vendredi 30 avril 2021

La vigne et le vin, sacrés symboles. Jean-François Blondel.

 

La vigne et le vin, sacrés symboles.

Jean-François Blondel.

Editions OXUS – 2020

 

L’écriture cunéiforme – Page 15 :

Le vin est mentionné deux mille ans avant notre ère, en Mésopotamie, « sur des tablettes d’argile écrites en langue cunéiforme. »

L’épopée de Gilgamesh « se fixe avec le texte figurant sur les douze tablettes d’argile datant du VIIe siècle avant J.C retrouvées à Ninive ».

 

Babylone – Page 16 :

 

A Babylone, « les femmes pouvaient consommer du vin comme les hommes, et apparaître à des banquets. »

7e siècle avant J.C.

 

Le vin en Perse antique – Page 16 :

La légende du roi Jamish raconte qu’il « aimait beaucoup le raisin et le faisait conserver dans des jarres. «  (…) « Curieusement, l’origine du vin serait lié encore à une femme. »

Une favorite délaissée par le roi Jamish, trouva dans le harem une jarre qui sentait mauvais et en but une partie, voulant se suicider.

« Elle obtint le résultat inverse de celui escompté : elle s’en trouva fort bien, découvrant la gaieté et l’ivresse. »

 

Naissance du vin en Caucase – Page 30 :

Pour les historiens, la région caucasienne « reste le lieu de prédilection de la naissance de cette boisson divine où des recherches archéologiques attestent de l’existence de grains de raisin « fossiles » ».

Page 18, l’auteur nous explique que la vigne existait en Egypte antique, probablement 4 000 ans avant notre ère. Mais les historiens et historiennes pensent que « son lieu d’apparition serait plutôt le Caucase, et serait ensuite arrivée en Egypte. »

Page 20, il nous dit que « dès la fin du IVe millénaire avant notre ère, bien avant que la vigne ne soit cultivée en Egypte, le vin était importé de Palestine.

 

Le Saint-Graal – Page 18 :

C’est « la coupe dont se servit Jésus-Christ pour boire le vin du repas de la Cène avec ses disciples. On dit qu’elle fut trouvée dans les fouilles de Persépolis ».

 

Cléopâtre – Page 21 :

« Cléopâtre servit à César du vin du Maréotique. (=Méroé, près de la quatrième cataracte ».

 

Dionysos – Pages 23 et 73 :

Dionysos avait Silène comme père adoptif. Il n’était pas « un dieu mais un satyre. (…) Silène serait le fils d’Hermès, (…), mais pourrait être aussi le fils de Pan et d’une nymphe ».

Une statue gallo-romaine, datant du IVe siècle avant J.C,  représentant Silène « ivre, a été retrouvée à Narbonne. Elle pourrait être attribuée au « sculpteur Lysippe. (…) Silène est le symbole de l’ivresse déifiée ».

 

L’alcool et l’inceste – Page 34 :

Loth et ses deux filles sont les « seuls rescapé.e.s du cataclysme de Sodome et Gomorrhe. (…) Croyant qu’elles étaient les seules à en avoir réchappé, elles voulurent que l’humanité ait une descendance. Aussi décidèrent-elles de faire boire du vin à leur père pour l’enivrer, et pouvoir coucher avec lui. »

 

Les Cèdres du Liban et le vin – Page 37 :

Au temps de Salomon.

« La construction du Temple qui recevra l’Arche d’Alliance va demander la présence de  beaucoup de maçons et de charpentiers. (…) Les bûcherons qui taillèrent les cèdres sur le mont Liban (…) reçurent 5 500 hectolitres de vin. »

 

Judith tue Holopherne – Page 40 :

Judith sera choisie par Dieu pour résister à Nabuchodonosor qui « donne ordre au général Holopherne de faire de la Judée une terre de désolation, et de « brûler les vignes ». (…) Judith égorgera Holopherne après l’avoir saoulé, Jérusalem sera sauvée ».

 


Etienne Garnier 

Paris, 1759 - 1849

Nabuchodonosor fait égorger les fils de Sédécias en présence de leur père

Le Mans 

Musée deTessé

1787

Huile sur toile

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Judith 

Caen 

Hôtel d'Escoville

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Saint-Martin et la taille de la vigne – Page 85 :

L’âne de Saint-Martin aurait « brouté quelques sarments de vigne », près de Marmoutiers. L’année suivante, « les moines auraient découvert que (…) les grappes paraissent plus grosses, et les raisins de bien meilleur qualité ».

L’auteur pense que les découvertes sont le fruit du hasard et que celle-ci aurait été attribuée à un saint « protecteur de la vigne ».

 

La consommation d’alcool au Moyen-Age – Page 180 :

« Au Moyen-Age la production viticole et la consommation de vin était quatre fois plus importante qu’aujourd’hui ».

Le vin était la seule boisson « hygiénique » car « l’au des mares et des puits était polluée ».

 

 

Trois brasseries parisiennes inscrites aux Monuments historiques – Page 161 :

« La Brasserie Lipp » installée à Saint-Germain-des-Prés. Fondée en 1881.  (1989).

« La Coupole » dans le 14e arrondissement. Fondée en 1927. (1988).

« Le Bouillon Chartier » dans le 9e arrondissement. Fondé en 1896 (1989).

 

Alfred de Musset – Page 163 :

« Dépressif et alcoolique, mais brillant. »

 

Baudelaire – Page 164 :

« Il buvait modérément, d’après ses amis, (…) il n’était pas alcoolique ».

 

Edgar Degas et son tableau « L’Absinthe » – Page 166 :

Il le peignit en 1876. « L’homme a l’air absorbé par de lointaines pensées, tandis que la femme semble attristée par sa situation présente et par sa solitude ».

 

L’auteur constate que l’alcoolique « vit dans son monde intérieur, éloigné du monde réel. (…) Les mains de cette femme, aux doigts démesurément longs et maigres, traduisent une personne amaigrie par la boisson ».

 


Fécamp 

Musée les Pêcheries 

Gustave Bourgain

1856 - 1921

Buveur d'absinthe 

Huile sur toile

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La consommation d’alcool entre 1975 et 2016 – Page 184 :

1975 : 100 litres par an e par habitant ;

2016 : 42 litres par an et par habitant.

 

Plusieurs lois anti-alcool sont passées par là.

 

Chansons vantant l’alcool – Pages 208 à 213 :


« Quand j’ai beu du vin claret ». XVIe siècle.

 

Anon. - Tourdion: Quand je bois du vin clairet

La Capella Reial de Catalunya /

Hespèrion XXI –

Jordi Savall, dir. Carlos V –

Mille Regretz: La Canción del Emperador




« Chantons la vigne ». Environ XVIe siècle.

 

Chantons la vigne

La voilà, la jolie vigne

Vigni, vignez, vignons le vin

La voilà, la jolie vigne au vin

La voilà, la jolie vigne

De vigne en terre

La voilà, la jolie vigne

Vigni, vignez, vignons le vin

La voilà, la jolie vigne au vin

La voilà, la jolie vigne

De tes ancêtres

 La voilà, la jolie vigne

Vigni, vignez, vignons le vin

La voilà, la jolie vigne au vin

La voilà, la jolie vigne

De serpe en pousse

La voilà, la jolie vigne

 Vigni, vignez, vignons le vin

La voilà, la jolie vigne au vin

La voilà, la jolie vigne

De pousse en feuille

La voilà, la jolie vigne

Vigni, vignez, vignons le vin

La voilà, la jolie vigne au vin

La voilà, la jolie vigne




« C'Est A Boire · « 

Robert Latreille Son Orchestre Et Ses Choeurs

Chansons A Boire

℗ 2003

7 Productions

 

« C’est à boire, à boire, à boire,

C’est à boire qu’il nous faut ! Oh ! Oh ! Oh ! »

 

Chanson de garnison anonyme.

Aristide Bruant* la chantera en 1886.

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*

Chanson 

Aristide Bruant au Chat Noir.

Sa famille est sans-le-sou. Elle ne peut payer les loyers demandés. A Paris, Bruant rencontre les truands et les artistes. Il chante sur les bords de la Marne et arrive au Chat Noir, à Montmartre.

"L'Humanité"

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« Ah ! Le petit vin blanc ».

1942

 

Lina Margy " Ah! le petit vin blanc " version 1964

 

Lina Margy "

Ah! le petit vin blanc " de Jean Dréjac-Borel-Clerc avec orchestre.

Disque Odéon .

Version de 1964.

La chanson fut crée en 1943 par Michèle Dorlan et Lina Margy.




« La dernière bouteille. »

Début du XXe siècle.

Poème de Gaston Couté.

 

 

Gérard Pierron et Marc Robine –

« La dernière bouteille »

 

Album: Gaston Couté par Gérard Pierron et Marc Robine

 

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