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jeudi 20 novembre 2025

Les Maoris de Nouvelle-Zélande désignent une reine.

 

Les Maoris de Nouvelle-Zélande désignent une reine.

(…) Deuxième reine.

Le roi Charles III, monarque britannique, est le chef d’Etat de la Nouvelle-Zélande, tandis que le monarque maori joue un rôle essentiellement cérémoniel, sans statut juridique. Mais il revêt une importance culturelle et parfois politique considérable, en tant que puissant symbole de l’identité et de la parenté maories.

 09 24

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lundi 10 février 2025

Marie de Médicis - Philippe Delorme

 

Marie de Médicis

Philippe Delorme

Editions Pygmalon – Gérard Watelet

1998

 

La lutte menée par Marie pour le pouvoir était inégale. Elle s’est retrouvée seule contre deux hommes, Louis XIII et Richelieu. Son fils ne l’a pas choisie comme conseil, lui préférant Richelieu. Elle ne pouvait gagner ni le cœur, ni la raison du roi, étant une femme. Elle a montré ses capacités politiques et humaines pendant la Régence, mais elle ne pouvait et ne voulait pas reprendre son rôle de mère, effacée et sans idées, après l’avènement de son fils. Elle avait fait ses preuves, et a été rejetée par ces deux hommes. Louis XIII ne la voyait plus ni comme reine, ni comme mère.

 

Henri IV :

On lui dénombre 56 maîtresses répertoriées. Plus les autres femmes séduites non comptabilisées officiellement. Elles sont les instruments de son plaisir. (p 24).

Parmi ses victimes abandonnées, Catherine du Luc (1) s’est laissée mourir de faim, Anne de Cambefort (2) s’est défenestrée, Fleurette (3) s’est noyée. Il est infidèle aux femmes. (p 25).

Il souffrait de blennorragie et de douleurs urinaires. (p 29). En 1602, il subit une rétention urinaire probablement d’origine vénérienne (p 96).

Pour passer une nuit avec Henriette de Balzac d’Entraigues (4), il n’a pas hésité à débourser 100 000 écus (p 32).

Henri IV verse 50 000 écus à La Bourdaisière (5) en échange de ses faveurs (p 91).

Marie de Médicis, par son mariage, lui apporte 600 000 écus. (p 33).

En 1601, il dilapide sa fortune pour ses maîtresses (p 91).

Un an après la naissance d’Henri III, Henri IV a un deuxième enfant d’Henriette d’Entraigues, un fils, et un second enfant de Marie (p 78). Marie devient «mélancolique ». Huit ans plus tard, la rivalité entre les deux femmes est au plus haut point (p 112). Marie se rebelle « Je ne suis plus une petite fille. Je suis Reine de France » (p 113).

1605 - La marquise de Guercheville (6) a refusé les assauts d’Henri IV (p 47). Elle devient une héroïne.

Jacqueline de Bueil (7), 16 ans, est séduite par Henri IV qui lui verse 9 000 livres. Elle aura un fils, le petit Moret, élevé à Saint-Germain-en-Laye (p 99). Louis XIII dira du petit Moret : « Ce n’est pas mon frère », honteux de l’humiliation faite à sa mère (p 107).

Henri IV aura deux enfants avec Charlotte des Essarts (8) dont Jeanne-Baptiste, abbesse de Fontevrault p 110).

Henri IV a été esclave de ses pulsions (NDLR : encore un !) (p 114).

Une dame de compagnie de Marie de Médicis danse presque nue devant le roi, en 1609. Marie a été imprévoyante avec Charlotte de Montmorency (9) qui attise la convoitise du roi (p 116). Mariée au Prince de Condé, Henri IV va devenir fou quand Condé enlève sa femme Charlotte et la cache en Hollande et en Belgique espagnoles (p 118).

Henri IV est tué le lendemain du sacre de Marie de Médicis, le 14 mai 1610 (p 124).

Henri IV était indifférent à la misère du peuple, malgré la légende de « la poule au pot » (10) (p 128).

 

 

La reine Margot a été initiée aux jeux de l’amour par son frère, le futur roi Henri III  (11) (p 24).

 

A Florence, des automates amusent les convives. Un lion mécanique automate est montré à la fête de neuf octobre 1600, jour du mariage par procuration entre Marie de Médicis et d’Henri IV (p 41).

 

 

Marie de Médicis.

Henri IV l’a humiliée en lui refusant une entrée triomphale dans Paris, à son arrivée en France. Il ne la voyait qu’en tiroir-caisse (p 148).

L’accouchement de Louis XIII a été difficile. La sage-femme a mis du vin dans la bouche du bébé affaibli pour le revigorer. C’était ordinaire (p 75).

Marie aura six enfants en dix ans : trois fils et trois filles, entre 1601 et 1609 (p 80 et 117).

La Marquise de Verneuil (= Henriette d’Entraigues) prétend être la souveraine légitime, à la place de Marie de Médicis (p 94). Rumeurs. Le Prince de Condé « affirme » que le Dauphin, Louis XIII, est un bâtard (p 138).

Marie introduit un ballet sur une musique composée par Pierre Guédron (12), compositeur normand (p 115).

En 1610, avant le départ en guerre  d’Henri IV, Marie est sacrée (13). « C’est le plus beau jour de ma vie » (p 120). La reine Margot y assiste (p 121).

Après l’assassinat d’Henri IV, Marie devient régente en 1610, comme Bethsabée (14), mère de Salomon et Blanche de Castille (15) (p 124).

Jules Michelet insinue que « l’Etrangère » est au pouvoir. Marie ne semblerait pas « étrangère » à l’assassinat de son mari. On ne le saura jamais (p 132).


"Il fait courir des bruits sur moi.

Il veut ruiner ma réputation.

Je vais contre-attaquer et y couper court."

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Pour calmer la guerre des religions, Marie achète les Ligueurs pour trente-deux millions de livres (p 189). Tout comme Henri IV, elle achète la soumission des chefs de la Ligue (p 144).

Le duc de Nevers a été son ennemi (p 255).

Régente, elle est devenue indépendante. Elle refuse de se remarier (p 144).  

Elle a les Grands contre elle. Elle doit se concilier le Duc de Guise. Elle paiera d’énormes sommes pour les calmer : dix millions dont trois pour Condé qui est insolent (p 155).

Elle assumera la Régence pendant sept années. Elle assumera une politique pacifique, alors que Louis XIII aimera guerroyer (p 293).

Après l’assassinat de Mancini (16), elle sera enfermée pendant dix jours, emmurée dans son appartement au Louvre (p 201). Louis XIII a seize ans. Il ruminait cotre les adultes depuis ses treize ans.

A Blois, Tabarin (17) est un comédien itinérant (p 205). Marie voudrait être libre, mais elle dépend financièrement de Louis XIII (p 216).

Après cet épisode, la confiance ne règne pas entre le fils et la mère. Marie ne rentre pas à Paris et s’installe à Angers (p 219).

C’est dur de tuer soit son fils, pour Marie, soit sa mère, pour Louis XIII. Ils se font la guerre, causant la mort de six cents hommes,  et se réconcilient en 1620 (p 225).



La parfaite réconciliation de la reine et de son fils, après la mort du connétable de Luynes, le 15 décembre 1621.

Par Pierre-Paul Rubens.

Marie de Médicis et Louis XIII.

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Après trois ans d’exil, elle rentre sagement au Louvre. Mais la suspicion règne toujours entre les deux parties (p 226).

Luynes meurt. Louis XIII cherche un nouveau conseiller. Personne ne voulant jouer ce rôle, il demande à Marie son avis consultatif pendant les conseils, en 1622 (p 230).

Richelieu hait les femmes et les méprise. Il s’oppose à Marie dès 1628 (p 255).

A partir de 1631, Louis XIII s’appuie sur Richelieu qui ne rêve que de faire exiler la Reine de France, sans possibilité de retour (p 275). Elle est détenue prisonnière à Compiègne.

Elle s’enfuit de Compiègne. Richelieu a tout fait pour la pousser hors de France. Il reste le seul maître de l’esprit faible de Louis XIII (p 279).

Marie refuse de reconnaître qu’elle a perdu. Elle entre, à cinquante-huit ans,  aux Pays-Bas et y restera onze ans (p 280). Elle dépendra financièrement de sa famille espagnole.

Elle conspire avec Gaston, son autre fils, contre Louis XIII (p 288). Il trahira aussi sa mère.

Elle avait tout fait pour conserver le royaume pour Louis XIII mais il n’hésitera pas à la trahir (p 318).Son fils est un ingrat (NDLR : un de plus). Elle a été trahie par Richelieu à qui elle avait donné sa confiance. Il voulait qu’elle retourne à Florence. Il l’a laissée mourir dans le dénuement et dans les dettes (p 317).  Elle ne connaîtra pas son petit-fils, le futur Louis XIV (18).

 

A sa mort, Richelieu fera écrire un entrefilet dans son journal (p 316).

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(1)

Catherine de Luc est la fille d'un médecin d'Agen. Elle devient maîtresse d'Henri IV, vers 1579, encore roi de Navarre pour une courte durée. (Les favorites royales).

(2)

Anne de Cambefort est l'une des nombreuses et petites maîtresses du roi de France, Henri IV. (Les favorites royales).

(3)

Fleurette de Nérac morte le 25 août 1592 à Nérac est une paysanne française et l'une des premières maîtresses du futur Henri IV, alors prince de Navarre. (Wiki^édia).

(4)

Catherine Henriette de Balzac d'Entragues, communément appelée Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil, née en 1579 et morte le 9 février 1633. (Wikipédia).

Catherine-Henriette de Balzac d'Entragues naît en 1579, à Orléans. · Elle rencontre le roi de France, Henri IV en Août 1599. (Les favorites royales).

Quelques mois après la mort de Gabrielle d'Estrées, le roi rencontra la belle Henriette de Balsac d'Entragues qu'il fit marquise de Verneuil en 1600. (Musée Condé).

La passion du roi pour l'orgueilleuse et ardente Henriette d'Entraigues, marquise de Verneuil, allait empoisonner les dix années de vie commune du couple royal. (Méditerranée antique).

 

(5)

Gabrielle d'Estrées (1570 ou 1571 ou 1573-10 avril 1599), Maitresse d'Henri IV de France, qui épousera en 1592 Nicolas d'Amerval. (Histoire Europe).

(6)

Antoinette de Pons-Ribérac, comtesse de La Roche-Guyon et marquise de Guercheville fut la première dame d'honneur de Marie de Médicis. Elle finança les expéditions de Jean de Poutrincourt en Nouvelle-France (Wikipédia).

Elle rencontra Henri IV après la bataille d'Ivry. Elle aurait repoussé les  avances. (Wikipédia).

Elle rencontre le roi de France, Henri IV après la bataille d’Ivry, en 1589. Elle l'aurait hébergé dans son château et le roi, fasciné par ses beaux yeux, lui offrit une promesse de mariage signée de son sang, mais elle ne voulut jamais l’écouter. Elle lui aurait répondu : « Je ne suis pas d’assez bonne maison pour être votre femme mais de trop bonne maison pour être votre maîtresse. » Le roi aurait continué à chercher à la séduire mais la marquise poussait toujours ses assiduités. (Canal blog).

(7)

Coureur de jupons incorrigible, Henri IV

s'entiche de Jacqueline de Bueil, une jeunette fort avisée. Avant de

céder aux avances du souverain, la demoiselle exige une dot et, pour

la bienséance, un époux légitime. Mariée le 5 octobre

1604, elle sera bientôt titrée comtesse de Moret et donnera le

jour à un fils. Mais elle courra à sa perte en se laissant courtiser

par d'autres gentilshommes. (Chrisagdefree).

(8)

Elle fut une des maîtresses d'Henri IV dont elle eut deux filles. Charlotte des Essarts. Biographie. Naissance. 1580  (Wikipédia).

Henri IV de France a une liaison en 1607 avec Charlotte des Essarts, Comtesse de Romorantin. Leurs enfants sont :

·                                 Jeanne-Baptiste de Bourbon (1608-1670), Abbesse de Fontevraud,

·                                 Marie-Henriette de Bourbon (1609-1629), Abbesse de Chelles.

Ces deux filles seront légitimées par le Roi.

Henri IV de France lui verse une pension de 2 à 3 000 mille livres et ordonne que l'on meuble princièrement son logement. (Histoire Europe).

(9)

 Lorsqu'il croise la route de Charlotte, fille du connétable de Montmorency, tout juste âgée de 14 ans, le roi en est bouleversé. (Historia).

Charlotte-Marguerite de Montmorency est née le 11 mai 1594 dans le milieu de la haute noblesse. (Revue des deux mondes).

Le dernier amour d'Henri IV, Charlotte de Montmorency, mère du Grand Condé. (Gallica).

 (10)

« La guerre avait rompu le commerce, réduit les villes en villages, les villages en masures, et les terres en friche, et néanmoins les receveurs contraignaient les pauvres paysans de payer les charges pour les fruits qu'ils n'avaient pas cueillis ».
Il n'y avait donc plus beaucoup de volailles dans les campagnes à l'issue de ces guerres. Pouvoir mettre une poule dans son pot était le témoin de la fin des guerres civiles et la restauration de la prospérité des campagnes. (Canal académies).

(11)

Vrai ou faux ?

Très proche de ses frères les rois François II, Charles IX et Henri III, Marguerite de France reçoit l'éducation d'une jeune fille de son rang. (Géo). Ndlr : ils ne se mouillent pas.

Sa réputation posthume est plus désastreuse encore. Une légende fait de Marguerite de Valois, la « reine Margot », comploteuse, folle de son corps offert à d’innombrables amants. (1sept).

- 1572 : Elle a sauvé Navarre du massacre de la Saint-Barthélémy (rumeur de la Cour)
1575 : Inceste avec Alençon (Le Réveil-Matin des Français)
1580 : Liaison avec Turenne (rumeur de la Cour). (Elianne Viennot).

- 1607 : Elle «s’est donnée en proie à mille», sans compter «ses jeunes frères». (Elianne Viennot).

 (12)

Pierre Guédron est un compositeur, chantre et luthiste français, né en 1565 au plus tard dans le Dunois et mort à Paris peu avant juillet 1620. (Wikipédia).

Compositeur, chanteur et professeur de chant. originaire de Normandie. Chanteur à la chapelle du Cardinal de Lorraine au Puy d'évreux. (Musicologie).

Chanteur et compositeur, Pierre Guédron (1575-ca 1620) est considéré comme le meilleur artisan de l'avènement de la monodie accompagnée en France. (Centre de musique baroque de Versailles).

(13)

Elle fut sacrée le 13 mai 1610, la veille de l'assassinat d'Henri IV. La mort de cet époux aimé malgré tout fut le grand chagrin de sa vie. Yves-Marie Bercé nous précise encor e que de mai 1610 à octobre 1614, la reine Marie de Médicis dirigea le gouvernement du royaume, exerçant le pouvoir au nom de son fils. (Canal académies).

(14)

En parallèle, la jeune femme pure du début, ne s'appartenant pas et soumise à un abus de pouvoir, va endosser un statut privilégié, prendre conscience de sa charge de reine et habilement, par ses intrigues et manipulations diverses amener un autre de ses fils au pouvoir, exerçant elle-même une régence après la mort du roi: vision moderne et féministe de cet épisode biblique. (Critiques libres).

(15)

Elle est la mère de Saint Louis, à qui elle donne une éducation très pieuse, et exerce la régence entre la mort de son mari, Louis VIII, et la majorité de son fils. (Wikipédia).

(16)

Mort à Paris le 24 avril 1617, il est un favori de la régente Marie de Médicis et époux de sa confidente Léonora Dori.

Le 24 avril 1617, Concini, maréchal d'Ancre, est assassiné à l'entrée du Louvre par des fidèles serviteurs du jeune roi Louis XIII.  (L’Histoire par l’image).

(17)

Tabarin, de son vrai nom Antoine Girard, né en 1584 à Verdun et mort le 29 novembre 1626 à Paris, était bateleur et comédien du théâtre de la foire. (Wikipédia).

Célèbre charlatan du début du xviie siècle. Les origines de Tabarin restent obscures ; on ignore sa nationalité. (Encyclopaedia universalis).

De son vrai nom Jean Salomon, bateleur, comédien de foire qui se produisait sur la place Dauphine, à l'entrée du Pont Neuf avec une petite troupe. (Babelio).

(18)

Elle ne verra jamais son petit-fils, le futur Louis XIV né entre deux de ses refuges. Quant au roi, il ne devait revoir sa mère que pour l'enterrer. (Tombes et sépultures).

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« Une belle dot est plus sûre qu'une belle femme. Vos amis ne vous la prennent pas. »

Eugène Labiche

Artiste, Dramaturge (1815 - 1888).

L'Humanité

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LaToya Hobbs,

Ark of Safety

2023

Woodcut

Contemporary US printmaker and co-founder of Black Women of Print.

LaToya Hobbs
Arche de sécurité
2023
Gravure sur bois
Graveuse américaine contemporaine et co-fondatrice de «Femmes noires de l'imprimerie ».

LaToya M. Hobbs est une peintre et graveuse américaine surtout connue pour ses portraits à grande échelle de femmes noires. Elle est née et a grandi à Little Rock, Arkansas. Elle a obtenu son baccalauréat de l'Université de l'Arkansas à Little Rock et sa maîtrise en beaux-arts de l'Université Purdue. (Wikipedia).

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lundi 24 janvier 2022

Henri Laporte. Journal d'un poilu. Cantatrices - Hamlet

 

Henri Laporte.

Journal d'un poilu.

Éditions Mille et une nuits – 1998 (date de la première édition?)



C'est en partant de son moral tout au long de sa partie active à la première guerre mondiale et par les arts pendant la guerre que je vais vous raconter ce récit d'un poilu.

Il s'est engagé pour deux raisons. Il veut faire « son devoir » et venger la mort de son beau-frère en septembre 1914 (p 15). Cinq mois plus tard, il part pour le front. Il est caporal (p 19). Il reconnaît : »Nous ignorions tout de la guerre » (p 20).

Il trouve le campement en Argonne, en 1915, « très amusant » (p 23). Dans les boyaux, les Allemands sont à sept ou huit mètres d'eux (p 26).Il trouve sa vie agréable et pleine de suspense (p 27). Il observe le premier « mort en brave » (p 28). Il s'est assis pendant deux heures sur un soldat allemand en état de putréfaction. L'odeur pestilentielle qui se dégageait de la terre l'a alerté (p 29). Les soldats se lancent des grenades de part et d'autre ( p 37). Il mange son bœuf bourguignon « poivré d'éclats de boue » car les Allemands tirent et visent exprès. Il le supporte. (p 38) L'ambiance est toujours à la bonne humeur. Ils écrivent des pancartes avec de l'humour potache (p 39). Trop fatigués, les poux des tranchées ne les empêchent pas de dormir dans l'eau et la boue (p 41).

A partir de la page 45, son ton change. « Quelle horreur la guerre ». Il regarde les morts écharpés partir sous les bâches pendant que lui « échappe à la mort » (p 46). Il est sauvé par un soldat du génie qui voit son pied droit bouger alors qu'il est enseveli sous les gravats suite à une explosion (p 48). On leur distribue des masques à gaz en juin 1915 (p 51). Il est sous les ordres d'un jeune lieutenant Saint-cyrien de 20 ans (p 54). Il parle de « carnage » (p 55), d'hécatombe, de tuerie, en Argonne. Il n'avait jamais vu autant de morts avant (p 56). Quand il voit un soldat se tenir les boyaux avant de mourir, il « croit devenir fou » (p 57). Il ne peut se reposer à cause de « atroces visions ineffaçables » (p 59). Il est très affaibli à cause de la typhoïde et se bat contre la maladie pendant deux mois, de juin à août 1915 (p 62). En janvier 1916, celui qui s'endort en Champagne peut perdre un pied à cause du gel ou mourir de froid humide (p 67). A Verdun, il est choqué par la vision et l'odeur pestilentielle des cadavres des chevaux et des humains qui n'ont pas pu être enlevés depuis la veille (p 71). Quand il redevient agent de liaison il trouve la vie « pleine de risques, de dangers mais intéressante et emplie de beaucoup d'émotions » (p 74). Le 9 avril, il parle d'un « épouvantable massacre » après l'attaque malheureuse des fantassins Allemands. C'est la première fois qu'il voit autant de morts allemands (p 87). L'amitié est importante. Son capitaine et lui se sont appréciés dès le début de leur rencontre. Ils font face au « déluge de fer » p 88). Il pense que son « bon capitaine » a environ vingt-deux ans (p 100). L'enfer de feu provoque aux soldats des maux de tête violents. Il assiste à la mort d'un soldat qu'ils ne peuvent aider à cause du déluge de bombes et qui réclame sa maman avant de mourir (p 89). Dans la Somme, en octobre 1916, il parle des lance-flammes allemands qui brûlent tout vifs quand ils sont touchés par les tirs des Français (p 106). Il est fier des obus de 75 tirés par les Français car les Allemands avec leurs 73, sont « moins dangereux » (p 108) (?!) .

Il aime en 1914 l'accueil reçu par les Bretons à Quimper. Il cite Théodore Botrel* qui « en la chantant, n'avait rien exagéré » (p 20). En 1915, à l'hôpital militaire, en pleine lutte contre la typhoïde, il assiste à un spectacle organisé par René de Buxeuil** et une cantatrice****, Eugénie Buffet*** (p 60). Après sa participation éprouvante à la bataille de Verdun, il recouvre ses forces à l'arrière, en Lorraine. Ils improvisent des soirées avec des chanteurs parmi les soldats (p 95). Un soir, un soldat revient d'une permission à Reims avec des bouteilles de Champagne. Ils se saoulent et chacun y va de sa chanson (p 99). A Bordeaux, fin 1916, il est opéré pour retirer un éclat d'obus situé dans son tympan. Il assiste « gratuitement » à une représentation d'Hamlet***** au théâtre. Il en est tout reconnaissant (p 114). Cette opération le rend inapte à retourner sur le front et il retourne à Quimper. Un orchestre d’inaptes est créé et il obtient un certain succès (p 119).



Carte postale de 1916.

Propagande.

Arrivée du vaguemestre dans la tranchée.

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Jean-Baptiste-Théodore-Marie Botrel, né le 14 septembre 1868 à Dinan et mort le 26 juillet 1925 à Pont-Aven, est un auteur-compositeur-interprète français. Il est l'auteur de La Paimpolaise.

Théodore Botrel " la Paimpolaise " 1905

**

René de Buxeuil, de son nom de naissance Jean-Baptiste Chevrier, est un compositeur et chansonnier français, né à Buxeuil au lieu-dit Plancoulaine le 4 juin 1881 et mort à Paris le 16 juillet 1959.


René de Buxeuil - La chanson des yeux clos

***Eugénie Buffet

Surnommée « la Cigale nationale », Eugénie Buffet est une chanteuse française de music-hall. Née le 26 novembre 1866 à Tlemcen et morte le 10 mars 1934 à Paris, elle est l'une des premières, si ce n'est la première interprète du genre de chanson dit réaliste, dont Edith Piaf sera la plus célèbre par la suite.


Eugénie Buffet " sérénade du pavé " 1933.

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La Première guerre mondiale et le massacre de millions d'animaux.
130 000 chevaux meurent en quatre mois.
14 millions d'animaux ont été touchés, dont des chiens*, des pigeons, des ânes et des chevaux.
1 million d'animaux sont morts entre 1914 et 1918.
 " L'Humanité"
 
Bêtes de guerre

L'histoire militaire des animaux est surprenante et méconnue : des dauphins de la marine américaine en Irak aux pigeons français de la Grande Guerre, des mules marocaines de Monte Cassino aux dromadaires des méharistes en passant par les éléphants d'Hannibal, ils ont traversé les guerres jusqu'à aujourd'hui. En 1914, ils ont été plus de 14 millions à être enrôlés, près de 30 millions pendant la Seconde Guerre mondiale dans des projets difficiles à concevoir comme les phoques suédois envoyés contre les sous-marins allemands ou les chiens déposeurs de bombes de l'armée russe. Au total, 120 000 d'entre eux seront décorés pour faits de guerre

 betes-de-guerre
 
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Aibo Mind 3

2005

Musée des Arts et Métiers

Paris

Ce robot est doté d'une mémoire à court terme.

Il se déplace en fonction de ce qu'il voit et de ce qu'il entend.

Il s'adapte à son environnement.

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Pompéi 

Chien à l'entrée de la maison

Mon dessin.

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Opéra Garnier.

Maria Anna Marzia Alboni, dite Marietta Alboni, est une cantatrice italienne, née le 6 mars 1826 à Città di Castello et morte le 23 juin 1894 à Ville-d'Avray. Elle est considérée comme l'une des plus grandes contraltos de l'histoire de l'opéra.

Marietta Alboni possédait puissance, douceur, plénitude et une grande flexibilité. Par la qualité de sa voix, elle excellait dans les passages qui réclamaient une élévation et un calme quasi religieux. En tant qu'actrice, elle possédait la vivacité, la grâce et le charme, qui lui étaient permis par sa constitution physique remarquablement replète.

Alboni's year of birth is uncertain. Many sources give 1826, whereas others list 1823 or 1822. One of her early biographers states that she herself gave her age as 30 when she arrived in the United States.

L'année de naissance d'Alboni est incertaine. De nombreuses sources donnent 1826, tandis que d'autres citent 1823 ou 1822. L'un de ses premiers biographes affirme qu'elle a elle-même donné son âge de 30 ans lorsqu'elle est arrivée aux États-Unis.

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Opéra Garnier.

Madeleine-Sophie Arnould, née le 13 février 1740 à Paris où elle est morte le 22 octobre 1802, est une actrice et cantatrice française

Sophie Arnould voit le jour en 1740 dans une famille bourgeoise et reçoit une éducation soignée. A l'âge de 12 ans, elle émerveille l'assemblée en chantant dans un couvent. La Reine veut l'entendre et Madame de Pompadour la réclame. A 18 ans, elle reçoit le Brevet de Demoiselle de la Musique de Chambre de la Souveraine. Le Chevalier de Malézieux, riche sexagénaire demande Sophie en mariage.

Elle acquit la célébrité en interprétant des oeuvres de Rameau et de Gluck.

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Opéra Garnier.

Marie Fel, née à Bordeaux le 24 octobre 1713 et morte à Chaillot le 2 février 1794, est une cantatrice française, fille de l'organiste Henri Fel.

Elle débute à l' Opéra de Paris en 1733 et chante régulièrement au Concert Spirituel.

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"Faites du café, pas la guerre."

Make coffee, not war.

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Hamlet et le Roi Lion.

Un jeune héritier veut venger son père. Simba incarne le héros revanchard en quête de justice. Il combattra son oncle Scar et vaincra.

1994 

"La Marseillaise"

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Amsterdam 

Hamle't 

Vlaams culturehuis 

Maison de la culture flamande

 En 2001, 

Hamle’t 
de William Shakespeare
Metteur en scène :Jan Ritsema 
Avec: Vincent van den Berg
Théâtre de quai – Kaaitheater
 

Jan Ritsema (Amsterdam, 1945-2021) est un homme de théâtre engagé, non seulement en termes de métier, mais aussi en termes de positions politiques. Dans sa pratique, il a pris la décision – assez tard dans sa carrière – de monter lui-même sur les planches en tant que danseur.

Il crée ses propres spectacles et met en scène des pièces de répertoire (Shakespeare, etc).

 

Vincent van den Berg est diplômé de l'école de
 théâtre d'Arnhem en 1995.
Le Kaaitheater est un centre d'art bruxellois 
néerlandophone installé dans un 
bâtiment remarquable du patrimoine de la ville –
 l'immeuble La Luna – transition 
entre les styles art déco et moderniste, qui abritait 
à l’origine le Lunatheater.
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Gustave Moreau

1826 - 1898 -Paris

Hamlet

1850  

Musée Gustave Moreau

Paris

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Edwin Austin Abbey

1895

Queen Gertrude

Dans Hamlet

En 1895, Edwin Austin Abbey a créé une œuvre intitulée "The Queen in Hamlet", représentant Gertrude, la reine du Danemark dans la pièce de Shakespeare. (Wikipedia).

Abbey, né en 1852 à Philadelphie, est un artiste américain connu pour ses illustrations et peintures inspirées par la littérature et le théâtre, notamment les œuvres de Shakespeare. Il a commencé sa carrière comme illustrateur pour des magazines comme Harper's Weekly avant de se consacrer à la peinture.

Abbey a réalisé plusieurs autres peintures inspirées par les pièces de Shakespeare, comme "Richard, Duke of Gloucester, and the Lady Anne" et "Who Is Sylvia? What Is She, That All the Swains Commend Her". (Qwant).

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Lire aussi:






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jeudi 11 mai 2017

Mes dessins - La reine de Lespugue - Vénus

Voir aussi:


Vénus de Lespugue (Haute-Garonne)
Ivoire
Aurignacien (30 0000 à 18 000 avant notre ère).
Paléolithique supérieur
Statuette féminine
Musée de l’Ardenne
Charleville-Mézières

Mon aquarelle de la Vénus de Lespugue

Vénus de Lespugue.
Grotte des Rideaux, Lespugue, Haute- Garonne
Datation : - 24 à – 22 000 avant notre ère, Gravettien.
Matière : ivoire de mammouth.
Dimension : 147 mm de haut, 60 mm de large et 36 mm d’épaisseur.
Découverte en 1922, elle fut endommagée par un coup de pioche malencontreux.
La tête est petite et ovoïde, sans détails anatomiques. Des traits gravés plus ou moins parallèles pourraient figurer la chevelure. 
Selon les canons des Vénus paléolithiques, les seins et les fesses sont très volumineux, pratiquement sphériques et les jambes sont courtes terminées par des ébauches de pieds.
Dans le dos, une série de stries longitudinales parallèles partant d’un trait horizontal sous les fesses sont interprétées comme une sorte de pagne.
Musée de l’Homme, Paris, Anthropologie.
Museum d’histoire naturelle
Marseille


Vénus de Lespugue 
Tautavel 
Homo erectus tautavelensis de Lumley
Les hommes de Tautavel sont parmi les plus anciens chasseurs. Ils connaissent bien les méthodes pour rapporter dans leurs grottes des chevaux, des mouflons, des bisons et des rennes, mais ils consomment aussi des plantes et des fruits.
L'Homme de Tautavel est le nom donné à un ensemble de fossiles du genre Homo, trouvés dans la Caune de l'Arago, sur la commune de Tautavel, dans les Pyrénées-Orientales. Les fossiles humains découverts sont datés sur une période allant de 560 000 à 300 000 ans avant le présent, et sont généralement attribués à l'espèce Homo heidelbergensis. La première dent fut mise au jour en 1965, et le fossile Arago 21 en 1971, par l'équipe d'Henry et Marie-Antoinette de Lumley. Les campagnes annuelles de fouilles continuent de livrer de nouveaux vestiges. L'industrie lithique associée à l'Homme de Tautavel est de type acheuléen.
Vidéo:
dailymotion.com/video

La Vénus de Lespugues
Musée Requien à Avignon

Vénus de Lespugue (Haute-Garonne)
Statuette sculptée en ronde brosse dans un fragment de défense de mammouth.
Age : Würm III, Gravettien
Moulage
Musée Requien
Avignon



Vénus de Lespugue
Ivoire de mammouth
Grotte des Rideaux, Lespugues, Haute-Garonne, France.
Vers - 23 000 ans
Gravettien – Paléolithique supérieur
Musée de l’Homme
Paris
Cette exceptionnelle statuette a été découverte dans un habitat préhistorique, vers le fond de la grotte des Rideaux à Lespugue, à l’écart du foyer. Elle est faite d’un emboîtement de volumes anatomiques, organisés en respectant une symétrie. Des traits finement gravés ont été interprétés tantôt comme un pagne tantôt comme une chevelure. En retournant cette statuette, on peut, en effet, y lire une autre figure. Son utilisation reste inconnue.
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La Vénus de Lespugue n'était plus présentée au public depuis 2019 au "musée de l'Humain". 
L'Humanité
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Paléolithique supérieur · Gravettien, −26 000 à −24 000 ans AP J-C.

Grotte des Rideaux à Lespugue (Haute-Garonne) .

Wikipedia.

Elle illustre magnifiquement l'art de la statuaire qui se répandit en Europe il y a 25 000 ans.

Mnhn.

Septembre 2022 :

Il y a cent ans en effet, Suzanne et René de Saint-Périer exhumaient de la grotte des Rideaux (Haute-Garonne) une sculpture de 14,4 cm en ivoire.

Hominides.com

Pièce taillée dans de l'ivoire de mammouth.

Ouest France.

La Vénus de Lespugue est une sculpture préhistorique mondialement connue,

Nathalie Rouquerol.

Le troisième espace de l'exposition s'en fait l'écho contemporain, avec les artistes que cette "muse éternelle" a inspirés. Comme Brassaï.

Géo.

Le sculpteur Gabriel Sobin qui a interprété la Vénus dans son style, une en albâtre et une en roche volcanique.

Le monde des ados.

Picasso en était fasciné, la Vénus de Lespugue captive par ses nombreux symboles, et sa forme cubique et moderne, vieille de 23 000 ans.

RadioFrance.

(…) Présentée en majesté dans la première partie de l’exposition, elle est ici revue et réinterprétée par les artistes des XXe et XXIe qu’elle a inspirés. Réunissant sculptures, installations et œuvres vidéo, ce tour d’horizon auquel participent, entre autres, Yves Klein, Louise Bourgeois, Brassaï et Jean Arp permet d’interroger aussi bien l’aura de la célèbre vénus en tant qu’icône de la féminité, que la convoitise artistique dont elle fait l’objet depuis sa découverte. Une manière de découvrir à quel point Lespugue est devenue symbole de fécondité… artistique !

arts-et-prehistoire-au-musee-de-lhomme

11 22

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Arbü
2008
Mars et Vénus
Seillans


Musée de la romanité
Nîmes
Tête de Vénus ou Diane
1er siècle de notre ère
Marbre

Jacques Blanchard
Paris, 1600 – Paris, 1638
Vénus et l’Amour épiés par deux satyres ou Le Sommeil d’Antiope après 1626
Huile sur toile
Jacques Blanchard est surnommé par Claude Perrault le « Titien français ».
Nous sommes en présence d’un des thèmes favoris de l’artiste, chantre du nu féminin. C’est au Titien qu’il emprunte ce sujet mythologique puissamment érotique. Son talent de coloriste lui vient de Strozzi, Fetti et Rubens, ses contemporains.  Ce tableau tient la comparaison avec la Vénus surprise par un mortel du musée du Louvre.
Musée des Beaux-Arts
Nancy



Gherardo Poli
Florence, 1674 – Pise, après 1739
Fantaisie d’architecture en ruine avec la naissance de Vénus, vers 1730 – 1735
Huile sur toile
Les tableaux de cette série sont considérés comme ses chefs-d’œuvre. Le traitement des ruines, délice d’invention, forme un mélange de réminiscences antiques et maniéristes, de décors rocailles de volutes, de coquillages et de cartouches.
Musée des Beaux-Arts
Nancy


Vénus de Brassempouy
La Dame de Brassempouy, appelée aussi Dame à la Capuche, est un fragment de statuette en ivoire. Datant du Paléolithique supérieur, elle constitue l’une des plus anciennes représentations réalistes de visage humain, et sans doute même, la plus ancienne mise au jour.
Gravettien, 29 à 22 000 ans avant notre ère.
Musée de l’Ardenne
Charleville-Mézières


Vénus en terre blanche de l’Allier
Baalons-Bouvellemont
Canton de Omont
Ardennes
2e sanctuaire : I – IIIe siècle
Musée de l’Ardenne      
Charleville-Mézières



Vénus, tête en terre blanche de l’Allier
Fin du 1er siècle, début du 2e siècle de notre ère
Montcy-Saint-Pierre
Musée de l’Ardenne      
Charleville-Mézières


Buste d’Aphrodite
Marbre
Provient du théâtre antique
1er siècle avant notre ère ou époque Antonine (IIe siècle)
Ce buste représente Aphrodite, déesse de l’amour, identifiée à la divinité romaine, Vénus.
Sa coiffure est composée de tresses, séparées en bandeaux, réunis en un chignon bas. Le buste venait prendre place dans le vêtement, le chiton, travaillé indépendamment. Ce traitement est à rapprocher d’une sculpture acéphale d’Aphrodite à la tortue conservée à Berlin où le buste était séparé du corps de la même façon.
Musée Bleu
Arles

Vénus
Terre cuite blanche de l’Allier
IIe siècle
Arles


Vénus 1
Bronze
IIIe siècle
Arles, fouilles de la Verrerie


Nicolaes Maes
Dordrecht, 1634 – Amsterdam, 1693
Vénus endormie avec des putti dansant
Après 1660
Huile sur toile
Nîmes
Musée des Beaux-Arts



Petit nodule de fer aux rondeurs féminines avec incisions
Nodule de silex suggérant une silhouette féminine
Paléolithique
200 000 ans à 20 000 ans avant notre ère
Musée du Colombier
Alès


Jean-Marc Nattier
Paris, 1635 – 1766
Vénus et l’Amour
Huile sur toile
Musée des Beaux-Arts
Marseille


Vénus Hottentote
Moulage et squelette
Vers 1940
Le 29 avril 2002, a eu lieu, dans les locaux de l’ambassade d’Afrique du Sud en France, une cérémonie de restitution des restes de la dépouille.
 ” Par la loi du 6 mars 2002, la France a décidé de remettre à la République d’Afrique du Sud la dépouille de Saartjie Baartman, décédée à Paris en décembre 1815 et dont les restes ont été conservés jusqu’à ce jour au Muséum national d’histoire naturelle (…) Cette restitution témoigne de la volonté de la France et de la République d’Afrique du Sud de rendre sa dignité à Saartjie Baartman et de faire en sorte que sa dépouille puisse reposer en paix en Afrique du Sud… »
Musée de l’Homme
Paris




Aphrodite dite « Vénus de Milo »

Copie de la statue découverte en 1820 sur l’île grecque de Milo dont l’original est au Louvre.

Musée de l’Homme

Paris
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Jean Cocteau
Portraits-souvenir
Les Cahiers Rouges
Grasset, 1935


Page 55 :
Jean Cocteau décrit la fille du couple Minchin qui lui a enseigné la danse de salon. Ils détenaient le Nouveau-Cirque, vaste salle de bals située au 251, rue Saint-Honoré à Paris.
« Mademoiselle pouvait prendre à son compte le vers : La Fille de Vénus et de Polichinelle. » Cette mademoiselle devait être bien rondelette. En fait, cette Vénus n’est pas un vers de poésie mais une statuette.
La Vénus de polichinelle, sculptée en vert stéatite, d’une longueur de 61 mm, âgée de 27 000 ans, a été trouvée à Grimaldi. Les fesses prononcées et le ventre qui se projetait lui donnaient le nom de polichinelle, mais certains y voient une femme sur le fait de donner la naissance.

Polichinelle est le petit bouffon gras ou clown dans un spectacle de marionnettes italiens.

Véronique Ellena
Bourg en Bresse 1966
La Toilette de Vénus
Série Les Clairs-Obscurs
D’après Jacques Réattu
D’après négatif
Musée Réattu
Arles 


Véronique Ellena
Bourg en Bresse 1966
Le nombril de Vénus
Photographie du nombril de la Vénus d’Arles
Réalisée au musée du Louvre, 2018
Musée Réattu
Arles 


Ca m'a donné une idée:
Vénus d'Arles, son nombril (au musée Réattu)
Brigitte Masson

Arthur Jafa & Greg Tate
« La Vénus Nègre »
Artforum Magazine
Janvier 1992
Exposition Picture Industry
Fondation Luma
Walead Beshty
Arles


Vénus montrant ses armes à Enée
France, XVIIe siècle
Huile sur toile
Provenance : Legs de la marquise de Taulignan, 1857

La déesse Vénus montre à Enée (le fils qu’elle a eu avec un mortel, Anchise) les armes qu’elle a demandé pour lui au dieu Vulcain. Dans l’Enéide de Virgile, Enée doit le lendemain livrer contre Turnus la bataille décisive qui assurera aux Troyens, ses compagnons, leur installation en Italie. Ce destin exceptionnel annonce celui de Rome et d’une famille illustre, les Iulii dont sera issu César.
Musée lapidaire
Avignon



Julien Allegre 
Vénus 
2017 
Métal et bronze
Petit Palais
Avignon



Julien Allegre 
Vénus bleue
Métal et bronze
Petit Palais
Avignon



Vénus aux hirondelles
Félix Charpentier
Avignon
Jardin des Doms


La thématique de Vénus
La plupart des villes mentionnées ont un lien avec le culte de Vénus, divinité de l’Amour et de la Beauté. Elle y est présente par les Amours pêchant ou nageant.
Paphos et Erycos sont des hauts lieux du culte de la déesse. Selon Homère, Paphos est le lieu de naissance de Vénus. Son temple consacré à la déesse comportait un bois sacré et un autel odorant. La mosaïque représente un édifice à podium (allusion ?).
Erycos est un relief qui serait le fameux mont Eryx connu pour l’importance du culte voué à Vénus.
La mosaïque aux îles

Musée départemental de l’Arles antique


Arles 
Stade romain
Jardin Hortus 
La rose rouge est l'emblème de Vénus.
Vénus, déesse de l'amour et de la beauté, est éprise du bel Adonis. Lors d'une chasse en forêt, le jeune homme est mortellement blessé par un sanglier. En accourant, Vénus se blesse sur une épine de rose blanche et son sang colore la fleur. C'et ainsi qu'elle devient le symbole de l'amour.



Vénus et Cupidon
Bronze
Vers 1590-95
Attribué à Niccolo Roccatagliata
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse




Vénus marine
Venise, XVIe siècle
Anonyme
Bronze
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse


Arles - Mdaa - Copie De La Vénus D'arles
L'original est conservé au Louvre. Cette copie est un moulage en plâtre qui date du XVIIIe siècle. La statue est typique de l'art du sculpteur grec Praxitèle. Le sculpteur de Louis XIV, François Girardon, restaure la statue et lui ajoute dans sa main droite, une pomme et dans sa main gauche un miroir.




Arles - Mdaa - Fragment De La Statue Représentant La Déesse Vénus



Fragment de la statue représentant la déesse Vénus
Marbre
Provient du Théâtre antique
1er siècle avant notre ère
Vénus était nue, comme c’était l’usage depuis le premier modèle exécuté par le sculpteur grec Praxitèle.
Une protubérance sur la cuisse gauche est la marque d’un tenon.

MDAA




Vénus « à gaine »
Statuette en terre
Lisieux
2e siècle de notre ère.
Musée de Normandie
Caen




Vénus anadyomènes
Statuettes en terre découvertes à Vieux, dans la forêt de Brotonne (Seine-Maritime) et à Lisieux
1er – 3e siècle de notre ère
Musée de Normandie

Caen




Anonyme
Parme ?
Fin XVIe – début XVIIe siècle
Vénus et Adonis
Huile sur toile
L’œuvre représente un épisode des Métamorphoses d’Ovide. Vénus met en garde son amant Adonis contre les animaux dangereux et tente de l’empêcher de partir pour la chasse au sanglier. On reconnaît Vénus aux colombes et aux petits amours, et le chasseur à ses chiens et à sa pique.
Musée des Beaux-Arts

Caen



Nicolas Poussin
Les Andelys, 1594 – Rome, 1665
Vénus pleurant Adonis ou La mort d’Adonis
Huile sur toile
Lecteur assidu d’Ovide, Poussin illustre la mort d’Adonis (Métamorphoses, X). Vénus qui a en vain mis en garde son amant contre les dangers de la chasse, pleure Adonis mortellement blessé par un sanglier. Le chasseur renaît par la métamorphose. La formation vénitienne du peintre français transparaît dans la préparation sombre qui fait vibrer quelques points éclatants.
Musée des Beaux-Arts
Caen





Fragments de statuettes de Vénus
Céramique
Provenance : Bayeux, 1985, Bretteville-l’Orgueilleuse, La Corneille-Nord, 1996
Musée d’art et d’histoire de Bayeux




Vénus dite « du Lieu Philippe »
Marbre, IIe siècle
Provenance : Bayeux, rue saint Quentin, 1845

Musée d’art et d’histoire de Bayeux



Robert Lefèvre
Bayeux, 1756 – Paris, 1830
Huile sur toile, 1791
Vénus et Amour
Musée d’art et d’histoire de Bayeux


"Vénus océanienne"
Musée du quai Branly
Paris

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Laurent Delvaux 

Vénus 

Greenwich 

Maison de la reine 

Marbre

18e siècle

C’est un travail représentant Vénus accroupie qui montre la déesse de l’amour à son bain.

Erymanthus observe Vénus durant son bain. Vénus se vengea en le rendant aveugle.

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Amaury-Duval né Amaury Pineu-Duval
Montrouge - 1808 - 1885
Naissance de Vénus 
Salon de 1863
Huile sur toile
Lille 
Musée des Beaux Arts

Illustration des vers d'Alfred de Musset:
"Et Vénus, fille de l'onde amère
Secouait,  vierge encore, les larmes de sa mère
Et fécondait l'onde en tordant ses cheveux."
Rolla 1 - V 3 - 5

Sa beauté froide est idéalisée.

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Troyes 
Musée Saint-Loup 
Vénus anadyomène 
Terre cuite

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Bon Boullogne dit L'Aîné

Paris, 1649 - 1717

Vénus, Bacchus et Cérès

Huile sur toile

Troyes

Musée des Beaux-Arts


Boullogne, à la fin du règne de Louis XIV, montre une grande maîtrise dans les scènes mythologiques.

Reprise d'un tableau situé dans le château de Meudon.

Style délicat, sobriété et charme.

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Jan Hermansz van Bijlert

Utrecht, 1598 - 1671

Vénus, l'Amour et une vieille femme

Huile sur toile

Troyes

Musée des Beaux-Arts

Bel effet de clair-obscur. 

Tons clairs et froids.

Riche interprétation.

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