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jeudi 20 novembre 2025

Jules Michelet - Louis XVI était coupable.

 

Jules Michelet

Louis XVI était coupable.

8e volume de la Révolution française.

1845 à 1853

Editions Bernard Coutaz – 1992

 

La justice passe en second après 1793.

Fin 1792 : on ne se situe pas encore dans la Terreur. Jusqu’en 1792, la notion de justice unit les dirigeants de la Révolution. Mais la France étant attaquée, cette idée passe en second. « Nous serons justes, après ». (p 80). Louis XVI sera la première victime de la Terreur. On passe d’un bond de l’humanité à la barbarie. (p 83). Michelet se situe contre la peine de mort.

Dès qu’un homme politique se résigne, il est perdu. (p 32).

 

Les femmes.

- Il critique les femmes qui tenaient un Salon. Elles se taisaient sur leur engagement royaliste. Elles ont corrompu, affaibli et distrait  les meilleurs révolutionnaires arrivés à Paris. Dans les salons d’artistes ou de femmes de mode, les hommes de banque rencontraient les hommes politiques. Du coup, ils ont pénétré la Gironde, au cœur de la Révolution. (p 33).

- Olympe de Gouges prend des risques en défiant les partis. Les hommes rendent les femmes ridicules. Il est facile de brutaliser le « sexe faible ». (p 141). On lui tire les cheveux dans la foule en 1793. Au tribunal, son fils la renie avec mépris. Tout juste enceinte, elle fut condamnée à mort quand même. (p 124).

- Madame Roland était « hautaine et souvent dure ». (p 35).

Madame Roland prend peur et Théroigne est insultée. Monsieur Roland était le Ministre de l’Intérieur (p 221).

- Madame de Genlis était liée au duc d’Orléans, première fortune d’Europe (p 150).

- Michelet pense que les femmes françaises étaient plutôt royalistes. Il imagine une discussion entre un mari et sa femme sur la peine de mort. Elle défendrait des idées humanistes. (p 228). Mais il pense aussi que les femmes ont une influence négative. ( !?).

 

La création d’une patrie.

Les Français-es recherchent une patrie et ont besoin d’une « inflexible austérité » (= principes, p 42) pour y parvenir. A contrario, les royalistes sont partout chez eux en Europe. (p 40).

Les Jacobins sont représentés par Robespierre. Ils sont attaqués par les Girondins et les Dantonistes. Les Jacobins sont rancuniers et ne lâchent jamais prise. (p 50).

La révolution manque d’audace en 1792. Elle aurait du défendre les peuples démunis contre la royauté qui « méprise l’espèce humaine ». Il fallait anéantir les rois qui étaient « sans justice et sans pitié », partout en Europe. (p 155).

Les prêtres étaient tapis en Vendée, dans l’attente d’une guerre civile. (p 178).

La Patrie est sacrée et qui la livre en meurt (p 224). Ndlr : c’est violent.

 

La Convention.

Elle a été créée après l’attaque du Château de Versailles le 10 août 1792. (1)

Est-ce que la Convention était un tribunal ? Elle hésite à être une assemblée politique. (p 164).

Aucun député n’a défendu l’idée du « droit absolu ». Mais qu’est-ce que c’est ? Est-ce que le jugement du peuple est infaillible ? (p 167). Michelet pense que pendant une Révolution, un temps de passions, c’est le jugement le moins sûr et le plus dangereux. (p 168). Cela peut déboucher sur le risque d’une guerre civile.

 

L’éducation de Louis XVI.

Louis XVI a été élevé dans l’idée idiote de la royauté (p 197). La conscience catholique de Louis XVI lui intime de n’avoir rien à se reprocher. Les prêtres l’ont persuadé qu’il était roi et qu’il pouvait user de la force illimitée du mensonge pour régner. (p 159).

L’approche de la mort et son danger changent le caractère de Louis XVI. Il devient bon, tout comme Marie-Antoinette qui se met à aimer son mari avant de mourir (p 214). Mais dans le fond, il ment toujours à la Convention (p 223). Il se voit en saint. (p 215). Le moindre objet lui appartenant en prison devient «sacré » (p 216).

 

Les buts du procès de Louis XVI.

La majorité des Français-es voulait le procès de Louis XVI, mais pas sa mort (p 169).

Saint-Just va porter le premier discours pour demander la mort du roi. (2) Contrairement à Robespierre, il refuse la pitié. (p 84).

Michelet décrit Saint-Just comme s’il l’avait vu : « Sa roideur automatique qui ne tenait qu’à lui ». Il ne l’aime pas ! Mais il reconnaît sa générosité qui a plu à Robespierre. Il a offert un petit bien à lui pour sauver le marché de Blérancourt. A 24 ans, Robespierre l’appelle pour venir à la Convention. (p 89).

Barère a conclu à la mort de Louis XVI. Il était en lien avec madame de Genlis.  Comment était-il payé ? En amour, en argent ? Il a eu peur des attaques de la droite (p 93). (3)

Thomas Payne, apprécié par les Girondins, pensait qu’il fallait faire un procès général de la royauté.

La France se plaçait au-dessus des autres peuples. La Montagne et la  Gironde recentrent le procès sur le caractère individuel. (p 111).

La Révolution a fait l’erreur d’exhiber le roi et sa famille au Temple. Il n’était pas difficile de les voir sous n’importe quel prétexte. Malgré les quolibets, la famille royale fait pitié. (p 113).

Le père de Michelet monta la garde au Temple. Il en a parlé à son fils. (p 117).

Les choix possibles à l’issue du procès : mort, mort conditionnelle ou détention (p 205).

 

Le contexte violent du procès.

Les royalistes étaient présents dans Paris, capables de faire verser le sang. Des listes de révolutionnaires étaient prêtes (p 173). Les Emigré-es attendent de se venger de la création de la République. Iels se moquent du sort de Louis XVI. Les autres rois n’ont rien fait pour sauver Louis XVI et sa famille, car ils avaient besoin d’un martyr pour redorer leur blason. (p 176). Les Jésuites étaient des persécuteurs ennemis de la loi (p 217). Michelet affirme que les députés ont voté sans avoir peur de la mort. Mais la possibilité d’une guerre civile a fait accélérer le vote pour l’exécution de Louis XVI. (p 206).

En 2025, Marie-Antoinette est-elle réhabilitée ( !?) (4), mais Louis XVI  n’a rien gagné en sympathie.

 

Les terres et l’impôt.

Les terres changent de propriétaires entre 1789 et 1794. (p 231). Les terres ont été vendues par lots. L’économie s’est effondrée. Les Français pouvaient payer les Biens Nationaux avec des Assignats. (p 101). (5) Qui faire payer pour l’impôt ? (p 98).

Cambon est le superviseur du Ministre des Finances, Clavières. Il représentait la révolution agraire (p 109). Les commissaires, issus du peuple, lèveront l’impôt sur les riches seulement. Les indigents ne doivent rien payer. (p 105).

Le duc d’Orléans possède la plus grosse fortune d’Europe. Son estimation s’élève à 250 millions de francs. (p 151). Il est plus riche que le roi.

Louis XIII et Louis XIV avaient favorisé économiquement leur frère de peur d’une guerre civile. (6) Ils ont fortuné leur frère. Michelet pense que c’était insensé de faire la révolution en présence d’une telle fortune dans le pays.

 

La création de l’Education nationale.

Eduquer, c’est créer, et juger, c’est tuer. Au nouveau projet proposé, il manque une âme, un souffle. Robespierre pense qu’il faut baisser le niveau supérieur, en fermant les grandes écoles (p 145). Peut-on faire une science sans science, éduquer sans philosopher ?

Un second courant de pensée pense que l’éducation vivifie tout (p 147).

La substance morale est supérieure aux sciences physiques et aux mathématiques, qui ne sont que des outils.

 

L’Angleterre a fait sa grandeur face à la nullité des Belges et des Hollandais. (p 107).

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(1)   La Convention nationale a été créée le 10 août 1792 après la suspension de Louis XVI et la chute de la monarchie, succédant à l'Assemblée législative pour fonder la Première République. (Larousse).

(2)   Le 13 novembre 1792, Saint-Just prononce son premier discours devant la Convention pour demander la mort de Louis XVI, qu'il considère comme un tyran et un ennemi du peuple, plutôt que de le juger dans un procès traditionnel. (Etudier).

(3) Bertrand Barère a joué un rôle clé dans le procès de Louis XVI. Il a présidé la Convention nationale et a été chargé de lire l'acte d'accusation contre le roi, ainsi que de mener son interrogatoire. Son intervention décisive le 4 janvier 1793 a contribué à refuser l'appel au peuple, ce qui a accéléré le processus menant à l'exécution de Louis XVI.

Concernant Madame de Genlis, le contexte mentionne que Barère a été choisi comme tuteur de Pamela, une enfant issue d'une liaison supposée du duc d'Orléans avec Madame de Genlis. (Qwant).

(4)   Bien que son héritage reste controversé, Marie-Antoinette refuse de disparaître de la mémoire collective. Les discussions autour de sa vie et de son règne continuent de captiver, montrant une réhabilitation progressive de son image, même si elle reste une figure complexe et souvent mal comprise. (Qwant).

(5)   Les Français pouvaient payer les biens nationaux en assignats, une monnaie de papier émise pendant la Révolution française, garantie par la valeur de ces biens. Cependant, cette pratique a entraîné une dépréciation rapide de la valeur des assignats dès 1792. (dhi Alsace bnu).

(6)   Louis XIII et Louis XIV ont effectivement favorisé économiquement leur noblesse pour éviter des révoltes, mais cela n'a pas empêché des insurrections comme la Fronde. (Hégémonie).

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dimanche 22 septembre 2019

Paule Petitier - La révolution, une histoire pleine d’actualité - Fête de "L'Humanité" - Gennevilliers - Haïti


La révolution, une histoire pleine d’actualité

En partenariat avec la Société d’études robespierristes (SER).
Avec 
Hervé Leuwers, historien, auteur et biographe de Robespierre. Il a écrit Robespierre (Fayard, 2014 ; Pluriel, 2016) et Camille et Lucile Desmoulins, un rêve de république (Fayard, 2018).
Jean-Marc Schiappa, historien et auteur, absent, a été remplacé par Olivier Ritz un professeur spécialiste en littérature pendant la révolution et en Michelet. Il enseigne à l’Université Paris VII. Il a écrit un livre « Métaphores naturelles dans le débat sur la Révolution française ».
Paule Petitier, professeure de littérature, spécialiste de Michelet et directrice de la réédition de l’Histoire de la Révolution française.

Animé par Jérôme Skalski, journaliste de l’Humanité.




LA VISION DE MICHELET POUR LA REVOLUTION FRANCAISE
Paule Petitier, professeure de littérature, spécialiste de Michelet et directrice de la réédition de l’Histoire de la Révolution française.
Paule Petitier est docteur en littérature française et agrégée d'histoire. Elle est professeur de littérature française à l'université Paris-Diderot.

Ce qui fait la spécificité et la richesse de cette histoire de la Révolution française, outre les talents de l’écriture de Michelet, c’est qu’elle a été conçue et composée pendant six à sept ans, au moment où une autre révolution allait éclater et instituait la deuxième République. Au fil des années, cette seconde République va devenir de plus en plus conservatrice. On verra la montée du Bonapartisme avec le coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte en 1851. L’histoire de la Révolution française de Michelet s’entremêle avec toutes les péripéties d’une deuxième révolution, ce qui donne toute son actualité à la réflexion de Michelet. Il écrit sur la Révolution du passé avec ses problèmes, voire ses impasses, au moment même où se déroule sur la scène politique une révolution. De nouvelles questions sociales, de nouvelles réflexions politiques se posent.










Cette histoire n’est pas du tout écrite comme une sorte de monument commémoratif sur un événement qui serait passé et classé, mais plutôt comme une manière d’accompagner par l’interprétation et par l’écriture un autre moment de latence et d’enjeux politiques qui est en train de se passer sous ses yeux.





                             

La Révolution de 1789 n’est pas un événement qui serait déterminé, arrêté. Avant Michelet, d’autres historiens ont réhabilité la Révolution.  Thiers, Mignet ont montré la Révolution comme un événement nécessaire. Mais, comme un élément terminé aussi. Dans ces pensées libérales, la Révolution avait eu lieu et l’essentiel était d’arrêter ce moment social et politique plutôt que de l’ouvrir vers de nouveaux acquis démocratiques. La perspective de Michelet n’est pas celle-ci. Il pense que la Révolution a  des valeurs de conquête presque infinie de droits politiques. C’est asymptotique dans la conquête que l’émancipation. Il écrit son histoire pour montrer qu’il y avait bien plus dans la politique révolutionnaire que des acquis qu’on a pu y voir dans l’histoire précédente.
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LE PEUPLE PENDANT LA REVOLUTION FRANCAISE





Il y a une doctrine politique dans la monarchie qui différencie dans le milieu politique ce qu’on appelle les capacités, c’est-à-dire la partie de la population qui est éduquée et en capacité d’avoir des responsabilités politiques. Le reste, le peuple, se laisse gouverner. Cette idée domine le champ politique du côté libéral. Je ne parle même pas des contre-révolutionnaires.






J’ai cité deux historiens du côté libéral  sous la Restauration : Adolphe Thiers et Auguste Mignet. Dans les années 1825, ils font paraître deux histoires de la Révolution française assez compactes et condensées. Ils défendent les acquis et la nécessité de cet événement.
Ils savent bien que sans le peuple, la Révolution n’aurait pas eu lieu. Ils pensent le peuple comme une sorte de main-d’œuvre qui va accomplir les desseins des révolutionnaires de la bourgeoisie éduquée et éclairée. L’élite bourgeoise (NDLR)  s’appuie sur les revendications et les contestations du peuple pour mener un projet politique






Le peuple est conscient politiquement. Il a une volonté politique la plus universaliste. Il est le seul acteur, car il n’a pas les phobies du pouvoir, à pouvoir défendre des lois, un droit qui soit égal pour tous.






Chez Michelet, même si elle (= volonté politique du peuple, NDLR) a été habitée par les générations précédentes qui ont été opprimées, elle n’est pas portée par le ressentiment. Elle est portée par la dynamique collective et le fait de construire un vivre ensemble qui soit égalitaire et partagé. L’action populaire n’est pas haineuse ni violente. Elle peut basculer dans la violence à l’occasion de circonstances sur lesquelles Michelet va se pencher pour comprendre ce qui peut le rendre parfois violent. Le peuple est une entité qui cherche à actualiser son acquis collectif et à inscrire cet acte collectif  dans une loi.


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UN ECHEC DE LA REVOLUTION ?
                  
Ces confrontations d’interprétation à propos des (…), je ne dirai pas échec de la Révolution  me scandalisent toujours. D’abord, l’œuvre révolutionnaire existe. La restauration au XIXe siècle n’a pas pu l’effacer. Ce n’est pas un échec, mais un inaccomplissement qui nous laisse un avenir.

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Tag 
Arles
"Révolution"

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Les peuples se soulèvent :
Equateur
Hong-Kong
Catalogne
Liban
Colombie
Irak
Guinée
Indonésie
Haïti*
 Chili
Egypte
Algérie
10 19

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Sanité Belair

Sanite Belair de son vrai nom Suzanne Bélair, (1781-1802), révolutionnaire et officier de l'armée d'Haïti de Toussaint Louverture lors de la Révolution haïtienne.

Wikipédia

 

(…) Héroïne de l’indépendance d’Haïti, Sanité Belair (1781 – 1802) s’illustre lors de la Révolution haïtienne en prenant les armes contre l’expédition Leclerc, venue restaurer l’autorité française sur l’île.

(…) A l’initiative de Sanité, son époux et elle prennent les armes en août suivant, dans les montagnes entourant la ville de Verrettes. Ils rallient la population du département ainsi qu’une partie des troupes à la solde de Leclerc, et gagnent les hauteurs d’où ils remportent plusieurs succès.

Après avoir vaincu les Français en 1803, Dessalines proclamera l’indépendance d’Haïti le 1er janvier 1804. Sanité Belair est considérée comme l’une des héroïnes les plus importantes de cette indépendance.

sanite-belair-heroine-de-lindependance-dhaiti

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Josephine Baker sings "Haiti" ~

in the film, dans le film, "ZOU ZOU". 1934


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Toussaint Louverture 
Rapport d'autopsie 
Musée du Panthéon National Haïtien.
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Toussaint Louverture est mort au Fort de Joux .
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Haïti 
1816 : Napoléon reconnaît sa plus grande erreur en ayant rétabli l'esclavage sous la pression des colons.

"Les Jacobins noirs, Toussaint Louverture et la révolution de Saint-Domingue" de C L R James
L'Humanité
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Catherine Flon, née le 2 décembre 1772 et morte le 27 août 1831, originaire de la ville d'Arcahaie, fille naturelle de Jean-Jacques Dessalines futur empereur d'Haïti, est une personnalité révolutionnaire. Catherine Flon était une fille naturelle de Jean-Jacques Dessalines, dit le père de la patrie haïtienne. C'est elle qui a cousu le drapeau du pays en date du 18 mai 1803. Par cet acte, elle a mis en exergue l'identité, le symbole et l'histoire du peuple haïtien. Catherine Flon est entrée dans l'histoire pour avoir posé un geste fondamental : coudre deux morceaux de tissus qui deviendront le premier drapeau haïtien.

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Marie Sainte Dédée Bazile, surnommée « Défilée » ou encore « Défilée la folle », née dans les environs du Cap-Français, est une personnalité de la Révolution haïtienne qui transporta le corps supplicié du premier empereur d'Haïti, Jean-Jacques Dessalines, vers un lieu de sépulture

Le 16 octobre 1806, lors du drame sanglant du Pont-Rouge, le cadavre mutilé de Dessalines devint la proie d'une populace en délire.

Le 17 octobre 1806, l'empereur Jean-Jacques Dessalines a été sauvagement assassiné au Pont-Rouge. Découpés en petits morceaux, ses restes furent ramassés par Dédée Bazile, une femme surnommée Défilée la folle.

L'empereur est assassiné le 17 octobre 1806. Deux membres de son administration, Alexandre Pétion et Henri Christophe, prennent ensuite le pouvoir, ce qui entraîne une scission dans le pays. Pétion est à la tête de la République méridionale d'Haïti et Christophe à la tête de l'État du Nord.

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E Macron insulte Haïti

200 ans de mépris colonial.

Macron à Rio lance à un passant qui l'interpelle : «Ce sont les Haïtiens qui ont tué Haïti [...] Ils sont complètement cons». (Contre-attaque)

Emmanuel Macron au Brésil, lors de son déplacement au G20 à Rio. Il s'adressait ainsi, avec mépris et grossièreté, à un Haïtien. (En vie à Béziers).

Les propos de Macron ne sont pas seulement scandaleux, ils s'inscrivent dans une histoire longue, issue de plusieurs siècles de colonialisme. (Bitin).

11 24

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Chili 
15 morts 
Source AFP 
10 19
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Les pays en révolte.
Chine, Espagne, Haïti, Equateur, Guinée, Libye, Egypte, Pérou, Algérie, Liban, Hollande, Allemagne, Indonésie, Yemen, Azerbaïdjan, Hong-Kong, etc..
Sur la photo, au Chili.

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Léon Jaussely

Projet de concours pour un monument à la République

Vers 1900

Dessin à l’encre de Chine et lavis

L’île est un support privilégié pour la représentation d’idées abstraites ou de projets imaginaires : phares, prisons, hôpitaux, lazarets, églises, cénotaphes, lieux de plaisir…

Mucem

Marseille



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Tag 
Gennevilliers*
"Non à la monarchie"
11 19 

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Diaporama Gennevilliers 2019
Gennevilliers est une ville de contrastes. Les vitres des grands immeubles de bureaux sont plus propres les unes que les autres.
Le centre ville ancien accueille les habitants moins fortunés. Chacun vaque à ses occupations. Devant le théâtre, la police montée surveille sagement la population.
Les entrepôts sont démolis pour laisser la place à de flambants immeubles d’habitation tout neufs. Ca doit coûter un bras. Vers quel avenir se dirige la ville en mutation ? Accueillera-t-elle les plus défavorisés ?
La misère est plus visible à Clichy, de l’autre côté de la Seine. Des migrantes entourées de leurs enfants en bas âge occupent des ronds-points. Plus loin, enserré sur la pente descendante vers la Seine, des hommes vivent dans un bidonville toléré par les autorités.
Dans le centre ancien, une vaste fresque vante les mérites de la ville : ses ponts, son théâtre, la Défense, la navigation sur la Seine. Des péniches portent le nom d’artistes célèbres : Berthe Morisot, Monet, Seurat, van Gogh.

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Jean Jaurès 
"Il ne peut y avoir de  révolution que là où il y a conscience"
Fête de l'Humanité 2019

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Portraits féminins des Lumières.
Le statut de la femme demeure ambigu durant le XVIIIe siècle. Elle participe à la vie intellectuelle  et artistique, mais elle est écartée des débats sur l’éducation ou les droits et libertés qui la concernent. Elle demeure cantonnée aux rôles d’épouse et de mère. Elle a pourtant tenu une place majeure dans le développement de l’économie, des arts et des sciences, mais également des idées.
Musée Cognacq-Jay
Paris
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 Martine prépare la révolution

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Retraite
Louis XVI renonce à sa retraite en 1793
12 19

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 49.3 contre 1789

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Du 49.3 à 1789
Formule mathématique

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  La révolution en évolution

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 En 1789 les sondages c était déjà comme maintenant...

NDLR: et pourtant, c'est Napoléon qui lui a succédé quelques années plus tard. Comment faire pour éviter qu'un autre homme/femme reprenne les pouvoirs qu'a Macron, mais en pire encore, dans quelques années?


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Jean-Antoine Houdon

Versailles, 1741 - Paris, 1828

Portrait d'Honiré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau

1749 - 1791, élu du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de 1789

Lens Louvre 


Le sculpteur réalise un moulage du visage de Mirabeau au lendemain de son décès. Immortaliser les traits du héros révolutionnaire dont les funérailles sont célébrées fastueusement au Panthéon, doit alors permettre de lui rendre un hommage éternel dans la salle des séances de l'assemblée nationale.


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Pierre Granet 
Mirabeau 
Entre 1881 et 1883 
Esquisse en plâtre
Musée d'Orsay
 
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Mirabeau 
1749 - 1791
Château de Vascoeuil
Il participe à la rédaction de la "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (et de la femme, et de citoyenne, NDLR)".
Conseiller secret de Louis XVI, cela le fera tomber en disgrâce après sa mort.
Michelet lui préfère Danton et Robespierre pour personnifier le peuple.
Proudhon et Quinet le voient comme un instrument de la monarchie constitutionnelle.

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Apprenez à reconnaître les symptômes de la migraine, de l'hypertension, du stress et de la Révolution française.
 
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La nuit du 4 août 1789, célèbre épisode de la Révolution française, est connue comme la date de « l’abolition des privilèges » en France, c’est-à-dire la fin du système « féodal » qui divisait la société en ordres. Les individus deviennent tous égaux en droits.

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Les féministes ne sont pas en reste:

4 août:

abolition des privilèges des hommes au bénéfice des femmes!


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Nuit du 4 août 1789.

Anticor : 232 ans plus tard, leur combat pour l'abolition est plus que jamais d'actualité.

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Nuit du 4 août 1789. 

Le Monde et sa propriété. 

Arte 

L'Humanité

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Les oubliées de la Révolution : Théroigne de Méricourt ou la quête de l'égalité par les armes.

Égérie du féminisme révolutionnaire, Théroigne a défendu l’expansion des droits civiques des femmes en appelant à la formation de bataillons d’amazones, avant de dénoncer les excès de la Révolution et d'échapper de très peu à la guillotine.

Théroigne fait partie des nombreuses femmes révolutionnaires à s'être engagées très tôt dans les affaires politiques de la Révolution, au sein des tribunes de l'Assemblée d'une part et des clubs révolutionnaires d'autre part. Elle est restée célèbre pour avoir essayé de promouvoir une égalité civile pleine et naturelle entre les hommes et les femmes en appelant, en 1792, à la formation d'une armée de femmes.

les-oubliees-de-la-revolution-theroigne-de-mericourt-ou-la-quete-de-l-egalite-par-les-armes


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22 août 1791 : révolte des esclaves de Saint-Domingue. 💬 "Les blancs de Saint-Domingue sont divisés en deux factions, chacune reprochant à l’autre le crime absolu : celui d’armer les esclaves" (Bernard Gainot).

Encyclopédie d’histoire numérique.

08 25

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