Avortement
Europe
Permettre à chaque femme de se déplacer à moindre coût en Europe
20 millions de femmes sans possibilité d'avorter.
L'Humanité
Le Parlement européen a adopté un texte le 17 décembre 2024, demandant à la Commission européenne de mettre en place un mécanisme permettant aux femmes résidant dans l'Union européenne, mais n'ayant pas accès à un avortement sûr et légal dans leur pays, de se déplacer à moindre coût vers un autre État membre où cette pratique est autorisée.
Le mécanisme serait financé par Bruxelles et des États membres sur la base du volontariat.
Cette initiative fait suite à une pétition ayant recueilli plus d'un million de signatures de citoyens européens, répartis à travers plusieurs États membres. Elle vise à offrir une solution concrète face aux disparités criantes en matière d'accès à l'IVG en Europe. (Qwant).
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Avortement
J Bardella
Abstention pour accès des femmes européennes
Parcours facilité
Insincérité sur le droit des femmes.
Jordan Bardella, président du Rassemblement National (RN) et eurodéputé, s'est abstenu lors de ce vote. Son abstention a été remarquée et critiquée, notamment dans un contexte où le texte a été adopté par 358 voix pour, 202 voix contre et 79 abstentions.
L'abstention de Bardella a suscité des commentaires et des critiques de la part de divers acteurs politiques. Certains y voient un manque de clarté ou d'engagement du RN sur les droits des femmes. Cette abstention s'inscrit dans une série de positions du RN jugées rétrogrades par certains, notamment sur des sujets liés à l'égalité des genres et aux droits des femmes.
Le RN a également été critiqué pour d'autres votes ou positions sur des sujets similaires :
Vote contre un texte sur la stratégie en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes.
Abstention sur un texte visant à lutter contre les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes.
Abstention sur le harcèlement sexuel dans l'UE et sur l'évaluation de MeToo.
Vote contre la lutte contre le harcèlement sexuel au sein du Parlement européen. (Qwant).
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Avortement
Réhabilitation des femmes qui ont avorté avant 1975
Assemblée nationale.
L'Humanité
Le Parlement a définitivement adopté, le 18 décembre 2025, une loi pour réhabiliter les femmes condamnées pour avortement avant la loi Veil de 1975. Cette décision a été prise à l'unanimité par l'Assemblée nationale.
La loi reconnaît que les lois pénalisant l'avortement avant 1975 ont constitué une atteinte à la santé des femmes, à leur autonomie sexuelle et reproductive, ainsi qu'à leurs droits.
Les associations féministes ont salué cette décision pour sa portée symbolique sur la santé et les droits des femmes.
Une commission nationale indépendante est instituée pour recueillir les témoignages et documenter l'histoire des femmes ayant avorté avant 1975.
La loi ne prévoit pas de compensation financière pour les souffrances subies.
Entre 1870 et 1975, plus de 11 660 femmes et hommes ont été condamnés pour avoir pratiqué ou eu recours à un avortement.
Cette loi s'inscrit dans une démarche mémorielle, répondant à une tribune publiée le 16 janvier 2025 par un collectif d'historiennes, dont Michelle Perrot et Christelle Taraud, demandant la réhabilitation des femmes injustement condamnées avant 1975. (Qwant).
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