Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestinien-nes , aux Libanais-es, aux Iranien-nes. En 1832, Jeanne DEROIN disait : "Plutôt le célibat, que l'esclavage (NDLR : du mariage)". En 2024, 1 adulte français-e sur 3 est célibataire. 648 595 vues. Google attaque mon blog en supprimant des articles. Je vais sur Qwant maintenant.
Albert
Marquet, né en 1875 et décédé en 1947, est un peintre français associé au
mouvement fauve. Son œuvre "The Port of Fécamp" (1906) est une huile
sur toile représentant le port de Fécamp, une ville normande. (Qwant).
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Albert Marquet
1875-1947
“The Pont Saint-Michel in Paris, The Quai des Augustins”
1908
Oil on canvas.
Albert
Marquet a peint "The Pont Saint-Michel in Paris, The Quai
des Augustins" en 1908, une œuvre représentant
le Pont Saint-Michel et le Quai des Augustins
à Paris. (Pinterest).
Marquet
a réalisé plusieurs autres peintures représentant le Pont Saint-Michel,
notamment :
"The Pont Saint-Michel and the Quai
des Grands Augustins" (1912)
"The Pont Saint-Michel in Winter"
(1908)
"Le Pont St. Michel" (1910-1911)
(Qwant).
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Albert Marquet
Femmes.
Scènes de rues
1900 – 1904
Muma – Le Havre
14 juillet 1906 au Havre
Entre 1900 et 1904, Marquet a commencé à se faire connaître et
à sortir de ses difficultés financières. Il a peint des scènes de rues,
notamment en Normandie, où il a séjourné avec Raoul Dufy. Ces scènes de rues, souvent
colorées et dynamiques, montrent son intérêt pour les paysages urbains et les
effets de lumière.
Albert Marquet a peint des scènes de rues et
des paysages urbains, notamment à Alger et en Normandie,
où il capturait les émotions et les lumières à travers des couleurs vives puis
plus calmes à partir de 1911. (Qwant)
Albert Marquet a peint "Le 14
juillet au Havre" en 1906, représentant une rue
du Havre pavoisée pour la fête nationale, lors de la Grande semaine
maritime. Cette œuvre, influencée par l'impressionnisme, met en valeur
les couleurs vives et les drapeaux.
Marquet et Dufy travaillent souvent ensemble pendant leur
période fauve. Marquet est influencé par les impressionnistes, notamment pour
ses paysages. Il est surnommé le "plein-airiste d’atelier" pour sa
technique de peinture depuis une fenêtre.
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Albert Marquet
Nues
Autoportrait – 1906
- Femme sinueuse
- La femme blonde – 1919
La Femme blonde est un nu féminin peint par Albert Marquet en 1919, actuellement conservé au Centre Pompidou et en prêt longue durée au MuMa Le Havre. Ce tableau a été acquis par le collectionneur Olivier Senn en 1933 et offert au musée du Luxembourg en 1939.
Albert Marquet a peint "La Femme blonde", un nu féminin en 1919, qui est le dernier nu de sa carrière. Ce tableau fait partie de la collection Senn, acquise par le collectionneur Olivier Senn en 1933 et offerte au musée du Luxembourg en 1939.
(Qwant).
- Nu féminin
Collection Senn
Muma - Le Havre
- Nu assis de dos
L'œuvre Nu Assis De Dos d'Albert Marquet a été vendue pour 1 690 € lors d'une vente aux enchères à Paris en juin 2021, dépassant largement l'estimation initiale de 800 €. (Qwant).
- Nu debout de profil
Fontevraud - Abbaye royale
Albert Marquet a peint plusieurs toiles inspirées par des femmes, notamment Marcelle Martinet, qu'il a épousée et avec qui il a voyagé. Ses œuvres représentent parfois des scènes érotiques ou des modèles posant de manière moins conventionnelle que dans les œuvres académiques de l'époque. Il a également peint des scènes de lupanars, comme Les Deux Amies, et réalisé des dessins érotiques. (Qwant).
Ces nus, jamais rassemblés en totalité, révèlent pourtant une posture de Marquet face à la peinture qui place son œuvre, plus qu’il n’y paraît, dans la filiation de Manet. (Centre Pompidou).
La Femmeblonde est un tableau réalisé par AlbertMarquet en 1919. Ce nu est conservé par le Musée national d'Art moderne de Paris 1. (Wikipedia).
La
lutte menée par Marie pour le pouvoir était inégale. Elle s’est retrouvée seule
contre deux hommes, Louis XIII et Richelieu. Son fils ne l’a pas choisie comme
conseil, lui préférant Richelieu. Elle ne pouvait gagner ni le cœur, ni la
raison du roi, étant une femme. Elle a montré ses capacités politiques et
humaines pendant la Régence, mais elle ne pouvait et ne voulait pas reprendre
son rôle de mère, effacée et sans idées, après l’avènement de son fils. Elle avait
fait ses preuves, et a été rejetée par ces deux hommes. Louis XIII ne la voyait
plus ni comme reine, ni comme mère.
Henri
IV :
On
lui dénombre 56 maîtresses répertoriées. Plus les autres femmes séduites non
comptabilisées officiellement. Elles sont les instruments de son plaisir. (p
24).
Parmi
ses victimes abandonnées, Catherine du Luc (1) s’est laissée mourir de
faim, Anne de Cambefort (2) s’est défenestrée, Fleurette (3) s’est
noyée. Il est infidèle aux femmes. (p 25).
Il
souffrait de blennorragie et de douleurs urinaires. (p 29). En 1602, il subit
une rétention urinaire probablement d’origine vénérienne (p 96).
Pour
passer une nuit avec Henriette de Balzac d’Entraigues (4), il n’a pas
hésité à débourser 100 000 écus (p 32).
Henri
IV verse 50 000 écus à La Bourdaisière (5) en échange de ses
faveurs (p 91).
Marie
de Médicis, par son mariage, lui apporte 600 000 écus. (p 33).
En
1601, il dilapide sa fortune pour ses maîtresses (p 91).
Un
an après la naissance d’Henri III, Henri IV a un deuxième enfant d’Henriette
d’Entraigues, un fils, et un second enfant de Marie (p 78). Marie devient
«mélancolique ». Huit ans plus tard, la rivalité entre les deux femmes est
au plus haut point (p 112). Marie se rebelle « Je ne suis plus une petite
fille. Je suis Reine de France » (p 113).
1605
- La marquise de Guercheville (6) a refusé les assauts d’Henri IV (p
47). Elle devient une héroïne.
Jacqueline
de Bueil (7), 16 ans, est séduite par Henri IV qui lui verse 9 000
livres. Elle aura un fils, le petit Moret, élevé à Saint-Germain-en-Laye (p
99). Louis XIII dira du petit Moret : « Ce n’est pas mon
frère », honteux de l’humiliation faite à sa mère (p 107).
Henri
IV aura deux enfants avec Charlotte des Essarts (8) dont
Jeanne-Baptiste, abbesse de Fontevrault p 110).
Henri
IV a été esclave de ses pulsions (NDLR : encore un !) (p 114).
Une
dame de compagnie de Marie de Médicis danse presque nue devant le roi, en 1609.
Marie a été imprévoyante avec Charlotte de Montmorency (9) qui attise la
convoitise du roi (p 116). Mariée au Prince de Condé, Henri IV va devenir fou
quand Condé enlève sa femme Charlotte et la cache en Hollande et en Belgique
espagnoles (p 118).
Henri
IV est tué le lendemain du sacre de Marie de Médicis, le 14 mai 1610 (p 124).
Henri
IV était indifférent à la misère du peuple, malgré la légende de « la
poule au pot » (10) (p 128).
La
reine Margot a été initiée aux jeux de l’amour par son frère, le futur roi
Henri III (11) (p 24).
A
Florence, des automates amusent les convives. Un lion mécanique automate est
montré à la fête de neuf octobre 1600, jour du mariage par procuration entre
Marie de Médicis et d’Henri IV (p 41).
Marie
de Médicis.
Henri
IV l’a humiliée en lui refusant une entrée triomphale dans Paris, à son arrivée
en France. Il ne la voyait qu’en tiroir-caisse (p 148).
L’accouchement
de Louis XIII a été difficile. La sage-femme a mis du vin dans la bouche du
bébé affaibli pour le revigorer. C’était ordinaire (p 75).
Marie
aura six enfants en dix ans : trois fils et trois filles, entre 1601 et
1609 (p 80 et 117).
La Marquise
de Verneuil (= Henriette d’Entraigues) prétend être la souveraine légitime,
à la place de Marie de Médicis (p 94). Rumeurs. Le Prince de Condé
« affirme » que le Dauphin, Louis XIII, est un bâtard (p 138).
Marie
introduit un ballet sur une musique composée par Pierre Guédron (12),
compositeur normand (p 115).
En
1610, avant le départ en guerred’Henri
IV, Marie est sacrée (13). « C’est le plus beau jour de ma vie » (p
120). La reine Margot y assiste (p 121).
Après
l’assassinat d’Henri IV, Marie devient régente en 1610, comme Bethsabée (14),
mère de Salomon et Blanche de Castille (15) (p 124).
Jules
Michelet insinue que « l’Etrangère » est au pouvoir. Marie ne
semblerait pas « étrangère » à l’assassinat de son mari. On ne le
saura jamais (p 132).
"Il fait courir des bruits sur moi.
Il veut ruiner ma réputation.
Je vais contre-attaquer et y couper court."
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Pour
calmer la guerre des religions, Marie achète les Ligueurs pour trente-deux
millions de livres (p 189). Tout comme Henri IV, elle achète la soumission des
chefs de la Ligue (p 144).
Le
duc de Nevers a été son ennemi (p 255).
Régente,
elle est devenue indépendante. Elle refuse de se remarier (p 144).
Elle
a les Grands contre elle. Elle doit se concilier le Duc de Guise. Elle paiera
d’énormes sommes pour les calmer : dix millions dont trois pour Condé qui
est insolent (p 155).
Elle
assumera la Régence pendant sept années. Elle assumera une politique pacifique,
alors que Louis XIII aimera guerroyer (p 293).
Après
l’assassinat de Mancini (16), elle sera enfermée pendant dix jours,
emmurée dans son appartement au Louvre (p 201). Louis XIII a seize ans. Il
ruminait cotre les adultes depuis ses treize ans.
A
Blois, Tabarin (17) est un comédien itinérant (p 205). Marie voudrait
être libre, mais elle dépend financièrement de Louis XIII (p 216).
Après
cet épisode, la confiance ne règne pas entre le fils et la mère. Marie ne
rentre pas à Paris et s’installe à Angers (p 219).
C’est
dur de tuer soit son fils, pour Marie, soit sa mère, pour Louis XIII. Ils se
font la guerre, causant la mort de six cents hommes,et se réconcilient en 1620 (p 225).
La parfaite réconciliation de la reine et de son fils, après la mort du connétable de Luynes, le 15 décembre 1621.
Par Pierre-Paul Rubens.
Marie de Médicis et Louis XIII.
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Après
trois ans d’exil, elle rentre sagement au Louvre. Mais la suspicion règne
toujours entre les deux parties (p 226).
Luynes
meurt. Louis XIII cherche un nouveau conseiller. Personne ne voulant jouer ce
rôle, il demande à Marie son avis consultatif pendant les conseils, en 1622 (p
230).
Richelieu
hait les femmes et les méprise. Il s’oppose à Marie dès 1628 (p 255).
A
partir de 1631, Louis XIII s’appuie sur Richelieu qui ne rêve que de faire
exiler la Reine de France, sans possibilité de retour (p 275). Elle est détenue
prisonnière à Compiègne.
Elle
s’enfuit de Compiègne. Richelieu a tout fait pour la pousser hors de France. Il
reste le seul maître de l’esprit faible de Louis XIII (p 279).
Marie
refuse de reconnaître qu’elle a perdu. Elle entre, à cinquante-huit ans,aux Pays-Bas et y restera onze ans (p 280). Elle
dépendra financièrement de sa famille espagnole.
Elle
conspire avec Gaston, son autre fils, contre Louis XIII (p 288). Il trahira
aussi sa mère.
Elle
avait tout fait pour conserver le royaume pour Louis XIII mais il n’hésitera
pas à la trahir (p 318).Son fils est un ingrat (NDLR : un de plus). Elle a
été trahie par Richelieu à qui elle avait donné sa confiance. Il voulait
qu’elle retourne à Florence. Il l’a laissée mourir dans le dénuement et dans
les dettes (p 317). Elle ne connaîtra
pas son petit-fils, le futur Louis XIV (18).
A sa
mort, Richelieu fera écrire un entrefilet dans son journal (p 316).
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(1)
Catherine de Luc est la fille d'un
médecin d'Agen. Elle devient
maîtresse d'Henri IV, vers 1579, encore roi de Navarre pour une courte durée.
(Les favorites royales).
(2)
Anne de Cambefort est l'une des nombreuses et petites maîtresses
du roi de France, Henri IV.
(Les favorites royales).
(3)
Fleurette de Nérac morte le 25 août 1592 à Nérac est une
paysanne française et l'une des premières maîtresses du futur Henri IV, alors prince de Navarre.
(Wiki^édia).
(4)
Catherine Henriette de Balzac
d'Entragues, communément appelée
Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil, née en 1579 et morte le 9 février
1633. (Wikipédia).
Catherine-Henriette de Balzac
d'Entragues naît en 1579, à Orléans. · Elle rencontre le roi de France, Henri IV en Août 1599. (Les
favorites royales).
Quelques mois après la mort de Gabrielle d'Estrées, le
roi rencontra la belle Henriette de
Balsac d'Entragues qu'il fit marquise de Verneuil en 1600. (Musée Condé).
La passion du roi pour l'orgueilleuse et ardente Henriette d'Entraigues, marquise de
Verneuil, allait empoisonner les dix années de vie commune du couple royal.
(Méditerranée antique).
(5)
Gabrielle d'Estrées (1570 ou 1571 ou 1573-10 avril
1599), Maitresse d'Henri IV de France, qui épousera en 1592 Nicolas d'Amerval.
(Histoire Europe).
(6)
Antoinette de
Pons-Ribérac, comtesse de La Roche-Guyon et marquise de Guercheville fut la
première dame d'honneur de Marie de Médicis. Elle finança les expéditions de
Jean de Poutrincourt en Nouvelle-France (Wikipédia).
Elle rencontra Henri IV
après la bataille d'Ivry. Elle aurait repoussé les avances. (Wikipédia).
Elle rencontre le roi de France, Henri IV après la
bataille d’Ivry, en 1589. Elle l'aurait hébergé dans son château et le roi,
fasciné par ses beaux yeux, lui offrit une promesse de mariage signée de son
sang, mais elle ne voulut jamais l’écouter. Elle lui aurait répondu : « Je ne suis pas d’assez bonne maison pour être votre femme mais de
trop bonne maison pour être votre maîtresse. » Le roi aurait
continué à chercher à la séduire mais la marquise poussait toujours ses
assiduités. (Canal blog).
(7)
Coureur de jupons incorrigible, Henri IV
s'entiche de Jacqueline de Bueil, une jeunette fort avisée. Avant de
céder aux avances du souverain, la demoiselle exige une dot et, pour
la bienséance, un époux légitime. Mariée le 5 octobre
1604, elle sera bientôt titrée comtesse de Moret et donnera le
jour à un fils. Mais elle courra à sa perte en se laissant courtiser
par d'autres gentilshommes. (Chrisagdefree).
(8)
Elle fut une des maîtresses d'Henri
IV dont elle eut deux
filles. Charlotte des Essarts. Biographie. Naissance. 1580 (Wikipédia).
Henri IV de France a une liaison en 1607 avec Charlotte des
Essarts, Comtesse de Romorantin. Leurs enfants sont :
·Jeanne-Baptiste de Bourbon
(1608-1670), Abbesse de Fontevraud,
·Marie-Henriette de Bourbon
(1609-1629), Abbesse de Chelles.
Ces deux filles seront légitimées par le Roi.
Henri IV de France lui verse une pension de 2 à 3 000
mille livres et ordonne que l'on meuble princièrement son logement. (Histoire
Europe).
(9)
Lorsqu'il croise la route de Charlotte, fille du connétable
de Montmorency,
tout juste âgée de 14 ans, le roi en est bouleversé. (Historia).
Charlotte-Marguerite de Montmorency
est née le 11 mai 1594 dans
le milieu de la haute noblesse. (Revue des deux mondes).
Le dernier amour d'Henri IV,
Charlotte de Montmorency, mère
du Grand Condé. (Gallica).
(10)
« La guerre avait rompu le commerce, réduit les villes en villages, les villages en masures, et les terres en friche, et néanmoins les receveurs contraignaient les pauvres paysans de payer les charges pour les fruits qu'ils n'avaient pas cueillis ». Il n'y avait donc plus beaucoup de volailles dans les campagnes à l'issue de ces guerres. Pouvoir mettre une poule dans son pot était le témoin de la fin des guerres civiles et la restauration de la prospérité des campagnes. (Canal académies).
(11)
Vrai
ou faux ?
Très proche de ses frères les rois François II,
Charles IX et Henri III,
Marguerite de France reçoit l'éducation d'une jeune fille de son rang. (Géo).
Ndlr : ils ne se mouillent pas.
Sa réputation posthume est plus désastreuse encore.
Une légende fait de Marguerite de Valois, la « reine Margot »,
comploteuse, folle de son corps offert à d’innombrables amants. (1sept).
- 1572 : Elle a sauvé Navarre du massacre de la Saint-Barthélémy (rumeur de la Cour) - 1575 : Inceste avec Alençon (Le Réveil-Matin des Français) - 1580 : Liaison avec Turenne (rumeur de la Cour). (Elianne Viennot).
- 1607 : Elle «s’est donnée en proie à mille», sans compter «ses jeunes frères». (Elianne Viennot).
(12)
Pierre Guédron est un compositeur, chantre et luthiste
français, né en 1565 au plus tard dans le Dunois et mort à Paris peu avant
juillet 1620. (Wikipédia).
Compositeur, chanteur et professeur
de chant. originaire de
Normandie. Chanteur à la chapelle du Cardinal de Lorraine au Puy d'évreux.
(Musicologie).
Chanteur et compositeur, Pierre Guédron (1575-ca 1620) est considéré comme le
meilleur artisan de l'avènement de la monodie accompagnée en France. (Centre de
musique baroque de Versailles).
(13)
Elle fut sacrée le 13 mai 1610, la veille de l'assassinat d'Henri IV. La mort de cet
époux aimé malgré tout fut le grand chagrin de sa vie. Yves-Marie Bercé nous
précise encor e que de mai 1610 à octobre 1614, la reine Marie de Médicis
dirigea le gouvernement du royaume, exerçant le pouvoir au nom de son fils.
(Canal académies).
(14)
En parallèle, la jeune femme pure du début, ne
s'appartenant pas et soumise à un abus de pouvoir, va endosser un statut
privilégié, prendre conscience de sa charge de reine et habilement, par ses
intrigues et manipulations diverses amener un autre de ses fils au pouvoir,
exerçant elle-même une régence après la mort du roi: vision moderne et
féministe de cet épisode biblique. (Critiques libres).
(15)
Elle est la mère de Saint Louis, à qui elle donne une
éducation très pieuse, et exerce la
régence entre la mort de son mari, Louis VIII, et la
majorité de son fils. (Wikipédia).
(16)
Mort à Paris le 24 avril 1617, il est un favori de la
régente Marie de Médicis et
époux de sa confidente Léonora Dori.
Le 24 avril 1617, Concini, maréchal d'Ancre, est assassiné à l'entrée du Louvre
par des fidèles serviteurs du jeune roi Louis XIII. (L’Histoire par
l’image).
(17)
Tabarin, de son vrai nom Antoine Girard, né en 1584 à
Verdun et mort le 29 novembre 1626 à Paris, était bateleur et comédien du
théâtre de la foire. (Wikipédia).
Célèbre charlatan du début du xviie siècle. Les origines de Tabarin restent obscures ; on
ignore sa nationalité. (Encyclopaedia universalis).
De son vrai nom Jean Salomon, bateleur, comédien de foire qui se produisait sur la place Dauphine, à l'entrée du
Pont Neuf avec une petite troupe. (Babelio).
(18)
Elle ne verra jamais son petit-fils,
le futur Louis XIV né entre deux de ses refuges. Quant au roi, il ne
devait revoir sa mère que pour l'enterrer. (Tombes et sépultures).
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« Une
belle dot est plus sûre qu'une belle femme. Vos amis ne vous la prennent pas. »
Eugène Labiche
Artiste, Dramaturge (1815 - 1888).
L'Humanité
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LaToya Hobbs,
Ark of Safety
2023
Woodcut
Contemporary US printmaker and co-founder
of Black Women of Print.
LaToya Hobbs
Arche de sécurité
2023
Gravure sur bois
Graveuse américaine contemporaine et co-fondatrice de «Femmes noires de l'imprimerie ».
LaToya M. Hobbs est une peintre et graveuse américaine
surtout connue pour ses portraits à grande échelle de femmes noires. Elle est
née et a grandi à Little Rock, Arkansas. Elle a obtenu son baccalauréat de
l'Université de l'Arkansas à Little Rock et sa maîtrise en beaux-arts de
l'Université Purdue. (Wikipedia).
Sculptrice de formation académique, elle est l’élève d’Antoine Bourdelle. Son travail se transforme radicalement après la seconde guerre mondiale.
Le nom de « Griffu » provient de la serre d’aigle qui prolonge son coude. Cette bête est un mélange de tarasque et d’un corps très fin. Les fils de bronze peuvent évoquer les liens entravant la créature lors de sa capture.
Arles
Musée Réattu
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Germaine Richier
Grans, 1902 – Montpellier, 1959
La Pomone
1945
Bronze à patine foncée.
Fontevraud
Abbaye royale
Elle détourne la tradition académique et devient une artiste moderne.
Elle invente des techniques pour résoudre des problèmes de rapport entre le statisme et le dynamique.
La Pomone est une synthèse de déesse préhistorique et de l'Aphrodite pudique.
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Germaine Richier
Grans, 1902 – Montpellier, 1959
La Vierge folle
1946
Bronze à patine foncée. Fonte Susse.
Fontevraud
Abbaye royale
L'informel triomphe dans l'esthétique de l'immédiate après-guerre. Germaine Richier a multiplié les figures fabuleuses, étranges et hybrides, perçues entre crainte et répulsion.
Les personnages fragiles et décharnés ont un lien avec ceux d'Alberto Giacometti.
Richier côtoie Bernard Buffet à la biennale de Venise en 1952.
Leur humanisme est mis à mal par l'effondrement des idéologies et des valeurs de progrès auxquels on a cru au début du XXe siècle. Ils expriment l'inquiétude de leur condition humaine.
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Décès de Koyo Kouoh, la commissaire de la Biennale d’art contemporain de Venise 2026.
La Suisso-Camerounaise Koyo Kouoh, 58 ans, devait être la commissaire de la Biennale d’art contemporain de Venise 2026, la première femme africaine nommée à ce poste. Son décès a été annoncé samedi par la Biennale. A Bruxelles, elle était aussi co-commissaire de l’exposition "When We See Us – Un siècle de peinture figurative panafricaine" en cours à Bozar.
Germaine Richier, née le 16 septembre 1902 à Grans, et
morte le 31 juillet 1959 à Montpellier, est une sculptrice française. Ses
intimes la surnommaient L'Ouragane du nom d'une de ses sculptures réalisée en
1949
Germaine Richier naît en 1902 à Grans (Bouches-du-Rhône) dans
une famille de viticulteurs et de minotiers, et grandit près de Montpellier.
Née en 1902, elle s'installe avec sa famille à
Castelnau-le-Lez en 1904, où elle passe une enfance heureuse.
Formée à la tradition d'Auguste Rodin et d'Antoine
Bourdelle, Germaine Richier s'affirme comme profondément originale et radicale.
En 1956, le musée national d'Art moderne de Paris lui
a consacré une grande rétrospective.
Germaine Richier (1902-1959) est une sculptrice hors norme,
oubliée et pourtant importante. Elle est morte tôt, à 57 ans.
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Christian Lapie
Château des Pères
Ille-et-Vilaine.
Christian Lapie is a French Postwar & Contemporary artist who was born in 1955
Christian Lapie est un artiste Français d'après-guerre
et contemporain né en 1955.
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ChristianLapie studied first in Reims (1972- 1977) then in Paris (1977-1979). Having started out as
a painter, working in chalk, oxides and ash on rough sheets of canvas mounted
on rudimentary frames, he later turned to materials such as sheet metal, cement
and charred wood.
Christian Lapie étudie d'abord à Reims (1972-1977) puis à
Paris (1977-1979). Après avoir commencé comme peintre, travaillant à la craie,
aux oxydes et aux cendres sur des feuilles de toile brutes montées sur des
cadres rudimentaires, il s'est ensuite tourné vers des matériaux tels que la
tôle, le ciment et le bois carbonisé.
Librairie
Générale Française, 1999 pour cette édition.
Anonyme
en 1678.
Introduction
de Philippe Sellier.
C’est
un roman d’analyse qui présente une nouvelle forme littéraire. Il fallait une
grande maturité pour imaginer, en tant que jeune femme, tous les aléas futurs
de l’amour qui l’amèneront à y renoncer. Son destin de femme malheureuse en
amour lui pèsera considérablement puisque le désespoir ne lui portera pas chance.
Elle vivra une vie courte et calme après
la tempête. Renoncer à son amour lui aura demandé beaucoup d’énergie. Elle a
aussi souffert de la jalousie qui est la pire des maladies (p 230). Les
procédés utilisés par monsieur de Nemours la décevront énormément : écoute
de conversation en étant caché dans les buissons, calomnie de son mari, et mort
de celui-ci, son protecteur. Monsieur de Nemours nous est présenté comme quelqu’un
d’égoïste : il ne parle que de « son » bonheur quand elle se
refuse à lui (p 232). Au début du roman, ses amours volages nous sont décrites
au sein de la Cour de France.
Tous
les acteurs de ce roman mentent à eux-mêmes et aux autres. Il faut trouver des
excuses valables pour se retirer, s’isoler, se cacher, cacher ses émotions ou
son émoi, éviter telle ou telle personne, se soustraire à une obligation. Les
logis lointains servent d’abri momentané. La maladie sert d’excuse. La vue est
considérée comme un organe froid, le langage comme un organe de distanciation (p 31). Des rencontres sont
élaborées dans les cachotteries. (p 222) Tout le monde cherche à savoir si les
prétextes d’éloignement sont sincères ou pas. Iels s’occupent à rechercher la « vérité ».
Les bruits de Cour occupent tout l’espace sonore. Tout est calculé :
peut-on voir une personne sans amener à faire croire que l’on est en « commerce »
avec lui ou elle ? Des enquêtes sont menées pour connaître l’autrice d’une
lettre non signée, tombée par inadvertance d’une poche de veste, et lue par de
nombreuses personnes.
Quelle
imagination !
Iels
doivent user de persuasion et d’accent de vérité et de sincérité pour
convaincre un jaloux.
Quelle
énergie !
Une
difficulté du roman est l’usage de plusieurs noms de famille pour la même
personne. On y rencontre, entre autres, Marie Stuart (= reine Dauphine*), le Duc
de Guise, Catherine de Médicis (= reine), Henri II, Diane de Poitiers (=
duchesse de Valentinois), Anne Boleyn,
le Duc de Nemours (= Jacques de Savoie).
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Bartholomeus van der Helst
1613 - 1670
Marie Stuart, princesse d'Orange et veuve de Guillaume II. Elle est l'arrière petite-fille de Marie Stuart, reine d'Ecosse.
1652
Huile sur toile.
Amsterdam
Rijksmuseum
Le blanc est la couleur du deuil pour les personnes de rang royal. Dès ses 19 ans, Marie était veuve. Son mari était décédé de la variole. Elle tient une orange dan sa main.
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Marie de Lorraine
Reine d'Ecosse
Duchesse de Longueville
Décédée en 1560
Eu
Château Musée Louis-Philippe
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Marie de Guise, née le 22 novembre 1515 à Bar-le-Duc et morte le 11 juin 1560, fut duchesse consort de Longueville puis reine consort et régente d'Écosse.
Mariée à Louis II d'Orléans, duc de Longueville, puis à Jacques V,
roi d'Écosse.
Sœur d'Henri de Guise et du cardinal de Lorraine, veuve de Louis II
d'Orléans, duc de Longueville, Marie de Guise épouse en 1538 Jacques V d'Écosse .
Elle est la mère de Marie Stuart, reine d'Ecosse, et a servi comme
régente de l'Ecosse au nom de sa fille de 1554 à 1560.
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Marie Stuart
Décédée en 1587
Eu
Château Musée Louis-Philippe
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Marie Stuart
Dol-de-Bretagne
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Marie Stuart - François II
Sceau
Dol-de-Bretagne
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Le
roman est dans la lignée de Marie de France* et de mademoiselle de Gournay. Mais
ces voix féminines étaient rares et exceptionnelles. Marguerite de Navarre s’était
distinguée avec « L’Heptaméron » à partir de 1559.
Marguerite de Navarre
Ecole française
16e
François Rabelais
Maison natale "La Devinière"
Elle était la soeur de François 1er. Pendant le désastre de Pavie, elle détient un rôle politique important (1525). Elle est protectrice des arts et des lettres et est ouverte aux idées nouvelles. Elle correspond avec des humanistes: Lefèvre d'Etaples, Clément Marot*, Etienne Dolet. Rabelais lui dédicace le "Tiers Livre" (1546).
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Tenue de noble française, germanique et anglaise.
1525
16e siècle
Abbaye de Graville
Le Havre
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*
Clément Marot.
Poète huguenot.
L'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir nous vient d'Italie.
Corneille, Racine, Vaugelas l'acceptent.
Voltaire, non.
L'Humanité. 10 21
NDLR: Peut-on envisager de l'enlever pour simplifier ?
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Le mythe de
Tristan et Iseut est source d’inspiration et madame de La Fayette s’appuie sur
l’opposition entre l’harmonie et le compagnonnage des époux dans le cadre du
mariage fondé sur une parole donnée et l’ouragan d’une passion amoureuse pour
quelqu’un d’autre qui pousse à l’adultère et à l’illusion. (p 11)
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Ce
sont les écrits de mademoiselle de Scudéry qui marqueront de son
empreinte ce roman.
Vers
1640 – 1660, surgit une génération de jeunes femmes brillantes qui deviendront
des animatrices de salon. Parmi elles, mademoiselle de Scudéry animait des
conversations et écrivait des romans. Madame de La Fayette partagera les mêmes
idéaux qu’elle (p 18).
« Si
j’inventais une histoire, il me semble que je ferais les choses bien plus
parfaites qu’elles ne sont. En effet, toutes les femmes seraient admirablement
belles ; tous les hommes seraient aussi vaillants qu’Hector. »
Mademoiselle
de Scudéry.
Madeleine de Scudéry
"Madgelaine de Scuderi surnommée La Sapho, de son siècle, elle fut de l'Académie de Ricourati de Padoue et mourut à Paris le 2 juin 1701.
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Dans
« Clélie », mademoiselle de Scudéry avait décrit l’avènement de la
République romaine (p 12). En 1654, mademoiselle
de Scudéry publie « La carte de Tendre ». C’est une représentation
cartographique de la pratique amoureuse, publiée dans le roman de « Clélie ».
Les sentiments
constituent une géographie.
Le
point de départ est une « Nouvelle amitié ». De là vont découler
trois chemins possibles qui iront vers « Tendre-sur-Inclination »,
ou bien vers « Tendre-sur-Estime » ou encore vers « Tendre-sur-Reconnaissance ».
Le
Respect conduit à « Tendre-sur-Estime ». La cour qu’un homme fait à une femme doit être élégante, galante et
raffinée. (p 111)
La « Soumission »
et les « Petits soins » sont deux étapes vers « Tendre-sur-Reconnaissance ».
(p 143)
Si l’on
dépasse la simple tendresse, on tombe dans la « Mer dangereuse » et l’on
échoue sur des « Terres inconnues ». Pour les Précieuses, la passion amoureuse est
synonyme de souffrance et folie. (p 66 – 67)
Le
village « d’Indiscrétion » emmène droit vers la « Mer d’Inimitié ».
Garder un secret est une qualité dans les relations amoureuses. Parler est une
faute impardonnable. (p 137) La médiocrité et un fond de vulgarité apparaissent
ainsi sous le brillant de monsieur de Nemours qui n’hésite pas à calomnier son
concurrent, le Prince de Clèves, pour conquérir sa femme. (p 184).
La « Légèreté »
achemine vers le « Lac d’Indifférence ». (p 157)
Dans
« Clélie », Plotine dit :
« J’aime
la joie, le repos et la gloire, et je les veux conserver toute ma vie… Je ne
veux aimer que la gloire, mes amis et moi… Je m’aime trop pour vous aimer. »
(p 157)
En
1667, mademoiselle de Scudéry écrit dans « Mathilde » :
Elle
rêve de « se tirer du commun des femmes, qui sont d’ordinaire plus
considérées pour les enfants qu’elles donnent dans leurs familles que pour leur
propre mérite. »
Mademoiselle
de Scudéry s’offusque aussi des « mauvais galants ». et de la montée de la « galanterie noire » prônée par les
hommes contre la « galanterie blanche » qui vantait les femmes accomplies, raffinées
et distinguées. (p 19). Les Précieuses n’aiment pas la gauloiserie qui ne s’embarrasse
pas de longs préliminaires. (p 111)
Mademoiselle de Scudéry se pose deux questions qui
traversent ses romans :
-existe-t-il
un amour pur, dénué d’ambition et d’intérêt ?
-la constance en amour est-elle un leurre ?
Mademoiselle de Scudéry a créé des nouveaux mots en
utilisant les adjectifs à préfixe « in -» ou les adverbes à suffixe «-ment » :
par exemple : incomparable, attachement. Le terme « rêverie »
prend une place positive et non plus uniquement "le délire d’un.e malade". (p 31).
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Marie de France (1154 - 1189) est une poétesse de la «
Renaissance du XII siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire
en langue vulgaire.
Marie de France est une poétesse de la « Renaissance
du XIIᵉ siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire en langue
vulgaire. Elle appartient à la seconde génération des auteurs qui ont inventé
l'amour courtois.
Elle écrivit l'adaptation en langue d’oil des légendes
bretonnes ou matière de Bretagne.
Elle écrit elle-même dans l'épilogue de ses Fables : «
Marie ai num, si sui de France » (J'ai pour nom Marie et je suis de France).
Vivant en Angleterre, liée à la cour d'Henri II
Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine – ses Lais sont dédiés à un roi, sans
doute Henri II –, elle fut peut-être abbesse du monastère de Reading *ou de
Barking.
Les Lais (1160-1175) se composent de douze courts
récits en octosyllabes à rimes plates, de dimensions variables (118 vers pour
le Lai du Chèvrefeuille et 1184 vers pour Eliaduc). Ils sont aux romans bretons
ce que seront plus tard les nouvelles par rapport aux romans.
L'amour, le plus souvent en marge de la société (neuf
des douze lais racontent des amours adultères), est le sujet principal du recueil.
Le Lai du chèvrefeuille, se rapporte ainsi à
l'histoire de Tristan et Iseut.
La structure et les formules d'introduction et de
conclusion caractérisent un genre particulier de récit bref, dérivant, par
l'intermédiaire de conteurs bretons, de traditions celtiques et de sources
folkloriques diverses. Mais Marie s'est inspirée aussi d'Ovide, de l'Eneas, du Brut de Wace et de Tristan.
Outre les Lais, Marie de France est l'auteur de
l'Ysopet, première adaptation en français des fables d'Ésope, composé entre
1167 et 1189. Les fables proviendraient du Romulus Nilantinus, de l'Antiquité et du fonds populaire et
folklorique. Par le biais des animaux, elles montrent l'homme concerné par les
aléas de la vie féodale et sont le support d'une morale exprimée avec force.
Enfin, Marie traduisit en 2 300 octosyllabes le traité
latin d'Henri de Saltrey, l'Espurgatoire Saint Patrice (apr. 1189).
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Amour
– Page 12 :
Il
raconte dans ce livre son « parcours du Tendre ».
C’est
un hommage à Mademoiselle de Scudéry.
Sim.
Elles sont chouettes mes femmes.
Editions Flammarion – 1986.
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Quelques abbesses de l'abbaye royale de Fontevraud:
De 1491 à 1534.
Renée de Bourbon
Abbesse et Grande Prieure
L'agonie au jardin
Fontevraud
Abbaye royale
Renée de Bourbon-Vendôme est né(e) mai 1468, fille de Jean de Bourbon-Vendôme et Isabelle de Beauvau.
Renée de Bourbon-Vendôme meurt à l'abbaye de Fontevraud le 8 novembre 1534.
Elle est d'une grande intelligence et d'une grande volonté.
27e abbesse.
Elle est connue également sous les appellations porte du tour ou porte d’en bas.
Abbesse de la Trinité de Caen.
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De 1534 à 1575.
Louise de Bourbon
Abbesse
Fontevraud
Abbaye royale
Louise de Bourbon
21 septembre 1575
28e abbesse de 1534 à 1575.
Elle donna son "Livre d’heures » à sa nièce Marie Stuart.
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Autour des années 1547.
Madeleine de Bourbon-Vendôme
Religieuse puis Abbesse de Poitiers
Dans "La Flagellation"
Fontevraud
Abbaye royale
Madeleine de Bourbon-Vendôme*.
Née le 3 février 1521 - château de La Fère, La Fère, Aisne, France
Décédée le 22 février 1569 - monastère de Prouilhe, Fanjeaux, Aude, France, à l'âge de 48 ans
Religieuse de Fontevraud à l’origine, et plus tard Abbesse de l’Abbaye Sainte Croix de Poitiers.
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NDLR: je ne sais pas si c'est la même famille, mais le lien me plaît.
Raphaël Meyssan
"Chute de la colonne Vendôme"
Fête de l'Humanité 2021
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De 1637 à 1670
Jeanne Baptiste de Bourbon
Abbesse
Fontevraud
Abbaye royale
Jeanne-Baptiste de Bourbon. Jeanne–Baptiste de Bourbon, née le 11 janvier 1608 et morte le 16 janvier 1670, fut la trente-et-unième abbesse de Fontevraud. Fille du roi Henri IV, elle est une sœur du roi Louis XIII et une tante du roi Louis XIV.
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De 1670 à 1704.
Marie Magdelaine Gabrielle de Rochechouart.
Fontevraud
Abbaye royale
Marie-Madeleine de Rochechouart
1645 - 1704
Marie-Madeleine
Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart, née en 1645 et décédée le 15
août 1704, abbesse de l'abbaye de Fontevraud, Maison-mère de l’Ordre de
Fontevraud fut une personnalité influente de la communauté intellectuelle du
XVIIᵉ siècle.
32e abbesses de l’ordre.
Dite la Reine des Abbesses.
Gabrielle de Rochechouart de Mortemart avait fui les grandeurs. Le
16 août 1670, Louis XIV la nomme à la tête de l'abbaye.
Elle est la soeur de Madame de Montespan.
L'abbesse Marie-Madeleine-Gabrielle de Rochechouart de Mortemart meurt en 1704 et sa soeur, Madame de Montespan, en 1707.
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Françoise-Marie de Bourbon
1677 - 1749
Fontevraud
Abbaye royale
Françoise-Marie de Bourbon
1677 - 1749
Françoise-Marie de Bourbon, dite « la Seconde Mademoiselle de Blois », née le 4 mai 1677, au château de Maintenon, morte le 1ᵉʳ février 1749, à Saint-Cloud, fille légitimée que Louis XIV eut secrètement avec marquise de Montespan, elle fut duchesse de Chartres et duchesse d’Orléans par son mariage avec Philippe d’Orléans, futur régent.
Françoise Marie de Bourbon, légitimée de France est la plus jeune fille illégitime de Louis XIV et de sa maîtresse en titre, Françoise-Athénaïs de Rochechouart, marquise de Montespan.
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De 1704 à 1742
Louise-Françoise de Rochechouart
L'agonie au jardin
Abbesse
Fontevraud
Abbaye royale
Louise-Françoise de Rochechouart.
1664 – 1742
33e abbesse de Fontevraud.
Fille du duc du Maine et de Louise-Bénédicte de Bourbon, elle était une petite-fille de Louis XIV et de sa maîtresse Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart,
Louise-Françoise, née en 1664, est décédée le 16 février 1742 à Fontevrault à l’âge de 78 ans.
L’abbé de Rochechouart, vicaire général de l’archevêché de Rouen, est nommé à l’évêché de Laon. (1er Juillet)
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Marie Gabrielle Eléonore de Bourbon
Fille aînée de Louis 1er de Bourbon
La Cène
Fontevraud
Abbaye royale
Marie Anne Gabrielle Éléonore de Bourbon-Condé (1690-1760) était une princesse du sang et abbesse de Saint-Antoine-des-Champs.
Elle est une petite-fille de Louis XIV par sa mère.
Elle est décédée à l’âge de 69 ans.
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De 1765 à 1792
Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin
Fontevraud
Abbaye royale
Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin
1725 - 1797
Les Pardaillan de Gondrin sont une importante famille de l'Ancien Régime, originaire de Gascogne.
36e abbesse.
Elle s’enfuit de l’abbaye déguisée en paysanne, en 1792.Elle gagne Angers et se réfugie à Paris.
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« Le secret d’une vie bien
remplie est de vivre et de frayer avec les autres comme si demain ils
risquaient de ne plus être là comme si vous risquiez de ne pas être là. Cela
élimine le vice des tergiversations, le péché de remettre à plus tard, les
communions manquées »
Anaïs Nin
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❝Vous
ne pouvez pas sauver les gens, vous ne pouvez que les aimer.❞
Anaïs Nin
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Portrait de femmes de notre "Matrimoine" par
Jacqueline Hennegrave.
(…) Nous présentons Madame de La
Fayette (1634-1693) Femme de Lettres du XVIIème siècle, autrice du chef
d'oeuvre "La princesse de Clèves" paru en 1678.
Marie Stuart, princesse d'Orange et femme de Guillaume II
Amsterdam
Rijskmuseum
Le blanc est la couleur royale de deuil. Marie est femme de roi à l’âge de 19 ans. Son mari, William II, mourut en 1650. Deux ans plus tard, elle se fait peindre en tant que princesse d’Orange, en tenant une dans sa main. Derrière, à gauche, on voit une porte de La Hague.
Louis Gabriel Eugène Isabey
1803 - 1886
L'arrivée de Marie Stuart
Lille
Musée des Beaux Arts
NDLR : je l’ai choisie car elle ne devait pas être seule.
Peintre de « style troubadour », il est le fils du miniaturiste et portraitiste Jean-Baptiste Isabey.
Elevée à la cour des Ducs de Guise, Marie Stuart épouse à quinze ans François II, futur roi de France.
Veuve, elle regagne l’Ecosse, pour succéder à son père, le roi Jacques V.
Marie Stuart
Blois
Marie Stuart
1587
Eu
Château Musée Louis-Philippe
Marie Stuart
Marie 1ere d'Ecosse
Stéphane Foenkinos
« Adieu France, adieu mes beaux jours ».
Marie Stuart
Marie 1ere d'Ecosse
Stéphane Foenkinos
« J’ai le corps d’une pauvre et faible femme, mais j’ai le cœur et les tripes d’un roi ».
Francesco Hayez
1791 - 1882
Marie Stuart protestant de son innocence à la lecture de sa condamnation à mort
1832
Huile sur toile
Paris
Musée du Louvre
La reine d’Ecosse fut décapitée en 1587, accusée de complot contre sa rivale politique, la reine Elisabeth 1ère d’Angleterre.
L’épisode est peint comme une scène de théâtre. Friedrich von Schiller a créé un drame en 1800.
Marie Stuart, reine de France et reine d’Ecosse, en costume de deuil
Vers 1560
Atelier de François Clouet
Huile sur bois.
Paris
Musée Carnavalet
François Clouet était un peintre favori de la maison des Valois.
Le blanc est la couleur royale de deuil. Elle porte le deuil des Reines de France.
Elevée en France, Marie devint reine d’Ecosse quand elle avait six jours.
Elle épouse François II en 1558.
La mort d’Henri II en 1560 précipite son retour en Ecosse.
Accusée de complot, elle est assassinée à Fotheringhay, en Angleterre, sur ordre de sa cousine Elisabeth 1ère, en 1587.
Marie Stuart
Dol-de-Bretagne
Marie Stuart
François II
Sceau
1559
Archives nationales
« François et Marie, par la grâce de Dieu, rois de France, d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande ».
Dol-de-Bretagne
NDLR : rien que ça !
Marie Stuart
Dol-de-Bretagne
Marie Stuart
Paris
Jardin du Luxembourg
Marie Stuart
En Grande-Bretagne.
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Palestine
Stefan
Zweig
« Parce
qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à
toute parole d’humanité. »
Génocide
au nom de la foi.
Contre-attaque
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Toujours, les hommes qui
prétendent combattre pour Dieu sont les plus insociables de la terre ; parce
qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à
toute parole d’humanité.
A propos de John Knox, Chapitre
Retour en Écosse
Marie
Stuart.
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Une femme soutient son mari volage.
"Sa femme était là quand je lui ai reproché de vouloir coucher avec moi. Elle n'a rien dit. Elle le soutient."
Personne ne sait ce qu'ils se sont dit à la maison.