Lucie Castets est proposée comme première ministre par le NFP. A quand le "président de la république démissionnaire" comme ses ministres ? Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestiniens et aux Palestiniennes, aux Libanais, Libanaises. 542 534 vues.
dimanche 1 décembre 2019
Chanson - Karidia Doumbia - Gonfreville-l'Orcher
Chanson
Karidia Doumbia
ECPC de Gonfreville-l’Orcher
Avec :
Régis Chagnaud, guitare
Julien Petit, batterie
Karim Bouchouareb, basse
Sarah Rodriguez, clavier
« Elle a du charisme ».
« Nous
avons partagé avec les musiciens et Karidia un moment de bonheur. »
Voilà
ce que j’ai entendu à la fin du spectacle et qui commence mon article. Comment
la présenter après cette mise en bouche, de sa part, et cette mise en
oreilles, de la nôtre?
A
peine assise pour l’attendre, avant le spectacle, je rencontre un de ses fans.
Il m’explique et répond volontiers à ma curiosité.« C’est la voix du Havre (rien que ça ?
Il m’intrigue). Elle a un timbre, un truc de fou. » Il dit qu’il
la suit depuis ses débuts qui remonteraient à 2014, 2015. J’ai lu que les
débuts de ce groupe de musiciens commencent en 2013. Son ancien groupe
s’appelait Agartha Seekers et reprenait des titres des années 1960 et
1970. Ce soir, elle se produira avec Kaddy and the Keys, entre autres.
Elle s’entoure de nouveaux musiciens, le guitariste du premier groupe,
Bruno, étant décédé. Karidia lui rendra hommage pendant le concert.
« Que
chante-t-elle ? » ai-je demandé à cet admirateur fidèle.
« Du
soul, du ryth’m and blues ». Je rajouterais du reggae. Elle chante en
anglais (ah, la, la, on en perd notre Français !). « Au début
son répertoire se composait de reprises. Maintenant, elle crée ses compositions.
Elle a une âme qui transcende. »
« Jusqu’où
rayonne-t-elle ? » lui ai-je encore demandé.
« Elle
est bien implantée en Seine-Maritime. Elle présente une vingtaine de spectacle
par an. Elle a fait 3 Magic Mirror(au 5 Quai Frissard,
76600 Le Havre, NDLR), avec des salles bien
remplies. » Il pourrait être son impresario, tant il est précis.
En
effet, ce soir, la salle est pleine. Le spectacle présentait
« complet » sur Internet deux jours avant.
Son
admirateur ne tarit pas d’éloges sur elle. « Elle a un look de pin-up avec
des robes bien apprêtées, moulantes qui la rendent jolie et rayonnante. »
J’y
reviendrai plus loin. Mais on vient entendre une voix, pas forcément voir un top-modèle....
C’est
la maman de Karidia qui m’a dit :
« Viens écouter ma fille ! » OK, me voilà. « C’est
gratifiant pour une mère de voir sa fille réussir et avoir une notoriété
locale » rajoutera mon voisin enthousiaste. Moi, j’ai vu mon amie en admiration
devant sa fille.
« Vous
allez avoir des frissons » conclut-il. Je suis impatiente de découvrir
cette perle. Mon appétit est aiguisé. Ce soir, comme des joueurs de foot qui
jouent sur leur terrain, elle chante à « domicile ». Ca aide, mais c’est
aussi un challenge à relever. Place au spectacle ! Vais-je être conquise ?
Elle
arrive seule, s’assoit au piano. Un halo de lumière l’entoure. La voix emplit
la salle. « Oh, yeah, I keep on falling » d’Alicia Keys. La voix est
légèrement cassée, la diction est hachée de temps en temps, le timbre est
grave. Karidia impressionne et a du style. Elle est très originale et
chaleureuse. Elle rendra, plus tard dans la soirée, hommage à sa professeuse de
piano qui était présente dans la salle. Maintenant, c’est au tour de Karidia
d’enseigner le chant dans cette école de musique. La roue tourne.
Puis
entre le groupe Petro Dollar. Ils vont assurer la première partie.
« Arnaud est à la basse, Pépère est au clavier » m’explique mon
voisin. Karidia est aimée de ses musiciens qui le lui témoignent avec des
gestes affectueux.
De
grandes boucles d’oreille en argent provenant peut-être des pays des Touareg
enserrent les oreilles de Karidia recouvertes en partie d’un long turban. Elle
porte des leggins. On est loin du glamour tant vanté. Mais c’est pour plus
tard.
Le
registre de la voix de Karidiame fait
penser à celui de Grace Jones.
Ses
fans l’entourent de leur affection et de leur dynamisme. Ils aident à sa
notoriété. Il ne faut pas trop compter sur les médias, au grand regret de son
admirateur. Ils chantent et dansent. Le répertoire est connu. Ils font des
selfies avec la chanteuse en arrière-plan. On ne se refuse rien ! Puis, Karidia
interpelle le public :
« -Vous
allez bien ?
-Et toi, ca va ?
-Moi, ca va pas mal. »
Cinq
de ses élèves assureront très sérieusement les choeurs sur une de ses chansons.
Qui percera parmi elles ?
Changement
de plateau et retour sur scène d’une Karidia coiffée de longues tresses
africaines nattées de fils de couleurs et relevées en couettes hautes de chaque
côté. La robe à pois est cintrée d’une ceinture noire. Des talons impressionnants
rehaussent les chaussures rouges. Tout pétille. La « femme fatale »
fait un clin d’oeil à son adolescence lointaine. Des reprises d’Otis Redding, d’Amy
Winehouse avec une époustouflante reprise d’une de ses chansons, de Stevie
Wonder qui lui font surgir des tréfonds et des trémolos à la « Louis
Armstrong » qui viennent de loin, de Ray Charles, et hop, le public chante
avec le groupe. Un reggae, un Mary J Blige, avec une chanson où elle se jette
dans une improvisation personnelle impeccable, et le tour est joué. J’ai lu qu’on
la surnommait la « Amy Winehouse » du Havre. Si cela peut paraître
flatteur, je ne lui souhaite pas son funeste destin…
Une
groupie l’invective d’un « Tu es sexye ! ». Place à la vie !
La
troisième et dernière partie sera assurée par le groupe « Kaddy and the
Keys ». Nouvelle tenue. Cette fois-ci, Karidia apparaît en jupe moulante
avec un chemisier aux cerises bien voyantes. Le rouge des chaussures à très
hauts talons s’est mué en noir. Les tresses africaines, libérées, flottent
jusqu’aux reins. Elle est un subtil et élégant mélange de la femme glamour à l’occidentale
et de la métisse extravagante. Karidia va nous présenter ses compositions
personnelles. Elle entame avec rage sa série de « Na na na
na ! ». Quand elle souffre sur certaines phrases, elle fronce des
sourcils. « I just can’t see, I just can’t hear…”. Ses groupies ont
entrainé toute la salle à danser. Les spectateurs assis sont rares. La maman de
Karidiadanse aussi dans le public !
Le
temps de deux chansons, ces danseurs endiablés monteront sur scène. L’ambiance
finale était de feu. Je ne connaissais pas Karidia et tous les musiciens qui
sont autour d’elle. Franchement, ils assurent à transmettre leur bonheur de
faire et de jouer de la musique de qualité, communicative, et festive.
Le
premier album de Kaddy and the Keys date de 2016.
KADDY AND THE KEYS // You make me sick
KADDY and the kEYS " au " Retro Line Festival 2018
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Eva Doumbia à Princetown
Eva Doumbia, née en 1968, est une metteure en scène et auteure
française d'origine malienne et ivoirienne et française.
Née à Gonfreville l'Orcher, dans la banlieue du
Havre.
Elle fonde en 2016 le festival pluridisciplinaire
Afropea qui valorise les créateurs afro-européens et depuis septembre 2019, sa
compagnie occupe le Théâtre des Bains Douches à Elbeuf, ville ouvrière et
multiculturelle en Normandie. Eva Doumbia est actuellement artiste associée au
Théâtre du Nord.
Résumé d’Autophagies :
Que prenait-on au petit déjeuner en France
en 1777 ? Depuis quand cuisinons nous des tomates ? D’où viennent les bananes,
le riz, le cacao, les pommes de terre ? Tous ces aliments qui constituent notre
quotidien sont les fruits d’un long voyage qui commence avec Christophe Colomb
et continue aujourd’hui jusqu’en Chine dans les champs de tomates appartenant à
la China National Cereals, Oils and Foodstuff Corporation. Avec cette performance, prévue pour
être présentée dans tous types d’espaces pourvu qu’on puisse y cuisiner, Eva
Doumbia et une équipe pluridisciplinaire invitent le public pour une
eucharistie documentaire. Tandis que sont cuisinés arachides, huiles, banane,
chocolat, tomates et autres légumes, les interprètes, artistes et chercheurs
racontent des anecdotes intimes et banales, le tout en musique, poésie, danse
et vidéo.
After a
postponement due to Covid-19, writer, director, and actress Eva
Doumbia will return to New Orleans in February 2022
to resume her creative residency for the development of her play
"Autophagies" in partnership with TulaneUniversity and
professor Felicia McCarren. The month-long residency will also be
accompanied by writer, French-English translator, and theater maker Amelia
Parenteau.
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