Samedi 21 novembre, RDV partout en France contre les
violences sexistes et sexuelles
Chaque jour, en France, des femmes et des enfants sont victimes de
violences psychologiques, verbales, économiques, obstétricales, gynécologiques,
physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son
compagnon ou son ex-compagnon, 30% des femmes ont été victimes de harcèlement
sexuel au travail. 4 millions de personnes en France ont été victimes
d’inceste. Les injures transphobes et lesbophobes ont augmenté de 36% en France
en 2019. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les
violences ne sont pas une fatalité. Jamais.
Nous appelons toutes celles et
tous ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles et avec
les féminicides à participer, samedi 21 novembre, à 14h30, à des rassemblements
devant les commissariats, gendarmeries et tribunaux. Partout en France, nous
dénoncerons l’impunité et la culture du viol.
Ces institutions qui devraient
garantir le droit de vivre sans violence participent à maintenir la chape de
plomb. Partout, les femmes et les enfants victimes de violences parlent. Nous
ne sommes ni écoutées ni entendues par ces institutions qui devraient nous
accueillir et nous protéger.
Des rassemblements auront
également lieu devant les conseils de l’ordre des médecins pour dénoncer les
violences obstétricales et gynécologiques. Le Haut-Conseil à l’Égalité entre
les Femmes et les Hommes (HCEfh) a émis un rapport en juin 2018 attestant que
les violences obstétricales et gynécologiques sont généralisées en France et
systématiques. Depuis deux ans, le gouvernement n’a pris aucune mesure pour les
faire cesser.
Des rassemblements auront
également lieu devant les sièges du Medef pour dénoncer leur refus de voir
s’appliquer la convention de l’OIT sur le harcèlement sexuel au travail et
devant les établissements d’enseignement supérieur pour exiger des politiques
de prévention du harcèlement sexuel à l’université.
Nos mobilisations de ces
dernières années, en France et partout dans le monde ont réussi à sortir les
violences sexistes et sexuelles de l’ombre, à mettre enfin sur le devant de la
scène la parole des femmes. Pourtant, pouvoirs publics et employeurs se
limitent à des engagements sans lendemain, prétextant la crise économique et
sanitaire pour renvoyer la question des violences sexistes et sexuelles à plus
tard. Le président de la République nomme un ministre de l’Intérieur mis en
cause pour viol et tourne le dos à sa soit-disant grande cause nationale.
Avec ces rassemblements,
nous rappellerons que c’est notre droit fondamental de vivre et de travailler à
l’abri des violences. Les femmes et les enfants, aujourd’hui victimes
de violences, peuvent être protégé.e.s. Les auteurs de violences doivent être sanctionnés.
Avec ces rassemblements, nous ferons entendre nos voix dans chaque
famille, entreprise, administration, quartier, école, hôpital, cabinet
gynécologique et association. Dans tous les espaces de vie, la
question des violences doit être posée. Et traitée.
Avec ces rassemblements,
nous porterons la voix de toutes celles qui, parmi nous, cumulent les violences en
raison de leur situation de handicap, de vulnérabilité, de leur âge, de leur
origine sociale, de leur statut de migrantes, de leur orientation sexuelle, de
leur identité de genre ou parce qu’elles sont racisées.
Avec ces rassemblements,
nous porterons la voix des milliers d’enfants victimes ou co-victimes de
violences. Nous dénoncerons les décisions de justice qui relaxent des
pédocriminels en bafouant les droits les plus élémentaires des enfants.
Avec ces rassemblements, nous porterons la voix de celles qui ne
peuvent plus parler. Celles qui ont été assassinées parce qu’elles
étaient des femmes. Nous n’arrivons plus à compter les cas où les féminicides
auraient pu être évités. Nous proclamerons notre colère de voir que les
pouvoirs publics leur ont tourné le dos, classant leurs plaintes, refusant
d’entendre leurs appels à l’aide.
Avec ces rassemblements,
nous rappellerons que notre mobilisation a permis de gagner en 2019 une
convention de l’Organisation Internationale du Travail, première loi
mondiale contre les violences et le harcèlement. Nous exigerons que le
Medef cesse de bloquer la mise en oeuvre de cette convention et que le gouvernement
français l’applique et la ratifie en créant de nouveaux droits pour protéger le
droit au travail des femmes.
Avec ces rassemblements,
nous dénoncerons la nomination d’un ministre de l’Intérieur mis en examen pour
viol. Nous exigerons un milliard d’euros pour financer des politiques
publiques qui touchent l’ensemble de la population et pour former l’ensemble
des des professionnel.le.s. La société s’est mise en mouvement contre les
violences. Il manque aujourd’hui la volonté politique.
Liste des organisations soutenant #NousToutes :
Abandon de famille - Tolérance Zéro !, ActionAid France, AFAR Alliance Francophone pour l'Accouchement Respecté, Allons enfants, APEL Égalité, Association Anne Lorient, ATTAC France, CALM (Maison de naissance), CFDT, CFTC, CGT, Chiennes de garde, CIAMS Coalition Internationale pour l'Abolition de la Maternité de Substitution, Collectif des Femmes du Palais de la Femme, Collectif National Droits des Femmes, Collectif « Tou.te.s contre les violences obstétricales et gynécologiques », Consentis, CQFD Lesbiennes féministes, Dans le genre égales, Eclosion13, Education Ethique Animale, EELV, Encore féministes !, En avant toute(s), Emission Femmes libres sur Radio libertaire, Ensemble!, Equipop, Excision, parlons-en !, FAGE : Fédération des Associations Générales Etudiantes, FDFA (Femmes pour le dire, femmes pour agir), Femmes Egalité, Femmes Gilets Jaunes, FIT Une femme un toit, FNSF, Fonds pour les femmes en Méditerranée, Forum Femmes Méditerranées, FSU, Gauche Républicaine et Socialiste, Génération.s, HandsAway, Inter-LGBT, Krav Maga Women Protect, L4W ( Lawyers for Women), La Cimade, La France Insoumise, La Ligue des droits de l’Homme, Le Planning Familial, Le refuge, Les effronté-es, Les Radicaux de Gauche, LIDDFC (Ligue Internationale de Défense des Droits de la Femme Congolaise), Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Marche Mondiale des Femmes, MJCF, Mouvement des femmes kurdes en France, NPA, Oxfam, PA.F (Pour une parentalité féministe), Parents & Féministes, Parti Communiste, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de Gauche, Parti Radical de Gauche, Parti Socialiste, Pépite sexiste, Peuples Solidaires, Plan International France, RPG - Le centre gauche, Ruptures, sKB, SNES-FSU, Solidaires, SOS Homophobie, Stop Harcèlement De Rue, Touche Pas à mon Intermittent.e, UEC, UNEF, UNFF, UNL, UNSA Education, URSF IDF, ViP, Aide aux victimes de Violences sexuelles commises sur les mineurs ou/et intra-familiales, Women Safe, Zéromacho - des hommes contre la prostitution et pour l’égalité,
Un comble pour celle qui a réalisé "Mon Roi".
"Tony est admise dans un centre de rééducation après
une grave chute de ski. Dépendante du personnel médical et des antidouleurs,
elle prend le temps de se remémorer l’histoire tumultueuse qu’elle a vécue avec
Georgio. Pourquoi se sont-ils aimés ? Qui est réellement l’homme qu’elle a
adoré? Comment a-t-elle pu se soumettre à cette passion étouffante et
destructrice ? Pour Tony c’est une difficile reconstruction qui commence
désormais, un travail corporel qui lui permettra peut-être de définitivement se
libérer."
"Maïwenn fait mal au coeur." Plutôt contre-productif...
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Le 21 novembre des rassemblements NousToutes étaient prévus partout en France contre les violences sexuelles.
Tous les rassemblements sont annulés.
Bonne nouvelle : on va quand même organiser quelque chose (en ligne)
Pour recevoir les infos : http://noustoutes.org
--------------------Les
violences économiques, l'autre facette des violences conjugales.
Les violences physiques,
sexuelles et psychologiques s'accompagnent souvent d'un quatrième type de
sévices.
violences-economiques-administratives-conjugales-masculines-emprise-argent-couple
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25
novembre
Détruire
le système patriarcal, la domination phallocratique où la culture du viol
détermine
l’imaginaire,
où la pornocratie, la marchandisation des corps - des femmes, avant tout – font
loi.
Le
système capitaliste fait collusion avec un système patriarcal qui a toujours
considéré que
les
femmes lui appartenaient. Acheté, en tant qu'objet pour la jouissance
masculine, le corps
des
femmes devient un bien marchandisable, consommable dans la pornographie et la
prostitution.
Dans la Gestation Pour Autrui les femmes sont exploitées et réduites à une
fonction
de reproductrices.
Détruire
un système qui exclut, qui exile, qui condamne à la pauvreté et à la mort
sociale de
toutes
les femmes en situation de vulnérabilité et de précarité ; ce système qui met
en danger
la
santé morale et physique des femmes, qui banalise la pornographie, la
prostitution et le
viol,
atteint le point ultime des violences dans le féminicide.
Depuis
le début de l’année 2020 au 9 novembre, 80 femmes sont mortes de féminicide. A
Toulouse,
depuis plus d’un an, chaque premier mercredi du mois à midi, les femmes sont
présentes
devant le Palais de Justice de Toulouse en une ronde pour dire leur colère face
au
nombre
croissant des féminicides, leur colère face aux autorités judiciaires coupables
de
non-assistance
à personne en danger, leur colère face au traitement judiciaire de ces
violences,
fréquemment classées sans suite par des procureurs souvent indifférents, leur
colère
face aux peines dérisoires prononcées par les juges. La honte doit changer de
camp :
il y
a urgence à mieux condamner socialement et judiciairement les violences
sexuelles.
Les
violences patriarcales et machistes sont la racine des oppressions : inégalités
femmes-
hommes,
violences de genre, violences sur les enfants, sexisme, misogynie, racisme,
antisémitisme, colonialisme, lesbophobie...
Finissons-en
avec les faux discours de justification des violences faites aux femmes.
«
Céder n’est pas consentir»
comme l’écrit Nicole-Claude Mathieu
NousToutes
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Éradiquer
les violences sexistes et sexuelles c’est possible, le gouvernement doit y
mettre les moyens !
Un
an après le Grenelle contre les violences conjugales, le constat est accablant,
rien n’a changé.
Le
MJCF revendique, le déblocage de budget afin de permettre: La mise à
disposition de logements de qualité pour les victimes de violences conjugales,
l'accompagnement juridique, médical, psychologique, et la protection des
victimes. Ainsi que la formation des personnels.
La
mise en place sans plus attendre de séances régulières d’éducation à la vie
affective et sexuelle tout au long de la scolarité.
Jeunesse
Communiste
"Le
féminisme est aujourd’hui le mouvement de transformation le plus puissant qui
existe, peut-être comparable uniquement avec la lutte contre le changement
climatique."
IreneMontero,
ministre espagnole:
«La
lutte féministe est le socle des batailles pour la démocratie»
Médiapart
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Suisse.
Du
harcèlement au féminicide, une journée contre les violences faites aux femmes.
23Nov 2020
Contre les violences, dont les actes sexuels non consentis, le Collectif Femmes* Valais entend changer la définition du viol. Du harcèlement au féminicide, les dynamiques violentes se retrouvent partout et le Valais n’est pas épargné. Mercredi, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, des bougies seront allumées en hommage aux victimes silencieuses de ces violences aveugles.
Contrainte ou consentement ? Quand
une personne dit « Non » c’est « Non » !
du-harcelement-au-feminicide-une-journee-contre-les-violences-faites-aux-femmes
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Des chiffres glaçants
brisent l’omerta sur les violences sexistes et sexuelles en études de médecine.
Dans
un rapport paru ce jour, l'Association Nationale des Etudiants en Médecine de
France met en lumière les violences sexistes et sexuelles dans les études
médicales. Les résultats sont accablants.
(…) En moyenne, ce sont donc 30% des externes en médecine qui ont été harcelés
sexuellement à l’hôpital, sur
leur lieu de travail.
Les chiffres mettent par ailleurs en lumière une
autre réalité glaçante : dans 9 cas sur 10, ces actes
sont opérés par des supérieurs hiérarchiques, en position de
pouvoir assumée sur ces étudiantes et étudiants.
(…) Ainsi, les chansons paillardes censées représenter
« l’esprit carabin » des étudiants en médecine sont considérées comme
blessantes pour près d’une personne sur 8, dont 16% des
femmes.
(…) C’est
donc l’intégralité du monde des études médicales qu’il est urgent de repenser :
des études aux stages, les violences sexistes et sexuelles marquent lourdement
les parcours des futurs professionnels et pr
ofessionnelles de la santé.
C'est officiel : la marche #NousToutes pour dire
STOP aux violences sexistes et sexuelles aura lieu... samedi 20
novembre 2021 à Paris.
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POUR METTRE FIN AUX VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES.
Stop TalkingSTART FUNDING
#StopTalkingStartFunding est la campagne mondiale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Son objectif est d’exiger des États qu’ils engagent les moyens nécessaires pour mettre fin aux violences basées sur le genre.
En français:
"Arrêtez de parler.
Commencez les fondations."
Interpellez votre chef.fe d’État sur:
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Il est temps pour les États d’arrêter les discours et de prendre des engagements financiers significatifs.
Emmanuel Macron, nous demandons des moyens dès maintenant pour la lutte contre les violences.
NousToutes.
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Cela représente 360 millions.
Il en faudrait deux milliards.
2 - Le cas de Gérald Darmanin au poste de ministre de l'intérieur.
Il est accusé de viol.
3 - Le mythe des pulsions sexuelles non contrôlables des hommes.
Ils ne pourraient pas réfréner leur envie de violer des femmes.
Ce serait impossible pour eux!
Et mon oeil?
4 - Je l'ai loupé ?
5 - L'absence de soutien aux associations féministes.
Emmanuel Macron n'est pas féministe.
5 raisons et explications.
NousToutes.
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Journée des filles.
11 octobre 2021
Les Effrontées.
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JOURNÉE
INTERNATIONALE DES FILLES : 5 CHIFFRES CHOCS SUR LEURS CONDITIONS DE VIE DANS
LE MONDE.
(…) 63 MILLIONS DE JEUNES FILLES CONTRAINTES À
TRAVAILLER.
(…) 1 FILLE SUR 5 N'A PAS ACCÈS À L'ÉDUCATION.
(…) 40% DES ENFANTS SOLDATS SONT DES FILLES.
(…) 4,4 MILLIONS DE FILLES ASTREINTES AU TRAVAIL
DOMESTIQUE.
( …) COVID-19 : 11,2 MILLIONS DE FILLES POURRAIENT
ABANDONNER L'ÉCOLE.
journee-internationale-des-filles-5-chiffres-chocs-sur-leurs-conditions-de-vie
4 ans après Metoo les féministes
tentent, tant bien que mal, de faire émerger leur cause à l’occasion de la Présidentielle 2022. Une manifestation d’ampleur
doit se dérouler le 20 novembre, à Paris.
L’Humanité
11 21
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LUTTE CONTRE LES VIOLENCES
SEXISTES ET SEXUELLES AU TRAVAIL : PLACE AUX ACTIONS !
À L’OCCASION DU 25 NOVEMBRE,
JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, LA CGT
RAPPELLE SON ENGAGEMENT POUR L’ÉRADICATION DES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES
DANS LE MONDE DU TRAVAIL.
Le Préfet 54 et le Préfet 51 interdisent
les manifestations Noustoutes contre les violences sexuelles.
A Nancy, la manifestation est interdite. A Reims, la préfecture exige un
rassemblement statique.
Interdire
les manifestations féministes contre les violences sexuelles, c'est ça la
grande cause nationale, Emmanuel Macron ?
NousToutes.
11 21
NDLR : c’est difficile de les croire,
mais iels ont la pression des femmes sur le dos et sont obligé-e-s de faire
marche arrière. Affaire à surveiller.
Violences conjugales. Passe d’armes entre Valérie
Rabault et Isabelle Rome sur les objectifs du 3919.
Valérie
Rabault, députée PS, a fustigé une baisse du budget alloué au 3919, la
plateforme d’écoute et d’orientations des femmes victimes de violences.
« Fake News », a répondu Isabelle Rome, ministre chargée de l’Égalité
femmes hommes.
La ministre chargée de l’Égalité femmes hommes, Isabelle Rome, a
dénoncé jeudi 6 octobre 2022 les « fake news » sur le projet de budget dédié à
la lutte contre les violences conjugales après des attaques de la gauche visant
les objectifs en baisse d’une ligne téléphonique dédiée.
(…) Françoise Brié, directrice générale de la
Fédération nationale Solidarité femmes (FNSF) en charge du « 3919 », a expliqué
à l’AFP qu’elle entendait embaucher davantage d’écoutantes en
2023 pour améliorer la qualité de service, demandant des financements supplémentaires
et une revalorisation des salaires.
Les crédits du ministère de l’Égalité augmenteront encore de 15 % en 2023,
a précisé le ministère.
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