mercredi 19 décembre 2018

Le retour de Nicolas Sarkozy! CAHIERS DE LA COLÈRE ET DE L'ESPOIR.


"Mes chers compatriotes,
Les gilets jaunes, ce n'était pas pour manifester votre colère sociale..."

"Mes désirs font désordre"
"La précarité n'est pas un métier"
"Quand tout sera privé, on sera privé de tout"


CAHIERS DE LA COLÈRE ET DE L'ESPOIR.




humanite.fr/cahiers



Cahier de l’espoir dans le journal « L’Humanité » : les enseignants sont à bout :


« Je suis un directeur dans une petite école de campagne. Chaque jour, 200 élèves franchissent le portail de mon école. Chaque jour, je fais tout pour qu'ils soient tous en sécurité physique, affective, psychologique. Chaque jour, je fais tout ce que je peux pour leur rendre cette journée la plus agréable possible, et ce afin qu'ils soient disponibles pour apprendre et grandir. J'adore mon métier, je me lève le matin avec l'envie d'accomplir ma mission au mieux. Mais je n'en peux plus. Je n'en peux plus que ma hiérarchie, y compris au plus haut, dénigre mon travail et considère qu'après des études longues et un concours très difficile, il soit normal que mon salaire soit d'à peine 2000€, que je suis un coût pour la société, presque une charge. Je n'en peux plus que l'ensemble de mes concitoyens pense que je me la coule douce 6 mois par an, alors que je travaille entre 50 et 60 h par semaine et au moins la moitié de mes fameuses vacances, et même plus durant l'été. Je n'en peux plus de devoir gérer près de 30 élèves dans ma classe, car je suis en classe les 3 quarts de mon temps. Cette classe chargée m'empêche de faire mon travail d'enseignant correctement et donc ce sont les élèves qui en pâtissent. Je n'en peux plus de devoir me battre pour tout : les moyens pour travailler, du temps pour se concerter avec mes collègues, le remboursement des frais avancés. Je demande donc aujourd'hui que l'ensemble de l'éducation nationale soit remise à plat. Il faut tout repenser. Nos salaires parmi les plus bas de l'OCDE, le nombre d'élèves par classe parmi les plus hauts, le nombre d'heures de classe le plus élevé, le nombre de jours de classe le plus important, et aussi les résultats parmi les plus faibles. Il est temps ! Il est grand temps !

Nous allons dans le mur et les enseignants sont en première ligne en face de ce mur. S'ils se fracassent dessus, personne n'en sortira gagnant. Un directeur désespéré.
Olivier. »

Écrivez vos cahiers de la colère et de l’espoir.
Par Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité.
La colère qui parcourt le pays, de villages en entreprises, de quartiers en lycées, se déploie contre l’injustice sociale et fiscale, mais aussi contre le mépris des puissants et de prétendus « sachants » vis-à-vis du peuple travailleur et des privés d’emploi.
Le mouvement des gilets jaunes, qui revêt déjà un caractère historique, en est l’expression. Il survient après les mouvements sociaux contre la casse de notre droit du travail, celui pour la défense d’une SNCF utile à la vie des territoires et à l’environnement, ou encore les Nuits debout.
Nos concitoyens ne supportent plus les corsets du présidentialisme, d’une Assemblée nationale représentation inversée des catégories sociales qui constituent la nation, composée de godillots dont les choix dépendent de plus en plus de normes édictées par les traités européens, pourtant rejetés comme ce fut le cas en 2005.
Mieux, on impose aujourd’hui l’élaboration des budgets nationaux et des budgets des collectivités qui en découlent à partir d’un « traité budgétaire » voulu par M. Sarkozy et Mme Merkel, et qui n’a pourtant plus d’existence légale, car il était signé pour cinq ans. Le Parlement européen a refusé de l’inscrire ces dernières semaines dans le droit européen.
Les gilets jaunes ont porté des cahiers de revendications qui justement portent sur la nécessité de sortir de l’austérité, de relever le pouvoir d’achat, de défendre les services publics, de passer à un nouvel âge de la démocratie. Les institutions de la Ve République sont en effet à bout de souffle. De nombreux maires mettent à disposition de leurs administrés des cahiers de doléances où chacune et chacun peut faire part de ses besoins, de ses aspirations, de ses propositions.
L’Humanité, journal des sans-voix, le journal que Jean Jaurès définissait dans son premier éditorial comme celui dans lequel « sans nous arrêter aux diversités et aux contrariétés de tactiques et de formules, nous serons heureux d’accueillir toutes les communications où se manifestera la vie ouvrière », se met à la disposition de toutes celles et tous ceux qui veulent faire connaître leurs problèmes et leurs souhaits. Ce seront les cahiers de vos colères et de vos espoirs. Servez-vous de l’Humanité pour vous faire encore plus et mieux entendre !
Chaque lettre, chaque texte ou contribution que vous déposerez sur la plateforme en ligne spécialement ouverte à cet effet sera remis au ministre concerné, aux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi qu’au président de la République.
Pour chaque grande question, nous organiserons des discussions publiques associant contributeurs, syndicalistes, chercheurs et élus.
Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité.

 



« L’Humanité » : les cahiers de la colère et de l’espoir :

"Ce soir, je pleure comme un enfant. Je rêve du jour ou ce poste sera considéré comme un vrai métier".

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Commentaire à propos de la sortie du livre « Passions » de Nicolas Sarkozy sur Twitter :
« Ca se libyen ? »

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Nicolas Sarkozy au Japon.
NDLR: Ses casseroles ne l'empêchent pas de prendre l'avion pour y aller!

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