samedi 7 mai 2016

Le château de Saint Germain en Laye - Saint Louis - Henri IV - Le Nôtre

Histoire
Château de Saint Germain en Laye




Colonne Trajan
Inférieur de la colonne de marbre
En 113 à Rome
Victoire sur les Daces

Les premiers moulages réalisés sous François 1er se détériorent rapidement et Napoléon III, qui porte un vif intérêt à l'histoire romaine comme en témoigne la rédaction de son Histoire de Jules César,  fait réaliser à ses frais entre 1861 et 1862 une troisième et dernière copie intégrale de la colonne, depuis la base jusqu'au chapiteau
La première, réalisée dès 1864, est une reproduction sur plaques de cuivre renforcées par galvanoplastie aujourd'hui entreposée au musée d’archéologie nationale de Saint Germain en Laye






Parc du domaine royal de Saint Germain en Laye
Le Nôtre intervient à Saint Germain en Laye à partir de 1663, un an après le début de l’aménagement des jardins de Versailles.

Le Grand Parterre et la perspective des Loges (1663 – 1670)
Le parterre de gazon est formé d’un tapis sans découpe, entouré de plates-bandes composées d’une bordure de buis rythmée de topiaires d’ifs.
Avant l’intervention de Le Nôtre existait un potager du roi créé sous François 1er.
Le buis, végétal persistant, fut utilisé pour la première fois en France à Saint Germain en Laye par Etienne Dupérac avec la réalisation des jardins en terrasse. Les ifs peuvent être taillés en cônes, en boules ou en cylindres.
Les allées étaient recouvertes de sable puis pavées à partir de 1764.
Un système complexe de tuyaux de plomb permit d’acheminer l’eau à Saint Germain.
Grâce à l’harmonie des perspectives et aux jeux des trois bassins circulaires, Le Nôtre établit un équilibre.
L’arrivée du train à partir de 1845 entraîne sa destruction totale.
Eugène Millet entama sa restauration en 1872/1874. La seconde restauration a été organisée en 1972 par Louis Blanchet lorsque la gare du RER fut enterrée.



André Le Nôtre (1613 – 1700), contrôleur des Bâtiments et dessinateur des jardins du Roi, portant l’ordre de Notre Dame du Mont Carmel et de Saint Lazare.
Par Carlo Maratta  (1625 – 1713)

Château de Versailles et de Trianon


André le Nôtre 
Paris 
Jardin des Tuileries

Auteur du jardin des Tuileries,
de ceux de Versailles,
de Chantilly,
de Saint-Cloud,
de Meudon,
et des plus beaux parcs de France.



Vue et perspective du Jardin de Saint Germain en Laye et de l’avenue pour aller à  Maison.
Vers 1675
Par Adam Perelle (1638 – 1695)


Vue et perspective du vieux Château de Saint Germain en Laye du côté du jardin
Par Pierre Aveline (1652 – 1722)








Le domaine royal s’étend sur 45 ha à partir du XIIe siècle.
Le château médiéval réaménagé par Saint Louis* qui fit ériger une chapelle, fut entièrement reconstruit pour François 1er à partir de 1539 sous la direction de Pierre Chambiges. Le gros œuvre était achevé à la mort du roi en 1547.
Sous Henri IV,** ce château abritait les Enfants de France.
Sous Louis XIV, Jules Hardouin Mansart chercha à régulariser le Château Vieux en chemisant chacun des cinq angles d’un énorme Pavillon. Le côté sud et la chapelle furent aussi modifiés.
L’abandon progressif par la cour de Saint germain pour Versailles entraîna le déclin du domaine.

Après la Révolution, le château servit d’école militaire impériale (1809 – 1841) et de pénitencier militaire (1836 – 1855).
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Louis IX
Saint-Louis
On ne sait pratiquement rien sur les raisons de son décès. De quelle infection serait-il décédé à Tunis ?
Il est l’unique roi de France canonisé.
Source « Grand format »
12 19
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Saint-Simon
Le roi-soleil
Editions Bernard Coutaz – 1992
Page22 :

« Ce monarque (Louis XIII) ne couchait jamais ou bien rarement à Versailles qu’une nuit, et par nécessité, le roi son fils pour être plus en particulier avec sa maîtresse (madame de La Vallière) plaisirs inconnus au Juste, au héros, digne fils de Saint-Louis, qui bâtit ce petit Versailles. Ces petites parties de Louis XIV y fient naître peu à peu ces bâtiments immenses qu’il y a faits, et leur commodité pour une nombreuse cour, si différente des logements de Saint-Germain,y transporta tout à fait sa demeure peu de temps avant la mort de la reine. Il y fit des logements infinis, qu’on lui faisait sa cour de lui demander, au lieu qu’à Saint-Germain presque tout le monde avait l’incommodité d’être à la ville, et le peu qui était logé au château y était étrangement à l’étroit. »
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Hardouin Mansart est le petit-neveu de l'architecte de François Mansart.


L'illustre architecte François Mansart, né à Paris en 1598, habita cette maison qu'il avait bâtie en 1642 et y mourut le 23 septembre 1666.
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Napoléon III à Fontainebleau:


 Le grand vitrail installé dans la baie centrale, à Fontainebleau, s'intitule: l'Artiste. C'est une oeuvre du maître-verrier Maréchal, exécuté à Metz et acheté par Napoléon III, à l'Exposition Universelle de 1867.

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Saint Louis rapportant la couronne d'épines 
Bolbec
Eglise

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Buste du roi Henri IV

De Barthélémy Tremblay

1568 - 1629

Bronze

Vers 1610

Musée Jacquemart André

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Henri IV roi de Navarre vers 1575 
Il a été emprisonné à Vincennes 
Musée de Pau

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Château de Saint-Germain 
1867 - Inauguration 
Dessin de M. Morland. Paru dans le joural "L'Univers illustré".
Lillebonne  - théâtre romain.
 
 

Napoléon III – Inauguration du musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines. dans le château de Saint-Germain en Laye. 1867.

 

« Ce musée, enrichi des dons de s. M. le roi de Danemark Frédéric VII, de M. Boucher de Perthes et de nombreuses autres personnes, est confié aux soins des savants MM. Bertrand et de Mortillet. »

Les premières salles du musée sont inaugurées par Napoléon III le 18 mai 1867.

La restauration entreprise par Millet, outre une profonde restructuration des espaces intérieurs, restitue le château dans son état Renaissance, en détruisant les pavillons ajoutés par Mansart.

La vieille bâtisse est encore le témoin muet d'un événement historique majeur : le 10 septembre 1919, les alliés y signent la paix avec l'Autriche. Le château de Saint-Germain abrite aujourd'hui les fabuleuses collections du Musée des Antiquités Nationales.

Les nombreux visiteurs découvrent les premières salles du musée dont la salle des Fêtes est une galerie, longue de 40 mètres, large de 12.

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mercredi 4 mai 2016

Tableaux dans le château de Versailles, les souverains et la guerre

Art peinture



Le repas chez Simon (1570) de Paolo Veronèse


L’Apothéose d’Hercule (1733 – 1736) de François Lemoyne (1688-1773)


Eliezer et Rebecca (école de Veronèse, XVIe siècle)
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Chambre de madame Victoire
Peintures par Jean-Marc Nattier :
Madame Henriette (1727 – 1752) jouant de la basse de viole, 1754 et Madame Infante (1727 – 1759), en habit de cour.
La dauphine Marie-Josèphe de Saxe (1731 – 1767)
Marie Leszczynska (1703 – 1768), en robe rouge



Louis XV (1710 – 1774)
D’après Louis Michel VAN LOO, daté de 1760


Madame Victoire (1733 – 1799)
 Par Anne Vallayer Coster


Madame Anne Henriette de France (1727 – 1752) jouant de la basse de viole
Par Jean Marc Nattier, 1754
Elle est la sœur jumelle d’Elisabeth.



Marie Louise Elisabeth et Anne Henriette de France
Premiers enfants de Louis XV


Marie Louise de France (1728 – 1733)
Troisième fille de Louis XV, dite Madame Troisième


Monsieur le marquis de Sinety
Donné par monseigneur le Duc de Berry
Par Jean Martial Fredou

Jean-Baptiste-Ignace-Elzéar de Sinety de Puylon, né en 1703 à Apt, mort le 14 avril 1779 à Marseille, est un militaire et homme de lettres français.
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Le salon de Vénus
Entrée principale du Grand Appartement sous Louis XIV. Les soirs de réception, des buffets y étaient dressés, composés de bassins d’argent chargés  de fruirs crus et confits.


Vénus couronnée par les Grâces
Par René Antoine Houasse (1672)


Le grand Trianon
Boudoir de l’Impératrice
Boudoir de madame mère, mère de Napoléon, en 1805, puis de l’impératrice Marie Louise en 1810. Cette pièce fut ensuite rattachée à l’appartement du roi Louis Philippe, situé sur sa gauche.



Salon rond

A l’origine, ce salon était simplement décoré de ses huit colonnes d’où son nom « d’antichambre des colonnes ». Face eux fenêtres, deux tambours en avancée furent aménagés en 1750 par Ange-Jacques Gabriel, premier architecte de Louis XV, pour servir l 'un, à droite de la  chapelle, l’autre à gauche, de la sacristie. La pièce devint salle des gardes sous l’Empire, puis salon des huissiers sous Louis-Philippe*

*
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Louis Philippe 
Séville 
Alcazar
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Louis XV, roi de France et de Navarre
Vers 1723
Huile sur toile
D’après Jean Baptiste Van Loo
2,05 x 1,71 m


Marie Leszczynska, reine de France

Par François Siemart (1680 – 1740)
D’après François Gobert (1662 – 1744)
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A Blois:


 
Alexis-Simon Belle (d'après)
1674 – 1734)
Huile sur toile
Avant 1735
Marie Leszczynska, reine de France (1703 – 1768)
Comme le portrait du roi Louis XV, celui de la reine a été offert en cadeau.
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A Aix-en-Provence:



Madame Laurin – Salon de l’Hôtel de Soubise et Mobilier Louis XV.
Ensemble de douze poupées représentant la Marquise de Pompadour, Marie Leczinska, la duchesse d’Alençon, le Duc de Vendôme et le Marquis de Soubise.

Fin du XIXe siècle, début du XXe s.

Porcelaine de Saxe, matière textile, verre, guéridon en faïence de Nevers.

Marie Leczinska, prédécesseure de Marie-Antoinette sur le trône de France, épouse Louis XV en 1725.

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Vénus et Vulcain
Par François Marot (16666 – 1719)


Vue des cours du château de Versailles, de la place d’armes et des écuries
Par jean Baptiste Martin dit Martin Aîné (1669 – 1735)
Commandé en 1688



Le château de Versailles, vu de la colline de Montbauron
Par Jean Baptiste Martin
Commandé en 1696


L’île royale
Etienne Allegrain (1644 – 1736)


Fac similé
Vue perspective de Bosquet de la galerie des Antiques à Versailles
1688, Jean Baptiste Martin l’Aîné (1669 – 1735)
Salle des Marronniers
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Marie Antoinette dansant
Attribué à Martin Van Meytens et / ou Georg Weikert
Vers 1765


Joseph II est le frère de Marie-Antoinette.
Joseph de Lorraine, en tant qu'empereur des Romains, Joseph II, fils aîné de François de Lorraine, grand-duc de Toscane puis empereur des Romains, et de Marie-Thérèse d'Autriche, il succéda à son père comme empereur des Romains en 1765 et devint alors co régent des possessions héréditaires des Habsbourg; il hérita de celles-ci en 1780 à la mort de sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse. 

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Salle de billard
Cette grande pièce d’angle ornée de lambris a conservé sa vocation d’origine. Ici se trouvait le billard de Louis XV. Deux canapés et une banquette qui s’y trouvaient étaient recouverts d’une perse, toile imprimée de fleurs. Marie Antoinette fit transférer le billard dans la petite salle à manger de l’étage en 1784. Un autre, à l’usage des officiers, remplaça le billard du roi.

                                                                         Canapé moderne
Photo personnelle d'après une vitrine vue à Saint-Rémy-de-Provence

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Marie Antoinette, reine de France
D’après Elisabeth Vigée Lebrun
1778
L’original fut envoyé à Vienne en Autriche
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Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite



Elisabeth Vigée-Le Brun

Paris, 1755 – Paris, 1842

Portrait de la cantatrice Giuseppina Grassini

Vers 1820 – 1825

Huile sur toile
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Salon de Mars
Ancienne salle des gardes et de bal, les soirs de réception.


Portrait équestre de Louis XIV
Par René Antoine Houasse (1674)

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Plafond
Mercure sur son char tiré par deux coqs
Jean Baptiste de Champaigne (1631 – 1661)
Tout autour du char des amours portent des attributs des Arts et des Sciences.
L’esquisse préparatoire a été peinte en 1672 et la toile achevée a été posée au plafond en 1682.
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Musée Calvet

Avignon

Entrée gratuite



Jean-Louis Brian

Avignon, 1805 – Paris, 1864

Mercure

Salon de 1864, médaille d’honneur à titre posthume.

Plâtre
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Musée de la romanité

Nîmes

Tête de Mercure

1er siècle de notre ère

Marbre
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Rouen
Tête d’Apollon ou d’éphèbe
Bronze
2e, 2e siècle après J-C.
Provenance : Lillebonne

Cette tête provient certainement d’une statue. L’absence d’attributs ne permet pas de préciser quel était le dieu représenté.
Apollon : fils légitime de Jupiter et de Léto. Il est le dieu de la Lumière, des arts et de la divination.

Rouen
Amphore
Apollon citharède, Artémis
Provenance Etrurie, Vulci
Attique, figures noires
Vers 520 – 500

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Salon d’Apollon
Ancienne antichambre du roi devenue salle du trône, utilisée pour les audiences solennelles.



Portrait de Louis XIV
Par l’atelier de Hyacinthe Rigaud
D’après l’original conservé au musée du Louvre
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Salon de l’œil de bœuf
Tient son nom des fenêtres ovales. Salon d’attente des courtisans avant l’entrée dans la chambre royale.


La famille de Louis XIV
Grand tableau allégorique de la famille royale représentée en dieux et déesses de l’Olympe
Par Jean Nocret, 1670.

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Valenciennes pris d’assaut
Par le roi Louis XIV
1er mai 1677



La chambre du roi

La chambre est  créée pour Louis XIV en 1701. Il y mourut le 1er septembre 1715. Dans cette pièce avaient lieu les cérémonies du lever et du coucher royal.
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La guerre


Entrée de Henri IV à Paris
22 Mars 1594



Marie Paul Joseph Yves Gil Mottier de la Fayette
Lieutenant général commandant en chef l’armée du centre en 1791,
Général en chef des gardes nationales de France, 1830.


Anne Pierre, Marquis de Montesquiou
Lieutenant général, 1791,
Général en chef de l’armée du Midi en 1792
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Bataille de Zurich
Gagnée par le général Masséna
25 septembre 1799


Bataille de Wagram, détail
Gagnée par l’empereur Napoléon
6 juillet 1809


Bataille d’Austerlitz
Victoire de Napoléon 1er sur les empereurs d’Autriche et de Russie
2 décembre 1805


Bataille d’Iéna
Gagnée par l’empereur Napoléon
14 octobre 1806


Le comte Eudes défend Paris
Contre les Normands

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Par Jean-Victor Schnetz - Château de Versailles.
Vikings 
Eudes défend Paris contre les Normands.
Harfleur - Prieuré.
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