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dimanche 25 août 2019

Yvette Guilbert - La chanson de ma vie - Sarah Benhardt


Yvette Guilbert
La chanson de ma vie
Mes mémoires
Editions Les Cahiers Rouges
Grasset – 1927





Yvette Guilbert " Je suis pocharde " 1907

de Bires.
avec accompagnement de piano.


P 37, p 124, p194 et 195 :
Sarah Bernhardt dans le rôle de Cléopâtre :
Yvette Guilbert la verra sur scène au théâtre de la Porte-Saint-Martin en 1885. Eblouie, elle croit voir Cléopâtre, mais en fait ce n’était que la doublure de Sarah Bernhardt. A la fin du spectacle Yvette est « désappointée ».
Mais Yvette est toujours admirative de Sarah. Enfin, tant qu’elle est jeune ! Car Sarah deviendra jalouse d’Yvette et dira aux Américains qu’elle ne connaît pas ce « nom »… Mais, Yvette, jeune, pensait que dans le rôle de Cléopâtre, « elle ressuscitait tous les miroirs* éteints de Byzance ».
Footit et Chocolat vont se moquer du serpent de Cléopâtre qui lui donne la mort. L’aspic se transforme en un « boa entrelacé d’une mélodie bien appauvrie" : 
« C’était un pauv’petit serpent,
Qu’avait rien à s’mettre’ sous la dent… » (en référence à l’absence de seins chez Sarah Bernhardt).

Yvette chantera cette chanson, Le petit serpent de Sarah, écrite par Xanrof et « dont le refrain fera fureur ».

Sarah Bernhardt
Mon dessin

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Alphonse Mucha 

Sarah Bernhardt dans "La princesse lointaine" d'Edmond Rostand 

1895  

BNF - Arts du spectacle.

Paris

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*
Tag
Le Havre
"Miroir mon beau miroir dis-moi qui est ..?"

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P 116 :
Charles Gounod.
Yvette chantera devant les « sœurs Gounod ». Il demande qu’elle vienne chanter chez lui. Elle chantera La coupe du roi de Thulé. Charmé, le maître lui interdira de prendre des cours de chant de peur « qu’on lui fabrique une voix ». Elle ne pourrait plus en sortir ensuite…

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Mirella Freni

"Il était un roi de Thule"

Faust

Charles Gounod


Mirella Freni--Soprano
Georges Prêtre--Conductor
Orchestre de l'Opéra de Paris
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P 119 :
Héloïse et Abélard.

Yvette refuse de chanter « Héloïse et Abélard » devant un parterre invité par « cette vieille croulante duchesse de Pomar », au 120 de l’avenue des Champs-Elysées. Yvette ne « trouve pas convenable cette chanson pour un salon ».


Yvette Guilbert Cylindre Pathe Inter N1406 (extrait).


Heloise et Abelard sings by Yvette Guilbert
Pathe Salon

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P 141 :
La vengeance avec l’utilisation des cors de chasse :
Yvette Guilbert n’a pas accepté le contrat intéressant proposé par Debasta du théâtre-concert « L’Horloge ». Elle ira travailler chez Ducarre aux « Ambassadeurs » avec un contrat moins bien payé, mais avec une qualité de vie d’artiste meilleure. Quand Debasta s’apercevra de son choix, il assouvira sa vengeance et « la clientèle des Ambassadeurs qui s’écrasait dans la salle dut subir, comme moi, le tintamarre de quinze cors de chasse s’époumonant à m’embêter et fricasser mon succès ».
Le mal durera trois soirées, la police et Ducarre devant intervenir pour faire cesser ces cors de chasse tumultueux !

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youtube


Concert St Hubert 2013

Concert de trompes de chasse à l'église de Cirey les Bellevaux

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P 142 :
Le « chahut ».

Yvette Guilbert explique que le public d’avant 1892 allait au spectacle pour exprimer ses enthousiasmes, ses colères, ses remarques très bruyamment pendant le spectacle. Les artistes devaient couvrir fortement ce « chahut » qui disparaîtra ensuite. Elle trouve que la jeunesse était folle. Apparemment des objets volaient vers la scène (cuillers, etc), on tapait sur les soucoupes, les refrains étaient repris en chœur. « Quand la danseuse Violette entrait en scène, on lui criait : « Ote ton pantalon*!... » - « Plus haut !... » « Cache-le !... » - « Fais-le voir !... » »
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*

Jusqu'à 1972, il était interdit pour une femme d’entrer dans l’Assemblée nationale en pantalon. Dès que les femmes sont entrées en politique, leurs tenues ont été l'objet de débats, polémiques, railleries et même encore récemment de huées.

France culture.

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P 143 :

Mademoiselle Demay est très aimée par le public. Elle possédait des qualités d’articulation, de prononciation et d’intensité sonore. Ancienne blanchisseuse*, elle se servait de ses bras pour faire des gestes amusants. Elle chantait : « Moi j’casse des noisettes en m’asseyant d’ssus. »


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Yvette Guilbert 
1890 
Rouen 
Musée des Beaux Arts

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Anonyme 
Blanchisseuse de fin 1857 
Martainville 
Château Musée

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P 167 :
Les mots.
Yvette adore les mots et en fait l’éloge. Elle peut « les amoindrir, les amplifier, les caresser, les mordre, les sortir, les rentrer, les envelopper, les dénuder, les allonger, les réduire. »
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P 189 :
Edmond de Goncourt.
Elle croque son portrait en trois lignes. Elle le rencontre lors d’une soirée chez Jean Lorrain*. « Il était blanc de peau, blanc de cheveux, et sa chemise éclatante lui faisait « réflecteur » et l’immatérialisait presque. » Elle dit de lui qu’il était « en neige ». Elle n’a pas apprécié qu’il se moque d’elle, s’étonnant qu’une chanteuse de café-concert ait du vocabulaire…
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Jean Lorrain, pseudonyme de Paul Alexandre Martin Duval, est un écrivain français à très forte tendance parnassienne, né le 9 août 1855 à Fécamp, en Haute-Normandie, et mort le 30 juin 1906 à Paris. 
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C 215 
Laon 
Suzanne Noël 
1878 1954 

Suzanne Blanche Marguerite Noël, née Suzanne Gros le 8 janvier 1878 à Laon et morte en 1954, est une docteur en médecine, spécialisée en chirurgie esthétique et pionnière dans le domaine. Elle est aussi fondatrice du mouvement féminin Soroptimist en Europe.

(...) Elle répare sur le visage de Sarah Bernhardt, les dégâts d’un lifting désastreux subi aux USA .

(…) Suzanne, aux côtés de Morestin, va contribuer à l’effort de guerre en redonnant face humaine à des centaines d’hommes qui sans elle, seraient restés défigurés, les « gueules cassées ».  Car Suzanne est une chirurgienne hors pair qui, au prix de transplantations et de greffes jamais osées avant elle, recrée avec art et dextérité de nouveaux visages.

(…) En 1923, elle appelle les femmes qui travaillent à faire la grève de l’impôt puisque l'état ne leur reconnaît aucun droit. 

(..) Elle fait payer les riches pour traiter gratuitement celles qui sont obligées de travailler, vendeuses, secrétaires, licenciées parce que trop vieilles ou trop laides. Elle conseille à ses patientes de ne pas parler des interventions à leur mari et s’inquiète déjà des quêtes névrotiques de perfection.

Elle reprend du service sous l'Occupation pour remodeler et transformer le visage de résistants recherchés par la Gestapo. Elle "arianise" les "nez sémites".

(…) À 75 ans, elle recolle encore les oreilles des enfants et des ados, répare les becs-de-lièvre, efface des taches de vin, prônant le droit à refuser les disgrâces physiques qui font souffrir, avant de rendre les armes le 11 novembre 1954.

Sources : Wikipédia et le Figaro

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Sarah Bernhardt

Mon dessin.

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Au XIXème siècle, Sarah Bernhardt est une actrice avant-gardiste, talentueuse, à la renommée mondiale. Elle possède même des théâtres ! En parallèle, elle s’initie à des activités créatives comme la sculpture et très vite, elle excelle. Sa production sera prolifique.

 

Sarah Bernhardt était sculptrice ! Elle a été formée par Mathieu-Meusnier (1824-1896), lui-même sculpteur issu des Beaux-Arts de Paris et collectionneur d'art.

Sarah Bernhardt elle-même a pris part à la création artistique en prenant des cours de modelage et de peinture, notamment à l'Académie Julian.

Actrice célèbre, Sarah Bernhardt, née Henriette Rosine Bernard, a multiplié les talents artistiques : elle dessine ses tenues, participe à la création de mises en scène, écrit des pièces, essais et romans, sculpte et peint.

Sculptrice, elle réalise également quelques bronzes, avec notamment un buste du journaliste et homme politique Emile de Girardin, et de la peintre Louise Abbéma, qui fut sa compagne de vie et, selon certains, sa maîtresse. Les bronzes sont aujourd'hui exposés au Musée d'Orsay à Paris.

L'adjudication la plus ancienne enregistrée sur le site est une oeuvre vendue en 1986 chez Loudmer (sculpture-volume) et la plus récente est une oeuvre vendue en 2021 (sculpture-volume).

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Sarah Bernhardt

Sarah Bernhardt, née le 22 octobre 1844 à Paris et morte le 26 mars 1923 à Paris 17ᵉ, est une actrice, peintre et sculptrice française. Elle est considérée comme une des plus importantes actrices françaises du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle.

Pourquoi Sarah Bernhardt est célèbre ?

Égérie d'Edmond Rostand et Victor Hugo, Sarah Bernardt fut une immense tragédienne du XIXème siècle et la première femme à avoir effectué des tournées sur les cinq continents. Retour sur le parcours de l'extravagante Sarah Bernhardt dont une partie des oeuvres sont actuellement visibles au Petit Palais

Quand même devise de Sarah Bernhardt ?

Sarah Berhnardt, c'est un mythe, une légende qu'elle créa elle même de son vivant avec audace et obstination. "Quand même", telle était sa devise. Sarah la tragédienne enfiévra le public du monde entier.

Qui est Sarah Bernhardt dans Edmond ?

Créatrice sublime de l'Aiglon, elle est surtout et avant tout une admiratrice sincère et passionnée d'Edmond Rostand. Elle a toujours cru en lui, bien avant Cyrano et sa révélation au monde.

Qui a peint les affiches de Sarah Bernhardt ?

Alfons Mucha

Peintre et dessinateur tchèque fasciné par le théâtre, Alfons Mucha connaît la célébrité à Paris avec les affiches qu'il réalise pour Sarah Bernhardt, la plus grande actrice de l'époque.

Qui a dit le trac vient avec le talent ?

Une jeune comédienne disait ingénument à la grande actrice Sarah Bernhardt: «Moi, je n'ai jamais le trac sur scène». À quoi Sarah répondit: «Ne vous inquiétez pas, ma petite, ça vous viendra avec le talent».

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La Marseillaise.

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Le Victoria and Albert Museum, souvent abrégé « V&A », est un musée national d'art situé à Londres, dans le quartier de South Kensington.

Avec « DIVA », le Victoria & Albert Museum de Londres nous mène à la recherche des divas, de Sarah Bernhardt à Barbra Streisand.

Le concept a ensuite évolué vers la scène, avec des danseuses, comme l’Américaine Isadora Duncan et des actrices comme la Française Sarah Bernhardt.  «Ma vie a été une lutte pour faire les choses à ma façon, avec le sentiment d’avoir raison», avait déclaré Sarah Bernhardt, qui a joué au XIXe siècle des rôles masculins tels que Hamlet de Shakespeare.

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Sarah Bernhardt dans son cercueil. 
1880

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Joseph Hornecker 
Magasins Réunis 
Epinal 
1908 
Caen 
Musée Beaux-Arts 
Le spectacle de la marchandise

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M Scott

Au bon Marché  - Agrandissements.

Caen

Musée Beaux-Arts

Le spectacle de la marchandise

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« Sarah Bernhardt, la divine »

Film avec Sandrine Kiberlain.

L'Humanité 

Constante sur les écrans, Sandrine Kiberlain incarne avec force, dans Sarah Bernhardt. La Divine, la comédienne phare devenue un mythe. (France info).

Sarah Bernhardt, la "Divine", était bien plus qu'une actrice : une femme libre, engagée, avant-gardiste et passionnée. (Sens critique).

Paris 1915. (Elle est , NDLR) Atteinte d'une tuberculose osseuse qui lui « dévore » le genou droit et la menace de septicémie. (Culture tops).

“Sarah Bernhardt, la Divine” : Sandrine Kiberlain, impeccable de fantaisie dans le costume du “monstre sacré”. (Télérama).

1915, Sarah Bernhardt est la première star mondiale. Libre, moderne, divine, excentrique, visionnaire : entre légende et fantasme, Sarah Bernhardt raconte l'histoire d'amour qui a marqué sa vie. (Allo ciné).

Et là, sans crier gare, un biopic sur Sarah Bernhardt (1844-1923), film aux allures de commande venant couronner le centenaire de la mort de la star. (Le Monde).

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Lire aussi:

les-troubadours-francais-chantes-

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mardi 6 novembre 2018

Pauline de Pange - "Comment j’ai vu 1900" - Renoir - Rousseau - Voltaire - Louis XV - Mucha


Pauline de Pange
Comment j’ai vu 1900
Les Cahiers Rouges
Grasset – Première édition : 1962 – Réédition : 2013

Né le 5 février 1888, elle décède le 29 février 1972.

Elle est l’arrière-arrière petite fille de madame de Staël**. Dans le château de Broglie, Pauline « avait à peine regardé (…) le grand portrait de madame de Staël et la pendule représentant Corinne au Cap Misène. » Sa grand-mère est Célestine de Ségur, cousine de la comtesse de Ségur (écrivaine et autrice des Malheurs de Sophie, Les petites filles modèles). Célestine est la fille du général Philippe de Ségur et « elle descendait, dit-on, de Louis XV* qui fut le père du premier enfant de la marquise de Vintimille née Mailly-Nesle ». Elle adorait Voltaire* et Rousseau*. Célestine ne comprenait pas qu’il y ait un Salon des Indépendants. La famille aime la tradition et condamne la nouveauté : « Tous ces jeunes peintres sont affreusement communs. Ils ne peignent que des choses vulgaires, ils sont tous déséquilibrés. »
Son père, Victor de Broglie, hérite de son père le domaine de Broglie dans l’Eure. « Ce vieux fief fondé par Guillaume le Conquérant s’appelait Chambrais. » « C’est en 1716 que les premiers Broglie de la branche française s’installèrent en Normandie. »
La famille possédait une maison à Dieppe, rue Aguado. « On espérait beaucoup à Dieppe que l’impératrice Eugénie adopterait cette villégiature. » A cause d’une rage de dents, celle-ci n’y revint jamais. « Vers 1890, la vogue de Dieppe bat son plein. » On y croise les Greffulhe, les Bamberger, le prince de Sagan, Robert de Montesquiou. Elisabeth Greffulhe était la tante de Pauline.
Ses parents sont amis de Sir Richard Wallace, et Pauline fréquentera le jardin privé de Bagatelle dont « les pelouses, les bosquets étaient remplis de statues. (…) Diane chasseresse**, Vénus au bain et le Faune cymbalier protégeaient nos jeux. »
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"Soutenons la liberté de la presse. C'est la base de toutes les autres libertés. C'est par là qu'on s'éclaire mutuellement.'
Voltaire
Mémorial des reporters
Bayeux
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Edmond Lévêque
Abbeville, 1814 - Paris, 1875
Diane
Marbre, 1866
Jardin des Tuileries
Paris
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Lire aussi:
voltaire-pensees-vegetariennes

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Page 13 :
En 1928, Zweig explique dans sa préface que Jean-Jacques Rousseau ne pouvait pas avoir d’enfants. Il « claironnera toutes ses anomalies sexuelles avec un zèle suspect et confessera avec repentir, lui, l’auteur de l’Emile, avoir abandonné ses enfants à l’hospice. » Zweig pense que la réalité était encore plus pénible pour Rousseau* et qu’il préférait confesser un mensonge pour pouvoir taire son infertilité qui était une source de souffrance.
Stefan Zweig
Trois poètes de leur vie
Stendhal, Casanova, Tolstoï.
Editions Livre de poche – Belfond
Traduit en français en 1983

2010
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Jean-Baptiste Botul
La vie sexuelle d’Emmanuel Kant
Editions Mille et une nuits – 2 000
Première parution : après 1946.

Botul a connu une brève liaison avec la princesse Marie Bonaparte en 1920 et  a probablement rencontré Stephan Zweig en 1934.

p 40 :
Le mariage des philosophes.
La question est Pourquoi Kant ne s’est-il pas marié ? Botul va examiner la question du mariage des philosophes. « Le stoïcien romain Musinius a écrit un traité intitulé : Pourquoi les philosophes doivent se marier ? où il explique que vivre selon la nature et la raison c’est vivre en couple. » p 39


Mais les Epicuriens et les Cyniques étaient contre le mariage.
Epictète décrit les devoirs conjugaux de façon rebutante. « Le corps du mari appartient à sa femme, et non l’inverse. Et le désir féminin est impérieux. »
Héloïse connaît des amours tragiques avec le philosophe Abélard (surnommé le « Socrate des Gaules ») et lui fait la leçon : « Laisser la philosophie de côté pour un moment, c’est presque la même chose que l’abandonner. Interrompez-la, elle vous abandonne. »
« Se marier ? Elle refuse en citant saint Jérôme, saint Paul, Théophraste, Cicéron. »
« Elle a du couple une vision pessimiste tout en n’étant pas misogyne. »
Héloïse meurt en 1164. Mais Jean-Jacques Rousseau l’admirait par-dessus tout au point d’intituler son plus fameux ouvrage « La Nouvelle Héloïse ».

Sartre et Simone de Beauvoir professaient la maxime d’Abélard et d’Héloïse** : « oui à la philosophie, non au mariage ! »

books.google.fr/books
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Alfred de Musset a écrit: 
"La postérité répètera nos noms comme ceux de ces amants immortels qui n'en ont plus qu'un à eux deux, comme Roméo et Juliette, comme Héloïse et Abélard. On ne parlera jamais de l'un sans parler de l'autre."

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Jean-Jacques Rousseau
"Quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits, il devient mûr pour l'esclavage."

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Education et instruction.
La sensibilité humaniste du siècle des Lumières porte un regard neuf sur l’enfance, vu comme un âge de tendresse et d’innocence. Jean-Jacques Rousseau, philosophe, insiste sur le rôle de l’éducation, nécessaire à l’épanouissement de l’adulte en devenir. Les artistes saisissent l’enfant dans ses divertissements, accordent une place de choix à la maternité, longtemps réservée à la Vierge et l’Enfant dans l’art occidental. L’enfant reste un sujet apprécié pour agrémenter divers objets utilitaires.
Musée Cognacq-Jay
Paris

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Théoriser la pédagogie.
Il s’agit de donner à l’individu des connaissances pus pragmatiques que celles dispensées par l’enseignement des humanités en grec et latin. En 1693, John Locke (1632 – 1704) publie anonymement ses Pensées sur l’éducation, affirmant le rôle majeur des plus jeunes années  ainsi que de l’expérience de l’éducation. Jean-Jacques Rousseau (1712 – 1778) publie en 1762 Emile ou De l’éducation, un traité pédagogique dans lequel il distingue cinq âges auxquels correspondent des phases d’apprentissage adaptées à l’enfant, à l’adolescent et à l’adulte. Il y affirme l’équilibre nécessaire entre plaisir d’apprendre, notamment par le jeu, et développement de la raison par l’expérience sensible.
Musée Cognacq-Jay
Paris

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Jean-Antoine Houdon

Versailles, 1741 - Paris, 1828

Portrait de l'écrivain et philosophe Jean-Jacques Rousseau

1712 - 1778

Lens Louvre 


L'empreinte du visage du philosophe a  été faite quelques heures après sa mort à la demande de son hôte, le marquis de Girardin, par le sculpteur qui a ensuite utilisé le masque en le moulant afin de créer des portraits en buste parfaitement ressemblants.

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Albert Bartholomé 
Thiverval-Grignon, 1848 - Paris, 1928
Monument à Jean-Jacques Rousseau 
Genève, 1712 - Ermenonville, 1778.
Inauguré au Panthéon pour les 200 ans de la naissance de Jean-Jacques Rousseau.
1910 
Haut-relief en plâtre.
Musée d'Orsay 
Paris 

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La chasse à courre:
Page 21 :
Pauline de Pange a conservé des lettres de Sir Wallace où « il décrit la somptueuse vie de château de l’ère victorienne, les séjours du Prince de Galles, les chasses, les chevaux. »
Page 58 :
« Par principe, mes parents ne voyageaient jamais sauf pour les séjours de chasse en Angleterre qui faisaient alors partie du code de l’élégance. »

Frederick de Moucheron 
Emden, 1633 - Amsterdam, 1686
Départ pour la chasse
Petit Palais
Paris

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Chasses cachées des ultra riches

Livre sur le séparatisme.

"La Sologne est devenue un laboratoire du séparatisme des ultra-riches" : un livre-enquête de Jean-Baptiste Forray. (La rep).

Comment les ultra-riches ont colonisé la Sologne et dénaturé la chasse. (La chouette librairie).

Un livre-enquête à paraître sous peu, est allé voir « derrière les hautes clôtures » des domaines de chasse solognots. (La nouvelle république).

Les Nouveaux Seigneurs lève le voile sur le séparatisme des ultra-riches sur fond de souffrance animale (Librairie Sauramps).

Longtemps cantonnée dans l'ombre des puissants, la Sologne rêve tout haut d'abolition des privilèges. Les Nouveaux Seigneurs lève le voile sur le séparatisme. (Le passage culturel).

10 24

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Son éducation :
Page 101 :
Pauline ne connaît pas la règle de trois. Sa mère rira et dira : « Elle en saura toujours assez, moi je ne sais pas faire une addition ! »
Page 114 :
Son oncle Emmanuel de Broglie aimait se moquer du manque d’instruction de Pauline. « Il me tendait une foule de pièges et traquenards qui me mortifiaient et me donnaient envie de pleurer. »
Page 160 :
« Quand on n’a pas de programme et qu’on ne prépare pas aucun examen, on peut tout faire, et pour les filles quelle importance cela a-t-il ? »
Page 161 :
En 1901, Pauline a 13 ans. « Je fus inscrite dans le Cours pour Demoiselles du Grand Monde dirigé (…) par Paul Prat. » N’aimant pas les études, malgré l’aide de sa professeure particulière, elle reprit des leçons particulières rapidement.
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P 40 – La lecture vue par la mère de Paul Eluard :
Et puis, elle aime trop lire : ces livres dont on dit dans certains milieux qu’ils abîment les yeux, elle trouve déjà qu’Eugène (= Paul Eluard, NDLR) en lit trop. Mais, dans les mains d’une jeune fille, ils deviennent scandaleux. Madame Grindel (= la mère de Paul Eluard, NDLR) coud, tricote : elle ne perd pas son temps à lire…comme Gala.

Dominique Bona
Gala
La muse redoutable

Flammarion, 1995
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Les conquêtes coloniales 
Page 144 :
Sa famille éprouve du mépris « pour les conquêtes coloniales de la IIIe République ». Elle pense que ces conquêtes ont été une revanche sur les Allemands, après la défaite française de 1870/1871.
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Prosper Mérimée*:
Page 172 :
Léonor Mérimée est le fils du régisseur du château de Broglie. Il « fera une honorable carrière de peintre ». Il épousera Anne Moreau en 1800 et ils n’auront qu’un seul enfant, Prosper né en 1803. « Deux petits monuments dans le village consacrent ces souvenirs. »

*
Prosper Mérimée a été inspecteur général des monuments historiques.
culture/inventai/patrimoine
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Pauline de Pange
Confidences d’une jeune fille
Les Cahiers Rouges
Grasset – Première édition : 1965 – Réédition : 2014

Madame André-Jacquemart
Pages 126 à 128 :
Veuve du collectionneur Edouard André, elle est présentée comme une femme « rondouillette, primesautière, très originale. » Bavarde, elle est drôle et admise dans le salon de la famille de Broglie. Elle était bonne et « cherchait à faire plaisir. » On riait de ses erreurs. Elle se trompait dans les plans de table, confondait les personnes entre elles et certaines d’entre elles s’amusaient à la tromper en endossant d’autres identités.
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Pauline de Pange
Confidences d’une jeune fille
Les Cahiers Rouges
Grasset – Première édition : 1965 – Réédition : 2014

Le Cadre Noir de Saumur :
Page 131 :
« Mon émotion fut à son comble quand je vis la reprise de haute école des officiers du Cadre Noir de Saumur exécutant leurs plus belles figures. » Elle se considère comme experte compétente pouvant apprécier à sa juste valeur le spectacle.
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Mon dessin de Pauline de Pange:

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Pierre-Auguste Renoir
France, 1841 – 1919
Portrait de jeune fille
Pastel
1879
Musée d’Assezat
Fondation Bemberg
Toulouse
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Louis XV



La couronne du sacre de Louis XV
D’après la couronne exécutée par Augustin Duflos sur des dessins du joaillier Claude Rondé en 1722.
Argent doré, fac-similé de pierres et perles d’origine.
La couronne du sacre de Louis XV est conservée au Musée du Louvre. Les pierres précieuses ont été remplacées par des imitations. Elle comprenait 282 diamants parmi lesquels le célèbre Sancy, 64 pierres de couleurs et 230 perles.
Palais de Tau
Reims




Pierre Hubert Subleyras
Le sacre de Louis XV
1699 – 1749
1722
Huile sur toile

Le choeur de la cathédrale de Reims est spécialement aménagé pour le sacre de Louis XV le 25 octobre 1722, et richement décoré de tapisseries suspendues à l’avant des tribunes en entre les piliers. Complétées par l’éclat des orfèvreries et des riches broderies par les protagonistes de la scène, les tapisseries créaient un spectaculaire décor dont la magnificence ne pouvait lasser d’impressionner.
Palais de Tau
Reims



Hyacinthe Rigaud (réalisé par son atelier)
Portrait officiel du jeune roi Louis XV en costume du sacre
1720
Musée Saint Rémi
Reims
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Alexis Delle 
Louis XV 
Romans 
Musée de la chaussure 

Alexis-Simon Belle

Peintre, miniaturiste, pastelliste et dessinateur français

Paris, 12 janvier 1674  - 21 novembre 1734

Sa Majesté le Roi Louis XV de France ; adolescent.  (1710-1774)

1723

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Louis XV 
Paris 
Hôtel de la Marine

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Jean-Marc Nattier
Portrait de Marie-Adélaïde de France, dite Madame Adélaïde, fille de Louis XV
1750 – 1751
Huile sur toile
Musée Cognacq-Jay
Paris

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Lire aussi:

nicolas-de-stael-ciel-honfleur

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Secours Populaire Français
"Les droits de l'enfant grandissent les hommes et les femmes."
Fête de l'Humanité 2019

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A Rouen.

Alfons Mucha

Affichiste

Alfons Mucha, né à Eibenschütz le 24 juillet 1860 et mort à Prague le 14 juillet 1939, est un affichiste, illustrateur, graphiste, peintre, et professeur d'art tchécoslovaque, fer-de-lance du style Art nouveau.

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Alphonse Mucha 

La Plume 

Affiche - Lithographie en couleurs.

1899  

BNF - Estampes et photographies.

Paris

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Alphonse Mucha 

Sarah Bernhardt dans "La princesse lointaine" d'Edmond Rostand 

1895  

BNF - Arts du spectacle.

Paris

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Quelques femmes dessinées par Mucha.

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Mon dessin d'après Mucha.

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Visages de femmes dessinées par Mucha.

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Alphonse Mucha, 1897.

Rêverie

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Alfons Mucha 

Titanic 

Cherbourg 

Cité de la Mer.

Améthyste - Rubis - Emeraude - Topaze - Parfum Houbigant - Femme lisant.

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Alphonse Mucha  

Quimper 

Musée départemental  breton

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Alfons Mucha

Femmes

L'artiste se lie d'amitié avec Paul Gauguin et partage un atelier avec lui à l'époque de son retour de Tahiti à l'été 1893. (Art wizard).

L'idéalisation de la femme par l'arabesque. Dans l'univers de Mucha, l'arabesque est le motif décoratif phare. (Beaux-arts).

Les femmes fleurs prennent vie sous vos yeux et défilent sur un podium virtuel. Robes colorées, arabesques voluptueuses, motifs inspirés de l'artiste. (Grand Palais – 2023).

Dès ses débuts à Paris, Mucha, né le 24 juillet 1860 à Ivančice et mort à Prague le 14 juillet 1939, photographie ses modèles. (La quotidienne).

Quelle est la technique de Mucha ?

Mucha y réalise un style de composition harmonieux, qu'on appellera plus tard la « formule Q ». Évolution de compositions antérieures où figurent des halos, cette formule incorpore une silhouette assise dans un motif circulaire terminée par une draperie formant la queue de la lettre. (Musée du Luxembourg).

Il est vrai que les affiches, notamment publicitaires, représentant des femmes se sont développées en grande partie vers la moitié du XXème. (WordPress).

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Alfons Mucha

Le printemps et l'été.

Alphonse Mucha's "The Seasons (Spring, Summer)" depicts two ethereal women embodying the essence of these seasons, characterized by flowing dresses and abundant floral elements. Known for his distinctive Art Nouveau style, Mucha's work celebrates natural beauty and elegance, showing his mastery of line and color.

« Les Saisons (Printemps, Été) » d'Alphonse Mucha met en scène deux femmes éthérées, incarnant l'essence de ces saisons, caractérisées par des robes fluides et une profusion d'éléments floraux. Connu pour son style Art nouveau distinctif, l'œuvre de Mucha célèbre la beauté naturelle et l'élégance, témoignant de sa maîtrise du trait et de la couleur.

Alfons Mucha a créé une série de lithographies intitulée Les Saisons en 1896, représentant le printemps et l'été parmi les quatre saisons, avec des couleurs et des motifs caractéristiques de l'Art nouveau. (Le cadeau artistique)

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Alphonse Mucha 

Winter - Hiver

Alphonse Mucha a créé "Winter" (Hiver) en 1897, une œuvre emblématique du mouvement Art Nouveau faisant partie de la série "The Seasons". Cette peinture, de dimensions 32 x 73 cm, personnifie l'hiver avec des motifs organiques et des bordures décoratives typiques du style Art Nouveau. (Qwant).

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L'art nouveau.

1914 

Easter Art.

Art de Pâques.

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Art nouveau.

Mucha a décoré ce magasin.

La "Bijouterie Fouquet" est reconstituée à:

Paris - Musée Carnavalet.

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Fleurs art Déco 

Samaritaine 

Paris

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Joseph Caraud 

1821 - 1905

Soubrette Louis XV 

Huile sur toile

1875

Le Havre 

Abbaye de Graville 

"Petites tables et grand couvert"

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Le Havre

Abbaye de Graville

"Petites tables et grand couvert"

Les soupers fins

Louis XV prépare le chocolat pour ses filles. Il se passionne pour la cuisine.

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