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samedi 9 août 2025

Max Gallo - Henri IV - Un roi français

 

Max Gallo

Henri IV

Un roi français

Editions XO- 2016.


La Saint Barthélémy.

Charles IX cède devant les catholiques. Le massacre des Huguenots est décidé. Henri de Navarre refuse de s’enfuir de Paris pour sauvegarder son honneur. Les catholiques noueront un foulard blanc au bras gauche et porteront une croix accrochée au chapeau. (1) L’exécution commencera après la sonnerie de la grosse cloche du palais.

Au Louvre, Charles IX et Catherine de Médicis laisseront les assassins tuer les protestant-es.

Pour sauver sa vie, Henri IV abjure sa foi huguenote.

Henri, prisonnier au Louvre, feint de ne s’occuper que des jeunes femmes de la cour. Henri est élégant, hardi, brillant (p 93). Il joue à être un courtisan, un homme de plaisir plutôt que de guerre (p 94).Charlotte de Beaune (2) captive Henri et François d’Alençon.

Il sait que sa vie est menacée.

Il fait croire qu’il va à la chasse (la nuit ? Ndlr) et fuit Paris.

Margot, sa femme, a de nombreux amants dont ses deux frères ; le duc d’Anjou et Henri III (p 99). A Nérac, Henri et Margot s’adonnent à toutes les libertés sexuelles, après 1576 (3) (p 105).

Si Henri III et François d’Alençon meurent, Henri sera roi.

Les catholiques Ultra, après l’assassinat du duc de Guise, incitent les catholiques à devenir des « tyrannicides » (4) (p 129).

Alcoolisme opportuniste :

Henri IV devient roi de France. Henri IV veut s’attacher un Duc à la couronne et passe du temps avec lui et le fait boire (p 145).

Le mot « politique » apparaît pour la première fois en 1562 (5). Henri IV veut que les politiques des catholiques et des protestants se rapprochent pour établir la paix (p 158).

L’Edit de Nantes en 1598 :

Les sorts de l’Edit de Nantes et de Henri IV sont liés. La porte est ouverte pour la réconciliation et la tolérance. Henri IV paie trente millions de livres, somme plus importante que le budget de l’Etat, pour rallier les Ligueurs (6) (p 161).

Les hôpitaux en 1596 :

Ils sont devenus des mouroirs où les malades et les invalides ne sont même plus soignés (p 180).

Agression sexuelle sur la fille de Sully :

Sully se vante de lui « avoir mis un doigt là où vous savez », pendant qu’il lui donnait une fessée. L’anecdote est racontée par Tallemant des Réaux (7) . Ndlr : c’est devenu un crime maintenant, et ce n’est  plus une « grivoiserie ou gauloiserie » de l’époque. Heureusement.

La misère :

Les troubles et les révoltes sont dues à la misère. (J’ai accordé avec UNE révolte). Ndlr : on est loin de la poule au pot dans chaque famille.

Les duels :

Henri IV les a soutenus et a permis leur multiplication. Les jeunes gens se battaient en duel pour bien se faire voir par le roi.

En 1602, le premier édit d’Henri IV, contre les duels, les excuse ! (p 202). (8)


Marie de Médicis, la seconde femme d’Henri IV, épousée en 1600, organise les ballets dansés par ses suivantes. Henri IV louche sur Charlotte de Montmorency. Elle est la fille du Connétable (9). Leur liaison commencera en 1609. (p 207).

Henri IV ne renonce à aucun plaisir sexuel. Gabrielle d’Estrées est sa maîtresse en 1599.

Les contradictions :

Henri IV est catholique après sa conversion. Mais il est entouré de chefs huguenots dans les armées. La noblesse catholique est révoltée et ne croit pas en sa sincérité (p 224).

Ravaillac, l’assassin d’Henri IV, sera écartelé par quatre chevaux, sa chair sera arrachée, ses membres brûlés par la poix et seront jetés à la foule (p 238). Ndlr : Si ce n’est pas du sadisme, qu’est-ce que c’est ?

Enfant, Louis XIII ne veut pas être roi (10). Il ne veut pas finir comme son père (p 233).


(1)   Le massacre de la Saint-Barthélemy est une tuerie de masse ayant débuté le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, et durant laquelle plusieurs milliers de protestants (huguenots) sont massacrés par des catholiques à Paris. (Wikipedia). Les catholiquesune croix au chapeau et un brassard blanc au bras, symboles de la pureté qu’ils croient avoir perdue, sillonnent la ville et pourchassent les « hérétiques » au nom de Dieu. (Numilog).

(2)   Charlotte de Beaune, née le 26 octobre 1551, était une noble française et maîtresse de Henri IV, membre de la Flying Squadron de Catherine de Médicis, connue pour sa beauté et son rôle de confidente et espionne à la cour. Elle a été dame d'honneur puis dame d'atours de la reine-mère, et a épousé Simon Fizes, baron de Sauve. (Wikipedia)

(3)   Henri a fui Paris en pleines guerres de Religion, après le massacre de la Saint-Barthélémy, après quatre ans de résidence forcée à Paris, lui, le protestant. Il part s’installer à NéracUn jour, un ministre protestant est occupé à faire le prêche dans la chambre de Marguerite, à Nérac, quand le toi déboule, en colère. Marguerite a le temps de faire fuir le ministre par une porte dérobée. (Anecdotrip). Marguerite de Valois, accompagnée de sa mère Catherine de Médicis, retrouve son époux, le 15 décembre 1578 à Nérac. (Albret tourisme). Pourquoi la reine Margot n'a pas eu d'enfants ?

De plus, Marguerite est face à un problème de taille : elle n'est toujours pas enceinte. Cette stérilité est sans doute attribuée à une infection qu'elle aurait contractée auprès de l'un de ses nombreux amants. (Paris zig zag).

(4)   Les tyrannicides, tels qu’Harmodios et Aristogiton, symbolisent la lutte contre la tyrannie à Athènes, tout en incarnant une représentation iconographique qui a nourri l’imaginaire politique et social, évoluant de symboles de résistance à des images talismans, reproduites sur divers supports antiques. (L’histoire).

(5)   Le mot « politique » apparaît pour la première fois en 1562 dans le contexte des guerres de Religion, où il désignait un membre d’un parti s’occupant des questions non religieuses, sous la reignée d’Henri II. (Le 39 43).

(6)   Les ligueurs étaient des partisans de la Ligue qui, sous la direction du duc de Guise, soutenaient la cause catholique et s'opposaient au pouvoir royal, notamment lors de la réorganisation après l'assassinat d'Henri III, contrôlant plusieurs régions et influençant fortement la politique et la ville de Paris. (Musée protestant).

(7)   Tallemant des Réaux : Les Historiettes de Tallemant des Réaux écrites entre 1657 et 1659, restées volontairement secrètes au XVIIe siècle et publiées pour la première fois en 1834. L’œuvre a été parfois rapprochée des Mémoires, en raison des témoignages qu’elle apporte sur le règne d’Henri IV et de Louis XIII, mais elle est le plus souvent accusée de se réduire à un recueil d’anecdotes divertissantes et souvent grivoises. (Hal sciences).

(8)   En 1602, Henri IV signe un édit qui marque une forte opposition aux duels, mais il reste encore très tolérant, accordant près de 7000 lettres de grâce durant son règne, ce qui montre une certaine légitimisation ou compréhension de cette pratique malgré la volonté de la réprimer. (Mauran space).

(9)   Charlotte de Montmorency est la fille du connétable Henri Ier de Montmorency et de sa seconde épouse Louise de Budeau, née le 11 mai 1594, et elle devient princesse de Condé par son mariage avec le prince de Condé. (Wiki7). Charlotte-Marguerite de Montmorency, née le 11 mai 1594 et morte le 2 décembre 1650, est une princesse de Condé par son mariage avec Henri II de Bourbon-Condé. (Wikipedia). Lorsqu’il croise la route de Charlottefille du connétable de Montmorency, tout juste âgée de 14 ans, le roi en est bouleversé. Mais cette obsession est rapidement entravée par le prince de Condé. (Historia).

(10)                      Selon les sources, Louis XIII, en tant qu'enfant, a été forcé de monter sur le trône après la mort de son père, Henri IV, mais il n'avait pas choisi cette responsabilité et a été profondément marqué par cette transition, notamment en raison de son jeune âge et du contexte politique difficile. (Wikipedia). Louis XIII est un roi mélancolique, peu intéressé par son métier de souverain ou, du moins, incapable d'être ferme dans ses décisions. (Le Point).

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Poule à toutes les sauces et avec tous les accents

Par Xilart.

Poulover (= pull over)

Poulnareff (= Polnareff).

Poultugal (= Portugal).

Poul’hard (= poularde).

Poule au pot (= de chambre !).

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samedi 19 juillet 2025

L'alcoolisme dans la noblesse.

 

La sœur de Sissi.

La femme soldat.

L’alcool.

De Lorraine Kaltenbach.

L'extraordinaire destin de Marie-Sophie en Bavière, reine soldat et sœur oubliée de Sissi. (Vanity fair).

Soeur de Sissi impératrice, épouse de François II, roi des Deux Siciles et de Naples, on la découvre jeune femme combattant sur les remparts. (Branchés culture).

Reine déchue du royaume de Naples et des Deux-Siciles, Marie-Sophie en Bavière s'est toujours dérobée aux historiens qui n'ont pressenti son secret qu'à demi. (Cultura).

La reine-soldat, idolâtrée par Marcel Proust qui s'en inspire pour le personnage de la princesse de Guermantes. (L’Incorrect).

Maria Cristina Pia naît le 24 décembre 1869 à Rome. Elle décédera alors qu'elle est encore au berceau, à l'âge de trois mois, le 28 mars 1870. (Rodolphe de Habsbourg).

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Madame de Pompadour

Alcool.

Ses préférences pour le champagne et d'autres aliments aphrodisiaques sont évoquées comme des traits de son goût pour les plaisirs de la vie, mais cela ne constitue pas une indication d'alcoolisme. (Qwant)

Les Clos Pompadour, sous le nom évocateur et charmant de Madame de Pompadour, représentent 25 hectares de vignes clos à l’intérieur des murs. (Champagne Pommery).

Voici un « cabaret » ou autrement dit à l’époque un service à liqueurs en or et cristal de roches, commandé par Madame de Pompadour et exposé au Louvre. (Noblesse et royauté).

"Le champagne, c'est le seul vin qui laisse la femme belle après boire" Madame De Pompadour. (Champagne Navarre).

De son vrai nom Jeanne Antoinette Poisson, Madame de Pompadour (1721-1764) a été la maîtresse du roi Louis XV, qui lui attribuera le titre de marquise. (Histoire pour tous).

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Le 21 septembre 2025, des manifestations et occupations de places publiques sont prévues dans 64 villes pour lutter contre le coup de force d’Emmanuel Macron et célébrer la fin de la monarchie, en référence à l'abolition de la royauté en 1792.

Info libertaire.

Après les mobilisations massives du 10 et du 18 septembre, ne laissons pas la pression retomber. Pour célébrer la date de la chute de la monarchie, occupons les places pour nous retrouver. (One planete).

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jeudi 29 mai 2025

Charles Le Brun

 

Charles le Brun

When the horse steals the picture 

Le chancelier Séguier,

French statesman, scholar, bibliophile, born OTD 1588.

Charles le Brun 
Quand le cheval vole le tableau 
Le chancelier Séguier, homme d'État français, érudit, bibliophile, né OTD 1588.

Le chancelier Séguier de Charles Le Brun est un portrait équestre représentant le chancelier Pierre Séguier. (Wikipedia).

L'hommage d'un peintre à son protecteur​​ Charles Le Brun a moins de 40 ans lorsqu'il réalise cette grande toile, probablement entre 1654 et 1657. (L’histoire par l’image).

Le personnage principal est, bien sûr, le chancelier Pierre Séguier (1588-1672)qui domine la scène juché sur son cheval. (Bernard Marie Collet).

Quelle magnificence dans la représentation de ce grand magistrat ! Ce portrait équestre est traité avec une grande rigueur. (Actuailes).

Dès le début de sa carrière, Charles Le Brun a abordé le genre du portrait équestre pour représenter l'autorité monarchique. (D Bril).

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Charles Le Brun

1619 - 1690

Entrée d'Alexandre à Babylone

1665

Paris

Musée du Louvre

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Charles Le Brun 
1619 - 1690
Autoportrait 
Après 1651
Huile sur toile
Paris 
Musée Carnavalet 
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Charles Le Brun

Peintre

Cour Napoléon

Paris 

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Hyacinthe Rigaud 
1649 - 1753
Charles Le Brun
1730 
Huile sur toile
Paris 
Musée du Louvre 
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Nicolas de Largillierre

Portrait de Charles Le Brun

1686

Paris

Musée du Louvre

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lundi 10 février 2025

Marie de Médicis - Philippe Delorme

 

Marie de Médicis

Philippe Delorme

Editions Pygmalon – Gérard Watelet

1998

 

La lutte menée par Marie pour le pouvoir était inégale. Elle s’est retrouvée seule contre deux hommes, Louis XIII et Richelieu. Son fils ne l’a pas choisie comme conseil, lui préférant Richelieu. Elle ne pouvait gagner ni le cœur, ni la raison du roi, étant une femme. Elle a montré ses capacités politiques et humaines pendant la Régence, mais elle ne pouvait et ne voulait pas reprendre son rôle de mère, effacée et sans idées, après l’avènement de son fils. Elle avait fait ses preuves, et a été rejetée par ces deux hommes. Louis XIII ne la voyait plus ni comme reine, ni comme mère.

 

Henri IV :

On lui dénombre 56 maîtresses répertoriées. Plus les autres femmes séduites non comptabilisées officiellement. Elles sont les instruments de son plaisir. (p 24).

Parmi ses victimes abandonnées, Catherine du Luc (1) s’est laissée mourir de faim, Anne de Cambefort (2) s’est défenestrée, Fleurette (3) s’est noyée. Il est infidèle aux femmes. (p 25).

Il souffrait de blennorragie et de douleurs urinaires. (p 29). En 1602, il subit une rétention urinaire probablement d’origine vénérienne (p 96).

Pour passer une nuit avec Henriette de Balzac d’Entraigues (4), il n’a pas hésité à débourser 100 000 écus (p 32).

Henri IV verse 50 000 écus à La Bourdaisière (5) en échange de ses faveurs (p 91).

Marie de Médicis, par son mariage, lui apporte 600 000 écus. (p 33).

En 1601, il dilapide sa fortune pour ses maîtresses (p 91).

Un an après la naissance d’Henri III, Henri IV a un deuxième enfant d’Henriette d’Entraigues, un fils, et un second enfant de Marie (p 78). Marie devient «mélancolique ». Huit ans plus tard, la rivalité entre les deux femmes est au plus haut point (p 112). Marie se rebelle « Je ne suis plus une petite fille. Je suis Reine de France » (p 113).

1605 - La marquise de Guercheville (6) a refusé les assauts d’Henri IV (p 47). Elle devient une héroïne.

Jacqueline de Bueil (7), 16 ans, est séduite par Henri IV qui lui verse 9 000 livres. Elle aura un fils, le petit Moret, élevé à Saint-Germain-en-Laye (p 99). Louis XIII dira du petit Moret : « Ce n’est pas mon frère », honteux de l’humiliation faite à sa mère (p 107).

Henri IV aura deux enfants avec Charlotte des Essarts (8) dont Jeanne-Baptiste, abbesse de Fontevrault p 110).

Henri IV a été esclave de ses pulsions (NDLR : encore un !) (p 114).

Une dame de compagnie de Marie de Médicis danse presque nue devant le roi, en 1609. Marie a été imprévoyante avec Charlotte de Montmorency (9) qui attise la convoitise du roi (p 116). Mariée au Prince de Condé, Henri IV va devenir fou quand Condé enlève sa femme Charlotte et la cache en Hollande et en Belgique espagnoles (p 118).

Henri IV est tué le lendemain du sacre de Marie de Médicis, le 14 mai 1610 (p 124).

Henri IV était indifférent à la misère du peuple, malgré la légende de « la poule au pot » (10) (p 128).

 

 

La reine Margot a été initiée aux jeux de l’amour par son frère, le futur roi Henri III  (11) (p 24).

 

A Florence, des automates amusent les convives. Un lion mécanique automate est montré à la fête de neuf octobre 1600, jour du mariage par procuration entre Marie de Médicis et d’Henri IV (p 41).

 

 

Marie de Médicis.

Henri IV l’a humiliée en lui refusant une entrée triomphale dans Paris, à son arrivée en France. Il ne la voyait qu’en tiroir-caisse (p 148).

L’accouchement de Louis XIII a été difficile. La sage-femme a mis du vin dans la bouche du bébé affaibli pour le revigorer. C’était ordinaire (p 75).

Marie aura six enfants en dix ans : trois fils et trois filles, entre 1601 et 1609 (p 80 et 117).

La Marquise de Verneuil (= Henriette d’Entraigues) prétend être la souveraine légitime, à la place de Marie de Médicis (p 94). Rumeurs. Le Prince de Condé « affirme » que le Dauphin, Louis XIII, est un bâtard (p 138).

Marie introduit un ballet sur une musique composée par Pierre Guédron (12), compositeur normand (p 115).

En 1610, avant le départ en guerre  d’Henri IV, Marie est sacrée (13). « C’est le plus beau jour de ma vie » (p 120). La reine Margot y assiste (p 121).

Après l’assassinat d’Henri IV, Marie devient régente en 1610, comme Bethsabée (14), mère de Salomon et Blanche de Castille (15) (p 124).

Jules Michelet insinue que « l’Etrangère » est au pouvoir. Marie ne semblerait pas « étrangère » à l’assassinat de son mari. On ne le saura jamais (p 132).


"Il fait courir des bruits sur moi.

Il veut ruiner ma réputation.

Je vais contre-attaquer et y couper court."

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Pour calmer la guerre des religions, Marie achète les Ligueurs pour trente-deux millions de livres (p 189). Tout comme Henri IV, elle achète la soumission des chefs de la Ligue (p 144).

Le duc de Nevers a été son ennemi (p 255).

Régente, elle est devenue indépendante. Elle refuse de se remarier (p 144).  

Elle a les Grands contre elle. Elle doit se concilier le Duc de Guise. Elle paiera d’énormes sommes pour les calmer : dix millions dont trois pour Condé qui est insolent (p 155).

Elle assumera la Régence pendant sept années. Elle assumera une politique pacifique, alors que Louis XIII aimera guerroyer (p 293).

Après l’assassinat de Mancini (16), elle sera enfermée pendant dix jours, emmurée dans son appartement au Louvre (p 201). Louis XIII a seize ans. Il ruminait cotre les adultes depuis ses treize ans.

A Blois, Tabarin (17) est un comédien itinérant (p 205). Marie voudrait être libre, mais elle dépend financièrement de Louis XIII (p 216).

Après cet épisode, la confiance ne règne pas entre le fils et la mère. Marie ne rentre pas à Paris et s’installe à Angers (p 219).

C’est dur de tuer soit son fils, pour Marie, soit sa mère, pour Louis XIII. Ils se font la guerre, causant la mort de six cents hommes,  et se réconcilient en 1620 (p 225).



La parfaite réconciliation de la reine et de son fils, après la mort du connétable de Luynes, le 15 décembre 1621.

Par Pierre-Paul Rubens.

Marie de Médicis et Louis XIII.

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Après trois ans d’exil, elle rentre sagement au Louvre. Mais la suspicion règne toujours entre les deux parties (p 226).

Luynes meurt. Louis XIII cherche un nouveau conseiller. Personne ne voulant jouer ce rôle, il demande à Marie son avis consultatif pendant les conseils, en 1622 (p 230).

Richelieu hait les femmes et les méprise. Il s’oppose à Marie dès 1628 (p 255).

A partir de 1631, Louis XIII s’appuie sur Richelieu qui ne rêve que de faire exiler la Reine de France, sans possibilité de retour (p 275). Elle est détenue prisonnière à Compiègne.

Elle s’enfuit de Compiègne. Richelieu a tout fait pour la pousser hors de France. Il reste le seul maître de l’esprit faible de Louis XIII (p 279).

Marie refuse de reconnaître qu’elle a perdu. Elle entre, à cinquante-huit ans,  aux Pays-Bas et y restera onze ans (p 280). Elle dépendra financièrement de sa famille espagnole.

Elle conspire avec Gaston, son autre fils, contre Louis XIII (p 288). Il trahira aussi sa mère.

Elle avait tout fait pour conserver le royaume pour Louis XIII mais il n’hésitera pas à la trahir (p 318).Son fils est un ingrat (NDLR : un de plus). Elle a été trahie par Richelieu à qui elle avait donné sa confiance. Il voulait qu’elle retourne à Florence. Il l’a laissée mourir dans le dénuement et dans les dettes (p 317).  Elle ne connaîtra pas son petit-fils, le futur Louis XIV (18).

 

A sa mort, Richelieu fera écrire un entrefilet dans son journal (p 316).

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(1)

Catherine de Luc est la fille d'un médecin d'Agen. Elle devient maîtresse d'Henri IV, vers 1579, encore roi de Navarre pour une courte durée. (Les favorites royales).

(2)

Anne de Cambefort est l'une des nombreuses et petites maîtresses du roi de France, Henri IV. (Les favorites royales).

(3)

Fleurette de Nérac morte le 25 août 1592 à Nérac est une paysanne française et l'une des premières maîtresses du futur Henri IV, alors prince de Navarre. (Wiki^édia).

(4)

Catherine Henriette de Balzac d'Entragues, communément appelée Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil, née en 1579 et morte le 9 février 1633. (Wikipédia).

Catherine-Henriette de Balzac d'Entragues naît en 1579, à Orléans. · Elle rencontre le roi de France, Henri IV en Août 1599. (Les favorites royales).

Quelques mois après la mort de Gabrielle d'Estrées, le roi rencontra la belle Henriette de Balsac d'Entragues qu'il fit marquise de Verneuil en 1600. (Musée Condé).

La passion du roi pour l'orgueilleuse et ardente Henriette d'Entraigues, marquise de Verneuil, allait empoisonner les dix années de vie commune du couple royal. (Méditerranée antique).

 

(5)

Gabrielle d'Estrées (1570 ou 1571 ou 1573-10 avril 1599), Maitresse d'Henri IV de France, qui épousera en 1592 Nicolas d'Amerval. (Histoire Europe).

(6)

Antoinette de Pons-Ribérac, comtesse de La Roche-Guyon et marquise de Guercheville fut la première dame d'honneur de Marie de Médicis. Elle finança les expéditions de Jean de Poutrincourt en Nouvelle-France (Wikipédia).

Elle rencontra Henri IV après la bataille d'Ivry. Elle aurait repoussé les  avances. (Wikipédia).

Elle rencontre le roi de France, Henri IV après la bataille d’Ivry, en 1589. Elle l'aurait hébergé dans son château et le roi, fasciné par ses beaux yeux, lui offrit une promesse de mariage signée de son sang, mais elle ne voulut jamais l’écouter. Elle lui aurait répondu : « Je ne suis pas d’assez bonne maison pour être votre femme mais de trop bonne maison pour être votre maîtresse. » Le roi aurait continué à chercher à la séduire mais la marquise poussait toujours ses assiduités. (Canal blog).

(7)

Coureur de jupons incorrigible, Henri IV

s'entiche de Jacqueline de Bueil, une jeunette fort avisée. Avant de

céder aux avances du souverain, la demoiselle exige une dot et, pour

la bienséance, un époux légitime. Mariée le 5 octobre

1604, elle sera bientôt titrée comtesse de Moret et donnera le

jour à un fils. Mais elle courra à sa perte en se laissant courtiser

par d'autres gentilshommes. (Chrisagdefree).

(8)

Elle fut une des maîtresses d'Henri IV dont elle eut deux filles. Charlotte des Essarts. Biographie. Naissance. 1580  (Wikipédia).

Henri IV de France a une liaison en 1607 avec Charlotte des Essarts, Comtesse de Romorantin. Leurs enfants sont :

·                                 Jeanne-Baptiste de Bourbon (1608-1670), Abbesse de Fontevraud,

·                                 Marie-Henriette de Bourbon (1609-1629), Abbesse de Chelles.

Ces deux filles seront légitimées par le Roi.

Henri IV de France lui verse une pension de 2 à 3 000 mille livres et ordonne que l'on meuble princièrement son logement. (Histoire Europe).

(9)

 Lorsqu'il croise la route de Charlotte, fille du connétable de Montmorency, tout juste âgée de 14 ans, le roi en est bouleversé. (Historia).

Charlotte-Marguerite de Montmorency est née le 11 mai 1594 dans le milieu de la haute noblesse. (Revue des deux mondes).

Le dernier amour d'Henri IV, Charlotte de Montmorency, mère du Grand Condé. (Gallica).

 (10)

« La guerre avait rompu le commerce, réduit les villes en villages, les villages en masures, et les terres en friche, et néanmoins les receveurs contraignaient les pauvres paysans de payer les charges pour les fruits qu'ils n'avaient pas cueillis ».
Il n'y avait donc plus beaucoup de volailles dans les campagnes à l'issue de ces guerres. Pouvoir mettre une poule dans son pot était le témoin de la fin des guerres civiles et la restauration de la prospérité des campagnes. (Canal académies).

(11)

Vrai ou faux ?

Très proche de ses frères les rois François II, Charles IX et Henri III, Marguerite de France reçoit l'éducation d'une jeune fille de son rang. (Géo). Ndlr : ils ne se mouillent pas.

Sa réputation posthume est plus désastreuse encore. Une légende fait de Marguerite de Valois, la « reine Margot », comploteuse, folle de son corps offert à d’innombrables amants. (1sept).

- 1572 : Elle a sauvé Navarre du massacre de la Saint-Barthélémy (rumeur de la Cour)
1575 : Inceste avec Alençon (Le Réveil-Matin des Français)
1580 : Liaison avec Turenne (rumeur de la Cour). (Elianne Viennot).

- 1607 : Elle «s’est donnée en proie à mille», sans compter «ses jeunes frères». (Elianne Viennot).

 (12)

Pierre Guédron est un compositeur, chantre et luthiste français, né en 1565 au plus tard dans le Dunois et mort à Paris peu avant juillet 1620. (Wikipédia).

Compositeur, chanteur et professeur de chant. originaire de Normandie. Chanteur à la chapelle du Cardinal de Lorraine au Puy d'évreux. (Musicologie).

Chanteur et compositeur, Pierre Guédron (1575-ca 1620) est considéré comme le meilleur artisan de l'avènement de la monodie accompagnée en France. (Centre de musique baroque de Versailles).

(13)

Elle fut sacrée le 13 mai 1610, la veille de l'assassinat d'Henri IV. La mort de cet époux aimé malgré tout fut le grand chagrin de sa vie. Yves-Marie Bercé nous précise encor e que de mai 1610 à octobre 1614, la reine Marie de Médicis dirigea le gouvernement du royaume, exerçant le pouvoir au nom de son fils. (Canal académies).

(14)

En parallèle, la jeune femme pure du début, ne s'appartenant pas et soumise à un abus de pouvoir, va endosser un statut privilégié, prendre conscience de sa charge de reine et habilement, par ses intrigues et manipulations diverses amener un autre de ses fils au pouvoir, exerçant elle-même une régence après la mort du roi: vision moderne et féministe de cet épisode biblique. (Critiques libres).

(15)

Elle est la mère de Saint Louis, à qui elle donne une éducation très pieuse, et exerce la régence entre la mort de son mari, Louis VIII, et la majorité de son fils. (Wikipédia).

(16)

Mort à Paris le 24 avril 1617, il est un favori de la régente Marie de Médicis et époux de sa confidente Léonora Dori.

Le 24 avril 1617, Concini, maréchal d'Ancre, est assassiné à l'entrée du Louvre par des fidèles serviteurs du jeune roi Louis XIII.  (L’Histoire par l’image).

(17)

Tabarin, de son vrai nom Antoine Girard, né en 1584 à Verdun et mort le 29 novembre 1626 à Paris, était bateleur et comédien du théâtre de la foire. (Wikipédia).

Célèbre charlatan du début du xviie siècle. Les origines de Tabarin restent obscures ; on ignore sa nationalité. (Encyclopaedia universalis).

De son vrai nom Jean Salomon, bateleur, comédien de foire qui se produisait sur la place Dauphine, à l'entrée du Pont Neuf avec une petite troupe. (Babelio).

(18)

Elle ne verra jamais son petit-fils, le futur Louis XIV né entre deux de ses refuges. Quant au roi, il ne devait revoir sa mère que pour l'enterrer. (Tombes et sépultures).

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« Une belle dot est plus sûre qu'une belle femme. Vos amis ne vous la prennent pas. »

Eugène Labiche

Artiste, Dramaturge (1815 - 1888).

L'Humanité

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LaToya Hobbs,

Ark of Safety

2023

Woodcut

Contemporary US printmaker and co-founder of Black Women of Print.

LaToya Hobbs
Arche de sécurité
2023
Gravure sur bois
Graveuse américaine contemporaine et co-fondatrice de «Femmes noires de l'imprimerie ».

LaToya M. Hobbs est une peintre et graveuse américaine surtout connue pour ses portraits à grande échelle de femmes noires. Elle est née et a grandi à Little Rock, Arkansas. Elle a obtenu son baccalauréat de l'Université de l'Arkansas à Little Rock et sa maîtrise en beaux-arts de l'Université Purdue. (Wikipedia).

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dimanche 10 décembre 2023

Simone Bertière - Henri IV et la Providence.

 

Simone Bertière

Henri IV et la Providence.

Editions Perrin – 2022

 

Il a survécu aux nombreux complots, attentats, pièges et balles. Il a su saisir sa chance (p 14). Jean Châtel lui a fendu la lèvre et fait sauter une dent. Pour cela, il sera écartelé (p 337). Sa maîtresse Henriette d’Entragues conspire et complote contre lui. Il punira Biron à sa place (p 352). Bourbon de naissance, il est proche du pouvoir (p 73). Quand il a vingt-trois ans, c’est la fin de son adolescence et de son infantilisation (p 90). Il est anticonformiste et un bon acteur (p 334).  A-t-il été écologiste avant la lettre (p 21) ? Il est connu pour son amour de la « poule-au-pot ». Elevé parmi les paysans, il aime la paysannerie française (p 350).


Paul Hémery 

Le poulet 

1953 

Huile sur toile.

Roubaix 

Musée La Piscine

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Raymond Debiève 

Maubeuge, 1931 - Orange, 2011.

Poule 

1970  

Fil de fer.

Roubaix 

Musée La Piscine  

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Henri IV a marchandé toute sa vie l’affection du peuple (p 369). Il sait qu’il n’y a pas de politique efficace sans un lien affectif entre lui et son peuple (p 223). Devenu roi, il veut être craint et aimé (p 302).

Montaigne situe la vieillesse à partir de quarante ans (p 350). Le Duc de Guise, François, est assassiné pendant le siège d’Orléans avec trois balles dans le dos (p 88).

Au 16e siècle, la Providence se sert de lui pour mener à bien ses projets ici-bas (p 21). Mais comment définir la « Providence » de cette époque là ? Une force divine ? Une force extérieure ? Une force terrestre ? Une force royale ? Une force humaine ?

Son enfance :

Son grand-père, Henri d’Albret, va demander à la gouvernante de donner une fessée magistrale à sa fille Jeanne pour l’obliger à épouser le Duc de Clèves.

Jeanne n’est pas une mère sécurisante. Henri d’Albret achètera Henri IV pour le soustraire à ses mauvais soins. C’est lui qui assurera son éducation  (p 33).

Son père, Antoine de Bourbon, laisse le pouvoir politique aux mains de Catherine de Médicis. Il assumera le pouvoir militaire (p 73).

Les religions :

En 1516, l’église encadre fermement la vie des femmes et des hommes de la naissance à la mort (p 54).

Les temps sont instables.

Monsieur, pour les protestants, retourne sa veste et les attaque (p 194). Henri III fluctue et applique une politique à géométrie variable (p 196). Il est imprévisible et instable (p 244). Henri III n’exige pas de gages. Il se contente de promesses (p 263).

Les protestants sont divisés entre eux. Ils sont vindicatifs et violents pour acquérir le pouvoir royal, coûte que coûte (p 405).

Menacé d’être déshérité, Henri IV promet à sa mère de conserver la religion protestante (p 79). Il a appris la prudence et la dissimulation qui sont la base de la diplomatie (p 90). Selon le bon vouloir de son entourage, Henri IV a changé quatre fois de religion contre son gré, depuis sa naissance (p 196).

La Saint-Barthélemy reste toujours un mystère d’état, même en 2007 dans le livre d’Arlette Jouanna (p 404). Simone Bertière ne parle pas des portes des protestant-e-es marquées d’une croix. Qui a donné les listes des adresses secrètement?

Catherine de Médicis a-t-elle fait empoisonner les deux frères de Coligny, Odet et d’Ancelot ? Nul ne le sait (p 134). Henri IV est captif à la Cour pendant deux ans, après la Saint-Barthélemy (p 192). Il promet de se rallier à la religion catholique, mais sans donner de date. Les protestants s’en défient et les catholiques le raillent (p 300).

Quand Catherine de Médicis meurt, on n’en fait pas plus de cas que d’une « chèvre morte » (p 272).


Catherine de Médicis et Henry, duc de Guise. 

Bayeux 

Musée d'art 

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La guerre accroît le pouvoir des nobles. Elle apporte la calamité pour les pauvres (p 221).

L’Edit de Nantes est un texte politique. Il permet l’accès des protestants aux postes de l’administration royale. Henri IV laisse à son successeur le soin d’en délimiter les contours (p 349). Le texte a ouvert le débat sur la laïcité et la séparation de l’Etat et de la religion (p 340).

Ses amours :

Il aime les petites filles. Il gave de bonbons  une fillette, Fosseuse, dès ses treize ans, pour l’avoir (p 215). Encore un !

Une infection vénérienne le fait délirer vers 1598. Il a peur d’être stérile (p 343).

Il a eu des enfants de trois maîtresses différentes, une fois devenu roi (p 354).

Il est amoureux d’une jeune fille de quinze ans, la fille du connétable de Montmorency (p 355).


Vocabulaire :

Feudataire (p 30) :

nom

1.                              HISTOIRE

Titulaire d'un fief (vassal).

 

Démarche propitiatoire (p 36) :

adjectif

1.                              LITTÉRAIRE

Qui a pour but de rendre la divinité propice.

Une offrande propitiatoire.

 

Titulature (p 73) :

nom féminin

1.                              DIDACTIQUE

Ensemble des titres portés par une personne, une famille.

 

Réactions antithétiques (p 85) :

adjectif

1.                              1.

Qui emploie l'antithèse.

2.                              2.

Opposé, contraire.

 

Relaps (p 301) :

adjectif et nom

1.                              RELIGION

Retombé dans une hérésie, après l'avoir abjurée.

Jeanne d'Arc fut brûlée comme relapse.

 

Les oubliées de l’histoire :

Louise de Vaudémont, femme d’Henri III (p 200).

Louise de Lorraine-Vaudémont, ou Louise de Lorraine, est issue de la branche de Vaudémont, branche cadette de la maison de Lorraine. 

1553 – 1601. (Wikipedia).

Louise de Lorraine-Vaudémont est la dernière reine de France de 1575 à 1589, au temps des Valois,  (Histoire pour tous).

Fille de Nicolas de Lorraine, duc de Mercoeur, et de Marguerite d'Egmont, née le 30 avril 1553, elle épousa Henri III, roi de France, le 15 février 1575. A la mort du roi (2 août 1589), elle se retira au château de Moulins, où elle mourut, le 29 janvier 1601. Peint vers 1580-1585. (Louvre).

Durant près de trois siècles, le silence s'est fait autour de la reine. (Jstor).

Louise de Lorraine-Vaudémont fait partie de la branche Vaudémont qui, comme les Guise, est une branche cadette de la famille de Lorraine. (Association de l’Edit de Roussillon).

Louise de Lorraine est la fille de Nicolas de Lorraine, comte de Vaudémont, prince peu fortuné, et de Marguerite d'Egmont. (Siefar).

Reine de France. Fille de Nicolas, comte de Vaudémont, elle épousa en 1575 Henri III et resta effacée durant tout son règne. (Larousse).

 

 

Chanson :

« Vive Henri IV !

Vive ce roi vaillant !

Ce diable à quatre

A le triple talent

De boire et de se battre

Et d’être un vert galant ».

(p 368).

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Pourquoi le roi Henri III Ordonne-t-il le massacre des protestants ?

Un conseil du roi se tient dans la nuit du 23 au 24 août au Louvre", explique l'historien. Charles IX et Catherine de Médicis auraient alors consenti à ordonner le meurtre d'une vingtaine de chefs protestants pour éviter une guerre.

(Geo).

Comment se finit la Saint-Barthélemy ?

Le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, le carillon de l'église de Saint-Germain l'Auxerrois, en face du Louvre, donne le signal du massacre des protestants à Paris. Il s'agissait pour l'entourage catholique du roi de se défaire des chefs de la faction protestante, qui donnaient des signes de rébellion.

(Herodote).

« Lors de la Saint-Barthélemy, les bourreaux frappent aux portes et les victimes leur ouvrent »  (Retro news).

Les portes de Paris demeurent closes pendant trois jours, personne ne peut, s'enfuir, et les chances de survie sont infimes. (Cairn).

En cette nuit du 23 au 24 août, les chefs catholiques et la milice sont mobilisés, les maisons huguenotes, marquées d’une croix blanche. Le massacre peut commencer, déjà la violence se répand dans la nuit.  (Europe 1).

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La Saint-Barthélemy

Assassinat de Coligny

Gravure de Frans Hogenberg

1572 - 1590

L'Humanité

Cette gravure en taille-douce évoque le massacre des protestants parisiens d'août 1572. (L’Histoire par l’image).

A droite, Coligny est assassiné dans sa chambre, au soir du 23 août, et défenestré. (Utpictura18).

Le massacre de la Saint-Barthélemy est une tuerie de masse ayant débuté le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy.

Qui a tiré sur Coligny ?

Gaspard de Coligny est alors le premier assassiné, par les hommes de Henri de Guise.

Pourquoi Henri III a-t-il ordonné le massacre des protestants ?

Une situation de crise. La tentative d'assassinat de Coligny constitue l'événement déclencheur, le « premier acte » de la crise qui va mener au massacre. Les protestants s'élèvent contre cet attentat visant leur chef le plus respecté, et réclament vengeance.

(Wikipédia).

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Denis Crouzet

Paris Criminel

1572

La Saint-Barthélemy

L'Humanité

Denis Crouzet explore minutieusement l'épisode de la Saint-Barthélemy, à la manière d'une enquête policière. (Les belles lettres).

Denis Crouzet réévalue le nombre des victimes à 4 000, voire plus. Pour lui, cette tuerie n'est pas seulement un « massacre de voisins ». (L’histoire).

L'édit de pacification de 1570 a débouché sur une paix religieuse précaire. (Culture top).

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Aval de Catherine de Médicis et de ses deux fils.

Théophanie : Une théophanie (du grec ancien théos, θεός « dieu », et φαίνεσθαι, phaïnesthaï « se montrer ») est une manifestation de Dieu. Ce concept relève surtout de la liturgie et de la théologie chrétiennes. (Wikipédia).

Prophétisme : 1. Mouvement religieux fondé sur l'action d'interprètes inspirés de la divinité. 2. Comportement qui consiste à prédire l'avenir à partir de conjectures. (Larousse).

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