La cathédrale Saint-Étienne de
Bourges.
Deux phases :
1195 – 1215 et
1220 - 1324.
La cathédrale est
dédicacée le 5 mai 1324.
Pendant vingt ans, pour pouvoir
agrandir la cathédrale romane, on remblaie l'arrière du chœur.
Au temps des Carolingiens, il existait
une crypte qui abritait les reliques. A Chartres, il existe aussi les
vestiges d'une crypte. Mais avec le gothique, tout devient
ostentatoire. Les reliques sont montrées dans les chapelles qui
entourent le chœur
On veut de la lumière et on fabrique
de grandes ouvertures. Les arcs sont placés à l'extérieur. Les
murs ne sont plus porteurs. Ce sont les piliers qui le deviennent.
Puis, arrêt des travaux pendant dix
ans.
En trente ans, les artisans deviennent
de plus en plus parfaits. On met de moins en moins de pierre dans les
rosaces.
La cathédrale de Chartres est de même
hauteur que celle de Bourges qui est plus large. Mais, en évaluant
le poids des pierres, Bourges est plus légère. Ils ont utilisé
moins de pierres.
Dimensions de la nef :
Longueur : 117 m
Largeur : 41 m
Hauteur : 37 m
Toutes les cathédrales sont
construites sur le modèle de la cathédrale de Chartres. Celle de
Bourges est la seule à part. Elle n'a pas de transept (pas de plan
habituel en croix latine). Une de ses tours est sourde. Avec des
cloches à l'intérieur, elle se serait effondrée. La cathédrale de
Bourges est reconnue par l'UNESCO comme patrimoine mondial de
l'humanité extrêmement tard, en 1996. Elle avait été oubliée.
Vers 1500, La cathédrale de Beauvais
s'est écroulée. Elle était trop haute.
Le chaînage de fer renforce les murs
de pierre (il est autour de la maçonnerie, à l'intérieur et entre
les pierres).
Les travaux démarrent par le chœur et
avancent. Au fur et à mesure les échafaudages avancent, les vitraux
sont placés. Pendant que la cathédrale romane est toujours en
fonction, on construit par travée. Il n'y a pas de dessin précis.
On tâtonne. Pour la toiture, c'est l'inverse. Elle est posée à
partir de la finition de la cathédrale, vers le chœur
Sur la porte de l'ouest, les
statues n'ont plus de têtes et d'attributs depuis les guerres de
religion.
Les hommes nus sortent des tombes pour
le jugement dernier. Ils sont à égalité. On se présente devant
Saint-Pierre. Dans le chaudron, un moine avec un crapaud dans la
bouche, une femme portant un crapaud sur son sein, un évêque
portant une couronne montrent que ce sont les actions qui déterminent
le choix et pas l'origine sociale. On n'achète pas sa place dans le
ciel.
La Vierge et Saint-Jean prient comme
exemple. C'est ce qu'il faut faire.
Marie-Madeleine et Marie l’Égyptienne,
deux pécheresses, ont quand même l'accès au Paradis dans le ciel.
Les portails latéraux, nord et sud,
sont d'origine romane(vers 1160).
Le gros œuvre de la façade
occidentale est achevé vers 1230.
Tympan des cinq portails :
A – Vie de Saint Ursin, fondateur de
l’Église de Bourges, vers 1230
B_ Vie de Saint-Étienne, vers 1230
C_ Le Jugement dernier, vers 1240
D_ La vie de la Vierge, XVIe siècle
E_ Vie de Saint-Guillaume, XVIe siècle.
Les piliers de Bourges ont les
mêmes caractéristiques que ceux d'Amiens. Il n'y a pas de chapiteau
en haut. La poussée est verticale, et chaque arc-boutant maintient
l'équilibre. Un pilier plus mince alterne avec un pilier plus gros.
Cet effet visuel permet la mise en valeur du chœur
Les vitraux proviennent de
Turquie, d’Égypte et des Romains. A l'origine, un morceau de verre
est cerné de plomb. Avec le temps, les morceaux de verre
s'agrandissent.
Vers 1400, on utilise le jaune
d'argent. Vers 1500, on utilise plusieurs couleurs et on peint sur le
verre. Pour obtenir l'effet damassé, on recouvre le vitrail de noir
et on gratte avec l'aide de pochoirs.
Vers 1450, l'artiste revendique son nom
et se représente dans le vitrail. Il a la liberté de représenter
un sujet de commande.
Après la Révolution française, on
cherche ce qui se faisait au Moyen Age. Les techniques avaient été
oubliées.
On reconnaît des artisans : des
charpentiers, des charpentiers, des charrons, des boulangers, etc. On
reconnaît les maîtres grâce à leurs longues robes.
La rosace est offerte par le duc
de Berry. Il souhaitait être enterré dans la cathédrale, mais les
chanoines voteront contre. Jacques Cœur terminera la rosace.
Les chapelles privées voient le
jour. Les riches familles commandent leur vitrail et agrandissent en
faisant casser les murs.
Jacques
Cœur (1395 – 1456) : Argentier du roi Charles VII et grand homme d’affaires,
il installe à Aigues-Mortes le « chantier de la Roubine » qui
fabriquera les galères constituant sa flotte de commerce.
Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Allège d’une fenêtre de la façade sur cour
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Fenêtre
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
Voici Jacques Coeur dans son palais (hypothèse)
Bourges (Cher)
Hôtel Jacques Cœur
Haut-relief de la chambre, dite « des galées »,
premier étage du corps de logis
Monument historique par arrêté de 1840
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
Poitiers (Vienne)
Palais de justice
La « Belle cheminée »
Charles VI (1368 – 1422)
Dès 1384 d’importants travaux sont à l’initiative de Jean de
Berry dans la grande salle du palais comtal de Poitiers. Isabeau de Bavière est
l’épouse de Charles VI. L‘architecte et sculpteur Guy de Dammartin aménage le
mur sud d’une cheminée monumentale surmontée d’une tribune et de baies.
Monument historique par liste de 1862
Moulage réalisé par Jean Pouzadoux
Cité de l’architecture et du patrimoine
Paris
Charles VI
Portraits
Charles VI
Troyes
1420
Roi de France, le "Bien aimé" puis "Le Fol", sur le trône depuis 1380.
Il est frappé de crises de démence à partir de 1392.
Son incapacité à gouverner plonge le royaume dans la tourmente.
Isabelle de Bavière
Vers 1370 - 1435
Troyes
1420
Reine de France, elle dirige le pays lors des crises de démence de Charles VI. Elle est co instigatrice du traité de Troyes.
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Cathédrale Saint Julien
Le Mans
Vitrail du XVe s
La Rose en hommage à Charles VI et à Isabeau de Bavière.
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Henry Cros
Isabeau de Bavière
Musée d'Orsay
Isabeau
de Bavière.
(1371-1435)
Reine
de France.
Issue
de la puissante maison de Wittelsbach-Ingolstadt, elle est la fille aînée du
duc Étienne III de Bavière et de son épouse Taddea Visconti.
Elle
est l’épouse de Charles VI.
Débauchée,
meurtrière, voire infanticide, Isabeau de Bavière (1371-1435) garde
une réputation si sulfureuse qu'elle inspira le Marquis de Sade.
Mariée
à Charles VI (1385), elle dirige le Conseil de régence après la folie du roi
(1392).
Les
Parisiens lui ont trouvé un petit surnom : « Isabeau la grande
Gaure », autrement dit « Isabeau la grosse truie ».
Isabeau
de Bavière connaît une très mauvaise réputation, accusée tantôt de détourner de
l’argent, tantôt de coucher avec son beau-frère.
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Troyes
– Le Traité de 1420.
Le
fils de Charles V, Charles VI, monte sur le trône. Il n’a que douze ans. En 1380, un conseil de
régence se met en place autour de ses oncles, le duc de d’Anjou, le duc de
Berry et le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi.
A
vingt ans, Charles VI est majeur et prend le pouvoir individuellement. En 1392,
il va connaître sa première crise de folie. Il se trouvait dans la forêt du
Mans, en guerre contre le duc de Bretagne pour un conflit de succession, et il
va avoir des hallucinations. Il va tuer quatre hommes de sa garde. Il perd
conscience et reprend connaissance deux jours après. L meurt en 1422. Il fera
cinquante-cinq crises de folie. Ses épisodes de folies seront de plus en plus
longues et ses périodes de rémission de plus en plus courtes.
Le
bal des Ardents en 1393*.
Sa
femme, Isabelle de Bavière, organise une fête à l’Hôtel Saint-Pol, lieu de résidence
du couple royal à Paris, et le roi avec quatre de ses hommes, amis très proches, vont se déguiser en hommes
sauvages. Ils vont se recouvrir le corps d’étoupe et de poix, matériaux
hautement inflammables. Le frère du roi, Louis d’Orléans, n’aura pas l’information
qu’il est interdit d’entrer dans la pièce avec une torche. Il enflammera un des
costumes des invités. Quatre amis du roi vont mourir brûlés vifs. Le roi ne
doit son salut qu’à la duchesse de Berry qui va avoir la présence d’esprit de l’envelopper
dans ses jupons pour étouffer les flammes. Charles VI ne se remettra pas de cet
événement. Dès 1392, il n’est plus en mesure de gouverner. Un conseil de
régence se met en place autour de son frère, le duc d’Orléans, de son oncle, le
duc de Berry, du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi et son fils, Jean Sans
Peur.
Le
pouvoir va provoquer des rivalités, en particulier entre le duc d’Orléans et le
duc de Bourgogne avec son fils Jean Sans Peur. Le point de crispation est le
conflit avec l’Angleterre.
Les
Armagnac seront les partisans du dauphin, le futur Charles VII. Les
Bourguignons sont opposés à ce clan.
Nous
avons donc un roi fou et une guerre civile qui déchire le royaume de France.
Bal_des_ardents
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Troyes
Hôtel Dieu le Comte
Charles VI
Chapel doré
Cette coiffe a été retrouvée dans l'ancien donjon du Louvre, en 1984. Elle est constituée de 69 fragments en cuivre doré.
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Charles VII
Bourges
Monument Jacques Coeur
Charles VII et Jeanne d'Arc entrant dans Soissons le 23 juillet 1429
Charles VII
Portraits
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Charles VII
Rémy Eugène Julien
Laon, 1797 - Caen, 1868
Bataille de Formigny - comte de Clermont
Huile sur toile
Bayeux
Musée d'art
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Valentine Visconti (Milan, 1366 ou 1368 - Blois, 4 décembre 1408) est une princesse
milanaise devenue duchesse d'Orléans par son mariage avec Louis d'Orléans,
frère du roi de France Charles VI, et mère du poète Charles I d'Orléans.
Elle épouse en 1389 Louis de France,
fils du roi Charles V et futur duc d’Orléans. Mais ce dernier est assassiné en
1407 par son cousin et rival politique, Jean sans Peur, duc de Bourgogne. Valentine de Milan se retire
alors au château de Blois,
où elle meurt l’année suivante.
La devise de Valentine est « Rien ne m'est
plus ; Plus ne m'est rien ».
Elle est la belle-sœur de Charles VI.
Charles d'Orléans, né à Paris le 24 novembre 1394 et
mort à Amboise le 5 janvier 1465, duc d'Orléans, est un prince français, connu
surtout pour son œuvre poétique réalisée lors de sa longue captivité anglaise.
Il est le fils de Louis Ier, duc d'Orléans (le frère du roi de France Charles
VI), et de Valentine Visconti fille du duc de Milan. Charles d'Orléans est
l'auteur d'une œuvre considérable : 131 chansons, 102 ballades, sept
complaintes et pas moins de 400 rondeaux. Il est aussi l'auteur de pièces
poétiques en langue anglaise. Charles d'Orléans meurt à Amboise le 5 janvier
1465.
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Voir aussi:
la-cathedrale-dorleans
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Charles VII monte le siège Château Gaillard.
XVe siècle.
BNF.
Château-Gaillard est un ancien château fort construit
à la fin du XIIᵉ siècle, aujourd'hui en ruine, dont les vestiges se dressent
sur la commune française des Andelys au cœur du Vexin normand, dans le
département de l'Eure, en région Normandie.
Il a été construit en 1197-1198 par Richard Cœur de Lion, roi
d'Angleterre et duc de Normandie, en guerre contre le roi de France Philippe II
Auguste,
Château-Gaillard, symbole du
pouvoir de Richard Coeur de Lion. Richard Coeur de Lion ordonne alors de
construire une forteresse surplombant la vallée et permettant de repousser les
adversaires. Cette forteresse est sensée empêcher les Français d'accéder à la
route de la mer par la Seine et de bloquer l'accès à Rouen.
En 1430, la forteresse est de nouveau sous contrôle
anglais.
Charles VII en reprend possession en 1449.
Charles VII, dit « le Victorieux » ou « le Bien Servi
», né à l'hôtel Saint-Pol à Paris le 22 février 1403 et mort au château de
Mehun-sur-Yèvre, résidence royale située à Mehun-sur-Yèvre, entre Bourges et
Vierzon, le 22 juillet 1461, est roi de France de 1422 à 1461.
Durant son règne, celui qu'on appellera « le
Victorieux » mit fin à la guerre de Cent Ans, en 1453. Charles VII est aussi le roi qui réhabilita Jeanne d'Arc
lors de son deuxième procès.
Le crâne du jeune souverain de 27 ans se brise lorsqu'il oublie de baisser la tête en franchissant une porte basse de son
château d'Amboise. Le 7 avril 1498, la cour réside au château d'Amboise.
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