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lundi 7 avril 2025

Madame de Sévigné - Je vous écris tous les jours

 

Madame de Sévigné

Je vous écris tous les jours

Editions Gallimard – 2009

 

Madame de Sévigné 

Françoise-Marguerite de Sévigné comtesse de Grignan 

1669 

Paris 

Musée Carnavalet

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Mademoiselle de Scudéry décrit madame de Sévigné dans son roman « Clélie » : « Sa conversation est aisée, divertissante et naturelle ; elle parle juste, elle parle bien, elle a même quelquefois certaines expressions naïves et spirituelles qui plaisent infiniment. »

« Si son visage attire les regards, son esprit charme les oreilles, et engage tous ceux qui l’entendent ou qui lisent ce qu’elle écrit. »(p 8).


Mademoiselle de Scudéry

Le Havre 

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Veuve à 25 ans, elle choisit de vivre libre et indépendante. (p 12).


Madame de Sévigné 

Portrait 19e s 

Paris 

Musée Carnavalet 

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Pour une fête chez les Guise, l’hôtel est paré et éclairé de 2 000 lanternes. (p 30).

Elle pense que les mensonges ne persuadent pas. NDLR : elle se trompe. Un menteur, en plein délire, peut convaincre avec un mensonge auquel il croit dur comme fer. (p 32).


Marquise de Sévigné

Marie de Rabutin

Vaux-le-Vicomte 

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Mesdames de Ludres, Coëtlogon et la petite Rouvroy (filles de la reine) ont été mordues par un chien enragé ? Elles doivent prendre trois bains à Dieppe. Nous sommes en mars 1671 ! Ndlr : brrrrr ! (p 71). Toute nue, madame de Ludres se sent humiliée. (p 102). Ndlr : elles portaient leurs sous-vêtements…

Elle explique à sa fille comment se coiffent les Parisiennes. Elle lui envoie une poupée ainsi coiffée pour le lui montrer. (p 87).

Son fils Charles a deux maîtresses en même temps : la Ninon et une actrice. Il leur paie les soupers. (p 103).

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jeudi 1 avril 2021

Madame de La Fayette - La Princesse de Clèves. Mademoiselle de Scudéry - Abbesses - Marie Stuart

 

Madame de La Fayette

La Princesse de Clèves.

Librairie Générale Française, 1999 pour cette édition.

Anonyme en 1678.

Introduction de Philippe Sellier.

 

C’est un roman d’analyse qui présente une nouvelle forme littéraire. Il fallait une grande maturité pour imaginer, en tant que jeune femme, tous les aléas futurs de l’amour qui l’amèneront à y renoncer. Son destin de femme malheureuse en amour lui pèsera considérablement puisque le désespoir ne lui portera pas chance. Elle vivra  une vie courte et calme après la tempête. Renoncer à son amour lui aura demandé beaucoup d’énergie. Elle a aussi souffert de la jalousie qui est la pire des maladies (p 230). Les procédés utilisés par monsieur de Nemours la décevront énormément : écoute de conversation en étant caché dans les buissons, calomnie de son mari, et mort de celui-ci, son protecteur. Monsieur de Nemours nous est présenté comme quelqu’un d’égoïste : il ne parle que de « son » bonheur quand elle se refuse à lui (p 232). Au début du roman, ses amours volages nous sont décrites au sein de la Cour de France.

 

Tous les acteurs de ce roman mentent à eux-mêmes et aux autres. Il faut trouver des excuses valables pour se retirer, s’isoler, se cacher, cacher ses émotions ou son émoi, éviter telle ou telle personne, se soustraire à une obligation. Les logis lointains servent d’abri momentané. La maladie sert d’excuse. La vue est considérée comme un organe froid, le langage comme un organe de  distanciation (p 31). Des rencontres sont élaborées dans les cachotteries. (p 222) Tout le monde cherche à savoir si les prétextes d’éloignement sont sincères ou pas. Iels s’occupent à rechercher la « vérité ». Les bruits de Cour occupent tout l’espace sonore. Tout est calculé : peut-on voir une personne sans amener à faire croire que l’on est en « commerce » avec lui ou elle ? Des enquêtes sont menées pour connaître l’autrice d’une lettre non signée, tombée par inadvertance d’une poche de veste, et lue par de nombreuses personnes.

Quelle imagination !

Iels doivent user de persuasion et d’accent de vérité et de sincérité pour convaincre un jaloux.

Quelle énergie !

 

Une difficulté du roman est l’usage de plusieurs noms de famille pour la même personne. On y rencontre, entre autres, Marie Stuart (= reine Dauphine*), le Duc de Guise, Catherine de Médicis (= reine), Henri II, Diane de Poitiers (= duchesse de Valentinois), Anne  Boleyn, le Duc de Nemours (= Jacques de Savoie).

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Bartholomeus van der Helst

1613 - 1670 

Marie Stuart, princesse d'Orange et veuve de Guillaume II. Elle est l'arrière petite-fille de Marie Stuart, reine d'Ecosse.

1652

Huile sur toile.

Amsterdam 

Rijksmuseum

Le blanc est la couleur du deuil pour les personnes de rang royal. Dès ses 19 ans, Marie était veuve. Son mari était décédé de la variole. Elle tient une orange dan sa main. 

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Marie de Lorraine 

Reine d'Ecosse 

Duchesse de Longueville 

Décédée en 1560  

Eu

Château Musée Louis-Philippe 

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Marie de Guise, née le 22 novembre 1515 à Bar-le-Duc et morte le 11 juin 1560, fut duchesse consort de Longueville puis reine consort et régente d'Écosse.

Mariée à Louis II d'Orléans, duc de Longueville, puis à Jacques V, roi d'Écosse.

Sœur d'Henri de Guise et du cardinal de Lorraine, veuve de Louis II d'Orléans, duc de LonguevilleMarie de Guise épouse en 1538 Jacques V d'Écosse .

Elle est la mère de Marie Stuart, reine d'Ecosse, et a servi comme régente de l'Ecosse au nom de sa fille de 1554 à 1560.

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Marie Stuart 

Décédée en 1587 

Eu 

Château Musée Louis-Philippe 

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Marie Stuart 

Dol-de-Bretagne 

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Marie Stuart - François II 

Sceau 

Dol-de-Bretagne

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Le roman est dans la lignée de Marie de France* et de mademoiselle de Gournay. Mais ces voix féminines étaient rares et exceptionnelles. Marguerite de Navarre s’était distinguée avec « L’Heptaméron » à partir de 1559. 


Marguerite de Navarre

Ecole française

16e

François Rabelais

Maison natale "La Devinière"

Elle était la soeur de François 1er. Pendant le désastre de Pavie, elle détient un rôle politique important (1525). Elle est protectrice des arts et des lettres et est ouverte aux idées nouvelles. Elle correspond avec des humanistes: Lefèvre d'Etaples, Clément Marot*, Etienne Dolet. Rabelais lui dédicace le "Tiers Livre" (1546). 

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Tenue de noble française, germanique et anglaise. 
1525 
16e siècle 
Abbaye de Graville 
Le Havre

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Clément Marot.

Poète huguenot. 

L'accord du participe passé avec l'auxiliaire avoir nous vient d'Italie.

Corneille,  Racine,  Vaugelas l'acceptent.

Voltaire, non.

L'Humanité.  10 21

NDLR: Peut-on envisager de l'enlever  pour simplifier ?

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Le mythe de Tristan et Iseut est source d’inspiration et madame de La Fayette s’appuie sur l’opposition entre l’harmonie et le compagnonnage des époux dans le cadre du mariage fondé sur une parole donnée et l’ouragan d’une passion amoureuse pour quelqu’un d’autre qui pousse à l’adultère et à l’illusion. (p 11)

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Ce sont les écrits de mademoiselle de Scudéry qui marqueront de son empreinte ce roman.

Vers 1640 – 1660, surgit une génération de jeunes femmes brillantes qui deviendront des animatrices de salon. Parmi elles, mademoiselle de Scudéry animait des conversations et écrivait des romans. Madame de La Fayette partagera les mêmes idéaux qu’elle  (p 18).

 

« Si j’inventais une histoire, il me semble que je ferais les choses bien plus parfaites qu’elles ne sont. En effet, toutes les femmes seraient admirablement belles ; tous les hommes seraient aussi vaillants qu’Hector. »

Mademoiselle de Scudéry.

 


Madeleine de Scudéry

"Madgelaine de Scuderi surnommée La Sapho, de son siècle, elle fut de l'Académie de Ricourati de Padoue et mourut à Paris le 2 juin 1701.

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Dans « Clélie », mademoiselle de Scudéry avait décrit l’avènement de la République romaine (p 12). En 1654, mademoiselle de Scudéry publie « La carte de Tendre ». C’est une représentation cartographique de la pratique amoureuse, publiée dans le roman de « Clélie ».

Les sentiments constituent une géographie.

Le point de départ est une « Nouvelle amitié ». De là vont découler trois chemins possibles qui iront vers « Tendre-sur-Inclination », ou bien vers « Tendre-sur-Estime » ou encore vers « Tendre-sur-Reconnaissance ».

Le Respect conduit à « Tendre-sur-Estime ». La cour qu’un homme fait à  une femme doit être élégante, galante et raffinée. (p 111)

La « Soumission » et les « Petits soins » sont deux étapes vers « Tendre-sur-Reconnaissance ». (p 143)

Si l’on dépasse la simple tendresse, on tombe dans la « Mer dangereuse » et l’on échoue sur des « Terres inconnues ».  Pour les Précieuses, la passion amoureuse est synonyme de souffrance et folie. (p 66 – 67)

Le village « d’Indiscrétion » emmène droit vers la « Mer d’Inimitié ». Garder un secret est une qualité dans les relations amoureuses. Parler est une faute impardonnable. (p 137) La médiocrité et un fond de vulgarité apparaissent ainsi sous le brillant de monsieur de Nemours qui n’hésite pas à calomnier son concurrent, le Prince de Clèves, pour conquérir sa femme. (p 184).

La « Légèreté » achemine vers le « Lac d’Indifférence ». (p 157)

Dans « Clélie », Plotine dit :

« J’aime la joie, le repos et la gloire, et je les veux conserver toute ma vie… Je ne veux aimer que la gloire, mes amis et moi… Je m’aime trop pour vous aimer. » (p 157)

 

En 1667, mademoiselle de Scudéry écrit dans « Mathilde » :

 

Elle rêve de « se tirer du commun des femmes, qui sont d’ordinaire plus considérées pour les enfants qu’elles donnent dans leurs familles que pour leur propre mérite. »

 

Mademoiselle de Scudéry s’offusque aussi des « mauvais galants ». et  de la montée de la « galanterie noire »  prônée par les hommes contre la « galanterie blanche » qui vantait les femmes accomplies, raffinées et distinguées. (p 19). Les Précieuses n’aiment pas la gauloiserie qui ne s’embarrasse pas de longs préliminaires. (p 111)

 

Mademoiselle de Scudéry se pose deux questions qui traversent ses romans :

-         existe-t-il un amour pur, dénué d’ambition et d’intérêt ?

-          la constance en amour est-elle un leurre ?

 

Mademoiselle de Scudéry a créé des nouveaux mots en utilisant les adjectifs à préfixe « in -» ou les adverbes à suffixe «-ment » : par exemple : incomparable, attachement. Le terme « rêverie » prend une place positive et non plus uniquement "le délire d’un.e malade". (p 31).

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Marie de France (1154 - 1189) est une poétesse de la « Renaissance du XII siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire en langue vulgaire.

Marie de France est une poétesse de la « Renaissance du XIIᵉ siècle », la première femme de lettres en Occident à écrire en langue vulgaire. Elle appartient à la seconde génération des auteurs qui ont inventé l'amour courtois.

Elle écrivit l'adaptation en langue d’oil des légendes bretonnes ou matière de Bretagne.

Elle écrit elle-même dans l'épilogue de ses Fables : « Marie ai num, si sui de France » (J'ai pour nom Marie et je suis de France).

Vivant en Angleterre, liée à la cour d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine – ses Lais sont dédiés à un roi, sans doute Henri II –, elle fut peut-être abbesse du monastère de Reading *ou de Barking.

Les Lais (1160-1175) se composent de douze courts récits en octosyllabes à rimes plates, de dimensions variables (118 vers pour le Lai du Chèvrefeuille et 1184 vers pour Eliaduc). Ils sont aux romans bretons ce que seront plus tard les nouvelles par rapport aux romans.

L'amour, le plus souvent en marge de la société (neuf des douze lais racontent des amours adultères), est le sujet principal du recueil.

Le Lai du chèvrefeuille, se rapporte ainsi à l'histoire de Tristan et Iseut. 

La structure et les formules d'introduction et de conclusion caractérisent un genre particulier de récit bref, dérivant, par l'intermédiaire de conteurs bretons, de traditions celtiques et de sources folkloriques diverses. Mais Marie s'est inspirée aussi d'Ovide, de l'Eneas, du Brut de Wace et de Tristan

Outre les Lais, Marie de France est l'auteur de l'Ysopet, première adaptation en français des fables d'Ésope, composé entre 1167 et 1189. Les fables proviendraient du Romulus Nilantinus, de l'Antiquité et du fonds populaire et folklorique. Par le biais des animaux, elles montrent l'homme concerné par les aléas de la vie féodale et sont le support d'une morale exprimée avec force. 

Enfin, Marie traduisit en 2 300 octosyllabes le traité latin d'Henri de Saltrey, l'Espurgatoire Saint Patrice (apr. 1189).

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Amour – Page 12 :

Il raconte dans ce livre son « parcours du Tendre ».

C’est un hommage à Mademoiselle de Scudéry.

Sim.

Elles sont chouettes mes femmes.

Editions Flammarion – 1986.

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Quelques abbesses de l'abbaye royale de Fontevraud:



De 1491 à 1534.

Renée de Bourbon

Abbesse et Grande Prieure

L'agonie au jardin

Fontevraud

Abbaye royale 

Renée de Bourbon-Vendôme est né(e) mai 1468, fille de Jean de Bourbon-Vendôme et Isabelle de Beauvau. 

Renée de Bourbon-Vendôme meurt à l'abbaye de Fontevraud le 8 novembre 1534. 

Elle est d'une grande intelligence et d'une grande volonté. 

27e abbesse.

Elle est connue également sous les appellations porte du tour ou porte d’en bas.

Abbesse de la Trinité de Caen.

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De 1534 à 1575.

Louise de Bourbon

Abbesse

Fontevraud

Abbaye royale

Louise de Bourbon

21 septembre 1575

28e abbesse de 1534 à 1575.

Elle donna son  "Livre d’heures » à sa nièce Marie Stuart.

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Autour des années 1547.

Madeleine de Bourbon-Vendôme

Religieuse puis Abbesse de Poitiers  

Dans "La Flagellation"

Fontevraud

Abbaye royale

Madeleine de Bourbon-Vendôme*.

Née le 3 février 1521 - château de La Fère, La Fère, Aisne, France

Décédée le 22 février 1569 - monastère de Prouilhe, Fanjeaux, Aude, France, à l'âge de 48 ans


Religieuse de Fontevraud à l’origine, et plus tard Abbesse de l’Abbaye Sainte Croix de Poitiers.

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NDLR: je ne sais pas si c'est la même famille, mais le lien me plaît.



Raphaël Meyssan 

"Chute de la colonne Vendôme" 

Fête de l'Humanité 2021

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De 1637 à 1670

Jeanne Baptiste de Bourbon

Abbesse

Fontevraud

Abbaye royale 

Jeanne-Baptiste de Bourbon.
Jeanne–Baptiste de Bourbon, née le 11 janvier 1608 et morte le 16 janvier 1670, fut la trente-et-unième abbesse de Fontevraud. Fille du roi Henri IV, elle est une sœur du roi Louis XIII et une tante du roi Louis XIV.

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De 1670 à 1704. 

Marie Magdelaine Gabrielle de Rochechouart

Fontevraud 

Abbaye royale 

Marie-Madeleine de Rochechouart

1645 - 1704

Marie-Madeleine Gabrielle Adélaïde de Rochechouart de Mortemart, née en 1645 et décédée le 15 août 1704, abbesse de l'abbaye de Fontevraud, Maison-mère de l’Ordre de Fontevraud fut une personnalité influente de la communauté intellectuelle du XVIIᵉ siècle.

32e abbesses de l’ordre.

Dite la Reine des Abbesses.

Gabrielle de Rochechouart de Mortemart avait fui les grandeurs. Le 16 août 1670, Louis XIV la nomme à la tête de l'abbaye.

Elle est la soeur de Madame de Montespan.

L'abbesse Marie-Madeleine-Gabrielle de Rochechouart de Mortemart meurt en 1704 et sa soeur, Madame de Montespan, en 1707. 

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Françoise-Marie de Bourbon

1677 - 1749

Fontevraud

Abbaye royale

Françoise-Marie de Bourbon

1677 - 1749


Françoise-Marie de Bourbon, dite « la Seconde Mademoiselle de Blois », née le 4 mai 1677, au château de Maintenon, morte le 1ᵉʳ février 1749, à Saint-Cloud, fille légitimée que Louis XIV eut secrètement avec marquise de Montespan, elle fut duchesse de Chartres et duchesse d’Orléans par son mariage avec Philippe d’Orléans, futur régent.

Françoise Marie de Bourbon, légitimée de France est la plus jeune fille illégitime de Louis XIV et de sa maîtresse en titre, Françoise-Athénaïs de Rochechouart, marquise de Montespan.

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De 1704 à 1742

Louise-Françoise de Rochechouart

L'agonie au jardin

Abbesse

Fontevraud

Abbaye royale 

Louise-Françoise de Rochechouart.

1664 – 1742

33e abbesse de Fontevraud.

Fille du duc du Maine et de Louise-Bénédicte de Bourbon, elle était une petite-fille de Louis XIV et de sa maîtresse Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart,

Louise-Françoise, née en 1664, est décédée le 16 février 1742 à Fontevrault à l’âge de 78 ans.

L’abbé de Rochechouart, vicaire général de l’archevêché de Rouen, est nommé à l’évêché de Laon. (1er Juillet)

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Marie Gabrielle Eléonore de Bourbon

Fille aînée de Louis 1er de Bourbon

La Cène

Fontevraud

Abbaye royale

Marie Anne Gabrielle Éléonore de Bourbon-Condé (1690-1760) était une princesse du sang et abbesse de Saint-Antoine-des-Champs.

Elle est une petite-fille de Louis XIV par sa mère.

Elle est décédée à l’âge de 69 ans.

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De 1765 à 1792

Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin  

Fontevraud

Abbaye royale

Julie-Gillette Pardaillan de Gondrin  

1725 - 1797

Les Pardaillan de Gondrin sont une importante famille de l'Ancien Régime, originaire de Gascogne.

36e abbesse.

Elle s’enfuit de l’abbaye déguisée en paysanne, en 1792.Elle gagne Angers et se réfugie à Paris.

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« Le secret d’une vie bien remplie est de vivre et de frayer avec les autres comme si demain ils risquaient de ne plus être là comme si vous risquiez de ne pas être là. Cela élimine le vice des tergiversations, le péché de remettre à plus tard, les communions manquées »

 Anaïs Nin

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Vous ne pouvez pas sauver les gens, vous ne pouvez que les aimer.

Anaïs Nin

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Portrait de femmes de notre "Matrimoine" par Jacqueline Hennegrave.

(…) Nous présentons Madame de La Fayette (1634-1693) Femme de Lettres du XVIIème siècle, autrice du chef d'oeuvre "La princesse de Clèves" paru en 1678.  

 25-Portrait-de-femmes-de-notre-Matrimoine-par-Jacqueline-Hennegrave

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 Marie Stuart

1542 - 1587

Reine d’Ecosse.


François Clouet

Marie Stuart

1550

Collection Henri d'Orléans, duc d'Aumale

Musée Condé

Chantilly

NDLR : Elle aurait huit ans ?


Bartholomeus van der Helst

1613 - 1670

Marie Stuart, princesse d'Orange et femme de Guillaume II

Amsterdam

Rijskmuseum


Le blanc est la couleur royale de deuil. Marie est femme de roi à l’âge de 19 ans. Son mari, William II, mourut en 1650. Deux ans plus tard, elle se fait peindre en tant que princesse d’Orange, en tenant une dans sa main. Derrière, à gauche, on voit une porte de La Hague.


Louis Gabriel Eugène Isabey

1803 - 1886

L'arrivée de Marie Stuart

Lille

Musée des Beaux Arts

NDLR : je l’ai choisie car elle ne devait pas être seule.

Peintre de « style troubadour », il est le fils du miniaturiste et portraitiste Jean-Baptiste Isabey.

Elevée à la cour des Ducs de Guise, Marie Stuart épouse à quinze ans François II, futur roi de France.

Veuve, elle regagne l’Ecosse, pour succéder à son père, le roi Jacques V.

Marie Stuart

Blois

Marie Stuart

1587

Eu

Château Musée Louis-Philippe

Marie Stuart

Marie 1ere d'Ecosse

Stéphane Foenkinos

« Adieu France, adieu mes beaux jours ».


Marie Stuart

Marie 1ere d'Ecosse

Stéphane Foenkinos

« J’ai le corps d’une pauvre et faible femme, mais j’ai le cœur et les tripes d’un roi ».


Francesco Hayez

1791 - 1882

Marie Stuart protestant de son innocence à la lecture de sa condamnation à mort

1832 

Huile sur toile

Paris

Musée du Louvre


La reine d’Ecosse fut décapitée en 1587, accusée de complot contre sa rivale politique, la reine Elisabeth 1ère d’Angleterre.

L’épisode est peint comme une scène de théâtre. Friedrich von Schiller a créé un drame en 1800.


Marie Stuart, reine de France et reine d’Ecosse, en costume de deuil

Vers 1560

Atelier de François Clouet

Huile sur bois.

Paris

Musée Carnavalet


François Clouet était un peintre favori de la maison des Valois.

Le blanc est la couleur royale de deuil. Elle porte le deuil des Reines de France.

Elevée en France, Marie devint reine d’Ecosse quand elle avait six jours.

Elle épouse François II en 1558.

La mort d’Henri II en 1560 précipite son retour en Ecosse.

Accusée de complot, elle est assassinée à Fotheringhay, en Angleterre, sur ordre de sa cousine Elisabeth 1ère, en 1587.


Marie Stuart

Dol-de-Bretagne

Marie Stuart

François II

Sceau

1559

Archives nationales

« François et Marie, par la grâce de Dieu, rois de France, d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande ».

Dol-de-Bretagne

NDLR : rien que ça !


Marie Stuart

Dol-de-Bretagne

Marie Stuart

Paris

Jardin du  Luxembourg


Marie Stuart

En Grande-Bretagne.

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Palestine

Stefan Zweig

« Parce qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à toute parole d’humanité. »

Génocide au nom de la foi.

Contre-attaque

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Toujours, les hommes qui prétendent combattre pour Dieu sont les plus insociables de la terre ; parce qu’ils croient entendre des messages divins, leurs oreilles restent sourdes à toute parole d’humanité.

 A propos de John Knox, Chapitre Retour en Écosse

Marie Stuart.

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Une femme soutient son mari volage.

"Sa femme était là quand je lui ai reproché de vouloir coucher avec moi. Elle n'a rien dit. Elle le soutient."

Personne ne sait ce qu'ils se sont dit à la maison.

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Lire aussi:

le-havre-bas-reliefs-sur-des-immeubles

2019/06/marie-de-gournay-egalites-des-hommes

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jeudi 5 décembre 2019

Le Havre - Bas-reliefs sur des immeubles de l’avenue Foch


L’histoire des premiers bâtisseurs du Havre
Les fondateurs.
Par Paul Devin

« Jacques d’Estimauville » 
 « Jérôme Bellarmato » 
 « Amiral du Chillou » 
 « Michel Ferré »)
Tous ont vécu au XVIème siècle. L’équerre et le compas, symboles maçonniques, sont à l’honneur.



Jacques d’Estimauville

Jacques d'Estimauville, écuyer, sire de Genneville, fut un des fondateurs de la ville du Havre. En 1518, trois ans après la pose de la première pierre du Havre, il fut attaché à M. du Chillou, premier gouverneur du Havre, pour lui aider à la construction de la ville. Il reçut 12 livres pour fournir 12 arbres dont le bois devait être utilisé dans les travaux. Il fut un des témoins à la réception des travaux de la première fontaine. François Ier concéda à Jacques d'Estimauville, à fief, un terrain de six-vingt pieds ayant façade sur les rues de la Fontaine et de Sainte-Adresse.
« Le Roi FRANÇOIS 1er fit  bâtir la Ville & le Port du Hâvre-de-Grâce, sur le terrain de la Paroisse de Saint- Michel d'Ingouville & fur les domaines de JACQUES D'ESTIMAUVILLE, il fit donner le nom d'Estimauville à la seconde rue de cette nouvelle Ville », nom qu'elle a toujours porté & qu'elle porte encore aujourd'hui.



Jérôme Bellarmato
Girolamo Bellarmato, ou Jérôme Bellarmato, était un ingénieur militaire et un architecte italien de la Renaissance, né à Sienne en 1493, mort à Chalon-sur-Saône en 1555.
Le 18 juin, François Ier donne commission à Girolamo Bellarmato, le nomme ordonnateur et contrôleur des dépenses, et lui donne les pleins pouvoirs pour avoir «l'œil, regard et superintendance tant sur les fortifications de la ville et havre en telle perfection de fortification, commodité et ornement de maisons que nous l'avons toujours désiré». Bellarmato soumet bientôt au roi le «portrait» de la ville à bâtir, lui propose « d’y faire la terre à la façon de Venise », c'est-à-dire de consolider le sol pour le mettre à l'abri des inondations. Dans le quartier Notre-Dame, où, en l'absence de tout plan d'urbanisation et de toutes règles de construction, chacun a eu tout le loisir de bâtir comme bon lui semblait, il ne pourra, sans doute à son grand regret, que mettre un tant soit peu d'ordre dans la voirie, revoir autant que faire se peut le tracé de certaines rues, tenter de limiter la hauteur des maisons, au moins pour les nouvelles constructions.






Amiral du Chillou

Guyon Le Roy, seigneur du Chillou, est un amiral français, constructeur de la ville du Havre.
Vers 1455 – 1525

François Ier le nomme vice-amiral de Normandie. Il le charge de la construction du Havre-de-Grâce, il est capitaine de la ville de 1517 à 1528.



Michel Ferré
Sur Internet, curieusement, il y a très peu de traces de ce nom.
Il est originaire de Honfleur.
Il a été le constructeur du port du Havre et l’exécuteur des ordres royaux créant le Havre de Grâce.
« Le vice-amiral ne voulut pas souscrire à ce marché (pour la construction du premier bassin du port, avant le premier coup de pioche en 1517, NDLR). Il s’entendit alors avec Jehan Gaulvyn de Harfleur et Michel Ferré de Honfleur, qui se laissèrent gagner par ses représentations et conclurent au prix de 22 livres 10 sous tournois par toise. C’est sur ces bases que le marché fut passé le 4 mars. »

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Maison des sciences
4 bas-reliefs en grès de Saverne – rouge – taillés par Pierre Colombo.

Ils représentent l’Histoire, la Médecine, l’Astronomie, l’Exploration.
Bas reliefs à la gloire des scientifiques havrais, dans les domaines de l'archéologie, de la médecine, l'astronomie, la géographie et les sciences naturelles.

Indien : agenouillé, vue d'architecture,
Africain : agenouillé, dragon, rayons lumineux,
Africain : agenouillé, éléphant,
Indien : agenouillé, soleil, rayons lumineux




Les savants (noms inscrits sur les murs)
« Guillaume Le Testu
 Dubocage de Bléville
Marcel Hérubel
D’après de Mannevillette »

Guillaume Le Testu
Il fut un des hardis pilotes embarqués sur les navires de découvertes et d’exploration vers les « nouvelles terres » dont le Brésil.
Grand navigateur, pilote hauturier, cosmographe cartographe, intrépide corsaire, il n'hésite pas à l'occasion à flirter avec la piraterie en détroussant les galions espagnols afin de remplir les coffres de Jean Ango.
Guillaume Le Testu, associé aux entreprises de Villegagnon au Brésil et de Francis Drake au Mexique, a eu un fils Girard tué aux Açores lors d'une expédition contre les Espagnols et un petit fils, le dernier de la lignée, appelé également Girard comme son père. C'est probablement celui-ci qui fut compagnon de Champlain au Canada et qui a déjoué un complot contre le fondateur de Québec.
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Graph
Le Havre
Panda et pirate
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Ce pirate a tous les attributs:

Un chapeau avec une tête de mort,

Des dents en moins,

Un œil borgne caché,

Une épée bien effilée,

Une main abîmée

Il n'a rien d'engageant et de sympathique....

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Corsaire.
Ca rapportait gros, mais ça coûtait gros aussi (en membre surtout).

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Graph 
Bateau pirate 
Drast gams 
Honfleur 
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Dubocage de Bléville
Michel Dubocage de Bléville père deviendra commandant de la frégate royale "La Dauphine" armé de 30 canons, qu’il perd sur le rocher la Natière, à l’entrée du port de Saint-Malo. En 1707, il participe à une expédition commerciale de 9 ans dans l'océan Pacifique à bord de la "Découverte" aller et retour par le cap Horn extrêmement dangereux avec ses fortes tempêtes, sa grosse mer et autres éventuels icebergs. En 1711, il découvre l'île de la Passion (aujourd'hui appelée île de Clipperton au large du Mexique). Il négocie en Chine à Amoy (Xiamen) le premier traité commercial maritime franco-chinois consigné par écrit dans un journal de navigation.


Musée Dubocage de Bléville
Le Havre
Portrait de Dubocage de Bléville

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Lire aussi:

maquettes-de-bateaux

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Marcel Hérubel
(1876 – 1947)
Docteur es Sciences- économiste maritime
Élu membre titulaire en 1922

Professeur à l’École des hautes études, il fut le premier économiste à introduire en 1912 le concept des réserves halieutiques parce que les ressources n’étaient pas illimitées. Il est considéré comme le fondateur de l’économie maritime.



Jean Baptiste Nicolas d’APRES de MANEVILLETTE (1707 – 1780) est connu pour ses voyages pour les Indes et il est l’auteur du célèbre Neptune Oriental (1745-1775), où il publie des cartes des parages des côtes de l’Inde et de la Chine qui jouirent d'une réputation internationale..


Jean-Baptiste D'Après de Mannevillette
Bibliothèque A Salacrou
Le Havre

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« Charles Alexandre Lesueur
Gustave Lennier
Abbé Dicquemare » 

Charles Alexandre Lesueur
Charles-Alexandre Lesueur, né le 1ᵉʳ janvier 1778 au Havre et mort le 12 décembre 1846 à Sainte-Adresse, est un naturaliste, artiste et explorateur français.
Le muséum d'histoire naturelle du Havre est un musée d'histoire naturelle français situé dans la ville du Havre, en Seine-Maritime. Constituées par Charles Alexandre Lesueur, qui fut son directeur, ses collections ont été fortement dégradées pendant la Seconde Guerre mondiale.

Lire aussi:
art-bernard-davit - Charles Alexandre Lesueur.html 
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Gustave Lennier
Au lendemain de la Guerre de 1870, Gustave Lennier, déjà conservateur du Muséum d’histoire naturelle du Havre depuis une décennie, décide, de fonder la Société Géologique de Normandie.

Abbé Dicquemare 
Jacques-François Dicquemare, né le 7 mars 1733 au Havre où il est mort le 29 mars 1789, est un astronome et naturaliste français

« Docteur Soret
Docteur Richard »
Recherches difficiles sur Internet !
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Docteur Soret               
Son nom est associé aux » Soins de Suite et Réadaptation polyvalents à orientation gériatrique » à l’hôpital du Havre.

Docteur Richard 

Dr RICHARD Joseph. Pierre (1867-1927)
Radiologue.

Wilhelm Röntgen découvrit les rayons X en 1895.
Deux ans plus tard au Havre, les Docteurs Soret et Richard étaient chargés d’introduire la radiographie à l’hôpital.
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« Gabriel Monod
Abbé Cochet
Charles Vesques
Alphonse Martin »

Gabriel Monod
Gabriel-Jacques-Jean Monod, né à Ingouville le 7 mars 1844 et mort à Versailles le 10 avril 1912, est un historien français.
Ecole pratique des Hautes Etudes (1868 – 1905)
Ecole Normale Supérieure (1880 – 1904)


Abbé Cochet
Jean Benoît Désiré Cochet, né le 7 mars 1812 à Sanvic et mort le 1ᵉʳ juin 1875 à Rouen, est un archéologue et préhistorien français.
Vice président de la commission départementale des antiquités.


Charles Vesques
L’Histoire des rues du Havre de Charles Vesque (1876) est une source ancienne mais riche.

Alphonse Martin 
1854 – 1930
Membre des Amis du Havre et de sa région et du Centre havrais de recherche historique.
 - Historien local.
- Clerc chez un avoué.
- Conseiller municipal de Sanvic, Seine-Maritime

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Maison de l’Industrie
Par Marcel Adam


Les Ateliers Caillard-Frères au Havre.

Les Ateliers Caillard-Frères ont été implantés il y a 160 ans, en 1859, dans le quartier du Perrey. Ces pionniers de l’usine ont connu un essor rapide avant un irrépressible déclin à partir des années soixante. Ils ont été le fleuron de levage et de réparation navale au Havre avec 1 300 ouvriers dans les années 1980.

Le groupe britannique Rolls-Royce a voulu fermer les établissements Caillard, spécialisés au Havre dans le matériel de levage et de manutention portuaire, en particulier les grues et les portiques en 2000.  Ils seront 123 ouvriers en 2001.

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Albert Dubosc

1874-1956

Albert Dubosc est membre de la Chambre de commerce du Havre, administrateur du Port autonome puis devient conseiller municipal de Sainte-Adresse. En 1922, il est élu conseiller général de la Seine-Inférieure. En 1936, avec le soutien de René Coty, il est élu aux élections législatives comme radical indépendant et intègre la Gauche démocratique et radicale indépendante.


Le 10 juillet 1940, il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain avant de disparaître de la scène politique, pour s’installer à Nice où il décède à l'âge de 82 ans.
Source Le Havre Regards.

« La collaboration économique concerne presque la totalité des moyennes et grandes entreprises. Deuxièmement, l’adhésion à Vichy: elle est si forte jusque tard dans l’année 1943 et au-delà que le terme «Vichy-sur-Seine» paraît pertinent. Ses réseaux sont multiples; ses figures principales René Coty, Pierre Courant, Albert Dubosc, Hermann Du Pasquier, René Bouffet (sous-préfet au Havre, puis préfet à Rouen et à Paris). »
Source : Claude Malon, Occupation, épuration, reconstruction. Le monde de l’entreprise au Havre (1940-1950)






Famille Dubosc
Cette famille d’entrepreneurs havrais est à l’origine de la création de Compagnie des extraits tinctoriaux et tonnants.
Ernest Dubosc crée à Graville son entreprise en 1862.
L’usine sera démolie en 1988.
Il fait don de sa propriété de la Roseraie. Il possède un chalet norvégien près du Pain de Sucre à Sainte-Adresse.
Sa monumentale chapelle funéraire est de style ostentatoire. Le décor est foisonnant. C’est l’une des plus grandes du cimetière. Le maître d’œuvre est inconnu. Elle dénote de son importance sociale et de la richesse de sa famille.
Cimetière Sainte Marie
Le Havre

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Georges Evers (et Cie)
Décès en 1948.
Industrie de l’amiante, de flocage, créée en 1905.
Entreprise d’isolation en 2000.
L’établissement a fermé en 2008.


La société SA GEORGES EVERS et Cie a été créée en 1905. Elle a exploité les installations situées sur la commune d'Epouville entre 1928 et 1997. A l'époque, l'activité principale était la fabrication de courroies et le négoce de fournitures industrielles. La première usine a été construite en 1927.
D'une superficie de 17 000 m², elle était spécialisée dans la fabrication de produits à base d'amiante (fils, cordons, tresses, tissus, vêtements), de cartons et de garnitures de freins pour les secteurs automobile et industriel.
En 1991, le fond de commerce de produits finis textiles a été cédé à la société SILITEX puis celui de l'activité « carton » en 1993. La même année, une nouvelle activité « lin » a vu le jour grâce à la société FERLAM dans des locaux loués à EVERS. Cette activité a été arrêtée en 1994.
En 1997, la SA Ets EVERS et Cie a déposée le bilan.
Le site a ensuite été découpé entre les activités suivantes :
- dans certains anciens ateliers d'EVERS, partie encore exploitée par une société de fabrication de matériaux de friction pour l'automobile et autres industries ;
 - partie en friche ; (ces deux parties font l'objet de la présente fiche)
- supermarché [fiche BASOL 76.0187] ;
- centre médico-commercial et centre de contrôle technique pour véhicules [fiche BASOL 76.0189] ;
- espace de détente réalisé par la mairie.
Source Basol

Entreprise collaborationniste. Ils ont été des fournisseurs indirects de l’occupant allemand.
Source : Claude Malon, Occupation, épuration, reconstruction. Le monde de l’entreprise au Havre (1940-1950)






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La construction navale. (1953)
Par Marcel Adam



Charles-Michel Nillus
Charles-Michel Nillus fut un industriel prolifique qui, avec ses fils, conçut bon nombre de bateaux et machines pour la marine. Originaire de Moselle, Michel Nillus  arriva au Havre en 1786. Son fils Charles-Michel participa activement à la vie locale et industrielle du Havre, et fut conseiller municipal de Graville. Né le 8 novembre 1798, il décèdera en décembre 1881 au Havre.
Son entreprise située quai Colbert cessera en 1884 par faute de rampe de lancement pour les bateaux. Trois générations de cette famille connaîtront l’ascension puis la disparition de la famille.
Source :
Mme Françoise Amiel-Hebert : «Nillus, du clou au bateau à vapeur».
Paris-Normandie



Famille Nillus
Cette famille d’industriels a su s’adapter aux révolutions techniques qui bouleversent la construction navale (machine à vapeur et navire en fer). Elle crée le premier chantier naval moderne.
Charles reprend en 1822 l’entreprise créée par son père en 1786. Il transforme la serrurerie en atelier de fonderie. Agrandie et réinstallée quai Colbert, en 1854, la maison Nillus & Cie devient un chantier naval complet.
L’association avec Benjamin Normand permet la création de la Compagnie Havraise de Constructions Maritimes.
En 1884, à la mort de Charles Nillus, les usines sont reprises par les Chantiers de la Loire.

Cimetière Sainte Marie
Le Havre

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Entreprise Mazeline
Usine métallurgique havraise fondée en 1856. A appartenu à plusieurs sociétés (Établissements Mazeline, Compagnie anonyme des chantiers et ateliers de l'océan, Société des forges et ateliers de la Méditerranée, Établissements Dresser-Dujardin, Dresser-France) avant de devenir le site productif de "Dresser-Rand SA.

Les Chantiers du Havre sont intégrés aux Forges et Chantiers de la Méditerranée en 1872.
En 1880, Mazeline figure parmi les cinq constructeurs de navires havrais.
Située boulevard d’Harfleur, elle s’occupe de la réparation navale.
Pendant la guerre, l’usine Mazeline a réalisé 40% de son chiffre d'affaire avec les Allemands.





1300 ouvriers vers 1950 fabriquent des moteurs de bateaux et des hélices marines (42 tonnes),
A partir de 1960, la décision politique est prise de réduire le nombre de chantiers de construction navale (Livret Blanc). Augustin Normand et Mazeline sont concernés.
Elle devient Dresser France (Dresser Rand SA). On y fabrique des produits pour le gaz et le pétrole: compresseurs et turbines à gaz.


Jacqueline Salmon 
Lyon, 1943.
Brise-vent, Quai Mazeline, Le Havre, carte des vents.
2016 
Epreuve pigmentaire sur papier Japon, dessin à l'encre de Chine.
Muma
Le Havre
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Entreprise Augustin Normand.
Augustin Normand
04 10 1839.- 1871

C’est le plus ancien chantier naval du Havre. Transfert du chantier de Honfleur au Havre en 1816. Création de bateaux à coque de fer avec propulsion à roue entraîné par une machine à vapeur.
Le fils Normand créera des sous-marins et des torpilleurs repris par l’armée française.

L’entreprise a été obligée de travailler avec les Allemands pendant la seconde guerre mondiale. 





Jacques Augustin Normand
Augustin Normand père conçut des baleiniers, clippers et navires à vapeur. La formation scientifique du fils le poussé à étudier le calcul des coques, la construction des machines et des hélices. Il améliore la motorisation des navires et  se spécialise dans la marine militaire. A Port-Arthur, des navires japonais détruisent des navires russes en 1904, les deux flottes ayant été construites chez Normand.
A la mort de Jacques en 1906, Marie Augustin Normand exporte les brevets dans le monde entier et fait adopter le moteur diesel. La Marine nationale est l’un des principaux clients jusqu’à la fermeture des chantiers en 1963.

Cimetière Sainte Marie
Le Havre


Le chantier a été détruit à 65% par les bombardements anglais à la fin de la guerre.
En 1963, l’entreprise ferme définitivement. La Résidence de France sera construite sur le lieu du chantier.



Le Havre
Chantiers Augustin Normand
Plaque:
"Sur ce site, jadis les "Grèves du Perrey" se situèrent les ateliers et Chantiers Navals AUGUSTIN NORMAND.
De très nombreux navires marchands et bâtiments de guerre, dont le sous-marin ESPADON, furent construits de 1816 à 1962.
Celui-ci fut le dernier submersible lancé en 1958: il est resté cher au coeur des anciens sous-mariniers qui baptisèrent de son nom leur section de Haute-Normandie."




Augustin Normand au Havre
Musée de l'Hôtel Dubocage de Bléville
                                                      
C’est une vieille famille de constructeurs d’origine honfleuraise.
Augustin Normand s’installe au Havre en 1817.
Il commence à fabriquer des baleiniers.
Il va vite se spécialiser dans la mécanisation des bateaux.
Il va passer de la coque en bois à la coque en fer.
Elle permet d’atteindre une vitesse beaucoup plus importante.
Après des bateaux à aubes, il va passer aux bateaux à hélices.           
Il s’intéresse de près à l’invention de Frédéric Sauvage originaire de Boulogne-sur-Mer.
Le
Le premier bateau à hélice va être lancé par les chantiers Augustin Normand en 1842.


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Ruines du chantier Augustin Normand.
Muma
Le Havre

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Immeuble des aviateurs (S 55) au 117.
Adrien Brelet et Dubouillon architectes, 1949-1954.

Les ailes de Louis Leygue
Bronze frappé, doré à revers plat réalisé par Louis Leygue.
Hubert Latham,
G. Guérin,
Jean Maridor,
R. Le Bihan
et G. Fifre.

Hubert Latham :
Hubert Latham est un pionnier de l'aviation, titulaire du brevet de pilote nᵒ 9 en 1909, né à Paris 8ᵉ le 10 janvier 1883 et mort près de Fort-Archambault, le 25 juin 1912.
Fils d'une riche famille d'armateur havrais, Hubert Latham fait parler de lui en 1905, lorsqu'il relie Londres à Paris à bord du ballon « Aéroclub 2 ».

Gabriel Guérin :
Gabriel Fernand Charles Guérin est un As de l'aviation français de la Grande Guerre.
Il a fini la guerre au 10e rang des As français... Né en 1892 au Havre, mort en service commandé le 1er août 1918, il fait partie des Héros méconnus qui se sont révélés au cours de cette période particulière de notre Histoire.



Lieutenant Gabriel Guérin
Sur sa stèle est écrit :

“A notre fils mort pour la France
Il fut un pilote de valeur
Chef de l’Escadrille SAP 88
Chevalier de la Légion d’Honneur
Médaillé militaire
Croix de guerre
( ?) 9 étoiles et fourragère
Médaillé d’Or de l’Aéro Club de France
( ?) De l’aéro club d’Amérique
40 Victoires 99 combats
25 juillet 1892
1er août 1918 »
Cimetière Sainte Marie
Le Havre


Les aviateurs Gabriel Guérin et Jean Maridor 

Jean Maridor :
Jean Maridor est un aviateur français libre de la Seconde Guerre mondiale, mort en héros au combat au-dessus de la Manche.
24 novembre 1920 - Le Havre (76600 SEINE-MARITIME FRANCE)
03 août 1944 - Angleterre (GRANDE-BRETAGNE)
Le 3 août 1944, au cours d'une de ces dangereuses sorties aériennes, le capitaine Jean Maridor aperçoit au-dessus de la banlieue de Londres un V1 qui se dirige droit sur un hôpital. N'ayant pu l'abattre en vol, il s'approche à moins de 50 mètres du V1 qu'il détruit à coups de canon. Mais l'explosion de la bombe détruit en vol l'appareil de Maridor qui se sacrifie volontairement en détruisant sa sixième bombe volante.
D'abord inhumé aux environ de Londres, le corps de Jean Maridor est ramené en France en décembre 1948 pour être inhumé au cimetière Sainte-Marie du Havre.



Jean Maridor
Sur sa stèle est écrit :

« Capitaine Jean Maridor
1920 – 1944
Compagnon de la Libération
Commandeur de la Légion d’Honneur
D.F.C.
Médaille d’or Aéro Club de France
Tué en Angleterre en détruisant une bombe volante V 1
Le 3 août 1944
Ses camarades de combat en Grande-Bretagne »
Cimetière Sainte Marie
Le Havre


Jean Maridor aurait eu 100 ans.
L'aviateur est né en 1920.
Paris-Normandie.

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René Le Bihan (Le Bian sur l’acte de naissance):
1919 – 1941.
René Jules Louis LE BIAN, alias Ralph SAYERS dans la France Libre, est né au Havre le 19 août 1919.
Avec Jean Maridor, il appartient au groupe « La Patrouille » composé de six jeunes hommes. Seuls deux reviendront.
C’est le 23 août 1941, lors d’un vol d’entraînement, que  l’avion que pilote le sergent René Le BIAN se met en vrille et s’écrase sur une colline. Il est tué sur le coup, il venait tout juste d'avoir  22 ans.
1948 : Les dépouilles de Jean Maridor et de René Le Bihan, son ami, ont été transférées au Havre, le 16 Décembre. Jean Maridor a été inhumé au cimetière Saint Marie au Havre le 19 Décembre. Une foule de plus de 20 000 personnes a suivi le cortège funèbre.
 
Georges Fifre :
1918 – 1941.
Georges FIFRE, né en 1918 à Belfort dans une famille de fonctionnaires qui s'établit  au Havre, est un mordu d’aviation.
Le 4 décembre 1941, lors du décollage pour une mission au dessus de la piste d’El Adem-Fort Capuzzo, où de nombreux véhicules de la 15ème Panzer sont pris à partie, Georges FIFRE, pilote,  aperçoit un autre Bristol Blenheim britannique décollant en sens inverse. Le choc est effroyable. Georges Fifre décède le lendemain dans l’hôpital britannique n°145.
Georges FIFRE  fut inhumé à Halfaya Sollum en Egypte puis son corps fut restitué au Havre ou résidait sa famille et il fut inhumé dans un carré militaire du  cimetière Sainte-Marie, le 29 avril 1952.


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Aviation - Humour noir.

Combien de fois les avions s'écrasent-ils?

"Les avions s'écrasent souvent?

Non, juste une fois".

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Les Arts.
Par Jean-Marie Baumel et Marthe Schwenck-Baumel en 1953



André Caplet
André Caplet est un compositeur et chef d'orchestre français, né le 23 novembre 1878 au Havre et mort le 22 avril 1925 à Neuilly-sur-Seine.

Pierre Beauvallet
Pierre-Nicolas Beauvallet né au Havre le 21 juin 1750 et mort à Paris le 15 avril 1818 est un sculpteur, dessinateur et graveur français.

Pierre Haumont
Pierre-François Haumont, né le 29 novembre 1772 au Havre où il est mort le 2 mai 1866, est un sculpteur français.

Henri Woollett
Henri Woollett est un compositeur français né le 13 août 1864 au Havre (Seine-Maritime) et mort dans cette même ville le 9 octobre 1936.



Raimond Lecourt
Raimond Lecourt, né le 25 janvier 1882 au Havre, et mort le 1 janvier 1946 à Fontaine-la-Mallet, est un peintre français.

Othon Friesz
Achille-Émile Othon Friesz, dit Othon Friesz, né le 6 février 1879 au Havre et mort le 10 janvier 1949 à Paris, est un peintre et graveur français.

Lire aussi:
peinture-othon-friesz 

Georges Binet
Georges Jules Ernest Binet né au Havre le 30 avril 1865 et mort à Toulon le 9 juillet 1949 est un peintre français.

Raoul Dufy
Raoul Dufy naît au Havre en 1877, il s'y forme et y fait ses premiers pas d'artiste. Tout au long de sa vie, il reste profondément attaché à cette ville.

Lire aussi:
raoul-dufy 

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Le footballeur
30 avenue Foch, Alexandre Franche et Noël Boucher architectes, 1950


Dans l’équipe de Perret, Alexandre Franche, Noël Boucher et Henri Vernot ont participé à la création du Grand magasin Le Printemps.  

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Antoine Bourdelle 
Montauban, 1861 - Le Vésinet, 1929
A et E Rudier, fondeur.
Auguste Perret 
1922 
Bronze
Musée d'Orsay 
Paris
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XVIe siècle
Guillaume de Marceilles
1517 ? - 1594
Procureur du roi, de 1556 à 1589, Guillaume de Marceilles était bien placé pour fixer dans la mémoire havraise les événements marquants les premières décennies de sa ville.


Guillaume de Marceilles dans
Mémoires de la fondation et origine de la ville Françoise de Grâce :
gallica.bnf.fr


Guillaume de Marceilles témoigne:
"Les séditieux et rebelles bourgeois et habitants de la ville et leurs complices, commencèrent leur jeu et insolence à démolir les églises de ladite ville et des villages alentour."

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XVIIe siècle :
Monsieur et madame Lafayette

Le port du Havre, avec ses trois bassins fermés, peüt contenir plus de 1,2 oo navires : c'est un des plus commerçants du monde. Patrie de Bernardin de Saint-Pierre, de Scudéry, de sa sœur, et de madame de la Fayette. 

 Madeleine de Scudéry - Le Havre

(Complément du dictionnaire de l'Académie Française)

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (ou Lafayette), née le 18 mars 1634 à Paris et morte le 25 mai 1693 dans la même ville, est une femme de lettres française.
Œuvres : La princesse de Clèves, La princesse de Montpensier.

Madame de Lafayette est-elle havraise?
Livre d'Alphonse Martin.

Elle était la fille de Marc Pioche, écuver, sieur de La Vergne, qui mourut en 1645, commandant au Havre, et d'Elisabeth Pena, d'une ancienne famille de Provence.

Madame de Lafayette.
Arbre généalogique de Marc Pioche de la Vergne, son père. 


Lire aussi:
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Madeleine Scudéry
Madeleine de Scudéry, née au Havre le 15 novembre 1607 et morte à Paris le 2 juin 1701, est une femme de lettres française. Son œuvre littéraire marque l’apogée du mouvement précieux.
Georges de Scudéry, né le 22 août 1601 au Havre et mort le 14 mai 1667 à Paris, est un romancier, dramaturge et poète français.

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Madeleine de Scudéry

"Madgelaine de Scuderi surnommée La Sapho, de son siècle, elle fut de l'Académie de Ricourati de Padoue et mourut à Paris le 2 juin 1701.

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Maison des combattants (îlot V6)
Immeuble construit à l’emplacement du siège de la Gestapo.
Deux bas-reliefs en pierre noire taillée par Marcel Adam.

Les combattants de Marcel Adam
Au 94 avenue Foch :
Corsaire avec sabre. 
Au 98 avenue Foch :
Hercule terrassant l’Hydre de Lerne.




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Sur un mur, ailleurs en ville:

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Sur une maison, rue Aristide Briand:


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Non loin de là:


Le Havre
Les Jardins De L'hôtel De Ville sont Illuminés
Les fontaines sont éclairées par des LED qui changent de couleur. L’eau est bleue, rose, jaune, verte, etc.
Les arbres scintillent de mille petites étoiles.
L’Hôtel de Ville est paré de lumières.
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Le Havre
Les Bretons Du Havre À La Parade Blanche
Pour Noël, les chars sont parés de fleurs artificielles en papier.
Ce spectacle attire toujours autant de badauds. Chacun veut voir celui qui représente son quartier.
Les Bretons du Havre se sont munis de guirlandes à LED pour leur première participation. J’aurais préféré une musique bretonne en accompagnement.
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Le Havre
Bretonne
Dessinée sur une devanture de crêperie.
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CIRCUIT COURT – Une exposition d’art urbain-contemporain 

qui court-circuite les accès classiques à la création artistique et à la culture

Avec : Jean-Baptiste Perrot, Joachim Romain, Quentin DMR, Ratur, Sckaro.

Circuit Court est une exposition d’art urbain-contemporain, qui se déroulera du 18 juin au 15 septembre 2021, dans le « grenier » du centre commercial Docks Vauban au Havre.

http://collectif624.fr/

Musique gratuite sur Soundfishing

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Le Havre 
Eglise Saint-Joseph 
Mon dessin
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Le Havre

Eglise Saint-Joseph

L'église Saint-Joseph est une église paroissiale de culte catholique emblématique du centre-ville reconstruit du Havre dans le département français de la Seine-Maritime, en région Normandie.

Avec ses 6500 vitraux et ses murs en béton, l'église Saint-Joseph est un phare au cœur de la ville.

Symbole incontestable de la renaissance du Havre, l'église Saint-Joseph est un édifice hors du commun. 

Quelle est la hauteur de la flèche de l'église Saint-joseph Le Havre ?

Visible à plus de 60 km au large par beau temps grâce à ses 107 mètres de hauteur, la tour-lanterne octogonale fait corps avec sa base carrée qui réunit nef et chœur.

Qui a construit l'église du Havre ?

Auguste Perret

Aujourd'hui, focus sur l'un des fleurons de l'architecture du XXe siècle, une cathédrale de verre et de lumière : l'église Saint-Joseph du Havre, construite par l'architecte Auguste Perret.

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