jeudi 21 août 2025

Porno en question - French Bukkake - Deepfake

 

Europe : Osez le féminisme s'inquiète des négociations sur la criminalisation du viol.

(…) Ainsi, les Etats membres de l’Union Européenne s’opposent à la criminalisation du viol dans la directive, mesure pourtant essentielle au regard du nombre de victimes en Europe.

Disparaît aussi de la version du Conseil la disposition concernant la collecte de donnée ventilée en fonction du sexe et de l’âge, clé de voûte de la production de politiques publiques informées par les réalités de terrain et véritablement efficaces. L’adaptation des services de soutien aux victimes de violences pour les femmes migrantes et réfugiées, particulièrement vulnérables, est également abandonnée. 

Coup de grâce : l’article 7 qui prévoyait la criminalisation du partage de vidéo intimes sans le consentement de la personne concernée (dénudée ou se livrant à une activité sexuelle) se retrouve extrêmement limité dans la version du Conseil qui précise que les dommages doivent être “d’une particulière gravité” et que la criminalisation de tels actes ne doit pas entraver “la liberté d’expression” ni celle “des arts et des sciences”. La prise d'images intimes sans consentement est une violation fondamentale de la vie privée et de l'autonomie sexuelle et doit être proscrite par le droit pénal en tant que telle, indépendamment du préjudice subi. En outre, la Convention EDH prévoit elle-même des limitations possibles à la liberté d’expression, notamment pour protéger les droits d’autrui.

(…) En combattant les limitations à l’article sur la criminalisation de la diffusion de vidéos intimes sans consentement (article 7). La France s’érige aujourd’hui en fer de lance de la lutte contre l’industrie pornocriminelle, à travers notamment deux procès historiques et le rapport du Sénat parut en septembre 2022 intitulé “L’Enfer du décor”, poursuivons ce combat au-delà de nos frontières en permettant aux filles et aux femmes d’êtres protégées contre les violences sexuelles en ligne qui détruisent de trop nombreuses vies.

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Plateforme porno "French Bukkake" : un procès requis contre 17 hommes pour violences sexuelles.

Le ministère public demande qu'ils soient jugés pour viols, viols en réunion, traite d'êtres humains en bande organisée ou encore pour proxénétisme aggravé.

(…) D'après le réquisitoire définitif dont l'AFP a eu connaissance, le ministère public demande que ces hommes - dont le dirigeant de la plateforme, son associé, un recruteur d'actrices, des acteurs... - soient jugés devant la cour criminelle départementale de Paris, pour viols, viols en réunion, traite d'êtres humains en bande organisée ou encore pour proxénétisme aggravé. Il revient désormais aux deux juges d'instruction chargées des investigations de se prononcer sur la tenue, ou non, d'un procès.

(…) La majorité des plaignantes ont évoqué la présence d'alcool et de stupéfiants lors des tournages. Ces dernières ont décrit aux juges d'instruction "un état de sidération", découvrant "sur place" le nombre de partenaires masculins et les actes sexuels à réaliser, qui "s'enchaînaient (...) par surprise, sans qu'elles soient en mesure de les appréhender et donc d'y consentir", dénonce le ministère public.

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Deepfake porn= montage porno avec la photo de quelqu'un.

C'est puni en Belgique.

Pas en France!

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Affaire « French Bukkake » : Dix-sept hommes seront jugés pour violences sexuelles.

PROCÈS 

Ces 17 hommes, âgés de 29 à 61 ans, dirigeant de la plateforme, associé, recruteur d’actrices, acteurs, seront jugés par la cour criminelle départementale de Paris.

( …) L’enquête évoque une cinquantaine de femmes identifiées comme victimes d’une manière ou d’une autre des agissements des personnes mises en cause, et pose l’hypothèse de l’existence d’autres victimes encore. Plus d’une quarantaine de femmes et quatre associations, Les Effrontées, le Mouvement du Nid, Osez le féminisme et la Ligue des droits de l’Homme, se sont constituées parties civiles.

(…) Il est accusé d’avoir incarné trois personnages virtuels successifs visant à appâter des jeunes femmes ciblées pour leur précarité : une amie rassurante, « Axelle Vercoutre », qui persuadait les victimes de débuter dans l’escorting ; un dirigeant d’une agence centrée sur cette activité qui les recrutait ; un prétendu client de cette agence qu’elles rencontraient ensuite dans une chambre d’hôtel pour un rapport tarifé.

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