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lundi 24 novembre 2025

Simone Bertière - La reine et la favorite.

 

Simone Bertière

La reine et la favorite

Editions de Fallois – 2000


Louis XV et Marie Leszczynska :

Louis XV a été couvé, materné, coupé de la vie jusqu’à son mariage avec Marie Leszczynska. (p 167)

En 1733, Madame de Mailly, issue de la noblesse picarde et membre de la suite de la reine une semaine sur trois (p 230), est la première maîtresse de Louis XV, après sept ans de mariage.

Marie Leszczynska attend une fille, Sophie, née en 1734. C’est sa septième fille. (1) Il est mélancolique. (p 229)

Soupers fins et champagne délient la langue du roi. Louis XV s’oppose à Louis XIV : pour lui, l’être est plus important que le paraître (p 234). Sous Louis XIV, la fonction du roi représente les 100%, quand celles de l’homme sont réduites à 0%. Il a entretenu le culte du roi surnaturel. (p 619).

Louis XV s’affranchit de son éducation vers ses trente ans, tout comme l’avait fait Louis XIV. Il s’affiche avec sa maîtresse. (p 239). Marie Leszczynska a perdu la bataille sentimentale. (p 240).

En 1741, la sœur de Madame de Mailly, Pauline, marquise de Vintimille, devient la maîtresse de Louis XV. Enceinte, elle devient acariâtre. Elle meurt des suites de l’accouchement, à cause des saignées. (p 242).

Madame de Mailly reprend du « service ». Mais une de ses sœurs, la cinquième de la fratrie, madame de la Tournelle, exige son renvoi avant de devenir la maîtresse de Louis XV en 1742. (p 246).

En ne touchant plus les écrouelles, Louis XV désacralise la fonction royale. Sa légitimité devient critiquable. (p 621).

Louis XV est touché par les pamphlets. « Réveillez-vous, mânes de Ravaillac ». C’est un appel au meurtre. (p 371). Ndlr : quarante ans avant la Révolution !

Louis XV et le dauphin se sont menés une guerre, creusant l’échec de leur relation. Ni l’un ni l’autre n’a voulu céder. La religion en a été le prétexte. (p 599). La famille royale éclate. Chacun vit sa vie comme il le veut sur le modèle bourgeois. (p 619). Ndlr : ils ont cohabité par nécessité royale…

Les Parlements rejettent les fondements de l’autorité royale en 1766. L’autorité de droit divin est contestée. (p 606).

Louis XV n’ouvre pas la voie vers une monarchie constitutionnelle. (p 607).

La Du Barry :

Etant une prostituée, Louis XV compromet ce qu’il lui restait de dignité. Il ne croyait plus en la monarchie absolue de Louis XIV. Mais il ne choisit ni la monarchie parlementaire, ni la République. (p 614).

Louis XV n’a pas su se mettre en avant. Il a un bilan politique positif pourtant. Les Révolutionnaires s’empareront de cet héritage. Refuser un premier ministre lui a nui. (p 622). Marie Leszczynska a nui à son mari en se rapprochant du parti dévot de l’église qui a refusé la proposition de Louis XV d’un impôt plus juste, le vingtième. Mais par son conformisme, elle a aussi protégé la royauté. (p 624).


Forges-les-Eaux :

Marie Leszczynska va en cure à Forges-les-Eaux, station thermale royale contre la stérilité en 1735. (p 235).

La dauphine Marie-Josèphe va y faire aussi une cure dans l’espoir de tomber enceinte, en 1749. Elle est la mère de Louis XVI. Il était le second garçon de la dauphine, mais l’aîné meurt de la coqueluche quand il avait six mois. Elle mettra au monde sept enfants : 4 fils et trois filles. (p 454).


Jeanne-Antoinette Poisson :

Son père était commissionnaire chez les frères Pâris. (2) Tout n’était pas déclaré jusqu’à ce que la justice se penche sur leurs affaires. Le père de Jeanne-Antoinette  servira de fusible qui saute. Il se réfugiera en Allemagne. Il revient en France quelques années plus tard. Le second procès de 1741 casse la sentence.

En seconde noces, il épouse Madeleine de la Motte, une des plus belles femmes de Paris.  Le Blanc, ministre de la guerre, et Pâris-Montmartel ont profité des voyages de François Poisson pour lutiner auprès de la belle.

Le véritable père de Jeanne-Antoinette est peut-être Charles Le Normant de Tournehem qui l’élèvera pendant le séjour en Allemagne de François Poisson. (p 332).

Elle avait de la famille dans l’entourage de Versailles. Son cousin, Binet, était le premier valet de chambre du dauphin. Le Bel, valet du roi, a été l’amant de la mère de Jeanne-Antoinette (p 326).

Madame Jeanne-Antoinette d’Etiolles portait aussi le surnom de « Bestiole ». (p 366).

Elle est calomniée par madame de Tallard qui se venge car on lui a refusé la place de gouvernante. (p 369). (3)

A trente ans, Madame d’Etiolles n’est plus l’amoureuse folle de ses débuts avec Louis XV. (p 382).

A-t-elle été une « mère maquerelle » entre 1751 et 1765, pendant l’épisode surnommé le Parc-aux-Cerfs ? Non. Les valets de Louis XV se chargeaient de recruter les jeunes filles. C’était de la prostitution de luxe. (p 382). Louis XV leur assurait un avenir, ainsi qu’aux enfants, sans leur accorder  la reconnaissance royale. (p 386).

Madame de Pompadour a régné sur les plaisirs et les jeux tout en étant une « maîtresse de maison accomplie », ce qui portait atteinte à l’institution royale. (p 600). Elle doit se montrer et distraire son amant, Louis XV, qui s’ennuie dans la vie.

Madame de Pompadour ne s’est jamais sentie sereine et en sécurité, contrairement à madame  de Maintenon qui était soutenue par l’église. (p 622). Elle a protégé Louis XV contre les complots. (p 382). Elle s’occupe des « relations publique ». (p 383). Louis XV lui accorde sa confiance car elle est indépendante de toutes les coteries de la Cour. (p 384).

Elle meurt jeune, usée par la lutte pour sa survie.



Jélyotte était un chanteur virtuose. (p 349). (4)

Versailles lance les pamphlets. (p 369). Maurepas est certainement le chef d’orchestre soutenu par la Cour. (p 375). (5)



La noblesse :

- Madame de Bouillon a eu son premier fils à treize ans tout juste. (p 101).

- La fonction naturelle de la noblesse est la guerre. Elle n’aime pas la paix. (p 248).

- Aurore de Königsmarck, suédoise, a un frère qui a séduit l’épouse de l’Electeur Frédéric-Auguste 1er. On le retrouvera emmuré dans la maçonnerie, à l’occasion de travaux. (p 312).

- Stanislas, en Lorraine à Lunéville, est un aïeul de Louis XVI. Le père de Louis XVI, en 1765, meurt après avoir craché du sang provenant des poumons. (Ndlr : tuberculose ?). Stanislas voit son petit-fils mourir d’une tuberculose osseuse, après son arrière petit-fils, le frère de Louis XVI en 1759. (p 587).

- A Versailles, la remise à neuf d’un appartement dure sept mois de travaux (p 609).


Marie-Antoinette, reine, remplira les rôles assumés par la Pompadour. On connaît la fin. (p 625).

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  1. Marie Leszczynska donne naissance à sa fille Sophie en 1734, l'une des dix enfants qu'elle aura avec Louis XV. (Carnet d’histoire).
  2. Les frères Pâris étaient quatre frères financiers et banquiers français, originaires de Moirans en Dauphiné, nés entre 1668 et 1690 et morts entre 1733 et 1770. Ils ont commencé dans le commerce privé avant de devenir munitionnaires des armées. (Universalis).
  3. Madame de Tallard n'a pas été nommée gouvernante des enfants de France, un poste occupé par Marie Isabelle de Rohan de 1735 à 1754. (Wikiital).
  4. Pierre Jélyotte (1713-1797) était un chanteur virtuose français, connu pour sa belle voix et ses qualités dramatiques, bien qu'il ait eu le mauvais goût d'altérer les mélodies avec trop d'ornements. (Musicologie).
  5. Maurepas, ministre de Louis XV, fut disgracié en 1749 pour avoir soutenu des pamphlets et libelles contre la favorite du roi, Madame de Pompadour, et pour son manque de zèle à poursuivre leurs auteurs. (Qwant).

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samedi 13 avril 2024

Evelyne Lever - Madame de Pompadour.

Evelyne Lever

Madame de Pompadour.

Librairie académique Perrin – 2000

 

 

François-Hubert Drouais 

1727 - 1775

Madame de Pompadour (1721 - 1764) au tambour de broderie 

1763 - 1764 

The National Gallery - Londres.

Louis XV anoblit sa maîtresse en tant que marquise en 1745. C'est le tableau le plus respectable et naturel qui existe. Elle est assise dans son appartement à Versailles. 

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Page 20 :

*Mariage du fils unique de Louis XV avec Marie-Thérèse Raphaëlle, infante d’Espagne (après 1742).

*Marie-Thérèse-Antoinette-Raphaëlle de Bourbon-Espagne née le 11 juin 1726 à Madrid et est la seconde fille du roi Philippe V. (Canalblog).

Qu'est-il arrivé à Louis XV, fils ?

Tenu à l'écart des affaires gouvernementales par son père, Louis était au centre des Dévots, un groupe d'hommes religieux qui espéraient accéder au pouvoir lorsqu'il accéderait au trône. Louis meurt de tuberculose à Fontainebleau en 1765 à l'âge de 36 ans, alors que son père est encore en vie, il ne devient donc jamais roi de France. (Wikipédia).

NDLR : Louis est le père de Louis XVI.

 

Page 23 :

*Binet de Marchais, valet de chambre du dauphin, aurait permis la relation entre Louis XV et Madame d’Etiolles (future marquise de Pompadour, NDLR).

*Il fut aussi premier valet de chambre du dauphin le 26 novembre 1735; contrôleur général de la Maison de la dauphine en 1751. (Wikidata).

Le château de Marchais : Georges René Binet, Premier Valet de Chambre des Dauphins, va reprendre le domaine.

Georges-René Binet , seigneur de Boisgiroult, de Sainte-Preuve, et de Marchais, né le 29 janvier 1688 et décédé le 17 octobre 1761. Valet de chambre de Louis XV. (Wikipédia).

Georges RenéBINET · seigneur de Boisgiroult, de Liesse et de Sainte Preuve, baron de Marchais, gouverneur de Cordouan, officier du roi. (Geneanet).

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La musique.

Page 42 :

On écoute « Armide » de Lully, « Renaud et Armide », de Quinault et Lully (p 89).

Page 131 :

« Cléopâtre » de Fuzelier et Collin de Bramont. (1748). 


Armide: Prologue: Menuet. Gavotte en rondeau.



Collin de Blamont: Les fêtes grecques et romaines - I. Ouverture

Page 148 :

Au théâtre, madame de Pompadour joue Pomone dans l’opéra-ballet « Eléments » de Roy et Destouches. (1749).


Les Eléments - Destouches & Delalande.

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* Les Salonnières :

Madame Geoffrin (p 43).

Madame de Tencin (p 47).

La Comtesse d’Estrades.

Les modes et les réputations se faisaient et se défaisaient dans les salons, la Cour étant hostile aux idées nouvelles (p 139).

 

Page 56 :

On a décrédibilisé l’écriture de madame de Pompadour en faisant croire que Bernis et Voltaire écrivaient ses lettres à sa place.

Page 350 :

Elle a fait tout le contraire de ce qu’elle a écrit :

« Les femmes ne sont pas faites pour décider des ouvrages d’esprit. »

« Les femmes ne sont pas faites pour discuter des affaires. »

 

Page 77 :

Louis XV vivait confiné dans ses palais.

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L’alcoolisme :

Page 58 :

Lors des soupers, le vin de Tokay coulait généreusement chez madame d’Etiolles, en 1745.

Page 96 :

Les repas étaient fortement arrosés de champagne avec Louis XV. (1746).

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Page 94 :

** Nicole du Hausset était sa femme de chambre. Normande, elle devint sa confidente.

Page 120 :

D’une discrétion exemplaire, elle a écrit un livre de souvenirs sur Madame de Pompadour, récits qui ont été expurgés.

 

Page 114 :

Mademoiselle de Maure de l’Opéra de Paris vivait en concubinage avec La Vallière.

Elle débute à l'opéra en 1721 dans le rôle d'Astrée du Phaéton de Jean-Baptiste Lully. Cette période est marquée par sa rivalité avec Marie Pélissier. (Wikipédia).

La Vallière est un descendant de Louise de La Vallière, dite « Mademoiselle de La Vallière », qui fut la maîtresse de Louis XIV de 1661 à 1667.

Page 258 :

Mademoiselle Raime, danseuse à l’Opéra de Paris, vit en ménage avec le mari de madame de Pompadour, monsieur Le Normant.

De son mari, Charles-Guillaume Le Normant d'Étiolles, Madame de Pompadour a eu deux enfants : un fils mort en bas âge et une fille. (Wikipédia).

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La santé défaillante de madame de Pompadour.

Page 155 :

Elle fait une troisième fausse couche (pas d’avortement ? NDLR), en mars 1749.

En 1752, la variole semait la terreur. (p 197).

Page 302 :

Déprimée, elle consulte, en 1757, une sorcière pour connaître les conditions de sa future mort.

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Le Havre.

Page 159 :

A l’été 1749, le couple Louis XV et madame de Pompadour viennent au Havre.

Page 161 :

Ils arrivent après 18 heures, en septembre. La cité est illuminée en leur honneur. Ils dorment à l’Hôtel de Ville, sans confort

Page 162 :

Ils visitent La Corderie, la Manufacture de Tabac et la Citadelle.

Ils rentrent à Versailles après un voyage de retour de deux jours.

Six estampes sur l’arrivée du Roy au Havre sont imprimées en 1753.

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La politique.

Page 153 :

Madame de Pompadour est accusée d’avoir enjôlé puis engeôlé Louis XV.

Elle a aussi développé un talent politique dont le roi ne l’avait pas crue capable.

Page 327 :

En 1761, elle est devenue belliciste et fustige ceux qui ne veulent pas payer l’impôt de guerre.

Page 328 :

Dépensière, elle ne veut rendre de comptes aux députés de ses dépenses et de celles du roi.

Page 329 :

On découvrira des graffitis contre elle et Louis XV sur la statue de Pigalle devant les Tuileries.

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La religion :

Page 154 :

Louis XV refuse de se confesser en 1749. Il refuse de renoncer à ses plaisirs terrestres tout en ayant peur de l’enfer depuis son enfance.

Page 226 :

Louis XV interdit la publication de l’Encyclopédie de Diderot. L’église la critique, considérant qu’elle détruit l’autorité royale. Les maximes contenues dans le livre sont contraires à la religion. Elles ont trop d’esprit d’indépendance et appellent à la révolte.

Page 233 :

Madame de Pompadour organise le mariage religieux de ses trois nièces. L’aînée a treize ans. Après la cérémonie, les fillettes retournent au couvent.

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Le caractère de Louis XV.

Page 195 :

Louis XV était capricieux et en proie à des dépressions chroniques.

Page 205 :

Louis XV était narcissique et épris de lui-même.

Pour satisfaire le roi, madame de Pompadour était prête à tout. (p 197).

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* - Marie-Thérèse Geoffrin, née Rodet, plus connue sous le nom de Madame Geoffrin, née le 6 juin 1699 à Paris et morte le 6 octobre 1777 dans la même ville, est une salonnière française. C'est aussi une femme de lettres. (Wikipédia).

- Claudine Alexandrine Sophie Guérin de Tencin, baronne de Saint-Martin de l’isle de Ré, née le 27 avril 1682 à Grenoble, morte le 4 décembre 1749 à Paris, est une femme de lettres tenant un célèbre salon littéraire de l'époque. Elle est la mère de Jean d'Alembert. (Wikipédia).

- Élisabeth-Charlotte Huguet de Sémonville épousa en première noces Charles Jean d'Estrades comte d'Estrades, né en 1709. (Canalblog).

La comtesse d'Estrades est présentée à la cour le 12 septembre 1745. Selon M. de Luynes, le seul bien de Mme d'Estrades est alors un hôtel particulier à Paris. (Siefar).

Elisabeth-Charlotte Huguet de Sémonville est née en 1715 dans une famille issue de la noblesse désargentée mais acceptée à la cour. (Château Saint Brisson).

La comtesse d'Estrades sera pendant quelques années l'amie intime de Madame de Pompadour, jusqu'au jour où elle la trahira. (Persée).

 

** Nicole Collesson, dite Nicole du Hausset ou Madame du Hausset, née le 14 juillet 1713 et morte le 24 juillet 1801, est la première femme de chambre de madame de Pompadour. Elle a laissé des Mémoires, témoignage historique sur la cour de Louis XV, qui ont été publiés en 1824 et réédités en 1985 au Mercure de France

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Comment est morte Madame de Pompadour ?

Tuberculose.

Elle partage alors son temps entre la capitale et son château de Bellevue, à Meudon. Mais à 42 ans, en 1764, elle meurt d'une congestion pulmonaire à Versailles.

Madame de Pompadour, maîtresse, amie et conseillère de Louis XV, resta auprès de lui jusqu'à sa mort en 1764.

(Château de Versailles).

 

15 avril 1764. Jeanne-Antoinette Poisson rend son dernier soupir au château de Versailles. La marquise de Pompadour n'a que 42 ans. (Paris-Match).

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vendredi 7 juillet 2017

Peinture - Les van Loo - Alexandre le Grand - Silène - Louis XV

Peinture

Jacob van Loo, fondateur de la dynastie van Loo.
Jean-Baptiste van Loo, et
Carle van Loo, frères.
Louis-Michel van Loo, du temps de Louis XV.



Jacob van Loo

1614 – 1670

Diane surprenant la grossesse de Callisto

Huile sur toile

Musée du Colombier

Alès


Issu de la dynastie des van Loo, établie en France au XVIIe siècle, Louis Michel van Loo étudie sous la direction de son père, le peintre Jean-Baptiste van Loo, à Turin et à Rome.


Louis XV (1710 – 1774)
D’après Louis-Michel VAN LOO, daté de 1760

Louis XV, roi de France et de Navarre
Vers 1723
Huile sur toile
D’après Jean Baptiste Van Loo
2,05 x 1,71 m

Jean-Baptiste van Loo
1684 – 1745
Louis XV, roi de France (1710 - 1774)
vers 1730 – 1734
Huile sur toile
Ce tableau fait partie des nombreux portraits dérivés des prototypes -au moins trois – mis au point par Jean-Baptiste van Loo entre 1723 et 1727. Van Loo et son atelier de copistes en tirent plusieurs effigies, cette fois à mi-corps, commandés par la Direction des Bâtiments du Roi et destinés à être offertes en cadeau.

Jean Baptiste van Loo
1684 – 1745
Institution de l’ordre du Saint-Esprit par Henri III dans l’église du couvent des Grands Augustins à Paris, le 31 décembre 1578.
Huile sur toile
Commandé par Louis XV en 1732, ce tableau était destiné à l’autel de la chapelle de l’ordre du Saint-Esprit dans l’église du couvent des Grands Augustins à Paris. Il remplaçait le tableau du même sujet, détruit par la Ligue en 1588. La scène représente le roi recevant le premier chevalier du Saint-Esprit, Louis de Gonzague, duc de Nevers. Les personnages sont revêtus du grand manteau de cérémonie de l’ordre, sans bordure pour les officiers. Le premier collier de l’ordre est caractérisé par des monogrammes grecs.
Palais de la Légion d’honneur
Hôtel de Salm

Jean-Baptiste van Loo 
Aix-en-Provence, 1624 - 1745.
(Atelier) 
Louis de Bourbon Condé 
Portrait 
Huile sur toile.
18e s 
Evreux 
Musée des arts Histoire et archéologie
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Bernard II Van Risen Burgh

Vers 1700 - 1766.

Secrétaire Bibliothèque

1755

Le Mans

Musée de Tessé

Bâti de chêne, placage en bois de rose, marqueterie en bois de violette, bronzes dorés.

Style rocaille de la première moitié du XVIIIe siècle. 

Bernard II Van Risen Burgh est un ébéniste d'origine néerlandaise connu pour ses marqueteries florales raffinées. 

Ce meuble provient du Grand Trianon, dans le cabinet de retraite (?, NDLR) de Louis XV. 

Vendu en 1793 au monseigneur de la Mire-Mory, il est acquis en 1821 par l'évêché du Mans, et intègre les collections municipales après la séparation de l'église et de l'Etat en 1905. 
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Carle van Loo
Nice, 1705 – Paris, 1765
L’Ivresse de Silène, 1747
Huile sur toile
En 1747, Lenormant de Tournehem, directeur des Bâtiments du roi, organise un nouveau concours (après celui de 1727) afin de réhabiliter la peinture d’histoire. Van Loo choisit un sujet peu édifiant. Il cherche à égaler Rubens et Jordaens, les flamands du siècle précédent, et à être reconnu comme le meilleur coloriste de sa génération.
Silène détient le secret de la transformation du raisin en vin. Le thyrse, le lierre, la grenade ou la statue de Priape rappellent qu’il est aussi l’incarnation de la fertilité.
Musée des Beaux-Arts
Nancy
Buste de Silène
Terre cuite moulée
Grande-Grèce (Italie du Sud)
Vers 350 avant notre ère
Musée de la Vieille Charité
Section antiquité
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Carle van Loo
Nice, 1705 – Paris, 1765
Jahel et Sisara, vers 1732 – 1734
Huile sur toile
Le sujet est rare. Jahel appartient à une tribu alliée aux Cananéens mais elle est aussi acquise à la cause des Hébreux.  Sisara, général des Cananéens, perd une bataille face aux Hébreux et se réfugie dans la tente de Jahel. Celui-ci le met en confiance, attend qu’il s’endorme et l’assassine sauvagement en lui enfonçant un clou de sa tente dans la tête à l’aide d’un marteau.
Musée des Beaux-Arts
Nancy
Charles André van Loo dit Carle

1705 – 1765

Portrait de femme

Huile sur toile

Musée du Colombier

Alès

Charles Amédée Philippe van Loo

Turin, 1719 - Paris, 1795

Fils de Jean-Baptiste van Loo

L'Aurore et Céphale

Huile sur toile, vers 1777

Troyes

Musée des Beaux-Arts

Extrait des Métamorphoses d’Ovide :

l’enlèvement du jeune chasseur Céphale.

Céphale, marié à Procris, une mortelle, séduit involontairement la déesse Aurore qui l’enlève lors d’une chasse. 

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Il aura vécu treize années de captivité (VincennesBastille, Charenton).

Donatien Alphonse Françoise de Sade

Dessin de Charles Amédée Philippe van Loo.

Château de Vincennes

Carl van Loo

Nice, 1705 – Paris, 1765

Alexandre* et Porus

Huile sur toile

Musée des Beaux-Arts

Marseille

*
Armoire en noyer sculpté « quatre cavaliers »
Alexandre le Grand
Musée du vieux Nîmes


Pierre Mignard
Troyes, 1612 – Paris, 1695
La rencontre d’Alexandre avec la reine des Amazones
La reine des Amazones, Thalestris, émue par la réputation d’Alexandre le Grand, désire avoir un enfant de lui. Elle organise une rencontre que l’Amour vient présider,  sous l’œil complice de son eunuque.
Musée Calvet

Avignon

Lens Louvre 
Alexandre le Grand d'après Lysippe 
Né à Sicyone, Grèce, actif vers 370 - 300 avant notre ère.
Vers 130 de notre ère.
Marbre

Alexandre le Grand, roi de Macédoine (336 - 323 avant notre ère) conquit en quelques années l'empire perse et poussa les limites du monde alors connu jusqu'en Inde.
Après des guerres incessantes avec ses généraux, naissent plusieurs royaumes dirigés par des dynasties d'origine grecque, Lagides en Egypte, Séleucides en Asie.
A partir de nouvelles capitales comme Alexandrie et Antioche, une culture urbaine de tradition grecque se diffuse tout en ménageant les élites locales peu à peu assimilées.
Cette civilisation invente le musée et impose un répertoire commun à des zones géographiques éloignées.
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Alexandre le Grand 
356 - 323 avant J-C 
Musée Glyptoteket 
Copenhague 
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Couronne de myrte dorée

Derveni, Grèce.

325 - 300 avant J-C.

Paris Beaux-Arts

Maison Chaumet

"Végétal, l'école de La Beauté"

Couronne mortuaire féminine typique des productions funéraires sous Philippe II de Macédoine.

Les experts pensent maintenant que c'est plutôt du laurier.

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