jeudi 1 avril 2021

Madame de La Fayette - La Princesse de Clèves. Mademoiselle de Scudéry - Abbesses - Marie Stuart

 

Madame de La Fayette

La Princesse de Clèves.

Librairie Générale Française, 1999 pour cette édition.

Anonyme en 1678.

Introduction de Philippe Sellier.

 

C’est un roman d’analyse qui présente une nouvelle forme littéraire. Il fallait une grande maturité pour imaginer, en tant que jeune femme, tous les aléas futurs de l’amour qui l’amèneront à y renoncer. Son destin de femme malheureuse en amour lui pèsera considérablement puisque le désespoir ne lui portera pas chance. Elle vivra  une vie courte et calme après la tempête. Renoncer à son amour lui aura demandé beaucoup d’énergie. Elle a aussi souffert de la jalousie qui est la pire des maladies (p 230). Les procédés utilisés par monsieur de Nemours la décevront énormément : écoute de conversation en étant caché dans les buissons, calomnie de son mari, et mort de celui-ci, son protecteur. Monsieur de Nemours nous est présenté comme quelqu’un d’égoïste : il ne parle que de « son » bonheur quand elle se refuse à lui (p 232). Au début du roman, ses amours volages nous sont décrites au sein de la Cour de France.

 

Tous les acteurs de ce roman mentent à eux-mêmes et aux autres. Il faut trouver des excuses valables pour se retirer, s’isoler, se cacher, cacher ses émotions ou son émoi, éviter telle ou telle personne, se soustraire à une obligation. Les logis lointains servent d’abri momentané. La maladie sert d’excuse. La vue est considérée comme un organe froid, le langage comme un organe de  distanciation (p 31). Des rencontres sont élaborées dans les cachotteries. (p 222) Tout le monde cherche à savoir si les prétextes d’éloignement sont sincères ou pas. Iels s’occupent à rechercher la « vérité ». Les bruits de Cour occupent tout l’espace sonore. Tout est calculé : peut-on voir une personne sans amener à faire croire que l’on est en « commerce » avec lui ou elle ? Des enquêtes sont menées pour connaître l’autrice d’une lettre non signée, tombée par inadvertance d’une poche de veste, et lue par de nombreuses personnes.

Quelle imagination !

Iels doivent user de persuasion et d’accent de vérité et de sincérité pour convaincre un jaloux.

Quelle énergie !

 

Une difficulté du roman est l’usage de plusieurs noms de famille pour la même personne. On y rencontre, entre autres, Marie Stuart (= reine Dauphine*), le Duc de Guise, Catherine de Médicis (= reine), Henri II, Diane de Poitiers (= duchesse de Valentinois), Anne  Boleyn, le Duc de Nemours (= Jacques de Savoie).

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Bartholomeus van der Helst

1613 - 1670 

Marie Stuart, princesse d'Orange et veuve de Guillaume II. Elle est l'arrière petite-fille de Marie Stuart, reine d'Ecosse.

1652

Huile sur toile.

Amsterdam 

Rijksmuseum

Le blanc est la couleur du deuil pour les personnes de rang royal. Dès ses 19 ans, Marie était veuve. Son mari était décédé de la variole. Elle tient une orange dan sa main. 

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Marie de Lorraine 

Reine d'Ecosse 

Duchesse de Longueville 

Décédée en 1560  

Eu

Château Musée Louis-Philippe 

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Marie de Guise, née le 22 novembre 1515 à Bar-le-Duc et morte le 11 juin 1560, fut duchesse consort de Longueville puis reine consort et régente d'Écosse.

Mariée à Louis II d'Orléans, duc de Longueville, puis à Jacques V, roi d'Écosse.

Sœur d'Henri de Guise et du cardinal de Lorraine, veuve de Louis II d'Orléans, duc de LonguevilleMarie de Guise épouse en 1538 Jacques V d'Écosse .

Elle est la mère de Marie Stuart, reine d'Ecosse, et a servi comme régente de l'Ecosse au nom de sa fille de 1554 à 1560.

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Marie Stuart 

Décédée en 1587 

Eu 

Château Musée Louis-Philippe 

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Marie Stuart 

Dol-de-Bretagne 

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Marie Stuart - François II 

Sceau 

Dol-de-Bretagne

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Le roman est dans la lignée de Marie de France* et de mademoiselle de Gournay. Mais ces voix féminines étaient rares et exceptionnelles. Marguerite de Navarre s’était distinguée avec « L’Heptaméron » à partir de 1559. 


Marguerite de Navarre

Ecole française

16e

François Rabelais

Maison natale "La Devinière"

Elle était la soeur de François 1er. Pendant le désastre de Pavie, elle détient un rôle politique important (1525). Elle est protectrice des arts et des lettres et est ouverte aux idées nouvelles. Elle correspond avec des humanistes: Lefèvre d'Etaples, Clément Marot*, Etienne Dolet. Rabelais lui dédicace le "Tiers Livre" (1546). 

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Tenue de noble française, germanique et anglaise. 
1525 
16e siècle 
Abbaye de Graville 
Le Havre

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Clément Marot.

Poète huguenot. 

L'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir nous vient d'Italie.

Corneille,  Racine,  Vaugelas l'acceptent.

Voltaire, non.

L'Humanité.  10 21

NDLR: Peut-on envisager de l'enlever  pour simplifier ?

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Le mythe de Tristan et Iseut est source d’inspiration et madame de La Fayette s’appuie sur l’opposition entre l’harmonie et le compagnonnage des époux dans le cadre du mariage fondé sur une parole donnée et l’ouragan d’une passion amoureuse pour quelqu’un d’autre qui pousse à l’adultère et à l’illusion. (p 11)

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Ce sont les écrits de mademoiselle de Scudéry qui marqueront de son empreinte ce roman.

Vers 1640 – 1660, surgit une génération de jeunes femmes brillantes qui deviendront des animatrices de salon. Parmi elles, mademoiselle de Scudéry animait des conversations et écrivait des romans. Madame de La Fayette partagera les mêmes idéaux qu’elle  (p 18).

 

« Si j’inventais une histoire, il me semble que je ferais les choses bien plus parfaites qu’elles ne sont. En effet, toutes les femmes seraient admirablement belles ; tous les hommes seraient aussi vaillants qu’Hector. »

Mademoiselle de Scudéry.

 


Madeleine de Scudéry

"Madgelaine de Scuderi surnommée La Sapho, de son siècle, elle fut de l'Académie de Ricourati de Padoue et mourut à Paris le 2 juin 1701.

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Dans « Clélie », mademoiselle de Scudéry avait décrit l’avènement de la République romaine (p 12). En 1654, mademoiselle de Scudéry publie « La carte de Tendre ». C’est une représentation cartographique de la pratique amoureuse, publiée dans le roman de « Clélie ».

Les sentiments constituent une géographie.

Le point de départ est une « Nouvelle amitié ». De là vont découler trois chemins possibles qui iront vers « Tendre-sur-Inclination », ou bien vers « Tendre-sur-Estime » ou encore vers « Tendre-sur-Reconnaissance ».

Le Respect conduit à « Tendre-sur-Estime ». La cour qu’un homme fait à  une femme doit être élégante, galante et raffinée. (p 111)

La « Soumission » et les « Petits soins » sont deux étapes vers « Tendre-sur-Reconnaissance ». (p 143)

Si l’on dépasse la simple tendresse, on tombe dans la « Mer dangereuse » et l’on échoue sur des « Terres inconnues ».  Pour les Précieuses, la passion amoureuse est synonyme de souffrance et folie. (p 66 – 67)

Le village « d’Indiscrétion » emmène droit vers la « Mer d’Inimitié ». Garder un secret est une qualité dans les relations amoureuses. Parler est une faute impardonnable. (p 137) La médiocrité et un fond de vulgarité apparaissent ainsi sous le brillant de monsieur de Nemours qui n’hésite pas à calomnier son concurrent, le Prince de Clèves, pour conquérir sa femme. (p 184).

La « Légèreté » achemine vers le « Lac d’Indifférence ». (p 157)

Dans « Clélie », Plotine dit :

« J’aime la joie, le repos et la gloire, et je les veux conserver toute ma vie… Je ne veux aimer que la gloire, mes amis et moi… Je m’aime trop pour vous aimer. » (p 157)

 

En 1667, mademoiselle de Scudéry écrit dans « Mathilde » :

 

Elle rêve de « se tirer du commun des femmes, qui sont d’ordinaire plus considérées pour les enfants qu’elles donnent dans leurs familles que pour leur propre mérite. »

 

Mademoiselle de Scudéry s’offusque aussi des « mauvais galants ». et  de la montée de la « galanterie noire »  prônée par les hommes contre la « galanterie blanche » qui vantait les femmes accomplies, raffinées et distinguées. (p 19). Les Précieuses n’aiment pas la gauloiserie qui ne s’embarrasse pas de longs préliminaires. (p 111)

 

Mademoiselle de Scudéry se pose deux questions qui traversent ses romans :

-         existe-t-il un amour pur, dénué d’ambition et d’intérêt ?

-          la constance en amour est-elle un leurre ?

 

Mademoiselle de Scudéry a créé des nouveaux mots en utilisant les adjectifs à préfixe « in -» ou les adverbes à suffixe «-ment » : par exemple : incomparable, attachement. Le terme « rêverie » prend une place positive et non plus uniquement "le délire d’un.e malade". (p 31).

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Marie de France (1154 - 1189) est une poétesse de la « Renaissance du XII siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire en langue vulgaire.

Marie de France est une poétesse de la « Renaissance du XIIᵉ siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire en langue vulgaire. Elle appartient à la seconde génération des auteurs qui ont inventé l'amour courtois.

Elle écrivit l'adaptation en langue d’oil des légendes bretonnes ou matière de Bretagne.

Elle écrit elle-même dans l'épilogue de ses Fables : « Marie ai num, si sui de France » (J'ai pour nom Marie et je suis de France).

Vivant en Angleterre, liée à la cour d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine – ses Lais sont dédiés à un roi, sans doute Henri II –, elle fut peut-être abbesse du monastère de Reading *ou de Barking.

Les Lais (1160-1175) se composent de douze courts récits en octosyllabes à rimes plates, de dimensions variables (118 vers pour le Lai du Chèvrefeuille et 1184 vers pour Eliaduc). Ils sont aux romans bretons ce que seront plus tard les nouvelles par rapport aux romans.

L'amour, le plus souvent en marge de la société (neuf des douze lais racontent des amours adultères), est le sujet principal du recueil.

Le Lai du chèvrefeuille, se rapporte ainsi à l'histoire de Tristan et Iseut. 

La structure et les formules d'introduction et de conclusion caractérisent un genre particulier de récit bref, dérivant, par l'intermédiaire de conteurs bretons, de traditions celtiques et de sources folkloriques diverses. Mais Marie s'est inspirée aussi d'Ovide, de l'Eneas, du Brut de Wace et de Tristan

Outre les Lais, Marie de France est l'auteur de l'Ysopet, première adaptation en français des fables d'Ésope, composé entre 1167 et 1189. Les fables proviendraient du Romulus Nilantinus, de l'Antiquité et du fonds populaire et folklorique. Par le biais des animaux, elles montrent l'homme concerné par les aléas de la vie féodale et sont le support d'une morale exprimée avec force. 

Enfin, Marie traduisit en 2 300 octosyllabes le traité latin d'Henri de Saltrey, l'Espurgatoire Saint Patrice (apr. 1189).

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Amour – Page 12 :

Il raconte dans ce livre son « parcours du Tendre ».

C’est un hommage à Mademoiselle de Scudéry.

Sim.

Elles sont chouettes mes femmes.

Editions Flammarion – 1986.

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Quelques abbesses de l'abbaye royale de Fontevraud:



De 1491 à 1534.

Renée de Bourbon

Abbesse et Grande Prieure

L'agonie au jardin

Fontevraud

Abbaye royale 

Renée de Bourbon-Vendôme est né(e) mai 1468, fille de Jean de Bourbon-Vendôme et Isabelle de Beauvau. 

Renée de Bourbon-Vendôme meurt à l'abbaye de Fontevraud le 8 novembre 1534. 

Elle est d'une grande intelligence et d'une grande volonté. 

27e abbesse.

Elle est connue également sous les appellations porte du tour ou porte d’en bas.

Abbesse de la Trinité de Caen.

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De 1534 à 1575.

Louise de Bourbon

Abbesse

Fontevraud

Abbaye royale

Louise de Bourbon

21 septembre 1575

28e abbesse de 1534 à 1575.

Elle donna son  "Livre d’heures » à sa nièce Marie Stuart.

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Autour des années 1547.

Madeleine de Bourbon-Vendôme

Religieuse puis Abbesse de Poitiers  

Dans "La Flagellation"

Fontevraud

Abbaye royale

Madeleine de Bourbon-Vendôme*.

Née le 3 février 1521 - château de La Fère, La Fère, Aisne, France

Décédée le 22 février 1569 - monastère de Prouilhe, Fanjeaux, Aude, France, à l'âge de 48 ans


Religieuse de Fontevraud à l’origine, et plus tard Abbesse de l’Abbaye Sainte Croix de Poitiers.

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NDLR: je ne sais pas si c'est la même famille, mais le lien me plaît.



Raphaël Meyssan 

"Chute de la colonne Vendôme" 

Fête de l'Humanité 2021

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De 1637 à 1670

Jeanne Baptiste de Bourbon

Abbesse

Fontevraud

Abbaye royale 

Jeanne-Baptiste de Bourbon.
Jeanne–Baptiste de Bourbon, née le 11 janvier 1608 et morte le 16 janvier 1670, fut la trente-et-unième abbesse de Fontevraud. Fille du roi Henri IV, elle est une sœur du roi Louis XIII et une tante du roi Louis XIV.

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De 1670 à 1704. 

Marie Magdelaine Gabrielle de Rochechouart

Fontevraud 

Abbaye royale 

Marie-Madeleine de Rochechouart

1645 - 1704

Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart, née en 1645 et décédée le 15 août 1704, abbesse de l'abbaye de Fontevraud, Maison-mère de l’Ordre de Fontevraud fut une personnalité influente de la communauté intellectuelle du XVIIᵉ siècle.

32e abbesses de l’ordre.

Dite la Reine des Abbesses.

Gabrielle de Rochechouart de Mortemart avait fui les grandeurs. Le 16 août 1670, Louis XIV la nomme à la tête de l'abbaye.

Elle est la soeur de Madame de Montespan.

L'abbesse Marie-Madeleine-Gabrielle de Rochechouart de Mortemart meurt en 1704 et sa soeur, Madame de Montespan, en 1707. 

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Françoise-Marie de Bourbon

1677 - 1749

Fontevraud

Abbaye royale

Françoise-Marie de Bourbon

1677 - 1749


Françoise-Marie de Bourbon, dite « la Seconde Mademoiselle de Blois », née le 4 mai 1677, au château de Maintenon, morte le 1ᵉʳ février 1749, à Saint-Cloud, fille légitimée que Louis XIV eut secrètement avec marquise de Montespan, elle fut duchesse de Chartres et duchesse d’Orléans par son mariage avec Philippe d’Orléans, futur régent.

Françoise Marie de Bourbon, légitimée de France est la plus jeune fille illégitime de Louis XIV et de sa maîtresse en titre, Françoise-Athénaïs de Rochechouart, marquise de Montespan.

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De 1704 à 1742

Louise-Françoise de Rochechouart

L'agonie au jardin

Abbesse

Fontevraud

Abbaye royale 

Louise-Françoise de Rochechouart.

1664 – 1742

33e abbesse de Fontevraud.

Fille du duc du Maine et de Louise-Bénédicte de Bourbon, elle était une petite-fille de Louis XIV et de sa maîtresse Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart,

Louise-Françoise, née en 1664, est décédée le 16 février 1742 à Fontevrault à l’âge de 78 ans.

L’abbé de Rochechouart, vicaire général de l’archevêché de Rouen, est nommé à l’évêché de Laon. (1er Juillet)

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Marie Gabrielle Eléonore de Bourbon

Fille aînée de Louis 1er de Bourbon

La Cène

Fontevraud

Abbaye royale

Marie Anne Gabrielle Éléonore de Bourbon-Condé (1690-1760) était une princesse du sang et abbesse de Saint-Antoine-des-Champs.

Elle est une petite-fille de Louis XIV par sa mère.

Elle est décédée à l’âge de 69 ans.

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De 1765 à 1792

Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin  

Fontevraud

Abbaye royale

Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin  

1725 - 1797

Les Pardaillan de Gondrin sont une importante famille de l'Ancien Régime, originaire de Gascogne.

36e abbesse.

Elle s’enfuit de l’abbaye déguisée en paysanne, en 1792.Elle gagne Angers et se réfugie à Paris.

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« Le secret d’une vie bien remplie est de vivre et de frayer avec les autres comme si demain ils risquaient de ne plus être là comme si vous risquiez de ne pas être là. Cela élimine le vice des tergiversations, le péché de remettre à plus tard, les communions manquées »

 Anaïs Nin

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Vous ne pouvez pas sauver les gens, vous ne pouvez que les aimer.

Anaïs Nin

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Portrait de femmes de notre "Matrimoine" par Jacqueline Hennegrave.

(…) Nous présentons Madame de La Fayette (1634-1693) Femme de Lettres du XVIIème siècle, autrice du chef d'oeuvre "La princesse de Clèves" paru en 1678.  

 25-Portrait-de-femmes-de-notre-Matrimoine-par-Jacqueline-Hennegrave

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 Marie Stuart

1542 - 1587

Reine d’Ecosse.


François Clouet

Marie Stuart

1550

Collection Henri d'Orléans, duc d'Aumale

Musée Condé

Chantilly

NDLR : Elle aurait huit ans ?


Bartholomeus van der Helst

1613 - 1670

Marie Stuart, princesse d'Orange et femme de Guillaume II

Amsterdam

Rijskmuseum


Le blanc est la couleur royale de deuil. Marie est femme de roi à l’âge de 19 ans. Son mari, William II, mourut en 1650. Deux ans plus tard, elle se fait peindre en tant que princesse d’Orange, en tenant une dans sa main. Derrière, à gauche, on voit une porte de La Hague.


Louis Gabriel Eugène Isabey

1803 - 1886

L'arrivée de Marie Stuart

Lille

Musée des Beaux Arts

NDLR : je l’ai choisie car elle ne devait pas être seule.


Peintre de « style troubadour », il est le fils du miniaturiste et portraitiste Jean-Baptiste Isabey.

Elevée à la cour des Ducs de Guise, Marie Stuart épouse à quinze ans François II, futur roi de France.

Veuve, elle regagne l’Ecosse, pour succéder à son père, le roi Jacques V.

Marie Stuart

Blois


Marie Stuart

1587

Eu

Château Musée Louis-Philippe


Marie Stuart

Marie 1ere d'Ecosse

Stéphane Foenkinos

« Adieu France, adieu mes beaux jours ».


Marie Stuart

Marie 1ere d'Ecosse

Stéphane Foenkinos

« J’ai le corps d’une pauvre et faible femme, mais j’ai le cœur et les tripes d’un roi ».


Francesco Hayez

1791 - 1882

Marie Stuart protestant de son innocence à la lecture de sa condamnation à mort

1832 

Huile sur toile

Paris

Musée du Louvre


La reine d’Ecosse fut décapitée en 1587, accusée de complot contre sa rivale politique, la reine Elisabeth 1ère d’Angleterre.

L’épisode est peint comme une scène de théâtre. Friedrich von Schiller a créé un drame en 1800.


Marie Stuart, reine de France et reine d’Ecosse, en costume de deuil

Vers 1560

Atelier de François Clouet

Huile sur bois.

Paris

Musée Carnavalet


François Clouet était un peintre favori de la maison des Valois.

Le blanc est la couleur royale de deuil. Elle porte le deuil des Reines de France.

Elevée en France, Marie devint reine d’Ecosse quand elle avait six jours.

Elle épouse François II en 1558.

La mort d’Henri II en 1560 précipite son retour en Ecosse.

Accusée de complot, elle est assassinée à Fotheringhay, en Angleterre, sur ordre de sa cousine Elisabeth 1ère, en 1587.


Marie Stuart

Dol-de-Bretagne

Marie Stuart

François II

Sceau

1559

Archives nationales

« François et Marie, par la grâce de Dieu, rois de France, d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande ».

Dol-de-Bretagne

NDLR : rien que ça !


Marie Stuart

Dol-de-Bretagne

Marie Stuart

Paris

Jardin du  Luxembourg


Marie Stuart

En Grande-Bretagne.

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Palestine

Stefan Zweig

« Parce qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à toute parole d’humanité. »

Génocide au nom de la foi.

Contre-attaque

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Toujours, les hommes qui prétendent combattre pour Dieu sont les plus insociables de la terre ; parce qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à toute parole d’humanité.

 A propos de John Knox, Chapitre Retour en Écosse

Marie Stuart.

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Une femme soutient son mari volage.

"Sa femme était là quand je lui ai reproché de vouloir coucher avec moi. Elle n'a rien dit. Elle le soutient."

Personne ne sait ce qu'ils se sont dit à la maison.

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