Lucie Castets est proposée comme première ministre par le NFP. A quand le "président de la république démissionnaire" comme ses ministres ? Aux USA et en France : "T'as les moyens. T'auras tout. T'as pas les moyens? T'auras rien." "Tu veux mourir de mort violente? Tu te fais contrôler par la police." Le sexe n'est pas un "travail". Soutien aux Palestiniens et aux Palestiniennes, aux Libanais, Libanaises. 542 534 vues.
samedi 26 septembre 2015
Représentations de Jean Jaurès
Arles
Fête de l'Humanité
Istres
Montpellier
Mouvement de la Paix
La Poste
Le mouvement de la Paix
Camille Ravot (1873 - 1945) Buste de Jean Jaurès
Bronze
1914
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Jean Jaurès est député et fondateur du journal L'Humanité en 1904.
Il participe à la création de la SFIO en 1905.
Humaniste et ardent pacifiste, il tente, en vain, d'empêcher le déclenchement de la Première Guerre mondiale.
Il est assassiné le 31 juillet 1914 à Paris, au café du Croissant, par le nationaliste exalté Raoul Villain.
Le 18 mars 1907, Jaurès publie dans L'Humanité un éditorial consacré à la Commune de Paris, qui oscille entre admiration et prise de distance.
S'il salue l'héroïsme de cette révolution et la tradition d'audace et d'espoir qui en a résulté dans l'esprit de la classe ouvrière française, il estime qu'une "révolution sociale, une révolution de propriété ne s'improvise pas par un coup de main sur le pouvoir".
Il conclut que "la victoire de la Commune aurait peut-être avancé de dix ans l'évolution de la IIIe République; elle n'aurait pas fait surgir du sol la République."
Camille Ravot rend ici hommage à ce grand orateur qui fut également son ami.
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On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre.
Jean Jaurès
Raymond Moretti Jean Jaurès 1997
Toulouse
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Jean Jaurès
"Paix au peuple. Guerre à la guerre" Fos-sur-Mer -------------------------
Olivier
Ponge lit Jean Jaurès « Notre But »
"Notre
but" : Jean Jaurès (éditorial du premier numéro)
"Le nom même de
ce journal, en son ampleur, marque exactement ce que notre parti se propose.
C’est, en effet, à la réalisation de l’humanité que travaillent tous les
socialistes. L’humanité n’existe point encore ou elle existe à peine. À
l’intérieur de chaque nation, elle est compromise et comme brisée, par
l’antagonisme des classes, par l’inévitable lutte de l’oligarchie capitaliste
et du prolétariat. Seul le socialisme, en absorbant toutes les classes dans la
propriété commune des moyens de travail, résoudra cet antagonisme et fera de
chaque nation enfin réconciliée avec elles-mêmes une parcelle d’humanité.
De nations à
nations, c’est un régime barbare de défiance, de ruse, de haine, de violence
qui prévaut encore.
Même quand elles
semblent à l’état de paix, elles portent la trace des guerres d’hier,
l’inquiétude des guerres de demain : et comment donner le beau nom
d’humanité à ce chaos de nations hostiles et blessées, à cet amas de lambeaux
sanglants ? Le sublime effort du prolétariat international, c’est de
réconcilier tous les peuples par l’universelle justice sociale. Alors vraiment,
mais seulement alors, il y aura une humanité réfléchissant à son unité
supérieure dans la diversité vivante des nations amies et libres. Vers ce grand
but d’humanité, c’est par des moyens d’humanité aussi que va le socialisme. À
mesure que se développent chez les peuples et les individus la démocratie et la
raison, l’histoire est dissipée de recourir à la violence. Que le suffrage
universel s’affirme et s’éclaire ; qu’une vigoureuse éducation laïque
ouvre les esprits aux idées nouvelles, et développe l’habitude de la
réflexion ; que le prolétariat s’organise et se groupe selon la loi
toujours plus équitable et plus large ; et la grande transformation
sociale qui doit libérer les hommes de la propriété oligarchique, s’accomplira
sans les violences qui, il y a cent dix ans, ensanglantèrent la Révolution
démocratique et bourgeoise, et dont s’affligeait, en une admirable lettre,
notre grand communiste Babeuf.
Cette nécessaire évolution
sociale sera d’autant plus aisée que tous les socialistes, tous les
prolétaires, seront plus étroitement unis. C’est cette union, que tous ici,
dans ce journal, nous voulons travailler. Je sais bien quel est aujourd’hui,
dans tous les pays, l’âpreté des controverses et des polémiques contre les
socialistes. Je sais quel est le conflit des méthodes et des tactiques ;
et il y aurait enfantillage à prétendre couvrir ces oppositions d’une unité
extérieure et factice. L’union ne peut naître de la confusion. Nous défendrons
toujours ici, en toute netteté et loyauté, les méthodes d’action qui nous
semblent les plus efficaces et les plus sûres. Mais nous ne voulons pas
aggraver, par l’insistance des controverses et le venin des polémiques, des
dissentiments qui furent sans doute inévitables, et que le temps et la force
des choses résoudront certainement. Socialistes révolutionnaires et socialistes
réformistes sont avant tout, pour nous, des socialistes. S’il est des groupes
qui, ça et là, se laissent entraîner par passion sectaire à faire le jeu de la
contre-révolution, nous les combattrons avec fermeté. Mais nous savons que dans
les deux fractions socialistes, les dévouements abondent à la République, à la
pensée libre, au prolétariat, à la Révolution sociale. Sous des formules
diverses, dont quelques-unes nous paraissent surannées et par conséquent
dangereuses, tous les socialistes servent la même cause. Et l’on verra à
l’épreuve que, sans rien abandonner de nos conceptions propres, nous tâcherons
ici de seconder l’effort de tous.
../..
Mais tout cela ne
serait rien et toute notre tentative serait vaine ou même dangereuse si
l’entière indépendance du journal n’était point assurée et s’il pouvait être
livré, par des difficultés financières, à des influences occultes.
L’indépendance du journal est entière. Les capitaux, dès maintenant souscrits,
sont suffisants pour nous permettre d’attendre le développement espéré du
journal. Et ils ont été souscrits sans condition aucune. Aucun groupe
d’intérêts ne peut directement ou indirectement peser sur la politique de
l’Humanité. De plus, nous avons inscrit dans les statuts que l’apport de
travail fait par les collaborateurs du journal serait représenté par des
actions appelées " actions d’apport " qui permettent à la rédaction
et à la direction politique de faire équilibre dans la gestion de l’entreprise
aux actions en numéraire. C’est, dans la constitution de notre journal, une
garantie certaine d’indépendance. C’est à mon nom, comme directeur politique
représentant la direction, que se sont inscrites ces actions d’apport. Ai-je
besoin de dire que ce n’est là une spéculation ni de ma part, ni de la part de
mes collaborateurs ? D’abord, les actions d’apport ne recevront une part
quelconque de bénéfice que lorsque les actions représentant le capital en
numéraire, celles qui ont été déjà souscrites et celles qui le seront plus
tard, auront reçu un dividende de six pour cent. Mais surtout, par une lettre
annexée à mon contrat de direction, je remets d’avance au conseil d’administration,
composé d’hommes choisis parmi nos amis, les bénéfices éventuels qui pourraient
ressortir aux actions d’apport, il devra en disposer pour développer le
journal, pour améliorer la condition de tous les collaborateurs et pour
contribuer à des ouvres de propagande socialiste et d’organisation ouvrière.
Dans ces conditions, quand l’heure sera venue pour nous d’accroître le capital
du journal, c’est en toute confiance que nous ferons un appel public à la
démocratie et au prolétariat. Faire vivre un grand journal sans qu’il soit à la
merci d’autre groupe d’affaires, est un problème difficile mais non pas
insoluble. Tous ici, nous nous donnerons un plein effort de conscience et de
travail pour mériter ce succès : que la démocratie et le prolétariat nous
y aident."
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Jaurès et LREM
"Y'a un problème!"
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La droite se réveille et veut récupérer Jean Jaurès pour son profit. Ils font une politique violemment anti-sociale et se rêvent de "gauche"...
Jean Jaurès (1906) : « Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! ». -------------------------------------------------------------
Nicolas Sarkozy, l'héritier de Jaurès?
Il nous a fait le coup avec la tentative de récupération de Guy Moquet... -------------------------------
Jaurès botte en touche Macron ---------------------------------------------------------------
Page 237 :
Elle pense aux « gémissements tragiques de la femme et de la fille de Jaurès – prélude aux plaintes qui pendant quatre ans devaient sortir du cœur des femmes de France. »
Elisabeth de Gramont Les Marronniers en fleurs – Mémoires, 2
Les Cahiers Rouges – Grasset – 2018 – Première édition en 1929 ---------------------------------------------------------------------
Comme Blanche MAUPAS, la veuve d’un des quatre caporaux de Souainfusillés
à la Ferme de Suippesle 17 mars 1915, Fernande
HERDUINa attendu la fin de la guerre pour
s’engager dans un long et persévérant combat pour
obtenir la réhabilitation de son mari et de
son camarade d'infortube, avec l’aide de l’avocat Alphonse
BOMBIN et le soutien de la section rémoise de la Ligue des droits de l'homme qui se livra à
une enquête approfondie et en rendit
compte régulièrement dans la revue Les
Cahiers des droits de l’Homme.
Dans cette revue furent aussi publiés de très nombreux témoignages envoyés par des camarades de son mari,
soldats et officiers, qui tous vantaient sa bravoure et
disaient qu’ils se refusaient à croire à sa culpabilité.
Fernande
HERDUIN adressa une demande de
renseignements sur les circonstances de la mort de son mari à la
Direction de la Justice militaire.
On lui répondit d’abord qu’il était
interdit « de préciser le genre de mort
du sous-lieutenant Herduin », puis elle reçut en janvier 1920 une
lettre ainsi rédigée :
Mais rien
dans le courrier officiel n’indique qu’il a été fusillé et pour quelles
raisons. Alors, que dans le même temps, Blanche Maupas a également reçu des
lettres de plusieurs compagnons de tranchée de son époux, notamment un courrier
signé par une vingtaine d’officiers et sous-officiers du 336e,
affirmant que Théophile Maupas est digne de toute leur estime, et s’engagent à
en témoigner, si besoin .
C’est le
début d’une bataille de dix-neuf ans pour Blanche Maupas, qui ne va avoir de
cesse de réhabiliter la mémoire souillée de son mari. Appuyée par la Ligue des
droits de l’homme, rejointe dans son combat par les veuves des trois autres
fusillés de Souain, Blanche Maupas dépose une première demande de révision
auprès de la Cour de cassation en 1921. Premier rejet. Deuxième recours déposé
cinq ans plus tard. Deuxième rejet.
Portrait d’Adrienne Gumery en deuil sur la plage d’Yport
1917
Après la mort de ses deux fils pendant la première guerre
mondiale, Gumery peint son épouse, assise sur la plage à Yport, pensive sous
les voiles noirs de grand deuil.
Fécamp
Musée les Pêcheries
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Jean-Pierre
Laurens
1875
– 1933
L’épouse
en deuil
1922
A
son retour de captivité en Allemagne, l’artiste modifie son style. Il s’inspire
d’Ingres et des primitifs italiens. Il représente sa belle-sœur Alice Dieterie,
en deuil de son époux Raymond Join.
Fécamp
Musée les Pêcheries
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" Il ne suffit pas de flétrir et de dénoncer les scandales, il
faut dire encore comment on entend les déraciner et en empêcher le retour"
-Jean Jaurès,
À l'assemblée nationale le 8 février 1893, à propos du scandale du Panama.
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Jean Jaurès et la vérité
"Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire: c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe.
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Jean Jaurès
"Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir."
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Jean Jaurès : « Monsieur Jean ».
On a
repris les textes qu’on a relus et qu’on a fait dire par des chorales d’enfants,
(on a obtenu, NDLR) une présence et une
réalité surprenantes. Six ans après, c’est encore plus nécessaire de chanter et
de dire les paroles de Jean Jaurès. Cette chanson s’appelle « Monsieur
Jean ». C’est un peu comme si on avait demandé aux ouvriers de Castres ou
de Toulouse, à l’époque, de faire un cahier de doléances. Vous avez vu
de suite le changement radical avec celui de l’année dernière (en référence à
Macron, NDLR). C’est donc un cahier de doléances écrit à monsieur Jean Jaurès.
Fête de l’Humanité 2020
Le Kilowatt
Vitry-sur-Seine
Les Grandes Bouches
Jean Jaurès
L'Humanité
Texte fondateur
Manuscrit de l'éditorial du 5 octobre 1906
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«
Faire sentir aux enfants l’effort inouï de la pensée humaine »
Jean
Jaurès
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Jaurès et l'éducation
« « La démocratie a le devoir
d’éduquer l’enfance ; et l’enfance a le droit d’être éduquée selon les
principes mêmes qui assureront plus tard la liberté de l’homme. Il n’appartient
à personne, ou particulier, ou famille, ou congrégation, de s’interposer entre
ce devoir de la nation et ce droit de l’enfant. Comment l’enfant pourra-t-il
être préparé à exercer sans crainte les droits que la démocratie laïque
reconnaît à l’homme si lui-même n’a pas été admis à exercer sous forme laïque
le droit essentiel que lui reconnaît la loi, le droit à l’éducation ? Comment
plus tard prendra-t-il au sérieux la distinction nécessaire entre l’ordre
religieux qui ne relève que de la conscience individuelle, et l’ordre social et
légal qui est essentiellement laïque, si lui-même, dans l’exercice du premier
droit qui lui est reconnu et dans l’accomplissement du premier devoir qui lui
est imposé par la loi, il est livré à une entreprise confessionnelle, trompé
par la confusion de l’ordre religieux et de l’ordre légal ? ».
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"C'était l'époque où on croyait en l'avenir".
France Culture.
(…) C'est un texte intéressant. Il faut rappeler
qu'il s'agit du jeune Jean Jaurès, à l'époque où il publie cette lettre. Jeune
agrégé de philosophie, il a enseigné durant trois ans et il vient d'être élu
député : le plus jeune député de France. C'est un républicain de progrès.
Il n'est pas encore le Jaurès socialiste, leader d'un grand parti, que nous
connaîtrons plus tard.
(…) C'est une lettre pour les exhorter à être à la
hauteur de leur tâche. En gros, il leur dit "Votre tâche n'est pas
d'être au niveau du déchiffrage, au niveau du comptage, au niveau d'un primaire
rudimentaire. Vous avez une grande tâche : c'est de libérer et de projeter
dans l'avenir les jeunes Français".
(…) C'est une confiance très, très grande dans les
capacités de chacun. Jaurès croit à l'éducabilité.
(…) C'est un gouvernement (= actuel, NDLR) qui tend,
en tout cas dans ces aspects de l'Éducation nationale, à travers la figure du
ministre, plutôt à la défiance qu'à la confiance.
«Sans
la République, le socialisme est impuissant, sans le socialisme, la
République est vide».
Jean
Jaurès.
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Jean Jaurès
Révolution sociale et révolution des consciences et des volontés.
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Jean Jaurès Gisors
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Jean
Jaurès était pour la paix, pas la France
E.
Macron, en « grand récupérateur ».
Le grand pacifiste a su penser la guerre mais surtout
agir pour l'éviter. Une méthode qui allie à la fois combat
parlementaire, union politique.
Il y prononce son dernier discours en France avant son assassinat six jours plus tard. À quelques
semaines du déclenchement de la guerre.
(L'Humanité)
Le leader du socialisme en France était un pacifiste convaincu qui a laissé sa vie dans
son combat pour éviter tout conflit mondial. (Le Point – 2013).
Dans son discours prononcé lors d'une distribution de
prix dans son ancien lycée, à Albi, en 1903, le socialiste refuse la fatalité
de la guerre. (Le 1 hebdo).
« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée
porte l'orage ! » Voici le dernier discours de Jean Jaurès, un texte grandiose pour la paix. (Rebellyon).
On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre. - Une citation de Jean Jaurès. (Ouest France).
Emmanuel Macron a salué en Jean Jaurès "un défenseur de l'entrepreneur", dans une
interview publiée dans La Dépêche du Midi mercredi. (La Provence – 2017).
07 24
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NFP
"Si j'avais su, Jaurès venu."
Jeu de mots à partir de "Si j'avais su, je serais venue." Jaurès manque.
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