre, conseiller général et sénateur.
René Coty démarre sa carrière politique auprès de lui.
Cimetière
Sainte Marie
Charles-Auguste
Marande
Benfeld,
1858 – Le Havre, 1936
Il a
participé à l’avant-garde du Havre.
Négociant
en coton et amateur d’art.
Il a
légué son importante collection au musée André Malraux en 1936 : 74
tableaux, 12 gravures, dessins et aquarelles, et une sculpture.
Il
crée une école coloniale, unique en son genre.
Il
débute sa collection avec une œuvre de Boudin. Les impressionnistes et les
fauves dominent.
Delacroix,
Corot, Fantin-Latour, Vuillard ou Maufra comptent parmi ses toiles acquises. Il
collectionne aussi les sculptures de Bourdelle dès 1903.
Sa
stèle est très sobre.
Edouard
Corblet
1847
– 1913
Armateur,
comme la famille Mallet.
A l’opposé
des négociants comme les Johannès-Couvert, Ancel et Siegfried.
Edouard
Corblet exploite quatre bateaux à vapeur. Il s’associe avec Brown, ex-capitaine
de clippers américains, et ils transportent le nickel provenant de la
Nouvelle-Calédonie.
Son
fil Maurice épouse une petite-fille de Félix-Auguste Postel, grand armateur
havrais.
Emile Renouf
Eglise d'Harfleur
1892
Emile
Renouf
1845
– 1894
Né à
Paris, il suit sa famille commerçante à Honfleur. Il trouve au Havre de solides amitiés.
Il
devient peintre et entre à l’atelier Julian. Il apprend sous la direction de
nombreux maîtres : Boulanger, Bouguereau, Jules Lefèvre, Tony
Robert-Fleury, Carolus Duran.
Il
est portraitiste, paysagiste et interprète « supérieur des choses de la
mer ».
Il
présente au Salon en 1872 le tableau « Vue de Honfleur ».
En 1894,
lors de la vente de ses tableaux à l’hôtel Drouot, 13 tableaux représentant Le
Havre sont dispersés.
La
stèle a souffert. La statue à l’antique de G Bénard le représentant a disparu.
Famille
Rosenlecher
Très
beau mausolée de calcaire de la fin du XIXe siècle.
Famille
de négociants originaire de Bâle, en Suisse. Il est connu au Havre en 1860 en
tant que directeur de la Compagnie Le Neptune et consul de Hesse, de Bade et du
Wurtemberg.
Un
écusson est orné d’un griffon, animal mythologique au corps de lion, tête et
ailes d’aigle.
Le
casque est surmonté d’un dragon, autre animal fabuleux, et de roses.
Cimetière Sainte Marie
Le
Havre
Frédéric
Mallet
1825
– 1899
Ancien
employé de banque, puis précepteur en Angleterre, il débarque au Havre en 1842.
Commis, il s’associe à Worms.
Il
fonde sa propre maison, devient juge au tribunal de commerce.
La
chambre de commerce décide d’améliorer l’entrée du port du Havre, pour éviter
les nombreux naufrages quand les conditions de navigation sont mauvaises.
La
cloche installée est peu audible par les rafales de vent.
Il
implante alors une trompette à vapeur conçue par l’ingénieur Quinette de Rochemont.
La
chambre de commerce en finance les deux tiers, Frédéric Mallet en est le
président.
Et la
trompette est surnommée « vaque à Mallet ».
Elle
sert pendant les nuits de brume, et remplace les tambours.
Le Havre
Cimetière Sainte-Marie
Tombe anglaise 1914 - 1918
Mémorial
"Their name liveth for evermore
Leurs noms vivent pour l'éternité."
"Dors cher mari
Dors et repose en paix
Tu es parti mais tu n'es pas oublié
Ta femme et ton enfant."
"Sleep dear husband
Sleep and rest in peace
Gone but not forgotten
By wife and child."
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Georges Perec
Temps éternel.
"Je cherche en même temps l'éternel et l'éphémère".
La vie mode d'emploi. 1978.
Le Printemps des Poètes.
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Georges Perec est un écrivain et verbicruciste
français né le 7 mars 1936 à Paris 19ᵉ et mort le 3 mars 1982 à Ivry-sur-Seine.
Membre de l'Oulipo à partir de 1967, il fonde ses œuvres sur l'utilisation de
contraintes formelles, littéraires ou mathématiques, qui marquent son style.
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Pi sans fin lit le" livre sans fin".
Pi est un nombre infini.
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