Le club des jaloux.
"Toi aussi?! Bienvenue au club. Unis, nous serons plus forts."
Voir aussi:
Les femmes trinquent sous les coups des hommes jaloux - 3
Les femmes trinquent sous les coups des hommes jaloux - 2
Les femmes trinquent sous les coups des hommes jaloux - 1
" Non, - c'est à mes malheurs que je prétends sourire.
Muse, je te l'ai dit : je veux, sans passion,
Te conter mes ennuis, mes rêves, mon délire,
Et t'en dire le temps, l'heure et l'occasion.
C'était, il m'en souvient, par une nuit d'automne,
Triste et froide, à peu près semblable à celle-ci ;
Le murmure du vent, de son bruit monotone,
Dans mon cerveau lassé berçait mon noir souci.
J'étais à la fenêtre, attendant ma maîtresse ;
Et, tout en écoutant dans cette obscurité,
Je me sentais dans l'âme une telle détresse
Qu'il me vint le soupçon d'une infidélité.
La rue où je logeais était sombre et déserte ;
Quelques ombres passaient, un falot à la main ;
Quand la bise sifflait dans la porte entr'ouverte,
On entendait de loin comme un soupir humain.
Je ne sais, à vrai dire, à quel fâcheux présage
Mon esprit inquiet alors s'abandonna.
Je rappelais en vain un reste de courage,
Et me sentis frémir lorsque l'heure sonna.
Elle ne venait pas. Seul, la tête baissée,
Je regardai longtemps les murs et le chemin,
- Et je ne t'ai pas dit quelle ardeur insensée
Cette inconstante femme allumait en mon sein ;
Je n'aimais qu'elle au monde, et vivre un jour sans elle
Me semblait un destin plus affreux que la mort.
Je me souviens pourtant qu'en cette nuit cruelle
Pour briser mon lien je fis un long effort.
Je la nommai cent fois perfide et déloyale,
Je comptai tous les maux qu'elle m'avait causés.
Hélas ! au souvenir de sa beauté fatale,
Quels maux et quels chagrins n'étaient pas apaisés !
Le jour parut enfin. - Las d'une vaine attente,
Sur le bord du balcon je m'étais assoupi ;
Je rouvris la paupière à l'aurore naissante,
Et je laissai flotter mon regard ébloui.
Tout à coup, au détour de l'étroite ruelle,
J'entends sur le gravier marcher à petit bruit...
Grand Dieu ! préservez-moi ! je l'aperçois, c'est elle ;
Elle entre. - D'où viens-tu ? Qu'as-tu fait cette nuit ?
Réponds, que me veux-tu ? qui t'amène à cette heure ?
Ce beau corps, jusqu'au jour, où s'est-il étendu ?
Tandis qu'à ce balcon, seul, je veille et je pleure,
En quel lieu, dans quel lit, à qui souriais-tu ?
Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible
Que tu viennes offrir ta bouche à mes baisers ?
Que demandes-tu donc ? par quelle soif horrible
Oses-tu m'attirer dans tes bras épuisés ?
Va-t'en, retire-toi, spectre de ma maîtresse !
Rentre dans ton tombeau, si tu t'en es levé ;
Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse,
Et, quand je pense à toi, croire que j'ai rêvé ! "
EP 1.5 : Des Ex et des Connes - Le
Meufisme
Alice Dona
Cricri
Edition Anne Carrière – 2004
« Il paraît que les larmes, c’est quelque chose qu’on ne peut pas retenir quand on a mal à l’intérieur » pense sa sœur, Cricri, trisomique (p 41).
----------------------
George Barbier.
Une femme pleure
Falbalas et fanfreluches, Paestum*
1925
*
Paestum était une colonie grecque, détruite en 273-272 av. J.-C après avoir été conquise par Rome, sur la côte tyrrhénienne, en Italie du Sud, dans le cadre de la prise de Tarente. Elle se trouve sur le territoire de la commune actuelle de Capaccio-Paestum, en Campanie
George Barbier, né à Nantes, le 16 octobre 1882 et mort à Paris, le 16 mars 1932, est un peintre, dessinateur de mode et illustrateur français. Il signe également sous le pseudonyme d' Edward W. Larry.
Peintre, aquarelliste, dessinateur, illustrateur et affichiste.
L'illustrateur de mode George Barbier est une des figures fascinantes de l'Art déco.
--------
Tag
Paris
"Garde tes larmes pour pleurer de rire"
PIHPOH
----------------
Marie Bourget
Marie Bourget est une artiste française née le 6 octobre 1952 à Bourgoin-Jallieu et morte le 6 octobre 2016 à Saint-Didier-au-Mont-d'Or. Elle vivait et travaillait à Lyon.
Sculptrice, Dessinatrice, Illustratrice.
Les œuvres de Marie Bourget investissent et explorent avec humour et poésie, les interfaces entre le langage, la représentation et les objets.
Cet art du peu mobilise, dans le corps de la sculpture, d'autres disciplines comme le design, le graphisme, la maquette d'architecture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire