Victoire judiciaire : une étape cruciale dans la lutte contre
l’exposition des mineur.es à la pornographie.
Osez le Féminisme ! salue une avancée juridique
importante. Quatre ans après l’adoption de la loi de 2020 obligeant les sites
pornographiques à contrôler l’âge de leurs utilisateurs, la Cour d’Appel de
Paris a rendu le 17 octobre 2024 une décision historique : certains sites
pornographiques qui refusent de contrôler l’âge de leurs utilisateurs, seront
enfin bloqués.
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Google condamné pour avoir tardé à retirer des vidéos
pornographiques de ses résultats de recherche.
Une femme,
plaignante dans l’affaire French Bukkake, qui réclamait le déréférencement de
vidéos pornographiques dans lesquelles elle apparaissait, a obtenu la condamnation
de Google. Le tribunal de Paris a estimé que le moteur de recherche avait tardé
à réagir.
(…) « C’est une victoire extrêmement importante qui met Google
face à ses responsabilités », s’est félicitée auprès de
l’AFP Céline Piques, porte-parole de l’association Osez le
féminisme !, qui accompagnait la plaignante.
« Google doit maintenant mettre des
moyens nécessaires pour déréférencer les contenus à caractère sexuel avec
dextérité, efficacité et rapidité ».
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« La fin d’une ère » : quand les
fresques pornos à l’hôpital deviennent
Phallus démesurés,
poitrines exubérantes, viols explicites, orgies entre médecins… Jusqu'à
récemment, sur les murs de la salle de garde des internes de l'hôpital
psychiatrique Sainte-Anne (GHU de Paris) figurait une fresque obscène,
vulgaire et sexiste, mettant en scène une bacchanale de médecins. « Une
œuvre plus vraiment dans l'air du temps », glisse Claire Jaffré,
psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne.
À
quelques kilomètres de là, à l'hôpital Beaujon (Clichy), d'autres fresques à
caractère pornographique ornaient aussi les murs de la salle de garde des
internes. « C'est vrai que ça pouvait choquer », réagit Nathalie
Pons-Kerjean, cheffe du service pharmacie de l'hôpital de l'AP-HP.
Le
17 janvier 2023, comme l'ensemble des établissements hospitaliers en
France, le GHU de Paris et l'hôpital Beaujon ont reçu une instruction
ministérielle leur demandant de retirer
leur fresque à caractère pornographique et sexiste. Ce décret s'inscrit
dans le cadre d'une « politique de tolérance zéro et d'engagement total
face aux situations de maltraitance, de harcèlement et de violences
morales ou sexuelles à l'encontre des étudiants en santé ».
Depuis
plusieurs années, des associations féministes et voix dans le milieu médical
s'élevaient contre ces dessins crus, violents, à l'humour douteux.
On se souviendra
notamment de la victoire de l'association Osez le féminisme, qui avait obtenu
l'effacement d'une frise.
Le Point.
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Procès des viols de
Mazan : "Au-delà du verdict c'est la question de la pornographie qui
est centrale".
(…) L'association
Osez le féminisme 63 espère qu'avec cette affaire la société s'interrogera sur
la place de la pornographie.
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