Promulgation du décret « transparence » des
produits périodiques : on peut aller plus loin.
(…)
Entrant en vigueur le 1ᵉʳ avril 2024, ce décret imposera aux fabricants
d’afficher en langue française la composition du produit, les risques
sanitaires associés à celui-ci ou à son utilisation ainsi que les modalités et
précautions d’utilisation.
Si nous saluons ce premier pas vers la transparence des
produits périodiques, nous émettons tout de même des réserves quant à ces
limites :
·
Entre autres, l’information
affichée ne sera pas exhaustive, puisque la liste des composants concernera
uniquement les substances ajoutées intentionnellement aux produits par les
fabricants. Cela exclut les substances ajoutées non intentionnellement, lors
des processus de blanchiment ou de fabrication par exemple, qui sont les étapes
où l’intégration de substances toxiques peut se faire.
·
Cette obligation ne sera pas
appliquée aux produits dits textiles, ne permettant pas une information
homogène pour les consommateurs et consommatrices.
·
Enfin, face au manque d’affichage
des résidus ou traces de produits toxiques, nous appelons à une meilleure
connaissance de leur impact sur la santé et l’interdiction de ces substances
nocives dans la fabrication des produits périodiques.
Près de 4 milliards de produits périodiques sont vendus en France par an, sans
réelle réglementation, et sans connaître leur impact sur la santé des millions
de femmes qui les utilisent quotidiennement.
Nous incitons donc les industriels à se saisir de cette
opportunité pour revoir et améliorer leurs compositions ainsi qu’à travailler
en accord avec le gouvernement pour recueillir et publier des données sur les
effets sanitaires liés à leurs produits.
Il est désormais essentiel de se mobiliser dès maintenant et
travailler à la prochaine étape, pour arriver à une réglementation qui permette
réellement d’informer les femmes sur l’impact des composants de produits
périodiques sur leur santé, mais aussi d’aller vers la production et la
commercialisation de produits plus sains.
promulgation-du-decret-transparence-des-produits-periodiques-on-peut-aller-plus-loin
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Vidéosurveillance
2theloo
Une salariée virée pour 1 euro !
Dans les toilettes de la gare Montparnasse, une femme
de ménage licenciée pour un euro · Un vol, selon 2theloo.
À la gare Montparnasse, dans les toilettes publiques
concédées par la SNCF à la multinationale néerlandaise 2theloo, une employée ramasse 1 euro.
(L'Humanité).
2theloo, une employée ramasse une pièce sur un comptoir
... Elle est renvoyée pour faute grave, sans indemnités. (Daily motion).
L'entreprise 2theloo,
gestionnaire des toilettes publiques dans les plus grandes gares de France,
multiplie les entorses au Code du travail. (Mediapart – 2023).
Pour aller aux toilettes à la gare, il faut
débourser 1 € à Toulouse-Matabiau ou à Nîmes. Même tarif à
la gare de Lyon à Paris. (La Dépêche – 2022).
La mise à disposition gratuite des toilettes dans les
gares parisiennes, annoncée pour 2022 par la SNCF, ne se fera pas cette année. (Actu
– 2022).
Une sprinteuse américaine dédie sa médaille aux femmes
atteintes d’endométriose, maladie dont elle souffre.
La sprinteuse américaine
Brittany Brown a remporté la médaille de bronze sur le 200 mètres aux Jeux
olympiques, et la dédiée aux femmes atteintes
d’endométriose. "À toutes les femmes qui ont des
problèmes de santé, à toutes les femmes souffrant d’endométriose, de SOPK, à
toutes les athlètes m’ayant contactée en disant ‘Personne ne me regarde, les
entraineurs ne prêtent pas attention à moi’, je suis avec vous, parce que je
suis l’une de vous."
Pour rappel, cette maladie
touche une femme sur dix, et se traduit par fortes douleurs durant les règles.
08 24
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