vendredi 31 mars 2017

Au camp des Milles, témoignage de Jeanne Uwimbabazi, rescapée du génocide des Tutsis au Rwanda - Max Ernst - Nigeria




Le camp des Milles fait en sorte que l'histoire soit connue avec une approche pluridisciplinaire. L'identitaire fait basculer dans le champ des passions et des cœurs. Un bus parcourt la France pour présenter l'histoire de la deuxième guerre mondiale. Un indice chiffré pour démontrer un possible basculement va être mis en place. La société française est à la veille d'un possible basculement qui amène vers une autre étape.

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Une table ronde de femmes, pour une fois que l'on a la parole...
Les femmes souffrent plus que les hommes. Les extrémismes sont d'une extrême violence.
Remise en cause du droit des femmes à l'éducation, à vivre, par Boko Haram par exemple.
Discussion sur les mécanismes et sur les témoignages.
Comment les femmes sont un rempart face aux extrémismes?
En Iran, les femmes ont fait plier les Mollah, en Tunisie, des droits nouveaux sont inscrits dans la Constitution.

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Jeanne Uwimbabazi – Rescapée du génocide des Tutsis au Rwanda
Elle a échappé au massacre. 800 000 Tutsis tués en 3 mois. Elle continue le combat.
Elle raconte :
« La première personne qui m'a sauvé la vie est une femme. Elle était tellement humble, comme les Résistants qui ont fait de grandes choses.
Cette histoire appartient à l'humanité. C'est celle de l'extermination des Tutsis.
Je témoigne dès que c'est possible. Ces dernières années, j'ai fait des petits pas de côté. J'avais l'impression que cela ne s'inscrivait pas dans la réalité des gens. Le côté préventif m'échappait un peu. Je me suis rappelé qu'il fallait le faire. Je ne voulais pas être que spectatrice.
Au Rwanda, tout un processus s'est mis en place. En 1959, j'ai grandi dans un climat où je savais. A 7 ans à l'école, on nous a demandés de séparer les Hutus et les Tutsis. Je ne savais pas et ma mère m'a dit : « Tu dis que tu ne sais pas. » J'ai compris que mon identité était taboue. Je ne comprenais pas les raisons. Ma mère savait mais il ne fallait pas que je le dise.
Plus tard, j'ai compris pourquoi il ne fallait pas le dire. A 14 ans, j'ai passé l'examen d'état. Je n'étais pas sur la liste des admis. J'étais déçue alors que ceux qui étaient derrière moi y étaient. Mes parents nous protégeaient. Il ne fallait pas se faire remarquer. La politique de l'état était raciste. Il y avait 3 ethnies. On a divisé les Rwandais en deux groupes dont l'un voulait la mort de l'autre.
L’État s'est basé sur la majorité, avec seulement15% de Tutsis. Les places étaient limitées dans l'école publique. On était dans les injustices sans rien dire. On parlait de l'équilibre. Il y avait un sous-entendu d'élimination des Tutsis.
Dans le code du travail, c'était su mais non marqué, non inscrit.
Les 5 enfants de la famille ont été dans l'école privée. Pour aller dans l'école publique, il fallait payer des pots de vin.
Vers 1990, cela s'est accéléré pendant la deuxième république.
L'économie s’essoufflait, certaines régions connaissaient des problèmes alimentaires.
En octobre 90, c'est la guerre civile. Les Tutsis des pays limitrophes qui ne pouvaient pas rentrer au Rwanda se sont constitués en armée.
Les Tutsis de l'intérieur sont devenus des boucs émissaires. Un journal très virulent s’adressait à la majorité de la population. « Vous êtes attaqués par les Tutsis. Réveillez-vous ! Ce ne sont pas des Rwandais ».
Les messages racistes sont passés de l'espace privé à l'espace publique.
Je ne devais plus sortir le soir. Parano ? Folie ? Absurdités ? On disait que les Tutsis prenaient les places les plus importantes malgré les quotas.
Ce qui me semblait incroyable, c'est que la masse commençait à y croire.
Un an avant le génocide, la haine s'est libérée.
Et en même temps, on accepte.
« Les serpents vont retourner dans leur trou » entendait-on à notre propos.
La radio de propagande RTLM avait pour cible l'argent et les femmes Tutsis.

« Elles manipulent les hommes, elles usent de leurs charmes ».
Les choses augmentent.
Mes parents étaient commerçants. Ils avaient leur salaire. Ceratine hommes demandaient de l'argent à ma mère. Les employés avaient l'autorisation de dominer, de se venger. C'était le temps de leur revanche. Ma mère avait peur d'eux et achetait la paix pour la famille.
Tout était en place  pour le génocide.
Dans le stade de Kigali, certains y sont restés 8 mois. Moi, j'avais 13 ans. Mon père dormait. Il faisait la sieste. « Vous êtes des complices. L'argent et les armes se trouvent où ? Si tu coopères, tu auras des bonbons. » m'ont-ils demandé quand ils sont venus chez nous. Je lis de la peur sur le visage de mon père. Ils n'ont pas trouvé d'armes. Ils sont partis. Mon père n'a jamais raconté ce qu'il s'était passé pour lui pendant une semaine, mais ce n'était pas agréable. Je l'ai su après par quelqu'un d'autre.
Ils faisaient des tests pour voir jusqu'où ils pouvaient aller et à chaque fois, ils augmentaient d'un cran. Cela servait à accepter ce qui allait arriver. L'église protégeait les femmes et les enfants. On pensait que ça allait continuer
L'avion du président a été abattu. Ca a été l'étincelle. Ils avaient leur stock de machettes et les listes de Tutsis. Ça a démarré.
Au 7 avril au matin, ils sont venus chez nous.
Mon père a essayé de gagner du temps. Ils l'ont tué d'une balle dans la tête. Chacun s'est éparpillé de son côté.
Les voisins, dans la première maison, ont dit « NON , on ne cache pas les ennemis ». La femme de la maison suivante a laissé entrer. Elle se souvenait que ma mère lui avait fait grâce d'un kilo de sucre. Ce petit geste m'a sauvé la vie. Plus tard, elle a dit : « Je ne peux pas cacher une enfant de l’ennemi ». C'est la complexité de l'être humain qui peut devenir un monstre puis quelqu'un de bon dans un autre contexte.
Je me suis cachée derrière une porte volée, pillée dans une maison de Tutsis. Il y avait aussi des sacs de haricots volés.
J'ai eu la peau sauvée ce jour-là.
Je devais trouver une autre cachette.
L'école technique où étaient basés les casques bleus se trouvait à 500 m. Je suis restée trois jours avec des Belges. Ils ont permis aux ressortissants de partir. Puis eux aussi sont partis.
L'école a été encerclée. 2000 personnes y ont été enfermées. Ils ont jeté des grenades , usé des machettes, j'ai été sauvée car j'étais en-dessous des cadavres. J'ai été rapatriée en France par Médecins du monde et je suis restée dans ma famille d'accueil. »

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 Alain Chouraki:
 
L'engrenage s'est effectué pour un contexte mortifère, insidieusement.
La passivité permet de créer du brouillage et du doute dans les repères. On empêche de remuer, de résister, d'être actif. Il n'y a pas d'action positive. Il faut se méfier de l'effet de groupe et refuser la soumission à l’autorité. Un petit noyau agit, un autre résiste. La majorité ne fait rien.
L'obsession identitaire religieuse ou nationaliste prend le dessus de tout et devient le moteur passionnel en 3 étapes. La peur de l'autre. La tension devient trop forte. La démocratie faiblit. Le monde est sans repères. Quelle place a la religion ? Qu’est-ce que la famille ? L'avenir du travail ? Quel métier ? Combien de métiers ? Telles sont quelques questions que chacun d'entre nous se pose.
On a durablement des pertes de repères. Un tiers de la population cherche des repères forts dans l'identité de soi et de l'autre. C'est Eux et nous. L'engrenage fait que l'on pense : C'est eux OU nous.
D'où le rejet et l'exclusion. Si le pouvoir bascule, quand la borne est franchie, il n’y a plus de limite. A part la résistance qui est toujours possible. Elle est moins efficace et dangereuse au début. Mais toujours efficace après.
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 Article écrit sur mon autre blog:
http://bmasson-blogpolitique.over-blog.com/2014/08/les-survivantes-du-genocide-au-rwanda.html

http://faislepourtoi-resiste.org/
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Au Rwanda, les Gacaca :

La majorité de la population ne s'est pas opposée aux tueurs lors du génocide et les rescapés craignent que ces jugements se fassent dans un contexte populaire défavorable à la vérité.

Les expériences pilotes conduites à partir de 2001 ont montré que ces tribunaux risquent de révéler que 750 000 personnes auraient participé aux tueries. Cela représente environ six fois le nombre de personnes actuellement emprisonnées et presque 10 % de la population actuelle du Rwanda. On évalue depuis longtemps que le nombre de tueurs se situe au moins autour du million de personnes. Certains parlent de 2 millions. Beaucoup sont en fuite, particulièrement en République démocratique du Congo ou sont morts, notamment du sida à la suite des viols nombreux. De nouvelles vagues de réfugiés dans les pays voisins ont vu le jour en 2005 à cause du démarrage des « Gacaca » et l'une des revendications actuelles des FDLR est l'arrêt de ces juridictions, accusées de faire peur aux Rwandais. Ainsi, les 6 000 Rwandais qui ont pris la fuite au Burundi en avril-mai 2005 pour échapper aux « Gacaca » ont tous été renvoyés au Rwanda. (source Wikipédia).

Le Mouvement de la Paix :

Le Tribunal Pénal International est doublé des Gacaca, juridiction communautaire. Ces juridictions montrent une précipitation de la part du gouvernement à vouloir résoudre au plus vite les tensions entre communautés, sans en avoir forcément les moyens. (…) L'enseignement de l'histoire du génocide est encore en suspend faute d'une écriture commune faisant l'unanimité.
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Un autre exemple du génocide au Rwanda
Pièce de théâtre à La Chartreuse de Villeneuve lez Avignon
Dorothée Munyaneza
"Unwanted"
2017
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 Janvier 2018:

Les femmes sont de "dangereuses créatures du mal, allant contre les plans de Dieu" : une radio chrétienne fermée pour des propos "ignobles" au Rwanda.

rwanda-une-radio-chretienne-fermee-pour-des-propos-misogynes

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La ville nigériane attend la libération de la fille chrétienne tenue par Boko Haram.

Les habitants de la ville nigériane de Dapchi ont espéré dimanche  la libération de la dernière écolière, qui est aussi chrétienne, parmi un groupe de plus de 100 kidnappées et libérées par les islamistes, suite à des indications encourageantes des autorités.



Ses camarades de cours libérés ont dit que la fille, Leah Sharibu, est restée en captivité car elle avait refusé de se convertir à l'Islam.

 "il ya tellement d'attente dans la ville après les nouvelles que la dernière fille restante sera libéréE, " kamelle BUKAR, père de l'une des écolières récemment libéréEs, a déclaré à l'AFP fin de samedi par téléphone de la ville dans l'état du nord-est de Yobe.

 "on nous a dit qu'elle était sur LE chemin, mais elle n'a pas encore été amenéE," dit kamelle, qui est le porte-parole de l'Union des parents des écolières enlevées.

(…)

En tout, 105 des 111 écolières enlevées le 19 février de leur internat à Dapchi ont été libérées mercredi, soulevant des questions au sujet des paiements de rançon possibles.

(…)

Le kidnapping Dapchi a ravivé des souvenirs douloureux au Nigeria de l'enlèvement EN avril 2014 de plus de 200 écolières de Chibok, une ville aussi dans le nord-est, qui a causé l'indignation mondiale.

Alors que certaines des filles Chibok ont été libérées en échange d'une rançon et de la libération des meilleurs commandants du Haram Boko, un total de 112 FILLES restent en captivité.

Boko Haram a à maintes reprises ciblé les écoles donnant une soi-disant éducation occidentale dans la région majoritairement musulmane dans le cadre d'une insurrection qui a tué au moins 20.000 personnes et déplacé plus de 2,6 millions PERSONNES depuis 2009.

Alors qu'une offensive de 2015 lancée par Buhari a réussi à récupérer des pans de territoire de retour des djihadistes au Nigeria, le groupe continue d'attaquer des attaques meurtrières contre des cibles militaires et des civils.

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Rwanda. Les armes livrées aux génocidaires renvoyées à l'expéditeur.

Il y a 24 ans, le 7 avril, débutait le génocide des Tutsi au Rwanda, qui a fait entre 800 000 et un million de victimes. Le but de l’initiative, ce jeudi, était de rappeler la responsabilité de la France et d’interpeller les pouvoirs publics.

Les militants de Survie ont réédité l’opération devant le siège du PS


« On peut parler de complicité de génocide, explique-t-il. Car il y a eu soutien actif, en connaissance de cause, et qui a eu effet sur le crime ».
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En RD Congo, la difficile réinsertion des anciens enfants-miliciens.

(…) Les Kamuina Nsapu ont enrôlé des mineurs parmi leurs combattants face aux forces de sécurité.

(…)"La première fois que nous sommes allés combattre contre les militaires, beaucoup des nôtres ont été tués", poursuit l'adolescente, envoyée "en première ligne", comme les autres filles.

(… ) "Je veux juste redevenir cette fille normale que j'étais, qu'on me regarde comme un enfant, qu'on m'aime comme autrefois", ajoute Angèle, d'une voix tremblante. »

en-rd-congo-la-difficile-reinsertion-des-anciens-enfants-miliciens

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En RD du Congo . 1152 femmes seraient violées par jour, soit environ 48 viols par heure. Ce sont autant de femmes qui sont rejetées socialement. Discriminées et stigmatisées par leur communauté, elles doivent vivre seules avec cette image de femme violée.

(…)Selon la tradition congolaise, la femme doit rester à la maison pour s’occuper des enfants et entretenir la maison. Une famille sans grand moyen privilégiera la scolarisation de leurs garçons plutôt que de leurs filles. La femme a donc moins de perspectives d’avenir qu’un homme. Pourtant, elle a paradoxalement une “place sacrée”.

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VIDEO. Rwanda : vingt-cinq ans après le génocide, les femmes prennent le pouvoir

Quel est le seul pays au monde à avoir une majorité de femmes à l'Assemblée nationale ? En ruines après le génocide de 1994, le Rwanda, reconstruit par des centaines de milliers de veuves, a vécu un miracle économique et une révolution politique.

(…) Avant le génocide, aucun élu n'était une femme.

(..) Témoin de cette ascension fulgurante des femmes au Rwanda, les bancs de l'Assemblée nationale. Sur les 80 sièges du Parlement, elles en occupent 51. 

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La Marseillaise. 06 21

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Nigeria : l’enlèvement de 136 élèves confirmé par les autorités.

Le gouvernement affirme faire « de son mieux pour assurer le retour en sécurité des enfants », après le rapt dimanche dernier d’une centaine d’élèves d’une école musulmane du centre du pays.

(…) Dimanche après-midi, de nombreux hommes armés sont arrivés à moto dans la localité de Tegina où ils ont commencé à tirer, tuant un habitant et en blessant un autre, avant d’enlever les enfants. Environ 200 jeunes se trouvaient dans l’école au moment de l’attaque. Certains avaient réussi à s’enfuir, tandis que les ravisseurs en avaient relâché plusieurs, âgés de 4 à 12 ans, car « trop petits pour marcher », avait indiqué l’un des responsables de l’école.

(…) 730 enfants enlevés depuis décembre 2020.


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Nigeria : 140 lycéens kidnappés dans leur pensionnat par des hommes armés.

CONFLIT Les élèves nigérians ont vraisemblablement été enlevés pour être ensuite échangés contre une rançon

(…) Si 25 élèves sont parvenus à s’échapper, 140 autres ont été kidnappés, vraisemblablement pour être ensuite échangé contre une rançon. Pour le professeur, « tout indique que les assaillants sont arrivés à pied ».

(…) Des groupes criminels, communément appelés « bandits » par les autorités, terrorisent les populations du nord-ouest et du centre du Nigeria. Ils attaquent des villages, volent du bétail et enlèvent sur les routes des personnalités locales ou des voyageurs contre rançon.

(…) Ne pouvant assurer la sécurité dans les écoles et les lycées, de nombreux Etats du nord-ouest du Nigeria, une région considérée comme l’une des plus pauvres du monde, ont déjà fermé la plupart des pensionnats des écoles publiques, renvoyant des milliers d’enfants à la maison.

(…) Depuis début décembre, plus de 1.000 enfants, adolescents et étudiants ont été enlevés dans une douzaine d’attaques de grande envergure et certains d’entre eux sont toujours aux mains de leurs ravisseurs. Aucun responsable de ces actes n’a été ni arrêté ni jugé devant un tribunal.

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NIGERIA: Le Traumatisme des Enfants kidnappés.

 

(…) Elle accuse les hauts responsables d’abandonner les familles à leur sort, pendant que leurs “enfants sont eux scolarisés à l’étranger”.

nigeria-le-traumatisme-des-enfants-kidnappes

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Kidnapping d'enfants scolarisés au Nigeria.

Un traumatisme pour 12 millions d'enfants scolarisés.

"La Marseillaise"

10 21

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                                              Max Ernst fut prisonnier au camp des Milles
Mon dessin
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A Seillans de 1964 à 1976

"J'ai vu, de mes yeux, reculer les apparences des choses, et j'en ai éprouvé une joie calme et féroce."

1936, Max Ernst
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Max Ernst
La Dolce Vita
Propriété de Max Ernst (Brühl 2 avril 1891 – Paris 2 avril 1979)

En 1964, Max Ernst et son épouse Dorothéa Tanning vécurent ici avant de construire la Mas Saint-Roch.
Il y perfectionna sa technique du frottage et de la lithographie. Il y prépara ses dernières grandes expositions.
Il reçut dans ses deux propriétés de Seillans monsieur Georges Pompidou, président de la République, sa femme ainsi que des amis et des visiteurs de marque tels Michel Debré, Jacques Prévert…
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Les surréalistes
Tristan Tzara, Paul Eluard, André Breton, Hans Arp, Salvador Dali, Yves Tanguy, Max Ernst, René Crevel, Man Ray.
A Paris, vers 1930
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                                                              Max Ernst à Seillans
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Mes dessins
Seillans
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Max Ernst

1891 – 1976

Max Ernst étudie la philosophie et l’histoire à l’université de Bonn, puis participe au mouvement Dada. Ses premiers collages en 1919 jouent sur la multiplicité des sens, l’ambiguïté et la contradiction. Sa méthode de collage est clairement influencée par la méthode rimbaldienne. Ses oeuvres sont présentées à Paris en 1921 lors d’une exposition organisée par André Breton. Il pose les bases esthétiques du futur groupe surréaliste. Il expose au MOMA de New-York en 1936. Après la Seconde Guerre mondiale, il s’exile aux Etats-Unis.

Son Hommage à Rimbaud est une image énigmatique. S’agit-il d’un cyclone, d’un escalier, d’un oeil, d’une simple vision ?

Max Ernst 
Hommage à Rimbaud
Lithographie, vers 1960 
Arthur Rimbaud à Charleville-Mézières         


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Natacha Polony au tribunal.

La patronne de Marianne avait déclaré sur France Inter en mars 2018 qu’il n’y avait pas eu lors du génocide au Rwanda « d’un côté les gentils et de l’autre les méchants ». Elle est jugée pour « contestation de l’existence de crime contre l’humanité »

Nils Wilcke.

 
03 22
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mercredi 29 mars 2017

Mes Arlésiennes version Léo Lelée - José Belon - Rugby




José Belon

La lutte d'hommes

1887

Bienfaiteur du musée Uzétien





Tag
Arles
"Une Arlésienne joue au rugby "

Graph
Arles
"Mêlée au rugby"

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Les premiers cocolicots (euh, coquelicots) de l'année. Pensée

En Provence

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A Amiens:


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Lisbonne

Cimetière Dos Prazeres

Fleurs en pierre

Pensée

Viola x wittrockiana Gams L.

Plante originaire d'Europe.

Elle devient au 19e siècle la plante favorite des Anglais, dans les cimetières. Ils la plantèrent dans les jardins. Elle devint le symbole d'un amour tendre et indéfectible.

Les Français la nomment "pensée" car elle reflète le souvenir et les pensées d'amour. Les Anglais reprendront cette idée et la nommeront "Pansy", en souvenir de l'amour.

Entre les 16e et 19e siècles, elle est utilisée pour décorer les femmes.

Elle orne les tombes des jeunes filles. L'amour est ici filial.

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Bijoux normands.

Collier en esclavage

Mont Saint Michel

Abbaye.

19e siècle. Or, émail.

Musée d‘art et d’histoire de Granville.

Les trois médaillons sont ornés par des pensées, fleur modeste chère au cœur des Normand-e-s

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lundi 27 mars 2017

Théâtre - Le maquisard

Théâtre
Le Maquisard
par Compagnie Les Didascalies



C'est l'histoire de Joachin Arasanz Raso (dit El Maquis). Il est espagnol et il aura connu de 1947 à 1965, pendant 19 ans, la guerre, la clandestinité, le maquis et la prison. Il mènera un combat politique anti-fasciste.
La pièce de théâtre est issue du livre d'Anne-Marie Garcia « Adios guerilleros ».
Ce guérillero invincible ira croupir dans les geôles de Franco. Son fils, au moment de son décès, lui demandera : « Papa, donne-moi ta force et ton courage ! ».

Le 18 juillet 1936 débute la guerre civile d'Espagne quand les généraux factieux prennent le pouvoir, avec Franco à leur tête. Soutenus par Hitler, ils mèneront une guerre sans merci contre les Espagnols républicains.
1939 est l'année de la défaite militaire avec l'exode des civils.
El Maquis se retrouve dans le camp de Saint-Cyprien. « On ramassait les cadavres morts au petit matin ».
Du camp d'Argelès, de celui de Nîmes, il s'échappe jusque dans les Cévennes où il crée le maquis avec Cristino Garcia.




Vues des Cévennes

A la fin de la guerre, les Alliés ne les ont pas aidés et il rejoint l'Espagne, clandestinement, pour mener son combat anti-fasciste. Ils émettent depuis un poste de radio. En Aragon, les soldats de Franco le capturent. Sous les coups, il perd un rein, mais ne parle pas. La colère ne l'a jamais quitté.

Le spectacle a du mal à démarrer et à trouver son rythme. Mais, une fois que l'histoire se déroule, entre les chants et les danses, avec une danseuse de flamenco aux mains de magicienne et à la cambrure provocante, on oublie le temps et on suit les péripéties d'un homme qui ne veut pas abdiquer devant l'autoritarisme.
La troupe voulait lui rendre hommage en ces temps où le mot résistance est dans les esprits de chacun des progressistes.


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4 et 8 avril, les psychanalystes sont anti-haine à Marseille

Bonjour à tou-tes,

Des psychanalystes ont décidé de prendre position dans le débat des présidentielles pour appeler à faire barrage contre Marine Le Pen : « L’Appel des psychanalystes » du 13 mars a dépassé les 12 000 signataires à ce jour –

Accompagnant cette mobilisation, une Série de conversations Anti Le Pen est prévue à Paris et en régions.

La première des SCALP se tiendra à Marseille le samedi 8 avril 2017 au Théâtre Toursky , de 15h à 19h , à l’initiative de L’École de la Cause freudienne (ECF) avec des personnalités politiques, culturelles, universitaires, scientifiques.

Venez découvrir le contenu de cette mobilisation, le programme et les invités du 8 avril 2017
Conférence de presse Mardi 4 avril 2017, à 11h
Théâtre Toursky - 16 passage Léo Ferré - Marseille 13003

Hervé Castanet , psychanalyste, professeur des universités, présentera l’événement aux côtés de Richard Martin , directeur du théâtre Toursky, hôte de la première des SCALP.

Merci de votre INSCRIPTION avant vendredi 31 mars 2017 auprès de :
Renée Adjiman (06 03 50 70 20) & Benoît Kasolter (07 82 32 04 70) presseforum13@gmail.com





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dimanche 26 mars 2017

Le camp des Milles: les femmes face aux extrêmismes identitaires

 Message de Monique Espinar:

Cette année, le "Prix Seligmann 2017 contre le Racisme, l'Injustice et l'Intolérance" vient d'être décerné, ce 28 février, à Alain Chouraqui, ex-vice-président de "Résister Aujourd'hui" (que je remplace) et qui se consacre à diriger la "Fondation Mémoire et Education du Camp des Milles".

Le "Petit manuel de survie démocratique", ouvrage grâce auquel notre ami Alain Chouraqui a obtenu ce Prix, démonte un à un, les mécanismes et engrenages de l'extrême-droite et des identitaires, dont le but majeur reste d'insinuer la haine et diviser les citoyens en stigmatisant les migrants, mais aussi, les femmes, les jeunes des banlieues, les homosexuels..., en détournant de manière grossière, notre pays de sa véritable vocation de terre d'accueil.

 Les enfants de nos quartiers, dont je suis pour ma part, fille et petite-fille d'immigrés résistants,
tous issus des 2e, 3e ou 4e générations d'immigrés, sont visés.
Il devient aujourd'hui, indispensable aux parents et au corps enseignant de se préparer à livrer batailles dans les perspectives troublées qui nous attendent.

Nous pouvons nous référer, d'ores et déjà et quotidiennement, à ce "Petit manuel de survie démocratique" très bien conçu et adapté à notre temps, qui tire les meilleurs enseignements de l'Histoire (voir en pièce jointe)

* N'hésitez pas à le diffuser largement su​r​ vos​ sites web, pages Facebook, dans vos​ réseaux sociaux
ou vous pouvez le commander​ en me contactant. Des exemplaires, même en nombre, seront commandés directement à la Fondation du Camp des Milles et seront mis gracieusement à votre​ disposition :

Amitiés résistantes à tous-tes, Monique

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En voici quelques extraits:












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samedi 25 mars 2017

Les Fralibos chantent pour les femmes communistes à Marseille

Ils étaient là pour nous égayer et un grand merci!
C'était super!


En boeuf avec leurs amis



-Sans la nommer-
de Georges Moustaki:

"Je voudrais, sans la nommer,
Vous parler d'elle
Comme d'une bien-aimée,
D'une infidèle,
Une fille bien vivante
Qui se réveille
A des lendemains qui chantent
Sous le soleil.

C'est elle que l'on matraque,
Que l'on poursuit que l'on traque.
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en grève.
C'est elle qu'on emprisonne,
Qu'on trahit qu'on abandonne,
Qui nous donne envie de vivre,
Qui donne envie de la suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au bout."

Esperanza 





"On lâche rien" de HK


Cathy































Une Fralib pendant la bataille pour que l'entreprise survive.
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Scops – Cese - Fralib – Droit de préemption – Reprise de l’entreprise qui risque de fermer par les salarié-e-s – Démocratie dans l’entreprise – Méfiance de la CGT – Benoît Hamon –

Communisme et ESS / PLATEAU TV - Forum ESS 2021.

 

CRESS Nouvelle-Aquitaine

Sylvie Mayer raconte le communisme « déjà là » dans l’ESS et les luttes propres à la commission ESS-PCF.

 

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