mardi 26 août 2025

Porno en question - Google condamné pour avoir tardé à retirer des vidéos pornographiques de ses résultats de recherche.

 

Victoire judiciaire : une étape cruciale dans la lutte contre l’exposition des mineur.es à la pornographie.

Osez le Féminisme ! salue une avancée juridique importante. Quatre ans après l’adoption de la loi de 2020 obligeant les sites pornographiques à contrôler l’âge de leurs utilisateurs, la Cour d’Appel de Paris a rendu le 17 octobre 2024 une décision historique : certains sites pornographiques qui refusent de contrôler l’âge de leurs utilisateurs, seront enfin bloqués.

11 24

---------------

Google condamné pour avoir tardé à retirer des vidéos pornographiques de ses résultats de recherche.

Une femme, plaignante dans l’affaire French Bukkake, qui réclamait le déréférencement de vidéos pornographiques dans lesquelles elle apparaissait, a obtenu la condamnation de Google. Le tribunal de Paris a estimé que le moteur de recherche avait tardé à réagir.

(…) « C’est une victoire extrêmement importante qui met Google face à ses responsabilités », s’est félicitée auprès de l’AFP Céline Piques, porte-parole de l’association Osez le féminisme !, qui accompagnait la plaignante.

« Google doit maintenant mettre des moyens nécessaires pour déréférencer les contenus à caractère sexuel avec dextérité, efficacité et rapidité ».

--------------

« La fin d’une ère » : quand les fresques pornos à l’hôpital deviennent 

Phallus démesurés, poitrines exubérantes, viols explicites, orgies entre médecins… Jusqu'à récemment, sur les murs de la salle de garde des internes de l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne (GHU de Paris) figurait une fresque obscène, vulgaire et sexiste, mettant en scène une bacchanale de médecins. « Une œuvre plus vraiment dans l'air du temps », glisse Claire Jaffré, psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne.

À quelques kilomètres de là, à l'hôpital Beaujon (Clichy), d'autres fresques à caractère pornographique ornaient aussi les murs de la salle de garde des internes. « C'est vrai que ça pouvait choquer », réagit Nathalie Pons-Kerjean, cheffe du service pharmacie de l'hôpital de l'AP-HP.

Le 17 janvier 2023, comme l'ensemble des établissements hospitaliers en France, le GHU de Paris et l'hôpital Beaujon ont reçu une instruction ministérielle leur demandant de retirer leur fresque à caractère pornographique et sexiste. Ce décret s'inscrit dans le cadre d'une « politique de tolérance zéro et d'engagement total face aux situations de maltraitance, de harcèlement et de violences morales ou sexuelles à l'encontre des étudiants en santé  ».

Depuis plusieurs années, des associations féministes et voix dans le milieu médical s'élevaient contre ces dessins crus, violents, à l'humour douteux. 

On se souviendra notamment de la victoire de l'association Osez le féminisme, qui avait obtenu l'effacement d'une frise.

Le Point.

12 24

-----------

Procès des viols de Mazan : "Au-delà du verdict c'est la question de la pornographie qui est centrale".

(…) L'association Osez le féminisme 63 espère qu'avec cette affaire la société s'interrogera sur la place de la pornographie.

------------------

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire