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lundi 24 novembre 2025

Simone Bertière - La reine et la favorite.

 

Simone Bertière

La reine et la favorite

Editions de Fallois – 2000


Louis XV et Marie Leszczynska :

Louis XV a été couvé, materné, coupé de la vie jusqu’à son mariage avec Marie Leszczynska. (p 167)

En 1733, Madame de Mailly, issue de la noblesse picarde et membre de la suite de la reine une semaine sur trois (p 230), est la première maîtresse de Louis XV, après sept ans de mariage.

Marie Leszczynska attend une fille, Sophie, née en 1734. C’est sa septième fille. (1) Il est mélancolique. (p 229)

Soupers fins et champagne délient la langue du roi. Louis XV s’oppose à Louis XIV : pour lui, l’être est plus important que le paraître (p 234). Sous Louis XIV, la fonction du roi représente les 100%, quand celles de l’homme sont réduites à 0%. Il a entretenu le culte du roi surnaturel. (p 619).

Louis XV s’affranchit de son éducation vers ses trente ans, tout comme l’avait fait Louis XIV. Il s’affiche avec sa maîtresse. (p 239). Marie Leszczynska a perdu la bataille sentimentale. (p 240).

En 1741, la sœur de Madame de Mailly, Pauline, marquise de Vintimille, devient la maîtresse de Louis XV. Enceinte, elle devient acariâtre. Elle meurt des suites de l’accouchement, à cause des saignées. (p 242).

Madame de Mailly reprend du « service ». Mais une de ses sœurs, la cinquième de la fratrie, madame de la Tournelle, exige son renvoi avant de devenir la maîtresse de Louis XV en 1742. (p 246).

En ne touchant plus les écrouelles, Louis XV désacralise la fonction royale. Sa légitimité devient critiquable. (p 621).

Louis XV est touché par les pamphlets. « Réveillez-vous, mânes de Ravaillac ». C’est un appel au meurtre. (p 371). Ndlr : quarante ans avant la Révolution !

Louis XV et le dauphin se sont menés une guerre, creusant l’échec de leur relation. Ni l’un ni l’autre n’a voulu céder. La religion en a été le prétexte. (p 599). La famille royale éclate. Chacun vit sa vie comme il le veut sur le modèle bourgeois. (p 619). Ndlr : ils ont cohabité par nécessité royale…

Les Parlements rejettent les fondements de l’autorité royale en 1766. L’autorité de droit divin est contestée. (p 606).

Louis XV n’ouvre pas la voie vers une monarchie constitutionnelle. (p 607).

La Du Barry :

Etant une prostituée, Louis XV compromet ce qu’il lui restait de dignité. Il ne croyait plus en la monarchie absolue de Louis XIV. Mais il ne choisit ni la monarchie parlementaire, ni la République. (p 614).

Louis XV n’a pas su se mettre en avant. Il a un bilan politique positif pourtant. Les Révolutionnaires s’empareront de cet héritage. Refuser un premier ministre lui a nui. (p 622). Marie Leszczynska a nui à son mari en se rapprochant du parti dévot de l’église qui a refusé la proposition de Louis XV d’un impôt plus juste, le vingtième. Mais par son conformisme, elle a aussi protégé la royauté. (p 624).


Forges-les-Eaux :

Marie Leszczynska va en cure à Forges-les-Eaux, station thermale royale contre la stérilité en 1735. (p 235).

La dauphine Marie-Josèphe va y faire aussi une cure dans l’espoir de tomber enceinte, en 1749. Elle est la mère de Louis XVI. Il était le second garçon de la dauphine, mais l’aîné meurt de la coqueluche quand il avait six mois. Elle mettra au monde sept enfants : 4 fils et trois filles. (p 454).


Jeanne-Antoinette Poisson :

Son père était commissionnaire chez les frères Pâris. (2) Tout n’était pas déclaré jusqu’à ce que la justice se penche sur leurs affaires. Le père de Jeanne-Antoinette  servira de fusible qui saute. Il se réfugiera en Allemagne. Il revient en France quelques années plus tard. Le second procès de 1741 casse la sentence.

En seconde noces, il épouse Madeleine de la Motte, une des plus belles femmes de Paris.  Le Blanc, ministre de la guerre, et Pâris-Montmartel ont profité des voyages de François Poisson pour lutiner auprès de la belle.

Le véritable père de Jeanne-Antoinette est peut-être Charles Le Normant de Tournehem qui l’élèvera pendant le séjour en Allemagne de François Poisson. (p 332).

Elle avait de la famille dans l’entourage de Versailles. Son cousin, Binet, était le premier valet de chambre du dauphin. Le Bel, valet du roi, a été l’amant de la mère de Jeanne-Antoinette (p 326).

Madame Jeanne-Antoinette d’Etiolles portait aussi le surnom de « Bestiole ». (p 366).

Elle est calomniée par madame de Tallard qui se venge car on lui a refusé la place de gouvernante. (p 369). (3)

A trente ans, Madame d’Etiolles n’est plus l’amoureuse folle de ses débuts avec Louis XV. (p 382).

A-t-elle été une « mère maquerelle » entre 1751 et 1765, pendant l’épisode surnommé le Parc-aux-Cerfs ? Non. Les valets de Louis XV se chargeaient de recruter les jeunes filles. C’était de la prostitution de luxe. (p 382). Louis XV leur assurait un avenir, ainsi qu’aux enfants, sans leur accorder  la reconnaissance royale. (p 386).

Madame de Pompadour a régné sur les plaisirs et les jeux tout en étant une « maîtresse de maison accomplie », ce qui portait atteinte à l’institution royale. (p 600). Elle doit se montrer et distraire son amant, Louis XV, qui s’ennuie dans la vie.

Madame de Pompadour ne s’est jamais sentie sereine et en sécurité, contrairement à madame  de Maintenon qui était soutenue par l’église. (p 622). Elle a protégé Louis XV contre les complots. (p 382). Elle s’occupe des « relations publique ». (p 383). Louis XV lui accorde sa confiance car elle est indépendante de toutes les coteries de la Cour. (p 384).

Elle meurt jeune, usée par la lutte pour sa survie.



Jélyotte était un chanteur virtuose. (p 349). (4)

Versailles lance les pamphlets. (p 369). Maurepas est certainement le chef d’orchestre soutenu par la Cour. (p 375). (5)



La noblesse :

- Madame de Bouillon a eu son premier fils à treize ans tout juste. (p 101).

- La fonction naturelle de la noblesse est la guerre. Elle n’aime pas la paix. (p 248).

- Aurore de Königsmarck, suédoise, a un frère qui a séduit l’épouse de l’Electeur Frédéric-Auguste 1er. On le retrouvera emmuré dans la maçonnerie, à l’occasion de travaux. (p 312).

- Stanislas, en Lorraine à Lunéville, est un aïeul de Louis XVI. Le père de Louis XVI, en 1765, meurt après avoir craché du sang provenant des poumons. (Ndlr : tuberculose ?). Stanislas voit son petit-fils mourir d’une tuberculose osseuse, après son arrière petit-fils, le frère de Louis XVI en 1759. (p 587).

- A Versailles, la remise à neuf d’un appartement dure sept mois de travaux (p 609).


Marie-Antoinette, reine, remplira les rôles assumés par la Pompadour. On connaît la fin. (p 625).

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  1. Marie Leszczynska donne naissance à sa fille Sophie en 1734, l'une des dix enfants qu'elle aura avec Louis XV. (Carnet d’histoire).
  2. Les frères Pâris étaient quatre frères financiers et banquiers français, originaires de Moirans en Dauphiné, nés entre 1668 et 1690 et morts entre 1733 et 1770. Ils ont commencé dans le commerce privé avant de devenir munitionnaires des armées. (Universalis).
  3. Madame de Tallard n'a pas été nommée gouvernante des enfants de France, un poste occupé par Marie Isabelle de Rohan de 1735 à 1754. (Wikiital).
  4. Pierre Jélyotte (1713-1797) était un chanteur virtuose français, connu pour sa belle voix et ses qualités dramatiques, bien qu'il ait eu le mauvais goût d'altérer les mélodies avec trop d'ornements. (Musicologie).
  5. Maurepas, ministre de Louis XV, fut disgracié en 1749 pour avoir soutenu des pamphlets et libelles contre la favorite du roi, Madame de Pompadour, et pour son manque de zèle à poursuivre leurs auteurs. (Qwant).

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jeudi 20 novembre 2025

Jules Michelet - Louis XVI était coupable.

 

Jules Michelet

Louis XVI était coupable.

8e volume de la Révolution française.

1845 à 1853

Editions Bernard Coutaz – 1992

 

La justice passe en second après 1793.

Fin 1792 : on ne se situe pas encore dans la Terreur. Jusqu’en 1792, la notion de justice unit les dirigeants de la Révolution. Mais la France étant attaquée, cette idée passe en second. « Nous serons justes, après ». (p 80). Louis XVI sera la première victime de la Terreur. On passe d’un bond de l’humanité à la barbarie. (p 83). Michelet se situe contre la peine de mort.

Dès qu’un homme politique se résigne, il est perdu. (p 32).

 

Les femmes.

- Il critique les femmes qui tenaient un Salon. Elles se taisaient sur leur engagement royaliste. Elles ont corrompu, affaibli et distrait  les meilleurs révolutionnaires arrivés à Paris. Dans les salons d’artistes ou de femmes de mode, les hommes de banque rencontraient les hommes politiques. Du coup, ils ont pénétré la Gironde, au cœur de la Révolution. (p 33).

- Olympe de Gouges prend des risques en défiant les partis. Les hommes rendent les femmes ridicules. Il est facile de brutaliser le « sexe faible ». (p 141). On lui tire les cheveux dans la foule en 1793. Au tribunal, son fils la renie avec mépris. Tout juste enceinte, elle fut condamnée à mort quand même. (p 124).

- Madame Roland était « hautaine et souvent dure ». (p 35).

Madame Roland prend peur et Théroigne est insultée. Monsieur Roland était le Ministre de l’Intérieur (p 221).

- Madame de Genlis était liée au duc d’Orléans, première fortune d’Europe (p 150).

- Michelet pense que les femmes françaises étaient plutôt royalistes. Il imagine une discussion entre un mari et sa femme sur la peine de mort. Elle défendrait des idées humanistes. (p 228). Mais il pense aussi que les femmes ont une influence négative. ( !?).

 

La création d’une patrie.

Les Français-es recherchent une patrie et ont besoin d’une « inflexible austérité » (= principes, p 42) pour y parvenir. A contrario, les royalistes sont partout chez eux en Europe. (p 40).

Les Jacobins sont représentés par Robespierre. Ils sont attaqués par les Girondins et les Dantonistes. Les Jacobins sont rancuniers et ne lâchent jamais prise. (p 50).

La révolution manque d’audace en 1792. Elle aurait du défendre les peuples démunis contre la royauté qui « méprise l’espèce humaine ». Il fallait anéantir les rois qui étaient « sans justice et sans pitié », partout en Europe. (p 155).

Les prêtres étaient tapis en Vendée, dans l’attente d’une guerre civile. (p 178).

La Patrie est sacrée et qui la livre en meurt (p 224). Ndlr : c’est violent.

 

La Convention.

Elle a été créée après l’attaque du Château de Versailles le 10 août 1792. (1)

Est-ce que la Convention était un tribunal ? Elle hésite à être une assemblée politique. (p 164).

Aucun député n’a défendu l’idée du « droit absolu ». Mais qu’est-ce que c’est ? Est-ce que le jugement du peuple est infaillible ? (p 167). Michelet pense que pendant une Révolution, un temps de passions, c’est le jugement le moins sûr et le plus dangereux. (p 168). Cela peut déboucher sur le risque d’une guerre civile.

 

L’éducation de Louis XVI.

Louis XVI a été élevé dans l’idée idiote de la royauté (p 197). La conscience catholique de Louis XVI lui intime de n’avoir rien à se reprocher. Les prêtres l’ont persuadé qu’il était roi et qu’il pouvait user de la force illimitée du mensonge pour régner. (p 159).

L’approche de la mort et son danger changent le caractère de Louis XVI. Il devient bon, tout comme Marie-Antoinette qui se met à aimer son mari avant de mourir (p 214). Mais dans le fond, il ment toujours à la Convention (p 223). Il se voit en saint. (p 215). Le moindre objet lui appartenant en prison devient «sacré » (p 216).

 

Les buts du procès de Louis XVI.

La majorité des Français-es voulait le procès de Louis XVI, mais pas sa mort (p 169).

Saint-Just va porter le premier discours pour demander la mort du roi. (2) Contrairement à Robespierre, il refuse la pitié. (p 84).

Michelet décrit Saint-Just comme s’il l’avait vu : « Sa roideur automatique qui ne tenait qu’à lui ». Il ne l’aime pas ! Mais il reconnaît sa générosité qui a plu à Robespierre. Il a offert un petit bien à lui pour sauver le marché de Blérancourt. A 24 ans, Robespierre l’appelle pour venir à la Convention. (p 89).

Barère a conclu à la mort de Louis XVI. Il était en lien avec madame de Genlis.  Comment était-il payé ? En amour, en argent ? Il a eu peur des attaques de la droite (p 93). (3)

Thomas Payne, apprécié par les Girondins, pensait qu’il fallait faire un procès général de la royauté.

La France se plaçait au-dessus des autres peuples. La Montagne et la  Gironde recentrent le procès sur le caractère individuel. (p 111).

La Révolution a fait l’erreur d’exhiber le roi et sa famille au Temple. Il n’était pas difficile de les voir sous n’importe quel prétexte. Malgré les quolibets, la famille royale fait pitié. (p 113).

Le père de Michelet monta la garde au Temple. Il en a parlé à son fils. (p 117).

Les choix possibles à l’issue du procès : mort, mort conditionnelle ou détention (p 205).

 

Le contexte violent du procès.

Les royalistes étaient présents dans Paris, capables de faire verser le sang. Des listes de révolutionnaires étaient prêtes (p 173). Les Emigré-es attendent de se venger de la création de la République. Iels se moquent du sort de Louis XVI. Les autres rois n’ont rien fait pour sauver Louis XVI et sa famille, car ils avaient besoin d’un martyr pour redorer leur blason. (p 176). Les Jésuites étaient des persécuteurs ennemis de la loi (p 217). Michelet affirme que les députés ont voté sans avoir peur de la mort. Mais la possibilité d’une guerre civile a fait accélérer le vote pour l’exécution de Louis XVI. (p 206).

En 2025, Marie-Antoinette est-elle réhabilitée ( !?) (4), mais Louis XVI  n’a rien gagné en sympathie.

 

Les terres et l’impôt.

Les terres changent de propriétaires entre 1789 et 1794. (p 231). Les terres ont été vendues par lots. L’économie s’est effondrée. Les Français pouvaient payer les Biens Nationaux avec des Assignats. (p 101). (5) Qui faire payer pour l’impôt ? (p 98).

Cambon est le superviseur du Ministre des Finances, Clavières. Il représentait la révolution agraire (p 109). Les commissaires, issus du peuple, lèveront l’impôt sur les riches seulement. Les indigents ne doivent rien payer. (p 105).

Le duc d’Orléans possède la plus grosse fortune d’Europe. Son estimation s’élève à 250 millions de francs. (p 151). Il est plus riche que le roi.

Louis XIII et Louis XIV avaient favorisé économiquement leur frère de peur d’une guerre civile. (6) Ils ont fortuné leur frère. Michelet pense que c’était insensé de faire la révolution en présence d’une telle fortune dans le pays.

 

La création de l’Education nationale.

Eduquer, c’est créer, et juger, c’est tuer. Au nouveau projet proposé, il manque une âme, un souffle. Robespierre pense qu’il faut baisser le niveau supérieur, en fermant les grandes écoles (p 145). Peut-on faire une science sans science, éduquer sans philosopher ?

Un second courant de pensée pense que l’éducation vivifie tout (p 147).

La substance morale est supérieure aux sciences physiques et aux mathématiques, qui ne sont que des outils.

 

L’Angleterre a fait sa grandeur face à la nullité des Belges et des Hollandais. (p 107).

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(1)   La Convention nationale a été créée le 10 août 1792 après la suspension de Louis XVI et la chute de la monarchie, succédant à l'Assemblée législative pour fonder la Première République. (Larousse).

(2)   Le 13 novembre 1792, Saint-Just prononce son premier discours devant la Convention pour demander la mort de Louis XVI, qu'il considère comme un tyran et un ennemi du peuple, plutôt que de le juger dans un procès traditionnel. (Etudier).

(3) Bertrand Barère a joué un rôle clé dans le procès de Louis XVI. Il a présidé la Convention nationale et a été chargé de lire l'acte d'accusation contre le roi, ainsi que de mener son interrogatoire. Son intervention décisive le 4 janvier 1793 a contribué à refuser l'appel au peuple, ce qui a accéléré le processus menant à l'exécution de Louis XVI.

Concernant Madame de Genlis, le contexte mentionne que Barère a été choisi comme tuteur de Pamela, une enfant issue d'une liaison supposée du duc d'Orléans avec Madame de Genlis. (Qwant).

(4)   Bien que son héritage reste controversé, Marie-Antoinette refuse de disparaître de la mémoire collective. Les discussions autour de sa vie et de son règne continuent de captiver, montrant une réhabilitation progressive de son image, même si elle reste une figure complexe et souvent mal comprise. (Qwant).

(5)   Les Français pouvaient payer les biens nationaux en assignats, une monnaie de papier émise pendant la Révolution française, garantie par la valeur de ces biens. Cependant, cette pratique a entraîné une dépréciation rapide de la valeur des assignats dès 1792. (dhi Alsace bnu).

(6)   Louis XIII et Louis XIV ont effectivement favorisé économiquement leur noblesse pour éviter des révoltes, mais cela n'a pas empêché des insurrections comme la Fronde. (Hégémonie).

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dimanche 2 novembre 2025

Viols - Ary Arbittan - G. Matzneff -

 


Viol 
Ary Arbittan n'a pas été déclaré innocent 
Non lieu comme G Darmanin et les 94% des accusés de viols 
Fogiel est complice de crime.

La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi le non-lieu dont a bénéficié le comédien et humoriste Ary Abittan, visé par la plainte d’une femme pour viol en 2021. (Le Parisien).
Ary Abittan s'est confié face à Marc-Olivier Fogiel sur sa descente aux enfers à la suite des accusations de viol dont il a fait l'objet. (Programme télévision).
La cour d’appel de Paris a confirmé ce jeudi 30 janvier le non-lieu dans l’affaire d'accusations de viol à l’encontre de l'humoriste et comédien français Ary Abittan. (CNews).
Une personne qui a bénéficié d'un non-lieu ne peut pas affirmer que la justice l'a "innocenté" au sens strict du terme. Le non-lieu est une décision judiciaire qui met fin à des poursuites pénales, mais elle ne constitue pas une déclaration d'innocence. (RTL).

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Lyon : un collectif féministe demande l'annulation du spectacle d'Ary Abittan, programmé.

Le collectif Nous toutes Rhône dénonce la venue de l'humoriste, accusé de viol en 2021 puis blanchi en 2025.

Le Figaro

Le collectif féministe lyonnais Nous toutes Rhône demande l'annulation du spectacle d'Ary Abittan, programmé à la Bourse du travail de Lyon le 25 novembre 2025, date de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. (Actu).

  • Manifestations : Le collectif appelle à un rassemblement le 25 novembre devant la Bourse du travail pour protester contre le spectacle.
  • Réponse d'Ary Abittan : L'humoriste maintient sa position, affirmant avoir été innocenté par la justice et qualifiant les manifestations de difficiles à vivre.

Qwant.

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Prince Andrew déguisé en Prince, rockeur.

Impliqué dans l’affaire Epstein, le prince Andrew va être déchu de son titre princier et contraint de déménager de sa luxueuse demeure près de Windsor (Royaume-Uni). (Sud Ouest).

Le prince Andrew, empêtré dans l'affaire Epstein, va perdre son titre de prince et devoir déménager de sa résidence de 30 pièces près de Windsor, a annoncé jeudi Buckingham Palace. (Yahoo).

Le prince Andrew, frère du roi Charles III, fête ses 65 ans, isolé et sans avenir. Empêtré dans les scandales, il embarrasse la monarchie. (La voix du Nord).

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G Matzneff

Poupées pédophiles sur Shein et Prix Goncourt.

Par Jul

Gabriel Matzneff, écrivain français, est au cœur de nombreuses accusations de pédophilie. Plusieurs femmes ont témoigné avoir été victimes de viols et d'agressions sexuelles de sa part entre 1977 et 1987. Ces accusations ont relancé le débat sur la pédocriminalité et la complaisance de certains milieux intellectuels et littéraires envers Matzneff.

La vente de poupées sexuelles d'apparence enfantine, qualifiées de pédopornographiques, a été signalée sur le site de vente en ligne Shein. La Répression des fraudes (DGCCRF) a saisi la justice française à ce sujet. Ces objets sont considérés comme des indicateurs et facilitateurs de violences sexuelles faites aux enfants.

Gabriel Matzneff n'a jamais remporté le prix Goncourt. Cependant, il a été lauréat du prix Renaudot Essai en 1995 pour son ouvrage "Les Passions schismatiques". Le prix Goncourt, l'un des prix littéraires les plus prestigieux de France, a été attribué à d'autres auteurs, dont Alexis Jenni, qui a publié un billet dans La Croix en janvier 2020 critiquant la complaisance envers Matzneff. (Qwant).

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Classé sans suite.

Décision du procureur de ne pas aller au procès.

Cela ne signifie pas que la personne est innocente.

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Non lieu.
Décision d'un juge sans procès.
Cela ne signifie pas que la personne est innocente.
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Blanchi. (= Non jugé)
Cela ne veut rien dire en droit.
C'est une expression populaire.
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samedi 18 octobre 2025

Enseignement. Pau. Action française. Père de Maistre -

 

Immaculée conception.

Pau.

Un militant de l'Action française est recruté comme professeur d'histoire.

Dans le dos de l'académie de Bordeaux.

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Eglise

Père de Maistre

Iels nous veulent bêtes et ignares.

Le Père Philippe de Maistre, né en 1971 et prêtre depuis 2001, est une figure marquante de l'Église catholique en France. Actuellement curé de la paroisse Saint-André-de-l'Europe, il a été aumônier général du collège Stanislas à Paris. Il est particulièrement impliqué dans l'éducation et l'accompagnement des jeunes, notamment à travers divers mouvements comme « À Bras ouverts » et les camps « Au cœur des hommes ». (Site catholique).

Joseph de Maistre critique l'ignorance et la bêtise, mais son élitisme et son conservatisme sont également remis en question. (Breizh info).

Joseph de Maistre est critiqué pour son opposition aux idées des Lumières et sa défense de la monarchie absolue, notamment dans son ouvrage Essai sur le principe générateur des constitutions politiques. (Wikipedia).

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Enseignement

E Geffray

Directeur de cabinet de Bayrou,

Bras droit de Blanquer, Ndiaye, Attal, Oudéra-Castéra, Belloubet

4000 postes supprimés.

·  Parcours d'Édouard Geffray :

  • Directeur de cabinet de François Bayrou : En 2017, il a brièvement occupé ce poste lorsque Bayrou était ministre de la Justice.
  • Bras droit de Jean-Michel Blanquer : Il a été directeur général de l'enseignement scolaire (Dgesco) de 2019 à 2024, période durant laquelle il a mis en œuvre plusieurs réformes éducatives.
  • Conseil d'État : Il a quitté le ministère en juillet 2024 pour rejoindre le Conseil d'État avant sa nomination en 2025.

Télérama.

Encore un nouveau ministre Rue de Grenelle ! Edouard Geffray est le septième ministre de l’Education nationale depuis 2022. (Café pédagogique).

Le ministre de l'Éducation nationale, Édouard Geffray, a annoncé la suppression de 4000 postes d'enseignants pour 2026, justifiée par une baisse démographique. (Le Parisien).

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Enseignement

D Trump a trop écouté “The Wall” de Pink Floyd

“We don't need no education”.

Opposant notoire au nouveau président américain, Waters, qui avait traité Donald Trump de “porc” lors d’un concert à Mexico en octobre, en a profité pour s’attaquer à nouveau au caractère “hostile” de sa politique.

L’album “The Wall” est “plus que jamais d’actualité aujourd’hui avec M. Trump, tous ces discours sur les murs à construire et cherchant seulement à diviser au maximum les gens selon leur race et leur religion”, a-t-il souligné. Waters s’est même dit “prêt” à envisager de rejouer “The Wall” en concert à la frontière mexicano-américaine, le long du mur que Donald Trump a promis d’ériger. “Mais avant que cela n’arrive il faudrait d’abord qu’il y ait un réveil” contre “ces politiques de droite dure”, a ajouté Waters qui vit aux Etats-Unis.

(…) Il y aura même le bâton avec lequel le principal de l’école de Waters à Cambridge, qui a inspiré l’instituteur sévère de “The Wall”, punissait les élèves. (bx1 be).

Conclusion clé : « We Don't Need No Education » exprime une critique de l’éducation conventions, dénonçant le contrôle de la pensée et le sarcasme en classe, et appelant à laisser les élèves libres d’être eux-mêmes (Medium).

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mercredi 10 septembre 2025

Népal. La jeunesse prend le pouvoir.

 

En 24 h, l'ancien gouvernement est chassé.

Incendie des bâtiments gouvernementaux.

La jeunesse discutera-t-elle avec l'armée ?

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Manifestations au Népal : l’ancienne cheffe de la Cour suprême, Sushila Karki est la nouvelle Première ministre et la première femme à être à la tête du pays.

L'ancienne cheffe de la Cour suprême du Népal, Sushila Karki, 73 ans, a été désignée pour diriger la transition ouverte par les émeutes anti-gouvernementales du début de la semaine, qui ont fait au moins 51 morts et qui ont causé la chute de son prédécesseur KP Sharma Oli. Elle a prêté serment vendredi soir en tant que Première ministre du nouveau gouvernement provisoire. Elle est la première femme à prendre les rênes du Népal.

(…) La crise - la plus meurtrière survenue au Népal depuis l'abolition de la monarchie en 2008 - a débuté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur des jeunes manifestants qui dénonçaient le blocage des réseaux sociaux et la corruption des élites.  Une vingtaine de manifestants ont été tués, des centaines d'autres blessés, nourrissant l'indignation et la colère de la population.  

Le lendemain, le chef du gouvernement a tenté de reprendre la main en ordonnant le rétablissement de Facebook, Youtube et X et promis une enquête "indépendante" sur les violences policières.

09 25

manifestations-au-nepal-l-ancienne-cheffe-de-la-cour-supreme-sushila-karki-sera-la-prochaine-premiere-ministre

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samedi 9 août 2025

Jean d’Ormesson - Au plaisir de dieu.

 

Jean d’Ormesson

Au plaisir de dieu.

Editions Gallimard – 1974

 

Quand j’ai appris que c’était sa biographie, je l’ai lue car je voulais comprendre comment cette famille aristocratique avait perdu son château de  Plessis-lez-Vaudreuil (1). Il ne donne pas toujours les noms des personnes dont il parle.

Il n’aime pas la République et ses valeurs. Il a été journaliste au Figaro. Il romance, brode son histoire.

 

Le grand-père :

Le grand-père de Jean d’Ormesson (2) a beaucoup compté, conté, et raconté. Sur les principes et les valeur aristocratiques expliquées dans ce livre, on croirait que Trump a fait un copié-collé des arguments (NDLR : j’ai accordé au féminin avec valeurs). Le grand-père surnommait Gambetta « Grambetta » (= grand bêtat) (p 21).  Il parlait le latin et lisait le grec ancien. Il a été député d’extrême droite pendant un court temps. Il était duc (p 268).

Son père (3) :

Les Noailles et les d’Harcourt sont des cousin-es du père, mort en 194-1918, au Chemin des Dames, à l’âge de 35 ans. Jean d’Ormesson en avait 14 (p 72).

Ses aïeules :

Parmi ses aïeules, il y a eu des libertines (p 14), des prieuses, (p 15).

Sa grand-tante rencontrera le premier homme noir à l’Exposition coloniale (4) (p 17).

L’arrière-grand-mère de son grand-père a écrit ses mémoires. Comment s’appelait-elle, celle qui a fréquenté Rivard, Staël, Chateaubriand, B. Franklin ? (5) Ndlr : Si on remonte sur cinq générations, on tournerait vers 1849…Je compte 5 X 25 = 125. Il romance car les dates de ces personnalités ne correspondent pas. Elles ont vécu au XVIIIe siècle, soit un siècle plus tôt.

Une aïeule est morte de chagrin. Un de ses fils est devenu un escroc en Amérique du Sud, en vendant des bateaux, des maisons, des femmes qui ne lui appartenaient pas (p 19).

Il a eu des grandes duchesses allemandes, des actrices du théâtre Michel, une sœur du Maréchal de Coligny (6) dont toute la famille a été assassinée pendant la Saint-Barthélémy, sauf un enfant, des filles de la famille Krupp, parmi ses aïeules (p 23). Une arrière-grand-mère a déniaisé trois rois (p 25). La famille apprécie beaucoup la duchesse d’Uzès (p 29). La comtesse de Ségur, du côté russe, faisait partie de ses tantes (p 70). Son arrière grand-mère, à Rome a refusé la communion donnée par un doyen. « Nous, c’est le pape ou rien » (p 78). « Entre le peuple et nous, il existait des liens secrets » (p 136). Ndlr : ils sont très secrets et très bien gardés…

Une grande tante est morte dans une maison de repos spécialisée. Sa santé mentale était vacillante. Elle avait eu des visions de la Vierge et entendu des messages pour Fallières et Loubet (p 570).

Il a une sœur qui ne comptait pas (7). Elle n’avait pas droit au chapitre (p 143).

La fille d’Ursula veut épouser un homme marié et elle annonce : « Il divorcera ! » (p 345).

Anne-Marie, sa nièce, deviendra une star de cinéma. Nom de scène ? (p 435). Elle se droguera. Elle se retrouve seule dans une clinique à New York. Elle meurt dans la maison de Franck Sinatra d’un arrêt du cœur (p 541).

La tante Gabrielle :

La tante Gabrielle Rémy-Michault (8) a apporté dans sa dot des millions utiles pour l’entretien du château, avant la fin (p 27). Gabrielle était juive, malheur !, mais très riche…(p 32). Gabrielle était la fille d’un marchand de canons et d’oranges. Le mariage est désapprouvé par les deux familles (p 45). Il raconte les différents points de vue des deux familles avec beaucoup d’humour. C’est du Shakespeare en amour…Gabrielle est issue d’une famille de régicide, et c’est impardonnable. La grand-mère de d’Ormesson meurt trois mois après le mariage. De tristesse ? On ne sait pas.  La tante Gabrielle se situe entre Mesdames Greffulhe (9) et Chevigné (10), avant 1914 – 1918 (p 96). A Paris, elle vit rue de Varenne, dans le faubourg Saint-Germain. Elle est habillée par Paul Poiret. La duchesse de Clermont-Tonnerre (11), la marquise Elisabeth de Gramont et la comtesse Jean de Pange (= Pauline)  parlent de Gabrielle dans leurs livres (p 107).

Leurs valeurs :

Ils sont anti-dreyfusards (p 31).

Les nobles ne travaillaient pas.

Tout leur était donné (p 48). Les valeurs de liberté et de vérité heurtent la monarchie. La liberté ne leur sert que pour rétablir leur autorité (p 76). La vérité se partage entre Dieu et les monarchistes. La vérité est dans le passé.

La Révolution sert de marqueur à la monarchie. Il y a un avant et un après, empli d’angoisses (p 84). La monarchie refuse de penser pour ne pas avoir à douter.  Dieu est sa certitude (p 85). Pour d’Ormesson, la fidélité à Dieu ou au roi est un échec. C’est équivalent à faire du sur-place, de ne pas réfléchir, et de rester inadapté au monde qui change (p 52).

Le bonheur s’oppose au devoir (p 96).

Pour le maintien des privilèges, c’est l’union sacrée entre la noblesse et la bourgeoisie (p 60). « Nous venions d’une classe privilégiée qui conservait beaucoup de privilèges et de charme » (p 232).

Jean d’Ormesson est libéral-réactionnaire (p 560). Pour lui, Cohn-Bendit est un bourgeois réactionnaire (p 571).

La chasse à courre :

La famille les organisait deux fois par semaine pendant six mois (p 27).

L’argent :

Ils ont loué à Paris, à des courtisanes, des appartements vers le parc Monceau (p 29).

Les terres aux alentours du château leur rapportaient beaucoup. La vente de bois aussi.

Caillaux a instauré l’impôt sur le revenu (12), considéré comme un « petit malheur » (p 31).

Les mœurs :

Ils vont à Paris pour rencontrer les danseuses pour « leurs besoins ».

Les filles qui ne porteraient pas le nom de famille, une fois mariées, n’avaient pas d’importance.

Si une femme mourait en couche, si elle laissait un fils qui porte le nom de famille, son décès pouvait paraître anodin (p 47).

Les domestiques :

Jean d’Ormesson affirme que les « gens » qui travaillaient au château appartenaient à la famille. C’est très ambigu. Ils les « aimaient » comme on aime un-e inférieur-e qui fait bien son travail. Ndlr : Mais on ne partage pas le nom, le travail, l’héritage…

Le grand-père donnait des ordres aux domestiques fournis par Dieu (p 32 et 127). Ndlr : Dieu est mis à toutes les sauces…

Le fils du régisseur lit à la bibliothèque avec eux. Mais la société est hiérarchisée, et la différence de statut social (inférieurs ou supérieurs, maîtres ou serviteurs) se fait sentir (p 172).

« Les autres nous servaient et servaient nos desseins » (p 178).

Littérature :

Le père de Jean Racine, Louis, a écrit que« ni l’amour, ni l’intérêt n’eurent aucune part dans le choix de sa femme ». Ndlr : Il n’a pas choisi une laideronne pauvre ? (13) (p 58).

Barbey d’Aurevilly était apprécié par la noblesse française (p 42).

Mathilde de la Mole (14)  a connu le même destin qu’Anna Karenine (p 59).

Proust a fréquenté Gabrielle à la rue de Varenne (15) (p 114). Ndlr : il romance l’histoire…

La bibliothèque du château était composée de 35 000 livres (p 162).

Les ennemis de la famille se nomment Galilée, Darwin, Marx, Freud, Gutenberg (p 176).

Leur précepteur est mort à Auschwitz en 1944, d’épuisement (p 180).

Saint-Just pensait que le bonheur était une idée neuve en Europe (p 230). Ndlr : depuis que l’humain est humain, iels réfléchissent au bonheur…

Ruine de la famille :

Le Krach de Wall Street en 1929 a provoqué la ruine de la famille (p 293).

« Depuis 150 ans, tout s’écroulait autour de nous » (p 348).

Les travaux d’entretien du château vont les ruiner. Toitures, charpentes, poutres, murs n’ont pas connu de travaux depuis longtemps. Les charges sociales des employé-es s’ajoutent aux dépenses (p 450). Les revenus de la famille et la vente de tableaux ne suffisent pas. Il leur faudrait 4 à 5 millions de francs. Ils ont deux ans de sursis devant eux (p 447).

La famille engage une hypothèque et fait un emprunt avant le désastre (p 458).

Le château est vendu pour en faire une colonie de vacances. (16) Ils avaient refusé auparavant une proposition plus intéressante d’une société qui voulait en faire un hôtel avec tennis, piscine, équitation.  (p 464).

Ils vont vider le château. Toutes les œuvres d’art de Riesener, de Gainsborough, etc, ont été partagées entre les générations précédentes. Il ne reste plus que les copies, la vaisselle d’or, 36 fauteuils des Gobelins et les tableaux de Rigaud (p 470).

L’après :

Ils se réfugient dans un 5 pièces rue de Courcelles qui leur appartenait encore. L’argent de la vente a été réparti entre les descendants. (p 502)

En 1968, la gauche progressiste catholique s’y réunit et publie une publication sur l’autogestion.

L’alcool :

18 mois après la vente, ils font la Dolce Vita à Rome. La drogue, le jeu, les filles leur permettent d’oublier les habitudes sévères de Plessy-lez-Vaudreuil (p 521).

L’avenir incertain et les valeurs vacillantes les précipitent dans un monde de plaisir (p 522).

Sans alcool, sans drogue, sans érotisme, la plupart d’entre eux aurait sombré, se serait effondrée (p 525) ; Ndlr : et pourtant, l’alcool et la drogue précipitent les victimes vers la chute…

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(1)      Si, dans son roman, l’académicien aux yeux bleus place le château fictif de Plessis-lez-Vaudreuil en Haute-Sarthe, c’est bien à Saint-Fargeau, appartenant alors à la famille de sa mère, que l’écrivain a passé quelques années de sa jeunesse. (Lectures de voyage).  Issu d’une grande famille de la noblesse française (la famille Lefèvre d’Ormesson), il porte le titre de « comte » et passe son enfance au château de Saint-Fargeau, fief familial. (ad magazine).

La famille Lefèvre d'Ormesson est une famille subsistante de la noblesse française, originaire d'Île-de-France, anoblie par charge en 1553. Elle a été admise à l'ANF en 1947. Cette famille compte parmi ses membres un ministre du roi Louis XVI, des hommes de lettres et académiciens, des compositeurs, des diplomates.

Le château d'Ormesson est un édifice construit au XVIe siècle pour Louis Picot de Santeny puis agrandi au XVIIIe siècle pour la famille Lefèvre d'Ormesson.

Il est situé dans la commune d'Ormesson-sur-Marne, dans le département français du Val-de-Marne en région Île-de-France. (Wikipedia)

(2)   Tout tourne autour de la figure du grand-père paternel : Sosthène. Profondément réactionnaire et humain, il est le témoin impuissant, avec le narrateur, de la ruine. (Artetpoiesis).

(3)    Le père de Jean d'Ormesson, André d'Ormesson, était un ambassadeur de France et un ami de Léon Blum, appartenant à la noblesse de robe. (Le petit littéraire).

(4)    L’ Exposition coloniale internationale se tient à Paris du 6 mai au 15 novembre 1931, à la porte Dorée et sur le site du bois de Vincennes. (Wikipedia). L'Exposition coloniale de 1931 à Vincennes a été une manifestation idéologique visant à promouvoir l'empire français, mais elle a également été marquée par une propagande raciste et exotique, tout en suscitant des oppositions, notamment de la part de groupes anti-colonialistes et antiracistes. (Memorial 98).

(5)   L’essentiel de la carrière de Mme de Staël (1766-1817) et le début de celle de Chateaubriand (1768-1848) se déroulent à l’époque où la France vit sous l’emprise napoléonienne. (Littérature du XIXe siècle). Benjamin Franklin (1706-1790) était un imprimeur, scientifique, inventeur, homme politique et père fondateur des États-Unis, célèbre pour ses découvertes en électricité et ses contributions à la révolution américaine. (Inventeurs). François Dominique Rivard, né à Neufchâteau en 1697, fut professeur de philosophie au collège de Beauvais à Paris, et mourut en cette ville en 1778. (Inrp).

(6)    Gaspard de Coligny, né en 1519, était un noble, amiral de France et chef des protestants lors des guerres de Religion, connu pour sa conversion au protestantisme et son rôle dans la politique de conciliation, ainsi que pour son assassinat lors de la Saint-Barthélemy en 1572. (L’Internaute).

(7)    Il n’avait pas de sœur, mais un frère, Henry.

(8) Gabrielle Rémy-Michault est une tante intelligente et curieuse qui, en intégrant la famille Plessis-Vaudreuil par mariage, révolutionne la vie du château et amorce un premier bouleversement dans les traditions familiales. (Mémoires de livres). Le baron Remy-Michault fait par ses splendeurs toujours calculées les beaux jours de l'orléanisme. Son fils, Lazare Remy-Michault, s'installe en Afrique du Nord. (Electre ng). "Au plaisir de Dieu" raconte l'histoire de la famille Rémy-Michault entre la première croisade (1096) et l'avènement au pouvoir de Georges Pompidou (1969). (Babelio).

(9)    La famille Greffulhe, d'origine languedocienne, a quitté la France lors de la Révocation de l’Édit de Nantes, s'établissant à Genève puis à Amsterdam, avant de s'impliquer dans la finance à Paris, notamment avec Louis Greffulhe, et de compter des figures telles que Henry Greffulhe, aristocrate et mécène de la Belle Époque, célèbre pour son mariage avec Élisabeth de Caraman-Chimay. (France archives). Marie-Joséphine-Anatole-Louise-Élisabeth de Riquet, comtesse de Caraman-Chimay, comtesse Greffulhe par son mariage, née le 11 juillet 1860 dans le 7e. (Wikipedia).

(10) Laure Marie Charlotte de Sade, par son mariage comtesse Adhéaume de Chevigné, née le 31 mai 1859 à Passy et morte le 15 octobre 1936 à Paris, est une salonnière et une figure de la vie mondaine. (Wikipedia).

(11) Antonia Corisande Élisabeth de Gramont, née le 23 avril 1875 à Nancy et morte le 6 décembre 1954 à Paris dans le 16e arrondissement, est une femme de lettres et noble française. (Wikipedia).

(12) Joseph Caillaux a instauré l'impôt sur le revenu en France par la loi promulguée le 15 juillet 1914, après un long combat débuté en 1848, afin de moderniser la fiscalité et instaurer un système plus juste. (France 3 régions).

(13) Jeanne Sconin était la mère de Jean Racine et la sœur du chanoine Antoine Sconin. Elle est décédée en 1641, peu après la naissance de sa fille Marie Racine, laissant ses enfants orphelins. (Midi Libre).

(14) Mathilde de la Mole est une jeune aristocrate passionnée, intelligente et exigeante, qui joue un rôle central dans le roman de Stendhal en tant que seconde amante de Julien Sorel et symbole de la noblesse parisienne, tout en étant fascinée par l’histoire de son ancêtre et par des idées romantiques et libérales. (Textes libres).

(15) Robert de Montesquiou, un ami de Proust, est né à l’hôtel de Béthune, 60 rue de Varenne. (Terre d’Ecrivain). Dans ses promenades, l'auteur décrit les rues paisibles du quartier, comme la rue de Varenne, bordée de majestueuses façades d'hôtels particuliers. (Velib). Marcel Proust a vécu exclusivement sur la rive droite, le côté de la bourgeoisie, alors que la rive gauche était le côté de l'aristocratie. (Didier Saillier).

(16) En 1968, la famille de Jean d'Ormesson vend le château à une société belge, avant que Michel Guyot en fasse l'acquisition en 1979. (Synonyme du mot).

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"Nous n'avons après tout que quelques années à passer dans ce mystère qu'est la vie. Autant l'éclairer par un peu de beauté, de passion, d'amusement."

-Jean d'Ormesson-

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 Italie. Ministre de l'égalité des chances.
Voyages scolaires à Auschwitz.
Associés à l'antisémitisme d'extrême droite.
 Elle critique le lien.
10 25. 
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