Adam de la
Halle - Dieus soit en cheste maison
Bernard de
Ventadour Lo tems vai e ven e vire
Blondel de
Nesle: Onques maiz nus hom ne chanta
Trouvére de Picardie, actif à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle, parfois identifié comme Jehan II, seigneur de Nesle-lés-Péronne (1202-32). Il a composé quelque 22 chansons courtoises existantes, au style parfois simple, parfois précieux et complexe du point de vue prosodique. Il était probablement un associé de Gace Brulé et de Conon de Béthune, mais pas de Richard Cœur-de-Lion, comme le prétend la légende.
Gautier de
Coincy "S'amour dont sui espris"
Gautier de Coincy est né en 1178 à Coincy et est
décédé au monastère de Saint-Médard (Soissons)
en 1236, où il avait été moine bénédictin et abbé.
Il est connu pour avoir écrit les "Miracles de Nostre
Dame", qui rassemblent une série de légendes
mariales, dont beaucoup ont été répandues au
cours du Moyen Âge. Le travail contient un total
de 30 000 vers, y compris les légendes et la poésie.
Guillaume de Machaut "Je vivroie liement/Liement me deport"
C'est un virelai du 14ème siècle écrit par Guillaume
de Machaut (1300-1377).
Je devrais mener une vie heureuse,
douce créature
si seulement vous réalisiez vraiment
que vous êtes la cause de toute
ma préoccupation.
Dame de bonne humeur
agréable, brillante et pur,
souvent lde malheur je souffre
pour vous servir loyalement
Me fait dire «hélas!
Et vous pouvez être sûr
que je ne peux en aucun cas
continuer à vivre comme ça, si ça dure
plus longtemps
Car tu es sans pitié pour moi
et impitoyablement obstruant,
et as mis un tel désir
dans mon coeur
Qu'il va certainement mourir
une mort lamentable,
sauf pour son soulagement
ta miséricorde est pour bientôt prête.
Guiot de
Dijon (13th c.) : Chanterai por mon coraige
Moniot de
Paris - Je chevauchoie l'autrier
Marcabru, ou Marcabrun, né vers 1110 à Auvillar et
mort vers 1150, était un écrivain et troubadour.
Joueur de rebec
Moyen-âge
Cathédrale d'Amiens
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Rebec
Musiciens Anges du moyen-âge
Caudebec
Eglise
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Marcabru: Bel m'es quan li fruch madur
Marcabru (1110-1150) est l'un des premiers
troubadours dont les poèmes sont connus.
Il n'y a aucune information certaine sur lui; les
deux vidas attachés à ses poèmes racontent
des histoires différentes, et les deux sont
évidemment construits sur des allusions dans
les
poèmes, pas sur des informations indépendantes.
Selon la brève vie dans MS. BNF 12473 Marcabrun
était originaire de Gascogne
(les détails du dialecte de ses poèmes le confirment)
et était le fils d'une pauvre
femme nommée Marcabruna. Il a fait de mauvais
poèmes et de mauvaises satires,
et a dit du mal des femmes et de l'amour. Cela vient
évidemment d'une lecture du poème 293,18.
Selon la biographie plus longue dans MS. T.V.A. Lat.
5232 Marcabru a été abandonné
chez un homme riche et personne ne connaissait
son origine. Il a été élevé par Aldric del Vilar,
a appris à faire de la poésie de Cercamon, a d'abord
été surnommé Pan-perdut et plus tard
Marcabru. Il devint célèbre et les seigneurs de
Gascogne, au sujet desquels il avait
dit beaucoup de mauvaises choses, finirent par le
mettre à mort. Cela semble être
basé sur les poèmes 16b, 1 et 293,43 (un échange
entre Aldric del Vilar et Marcabru)
et des conjectures; le lien avec Cercamon est mis
en doute par les érudits modernes.
Quarante-cinq poèmes sont attribués à Marcabru, érudits,
souvent difficiles, parfois obscènes,
critiquant sans relâche la moralité des seigneurs et
des dames. Il a expérimenté avec le pastorela,
qu'il utilise pour souligner la futilité de la luxure.
On raconte comment une bergère a insulté
les avances du locuteur en classe. Un autre raconte
comment la tentative d'un homme de
séduire une femme dont le mari était aux croisades
est fermement rejetée. Il a peut-être
aussi été à l'origine du débat dans un débat avec
Uc Catola (dès 1133) sur la nature de
l'amour et le déclin du comportement à la cour.
Marcabru exerça une influence puissante
sur les derniers poètes qui adoptèrent le style
obscur du trobar clus. Parmi ses clients
figuraient William X d'Aquitaine et probablement
Alphonse VII de León. Marcabru
a peut-être voyagé en Espagne dans l'entourage
d'Alfonso Jordan, comte de Toulouse,
dans les années 1130. Dans les années 1140, il
était propagandiste pour la Reconquista
et dans son célèbre poème avec le latin Pax en
nomine Domini! il a qualifié l'Espagne
de lavador (rondelle) où les chevaliers pouvaient
se faire nettoyer l'âme en combattant les infidèles.
Quatre mélodies monophoniques pour accompagner
la poésie de Marcabru survivent; de plus,
trois mélodies de poèmes qui pourraient être des
contrafacts du travail de Marcabru peuvent
lui être attribués.
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Thibaud de Champagne
Thibaud III de Champagne né le 13 mai 1179, il est lefils cadet d'Henri Iᵉʳ de Champagne et de Marie de France. Il est mort à Troyes
le 24 mai 1201.
accompagné par le Clemencic Consort. Écrit et composé par Thibaut de Champagne(1201-1253). Thibaut IV fut comte de Champagne et roi de Navarre.
Poète et chansonnier. Un des grands troubadours français du 13ème siècle,illustre et admiré pour son art de son vivant. En 1239 le pape Grégoire IX
lance un appel à une nouvelle croisade en Terre Sainte. C'est justement Thibaut
qui a la charge de prendre la tête de l'expédition militaire. Il a probablement
composé cette chanson à l'occasion de ses préparatifs, dans le but de gagner à
sa cause croisés et gens d'arme. Au Moyen-Âge il n'y a pratiquement pas
d'armées permanentes. Cette croisade mal engagée, et contre l'avis de l'empereur
Frédéric II - lui-même roi de Jérusalem et fin connaisseur des affaires
d'Orient -, se soldera par un échec. Thibaut, vaillant seigneur à la guerre,
était sans doute bien meilleur poète que clairvoyant en politique... Pour
rester sur le terrain musical et littéraire, et sans grand risque d'erreur, on
peut donc dater cette chanson de 1239. René Zosso ne reprend pas le poème de
Thibaut en entier. En tout cas, en voici une adaptation en français modernisé : Seigneurs, sachez : qui point de s'en ira En cette terre où Dieu fut mort et vif, Et qui la croix d'outre-mer ne prendra, A dure peine ira en paradis; Qui n'a en soi pitié ni
souvenance, Au haut Seigneur doit chercher sa vengeance, Et délivrer sa terre et son pays. Tous les mauvais resteront à l'arrière Qui, n'aimant Dieu, ne l'honorent, ni ne le prient. Et chacun dit : "Ma femme que fera ? La laisserai à nul, fut-il ami", Serait tomber en bien trop folle errance; Il n'est d'amis hors celui, sans doutance, Qui pour nous fut en la vraie croix mis. Or, s'en iront ces vaillants écuyers Qui aiment Dieu et l'honneur de ce mont, Qui sagement veulent à Dieu aller; Et les morveux, les cendreux resteront. Aveugle soit
- de ce, ne doute mie
– Qui
n'aide Dieu une fois en sa vie, Et pour si peu perd la gloire du monde. Douce dame, reine couronnée, Priez pour nous, Vierge bienheureuse ! Et après nul mal ne nous peut
échoir. Une version, parmi d'autres,de la chanson originale en français du 13ème siècle. Textes d'étude - ancien
français, édition de Robert-Léon Wagner. (Droz, 2000) Seignor, sachiés : qui or nes'en ira en cele terre ou Dex fu mors et vis, et qui la
crois d'Outremer ne penra, a paines mais ira en Paradis.Qui a en soi pitié ne ramembrance au haut Seignor doit querre sa
venjance et delivrer sa terre et son païs. Tuit li mauvés demorront par
deça qui n'aiment Dieu, bien, ne honor, ne
pris. Et chascuns dit" Ma feme, que fera ? Je ne lairoie a nul
fuer mes amis".Cil sont cheoit en trop fole atendance, qu'il
n'est amis fors de cil, sans doutance, qui por nos fu en la vraie crois mis. Or s'en iront cil vaillant
bacheler qui aiment Dieu et l'ennor de cest mont,
qui sagement vuelent a
Dieu aler, et li morveux, li
cendreux, demorront; avugle sont, de ce ne dout je mie, qui j secors ne fait
Dieu en sa vie, et por si pou pert la gloire dou mont.Diex se lessa en crois por nos pener et nos
dira au jor que tuit vendront : "Vos qui ma crois
m'aidastes a porter, vos en irez la ou mi angles sont; la me verrez et ma mere
Marie. Et vos, par cui je n'oi
onques aie, descendrés tuit en Enfer le parfont." Chacuns cuide demorer
toz haitiez et que ja mes ne doie mal avoir; ainsi les tient anemis et pechiez
que il n'ont sen, hardement ne pooir. Biax sire Diex, ostés leur
tel pensee et nos metez en la vostre contree si saintement que vos puissons
veoir. Douce dame, roïne coronee,
proiez por nos, Virge bien aüree ! Et puis aprés ne nos puet meschoir.
Patrick, à la vielle à roue.Il joue « C’est la fille de la meunière ».Il est de Nîmes et il est féru de vielle, au point de l’avoir fabriquée lui-même. Il connaît son histoiresur le bout des doigts…Il en joue dans les parcs publics ou dans les festivals.La vielle à roue est un instrument à cordes, frottées par une roue en bois au lieu d'un archet. La roueest tournée avec une manivelle de la main droite, pendant que la maingauche du musicien joue la mélodie sur un clavier.Musique gratuite sur Musopen - Beethoven Paul Pitman - Moonlight Sonata, Op. 27 No. 2 - I. Adagio sostenuto.-----------------------------
Ange et vielle à roue
Château de Vincennes
Au XIVe siècle apparaît une nouvelle musique, de type polyphonique qui diffère des voix chantant à l'unisson, caractéristique du chant grégorien. Les instruments se perfectionnent. Une nouvelle façon d'écrire la musique est mise au point.
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Lille
Musée de l'Hospice Comtesse
Joueur de vielle
Bahut crédence
Anvers - 1661
Harmonisation de décors hispano-mauresques et de motifs empruntés à la Renaissance italienne.
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Joueuse de vielle et violoneux.
Joueuse et joueur de vielle
Atelier Jacques Nicolas Blard
Dieppe
Château Musée
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Vielle à roue
Jean-Nicolas Lambert
1708 - 1759
Paris
18e s
Cité de la musique
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Vielle à roue
Pierre Louvet
1709 - 1784
Paris
1740
Cité de la musique
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Poétesse, prostituée, prisonnière, impatiente à vivre,
c'est le parcours de l'écrivaine Albertine Sarrazin (1937-1967) que met en lumière Sarrazine.
De: Julie Rossello-Rochet; Mise en scène: Lucie
Rébéré; Avec: Nelly Pulicani. Albertine Sarrazin, une écrivaine comète de la littérature française.
Albertine Sarrazin, née en 1937 à Alger, est décédée à l'âge de 29
ans à Montpellier. A 2 ans elle est adoptée par un colonel de l'armée
française.
Ingérable et animée par une ardeur de vivre, Albertine Sarrazin aura tout connu : l'adoption, le rapatriement
d'Algérie, les institutions religieuses, l'errance.
Albertine Sarrazin est de ces destins que l'on dit écorchés, à
la vie trop large pour l'existence. Elle laisse trois romans autobiographiques :
La Cavale, L'Astragale, La Traversière.
Albertine Sarrazin a connu la gloire littéraire en 1965, avec
la publication chez Jean-Jacques Pauvert de ses deux romans autobiographiques
écrits en prison.
Albertine Sarrazin est une femme passionnée, insoumise et libérée.
Son décès prématuré à l'âge de 30 ans des suites d'une
opération rénale entachée de négligences aboutira à un procès.
Julien, son mari, anéanti par le chagrin, intentera un procès à la clinique. L'enquête révélera que l'anesthésie
avait été conduite en dépit du bon sens.
Julien fait appel et gagne son procès : le chirurgien et l'anesthésiste de la clinique
Saint-Roch sont condamnés à deux mois de prison avec sursis et 90 000
francs.
Le chirurgien et l'anesthésiste qui avaient opéré Albertine Sarrazin sont jugés responsables de sa mort.
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Albertine Sarrazin
L'Astragale
Patrick Besson a écrit une biographie "Albertine Sarrazin, La fugitive".
02 24
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Vielles
Martainville
Château Musée
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L’écrivain et explorateur
Sylvain Tesson a été nommé parrain du Printemps des
poètes 2024. Un choix qui suscite de vives
critiques dans une tribune signée par 600 personnalités du monde littéraire. Le profil «réac» de Tesson ne passe pas.
(Blick).
01 24
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Joueur de flûte et tambourin
Evreux cathédrale
Vitrail
15e s
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